RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 23/09/2010

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Captopril ........................................................................................................................................... 50 mg

Hydrochlorothiazide ............................................................................................................................ 25 mg

Pour un comprimé sécable.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable.

Comprimé blanc, rond, convexe, avec une barre de sécabilité sur chaque face et sur la tranche.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement de l'hypertension artérielle essentielle.

Cette association à dose fixe est indiquée chez les patients dont la pression artérielle n'est pas suffisamment contrôlée par le captopril seul ou l'hydrochlorothiazide seul.

4.2. Posologie et mode d'administration

CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg peut être administré en une ou deux prises par jour avec ou sans nourriture chez les patients dont la pression artérielle n'est pas suffisamment contrôlée par le captopril seul ou l'hydrochlorothiazide seul.

La posologie maximale quotidienne de 100 mg de captopril/30 mg d'hydrochlorothiazide ne doit pas être dépassée. Si une baisse satisfaisante de la pression artérielle n'a pas été obtenue, un autre traitement antihypertenseur peut être associé (voir rubrique 4.5).

Adultes

L'administration d'une association fixe de captopril et d'hydrochlorothiazide est habituellement recommandée après titration des composants pris individuellement. La dose d'entretien habituelle est 50/25 mg une fois par jour, le matin. Lorsque cela est cliniquement justifié, un passage direct de la monothérapie à l'association fixe peut être envisagé.

Le dosage 50/25 mg est destiné à être utilisé en une prise quotidienne unique puisque deux comprimés donneraient une forte dose inappropriée d'hydrochlorothiazide (50 mg/jour).

Insuffisance rénale

Clairance de la créatinine comprise entre 30 et 80 ml/min: la posologie initiale est habituellement de 25/12,5 mg en une prise par jour, le matin.

L'association captopril/hydrochlorothiazide est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/ min).

Populations particulières

Chez les patients présentant une déplétion hydrosodée, les patients âgés et les patients diabétiques, la posologie initiale habituelle est de 25/12,5 mg en une prise par jour.

Enfants

La sécurité d'emploi et l'efficacité de CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg n'ont pas été établies chez l'enfant.

4.3. Contre-indications

· Antécédent d'hypersensibilité au captopril, à l'un des excipients ou à tout autre inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine.

· Antécédent d'hypersensibilité à l'hydrochlorothiazide ou à un autre sulfamide.

· Antécédent d'angio-œdème lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine.

· Angio-œdème héréditaire ou idiopathique.

· Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min).

· Insuffisance hépatique sévère.

· Second et troisième trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

LIEES AU CAPTOPRIL

Hypotension

De rares cas d'hypotension ont été observés chez des patients présentant une hypertension non compliquée. Une hypotension symptomatique est plus susceptible de survenir chez des patients hypertendus en état de déplétion hydrosodée suite à un traitement diurétique important, un régime hyposodé, une diarrhée, des vomissements ou une hémodialyse. Une éventuelle déplétion hydrosodée doit être corrigée avant d'administrer un inhibiteur de l'enzyme de conversion et une dose initiale plus faible doit être envisagée.

Comme avec tout antihypertenseur, une baisse excessive de la pression artérielle peut augmenter le risque d'infarctus du myocarde ou d'accident vasculaire cérébral chez les patients présentant une cardiopathie ischémique ou une pathologie vasculaire cérébrale.

Si une hypotension se développe, le patient doit être placé en position allongée. Un remplissage volémique par une solution saline administrée par voie intraveineuse peut être nécessaire.

Hypertension rénovasculaire

Le risque d'hypotension et d'insuffisance rénale augmente lorsque les patients ayant une sténose bilatérale des artères rénales ou une sténose artérielle rénale sur rein fonctionnellement unique sont traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion. La perte de la fonction rénale peut survenir même avec seulement une modification légère de la créatinine sérique. Chez ces patients, le traitement doit être initié sous surveillance médicale étroite avec des posologies faibles, une titration prudente et un suivi de la fonction rénale.

Angio-œdème

Un angio-œdème des extrémités, de la face, des lèvres, des muqueuses, de la langue, de la glotte ou du larynx peut apparaître chez les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion, particulièrement lors des premières semaines du traitement. Cependant, dans de rares cas, un angio-œdème sévère peut survenir après un traitement de longue durée par un inhibiteur de l'enzyme de conversion. En cas de survenue d'un angio-œdème, le traitement doit être interrompu immédiatement. Un angio-œdème affectant la langue, la glotte ou le larynx peut être fatal. Un traitement d'urgence doit être initié. Le patient doit être hospitalisé et gardé sous observation pendant au moins 12 à 24 heures et ne doit pas sortir de l'hôpital avant complète résolution des symptômes.

Toux

Une toux a été rapportée lors de l'utilisation d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa non productivité, sa persistance et sa disparition à l'arrêt du traitement.

Insuffisance hépatique

Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion ont été rarement associés à un syndrome débutant par un ictère cholestatique et progressant vers une nécrose hépatique fulminante et (parfois) une issue fatale. On ignore le mécanisme de ce syndrome. Les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion présentant un ictère ou une augmentation marquée des enzymes hépatiques doivent arrêter le traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion et recevoir une surveillance médicale appropriée.

Hyperkaliémie

Une hyperkaliémie a été observée chez certains patients recevant un traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion, dont le captopril. Les patients à risque de développer une hyperkaliémie comprennent les patients insuffisants rénaux, les patients diabétiques, et ceux recevant un traitement associé à des diurétiques épargneurs de potassium, une supplémentation en potassium, des sels de régime contenant du potassium ou les patients prenant d'autres médicaments susceptibles d'induire une augmentation de la kaliémie (par exemple, l'héparine). Si l'administration concomitante des produits mentionnés ci-dessus est considérée comme nécessaire, il est recommandé de surveiller la kaliémie régulièrement.

Rétrécissement aortique et mitral/myocardiopathie obstructive/ choc cardiogénique

Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant un rétrécissement valvulaire ou un obstacle à l'éjection ventriculaire gauche et évités en cas de choc cardiogénique et d'obstruction hémodynamique significative.

Neutropénie/agranulocytose

Neutropénie, agranulocytose, thrombopénie et anémie ont été rapportées chez les patients recevant des inhibiteurs de l'enzyme de conversion, dont le captopril. La neutropénie survient rarement chez les patients à fonction rénale normale et ne présentant pas d'autres facteurs de risque. Le captopril doit être utilisé avec une prudence extrême chez les patients ayant une collagénose, recevant un traitement immunosuppresseur, traités par allopurinol ou procaïnamide ou en cas d'association de ces facteurs de risque, particulièrement en présence d'une insuffisance rénale pré-existante. Certains de ces patients ont présenté des infections graves qui, dans un petit nombre de cas, n'ont pas répondu à une antibiothérapie intensive.

Si le captopril est administré à ces patients, il est conseillé d'effectuer une numération des globules blancs et de la formule leucocytaire avant le début du traitement, puis toutes les deux semaines pendant les trois premiers mois du traitement par captopril et périodiquement par la suite. Pendant le traitement, les patients doivent recevoir comme consigne de signaler tout signe d'infection (par exemple, mal de gorge, fièvre) et une numération de la formule leucocytaire doit alors être effectuée. Le captopril et les autres traitements concomitants en cause (voir rubrique 4.5) doivent être interrompus si une neutropénie (granulocytes neutrophiles < 1000/mm3) est détectée ou suspectée. Chez la plupart des patients, la numération des neutrophiles revient rapidement à la normale après arrêt du captopril.

Protéinurie

Une protéinurie peut survenir, notamment chez les patients présentant une insuffisance rénale pré-existante ou recevant des doses relativement élevées d'inhibiteur de l'enzyme de conversion. Une protéinurie totale excédant 1 g par jour a été observée chez environ 0,7% des patients traités par captopril. La majorité des patients avait une pathologie rénale préexistante ou avait reçu des doses relativement élevées de captopril (plus de 150 mg/jour) ou les deux associés. Un syndrome néphrotique est survenu chez environ un cinquième des patients protéinuriques. Dans la plupart des cas, la protéinurie a diminué ou totalement régressé dans un délai maximal de six mois, que le traitement par captopril ait été poursuivi ou non.

Les paramètres de la fonction rénale, tels que l'urée ou la créatinine ont rarement été altérés chez les patients atteints de protéinurie.

Chez les patients ayant des antécédents de pathologie rénale, une estimation de la protéinurie (« test-bandelette » sur les premières urines du matin) doit être effectuée, avant le début du traitement et périodiquement par la suite.

Réactions anaphylactoïdes lors d'une désensibilisation

Des réactions anaphylactoïdes prolongées et menaçant le pronostic vital ont rarement été rapportées chez des patients suivant un traitement de désensibilisation au venin d'hyménoptère alors qu'ils recevaient un traitement par un autre inhibiteur de l'enzyme de conversion. Chez les mêmes patients, l'arrêt temporaire de l'inhibiteur de l'enzyme de conversion a permis d'éviter ces réactions mais elles ont réapparu en cas de reprise involontaire. Par conséquent, une surveillance particulière doit être exercée chez les patients traités par inhibiteur de l'enzyme de conversion qui suivent ce type de désensibilisation.

Réactions anaphylactoïdes lors de dialyse à haut débit/aphérèse des lipoprotéines (LDL)

Des réactions anaphylactoïdes ont été rapportées chez des patients hémodialysés avec des membranes de dialyse à haut débit ou soumis à une aphérèse des lipoprotéines de faible densité par absorption sur dextrane sulfate. Chez ces patients, on doit envisager un changement de type de membrane de dialyse ou une différente classe de médicament.

Intervention chirurgicale/anesthésie

Une hypotension peut survenir chez des patients subissant une intervention chirurgicale majeure ou traités par un agent anesthésique ayant une action hypotensive connue. En cas de survenue d'une hypotension, celle-ci peut être corrigée par un remplissage volémique.

Patients diabétiques

La glycémie fera l'objet d'une surveillance particulière chez les patients diabétiques préalablement traités par antidiabétiques oraux ou par insuline, notamment pendant le premier mois de traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion.

Comme observé avec d'autres inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg, comprimé sécable est apparemment moins actif sur la baisse de la pression artérielle chez les personnes de couleur noire que chez les autres personnes, probablement en raison d'une plus forte prévalence d'un taux de rénine bas dans la population noire hypertendue.

Grossesse:

Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé chez les patientes qui envisagent une grossesse de modifier le traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté. (voir rubriques 4.3 et 4.6).

LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

Insuffisance rénale

Chez les patients atteints d'une maladie rénale, les thiazidiques peuvent accélérer une augmentation de l'urémie. Des effets liés à l'accumulation du produit peuvent survenir chez les insuffisants rénaux. En cas de survenue d'une insuffisance rénale évolutive, révélée par une augmentation de l'urémie, une ré-évaluation soigneuse du traitement est nécessaire, l'arrêt du traitement diurétique doit être envisagé (voir rubrique 4.3).

Insuffisance hépatique

Les thiazidiques doivent être utilisés avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou une hépatopathie évolutive, car des altérations même discrètes de l'équilibre hydro-électrolytique peuvent accélérer la survenue d'un coma hépatique (voir rubrique 4.3).

Effets métaboliques et endocriniens

Les thiazidiques sont susceptibles d'entraîner une intolérance au glucose. Chez les patients diabétiques, une adaptation de la posologie de l'insuline ou des hypoglycémiants oraux peut s'avérer nécessaire. Un diabète sucré latent peut se révéler pendant un traitement par thiazidiques.

Des augmentations des taux de cholestérol et de triglycérides ont été associées au traitement par diurétiques thiazidiques. Chez certains patients, un traitement thiazidique peut précipiter la survenue d'une hyperuricémie ou d'une goutte.

Déséquilibre électrolytique

Comme pour tout patient suivant un traitement diurétique, un dosage des électrolytes sériques doit être effectué à intervalles appropriés.

Les thiazidiques, dont l'hydrochlorothiazide, peuvent provoquer un déséquilibre hydro-électrolytique (hypokaliémie, hyponatrémie et alcalose hypochlorémique). Les signes d'alerte d'un déséquilibre hydro-électrolytique sont les suivants: sécheresse de la bouche, soif, faiblesse, léthargie, somnolence, agitation, douleurs musculaires ou crampes, fatigue musculaire, hypotension, oligurie, tachycardie et troubles gastro-intestinaux tels que nausées ou vomissements. Bien qu'une hypokaliémie puisse se développer lors de l'utilisation de diurétiques thiazidiques, un traitement concomitant par captopril peut réduire l'hypokaliémie provoquée par les diurétiques. Le risque d'hypokaliémie est le plus important chez les patients atteints d'une cirrhose hépatique, chez les patients présentant une diurèse importante, chez les patients dont l'apport oral électrolytique est inadéquat et chez les patients traités simultanément par des corticostéroïdes ou par l'ACTH (voir rubrique 4.5).

Par temps chaud, une hyponatrémie de dilution peut survenir chez les patients présentant des œdèmes. Le déficit en chlore est généralement modéré et ne nécessite habituellement pas de traitement.

Les thiazidiques peuvent réduire l'excrétion urinaire de calcium et provoquer une élévation légère et transitoire de la calcémie en l'absence de désordre connu du métabolisme calcique. Une hypercalcémie importante peut révéler une hyperparathyroïdie masquée. Le traitement par thiazidiques doit être interrompu avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.

Une augmentation de l'élimination urinaire du magnésium a été montrée avec les thiazidiques et peut entraîner une hypomagnésémie.

Contrôle anti-dopage

L'hydrochlorothiazide contenu dans ce médicament peut induire une réaction positive lors d'un contrôle anti-dopage.

Autres

Des réactions d'hypersensibilité peuvent survenir chez des patients avec ou sans antécédents d'allergie ou d'asthme bronchique.

La possibilité d'exacerbation ou d'activation de lupus érythémateux disséminé a été rapportée.

Réactions de photosensibilité:

Des cas de réaction de photosensibilité ont été rapportés lors de l'utilisation des diurétiques thiazidiques (voir rubrique 4.8). En cas de survenue de réaction de photosensibilité sous traitement, il est recommandé d'interrompre le traitement. Si une réadministration du diurétique est jugée nécessaire, il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels.

LIEES A L'ASSOCIATION CAPTOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE

Risque d'hypokaliémie

L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion et d'un diurétique thiazidique n'exclut pas la survenue d'une hypokaliémie. Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée.

Association avec le lithium

CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg est déconseillé en association avec le lithium en raison d'une potentialisation de la toxicité du lithium (voir rubrique 4.5).

Lactose

CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg contient du lactose et par conséquent est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de malabsorption du glucose et du galactose et de syndrome de déficit en lactase (maladies métaboliques rares).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

LIEES AU CAPTOPRIL

+ Diurétiques épargneurs de potassium ou suppléments en potassium

Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion atténuent la perte potassique induite par les diurétiques. Les diurétiques épargneurs de potassium (exemple spironolactone, triamtérène ou amiloride), les suppléments en potassium, ou les sels de régime contenant du potassium peuvent entraîner des augmentations significatives de la kaliémie. Si l'utilisation concomitante est indiquée en raison d'une hypokaliémie démontrée, ils doivent être utilisés avec précaution et avec un contrôle fréquent de la kaliémie (voir rubrique 4.4).

+ Diurétiques (thiazidiques ou diurétique de l'anse)

Un traitement préalable avec des diurétiques à dose élevée peut provoquer une hypovolémie et un risque d'hypotension lors de l'instauration du traitement par le captopril (voir rubrique 4.4). Les effets hypotenseurs peuvent être réduits par arrêt du diurétique, par augmentation de la prise sodée ou hydrique et l'initiation d'un traitement par une faible dose de captopril. Cependant, les études spécifiques avec l'hydrochlorothiazide ou le furosémide n'ont pas mis en évidence d'interactions médicamenteuses cliniquement significatives.

+ Autres agents antihypertenseurs

Le captopril a été associé sans problème avec d'autres antihypertenseurs communément utilisés (par exemple, bêta-bloquants et inhibiteurs calciques à longue durée d'action). L'administration concomitante de ces agents peut potentialiser les effets hypotenseurs du captopril.

Un traitement concomitant par nitroglycérine et autres dérivés nitrés ou par vasodilatateurs doit être administré avec prudence.

+ Alpha-bloquants

L'administration concomitante d'alpha-bloquants peut potentialiser les effets antihypertenseurs du captopril et augmenter le risque d'hypotension orthostatique.

+ Traitements de l'infarctus aigu du myocarde

Le captopril peut être administré en association avec l'acide acétylsalicylique (à doses cardiologiques), les thrombolytiques, les bêta-bloquants et/ou les dérivés nitrés chez des patients ayant subi un infarctus du myocarde.

+ Antidépresseurs tricycliques/Antipsychotiques

Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent augmenter les effets hypotenseurs de certains antidépresseurs tricycliques et des antipsychotiques (voir rubrique 4.4). Il existe un risque d'hypotension orthostatique.

+ Allopurinol, procaïnamide, cytostatiques ou immunosuppresseurs

L'administration concomitante d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut augmenter le risque de leucopénie particulièrement lorsque ce dernier est utilisé à des doses supérieures à celles actuellement recommandées.

+ Sympathomimétiques

Ils peuvent réduire les effets antihypertenseurs des inhibiteurs de l'enzyme de conversion; les patients doivent être étroitement surveillés.

+ Antidiabétiques

Des études pharmacologiques ont montré que les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, dont le captopril, peuvent majorer les effets hypoglycémiants de l'insuline et des antidiabétiques oraux comme les sulfonylurées chez les diabétiques. Si cette très rare interaction survient, il peut s'avérer nécessaire de réduire la posologie de l'antidiabétique pendant l'administration simultanée de l'inhibiteur de l'enzyme de conversion.

+ Sels d'or (notamment en administration intraveineuse)

Risque de réactions nitritoïdes au début du traitement par IEC (nausée, hypotension, bouffées vasomotrices, éventuellement collapsus).

LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

+ Amphotéricine B (voie parentérale), carbenoxolone, corticostéroïdes, corticotropine (ACTH) ou laxatifs stimulants

L'hydrochlorothiazide peut majorer le déséquilibre électrolytique, particulièrement l'hypokaliémie.

+ Sels de calcium

Une élévation de la calcémie, liée à une réduction de l'élimination du calcium peut survenir lors d'une association avec les diurétiques thiazidiques.

+ Digitaliques

Le risque de toxicité digitalique peut être augmenté par l'hypokaliémie induite par les thiazidiques.

+ Résines de cholestyramine et colestipol

Ils peuvent retarder ou diminuer l'absorption de l'hydrochlorothiazide.

L'administration des diurétiques sulfamides doit avoir lieu au moins une heure avant, ou entre quatre et six heures après celle de ce médicament.

+ Myorelaxants non-dépolarisants (par exemple, chlorure de tubocurarine)

Les effets de ces produits peuvent être potentialisés par l'hydrochlorothiazide.

+ Médicaments induisant des torsades de pointe

En raison du risque d'hypokaliémie une prudence particulière est nécessaire lorsque l'hydrochlorothiazide est administré en association avec des médicaments induisant des torsades de pointe, par exemple certains antiarythmiques, certains antipsychotiques et d'autres produits connus pour induire des torsades de pointes.

+ Carbamazépine

L'administration concomitante de carbamazépine et d'hydrochlorothiazide a été associée à un risque d'hyponatrémie symptomatique. Les taux d'électrolytes doivent être surveillés pendant l'administration concomitante. Si possible, une autre classe de diurétiques doit être utilisée.

LIEES A L'ASSOCIATION CAPTOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE

+ Lithium

Des augmentations réversibles des concentrations sériques et de la toxicité du lithium ont été rapportées lors de l'administration concomitante de lithium et d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion. L'administration concomitante de diurétiques thiazidiques peut augmenter le risque de toxicité du lithium et amplifier le risque déjà accru avec les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de toxicité du lithium. L'association de captopril et d'hydrochlorothiazide avec le lithium est donc déconseillée, et une surveillance étroite de la lithémie doit être exercée si cette association s'avère nécessaire, et une surveillance étroite de la lithémie doit être exercée.

+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens

Il a été décrit un effet additif des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et des inhibiteurs de l'enzyme de conversion sur l'augmentation de la kaliémie, tandis que la fonction rénale peut décroître. Ces effets sont en principe réversibles. Rarement, une insuffisance rénale aiguë peut survenir, particulièrement chez les patients à fonction rénale altérée comme les personnes âgées ou les personnes déshydratées. L'administration chronique d'anti-inflammatoires non stéroïdiens peut réduire l'effet antihypertenseur d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion. L'administration d'AINS peut réduire les effets diurétiques, natriurétique et antihypertenseur des diurétiques thiazidiques.

Interactions avec les analyses de laboratoire

Le captopril peut conduire à un faux positif lors de la recherche urinaire d'acétone.

L'hydrochlorothiazide peut provoquer des interférences lors de la recherche de bentiromide. Les thiazidiques peuvent diminuer les taux sanguins d'iode lié aux protéines, sans apparition de signes thyroïdiens.

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse

Captopril

L'utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4)

Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé chez les patientes qui envisagent une grossesse de modifier le traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.

L'exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie). (voir rubrique 5.3). En cas d'exposition à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé de faire une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voute du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Hydrochlorothiazide

Il y a peu d'expérience avec de l'hydrochlorothiazide pendant la grossesse, en particulier pendant le premier trimestre. Les études chez l'animal sont insuffisantes. L'hydrochlorothiazide traverse la barrière placentaire. Sur la base du mécanisme d'action pharmacologique de l'hydrochlorothiazide, son usage au cours du 2e et 3e trimestres pourrait compromettre le flux sanguin utéro-placentaire et causer des effets fœtal et néonatal comme un ictère, des troubles de l'équilibre électrolytique et une thrombopénie. L'hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour l'œdème gestationnel, l'hypertension gestationnelle ou pré-éclampsie en raison du risque de diminution de volume plasmatique et l'hypoperfusion placentaire, sans aucun effet bénéfique sur l'évolution de la maladie.

L'hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour l'hypertension essentielle chez les femmes enceintes, sauf dans de rares situations où aucun autre traitement ne pourrait être utilisé.

Allaitement

Captopril

Des données pharmacocinétiques limitées montrent de très faibles concentrations dans le lait (voir rubrique 5.2). Bien que ces concentrations ne semblent ne pas avoir de réelles conséquences cliniques, l'administration de captopril est déconseillée chez les enfants prématurés et au cours des premières semaines qui suivent l'accouchement, à cause du risque hypothétique d'effets secondaires au niveau cardiovasculaire et rénal, et d'une expérience clinique insuffisante.

Dans le cas de l'allaitement d'un enfant plus âgé, l'administration de captopril peut être envisagée chez une femme qui allaite si ce traitement est nécessaire pour la mère et que l'enfant est surveillé à la recherche d'effets secondaires.

Hydrochlorothiazide

L'hydrochlorothiazide est excrété dans le lait maternel. Les thiazidiques ont été associés à une diminution ou même une suppression de la sécrétion de lait durant l'allaitement. Une hypersensibilité aux dérivés sulfonamides, une hypokaliémie et un ictère nucléaire peuvent survenir.

En raison des effets indésirables sévères potentiels de ces médicaments chez les nourrissons, la décision d'arrêter l'allaitement ou de suspendre le traitement doit être prise en fonction de l'importance de ce traitement pour la mère.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Comme avec les autres antihypertenseurs, l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être réduite, par exemple au début du traitement ou lors d'une modification de la posologie et également lors de la prise concomitante d'alcool, mais, ces effets sont fonction de la sensibilité individuelle du patient.

4.8. Effets indésirables

L'évaluation des effets indésirables est basée sur les informations suivantes en terme de fréquences:

très fréquent (≥ 1/10);

fréquent (≥ 1/100, < 1/10);

peu fréquent (≥ 1/1.000, < 1/100);

rare (≥ 1/10.000, < 1/1.000);

très rare (< 1/10.000);

inconnue (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).

LIES AU CAPTOPRIL

Les effets indésirables rapportés lors du traitement par le captopril et/ou les inhibiteurs de l'enzyme de conversion incluent les effets suivants:

Troubles du sang et du système lymphatique

Très rare: neutropénie/agranulocytose (voir rubrique 4.4), pancytopénie particulièrement chez les patients avec une fonction rénale altérée (voir rubrique 4.4), anémie (y compris aplasique et hémolytique), thrombocytopénie, lymphadénopathie, éosinophilie, maladies auto-immunes et/ou anticorps antinucléaires positifs.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Rare: anorexie

Très rare: hyperkaliémie, hypoglycémie (voir rubrique 4.4).

Troubles psychiatriques

Fréquent: troubles du sommeil.

Très rare: confusion, dépression.

Troubles du système nerveux

Fréquent: altération du goût, sensations vertigineuses.

Rare: somnolence, céphalées et paresthésie.

Très rare: incidents cérébro-vasculaires, y compris accident vasculaire cérébral et syncope.

Troubles ophtalmologiques

Très rare: vision trouble.

Troubles cardiaques

Rare: tachycardie ou tachyarythmie, angor, palpitations.

Très rare: arrêt cardiaque, choc cardiogénique.

Troubles vasculaires

Rare: hypotension (voir rubrique 4.4), syndrome de Raynaud, flush, pâleur.

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Fréquent: toux sèche et irritative (non productive) (voir rubrique 4.4) et dyspnée.

Très rare: bronchospasme, rhinite, alvéolite allergique/pneumopathie à éosinophiles.

Troubles gastro-intestinaux

Fréquent: nausées, vomissements, irritations gastriques, douleurs abdominales, diarrhée, constipation, sécheresse buccale.

Rare: stomatite/ulcération aphteuse.

Très rare: glossite, ulcère gastro-duodénal, pancréatite.

Troubles hépato-biliaires

Très rare: altération de la fonction hépatique et cholestase (incluant l'ictère), hépatite, éventuellement nécrotique, élévation des enzymes hépatiques et de la bilirubine.

Troubles de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent: prurit avec ou sans rash, rash et alopécie.

Rare: angio-œdème (voir rubrique 4.4).

Très rare: urticaire, syndrome de Stevens -Johnson, érythème polymorphe, photosensibilité, érythrodermie, réactions pemphigoïdes et dermatite exfoliatrice.

Troubles musculo-squelettiques, du tissu conjonctif et des os

Très rare: myalgie, arthralgie.

Troubles rénaux et urinaires

Rare: troubles de la fonction rénale dont insuffisance rénale, polyurie, oligurie, augmentation de la fréquence des mictions.

Très rare: syndrome néphrotique.

Troubles du système reproductif et des seins

Très rare: impuissance, gynécomastie.

Troubles généraux

Rare: douleur thoracique, fatigue, malaise.

Très rare: fièvre.

Examens

Très rare: protéinurie, éosinophilie, augmentation de la kaliémie, baisse de la natrémie, augmentation de l'urémie, de la créatinine et de la bilirubine sériques, baisse de l'hémoglobine, de l'hématocrite, des leucocytes et des plaquettes, anticorps antinucléaires positifs, augmentation de la vitesse de sédimentation.

LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

Infections et infestations

Sialadénite.

Troubles du sang et du système lymphatique

Leucopénie, neutropénie/agranulocytose, thrombocytopénie, anémie aplasique, anémie hémolytique, aplasie médullaire.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Anorexie, hyperglycémie, glycosurie, hyperuricémie, déséquilibre électrolytique (dont hyponatrémie et hypokaliémie), augmentation du cholestérol et des triglycérides.

Troubles psychiatriques

Agitation, dépression, troubles du sommeil.

Troubles du système nerveux

Perte d'appétit, paresthésie, sensation de tête vide.

Troubles ophtalmologiques

Xanthopsie, vision trouble transitoire.

Troubles de l'oreille et du labyrinthe

Vertige.

Troubles cardiaques

Arythmies cardiaques.

Troubles vasculaires

Hypotension orthostatique, angéite nécrosante (vascularite, vascularite cutanée).

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Détresse respiratoire (dont pneumopathie inflammatoire et œdème pulmonaire).

Troubles gastro-intestinaux

Irritation gastrique, diarrhée, constipation, pancréatite.

Troubles hépatobiliaires

Ictère (intrahépatique par cholestase).

Troubles de la peau et du tissu sous-cutané

Réactions de photosensibilisation, rash, réaction de type lupus érythémateux disséminé, réactivation d'un lupus érythémateux disséminé, urticaire, réactions anaphylactiques, nécrolyse épidermique toxique.

Troubles musculo-squelettiques, du tissu conjonctif et des os

Spasme musculaire.

Troubles rénaux et urinaires

Dysfonction rénale, néphrite interstitielle.

Troubles généraux

Fièvre, faiblesse.

4.9. Surdosage

Les symptômes de surdosage sont: augmentation de la diurèse, désordre électrolytique, une hypotension sévère, altération de la conscience (incluant le coma), convulsions, parésie, arythmies cardiaques, bradycardie et insuffisance rénale.

En cas d'ingestion récente, des mesures doivent être prises pour empêcher l'absorption, (par exemple lavage gastrique, administration d'agents adsorbants et de sulfate de sodium dans les 30 minutes suivant l'ingestion) et pour accélérer l'élimination.

En cas d'hypotension, mettre le patient en position de choc et administrer rapidement un supplément de chlorure de sodium et un soluté de remplissage. Un traitement par angiotensine II peut être envisagé.

La bradycardie ou une réaction vagale étendue doivent être traitées par l'administration d'atropine. La pose d'un pacemaker peut être envisagée. Une surveillance constante de l'hydratation, de l'équilibre électrolytique et acido-basique, du glucose sanguin est essentielle. En cas d'hypokaliémie, une substitution potassique est nécessaire.

Le captopril peut être éliminé de la circulation par hémodyalise. Le degré d'élimination de l'hydrochlorothiazide par hémodialyse n'a pas été établi.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

INHIBITEURS DE L'ENZYME DE CONVERSION (IEC) ET DIURETIQUES,

Code ATC: C09BA01.

CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg est une association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion, le captopril, et d'un diurétique anti-hypertenseur, l'hydrochlorothiazide. L'association de ces composants a un effet antihypertenseur additif, qui entraîne une baisse de la pression artérielle plus importante que chacun de ces composants utilisés seuls.

LIEES AU CAPTOPRIL

Le captopril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC), c'est-à-dire qu'il inhibe l'enzyme de conversion de l'angiotensine, enzyme impliquée dans la conversion de l'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice stimulant la sécrétion d'aldostérone par le cortex surrénalien.

Il résulte de cette inhibition:

· une diminution de la sécrétion d'aldostérone,

· une élévation de l'activité rénine plasmatique, l'aldostérone n'exerçant plus de rétrocontrôle négatif,

· une baisse des résistances périphériques totales (avec une action préférentielle sur les territoires musculaires et rénaux) sans que cette baisse s'accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe lors d'un traitement au long cours. L'action antihypertensive du captopril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations en rénine basses ou normales.

Le captopril est efficace à tous les stades de l'hypertension artérielle: légère, modérée ou sévère. On observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme.

Après prise unique, l'activité antihypertensive se manifeste à partir de la quinzième minute, et atteint un maximum entre 1 heure à 1 heure 30 après l'administration du produit. La durée d'action est dose-dépendante et varie de 6 à 12 heures.

La normalisation tensionnelle (PAD assis < 90 mmHg) chez les patients intervient au bout de deux semaines à un mois de traitement et l'efficacité du produit se maintient dans le temps. Les patients sont également considérés répondeurs lorsque la PAD assis a diminué de 10 % ou plus par rapport à la pression artérielle initiale.

L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un rebond tensionnel.

Le traitement de l'hypertension artérielle par le captopril entraîne une augmentation de la compliance artérielle, un accroissement du débit sanguin rénal sans baisse significative du débit de filtration glomérulaire, ainsi qu'une réduction de l'hypertrophie ventriculaire gauche.

LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

L'hydrochlorothiazide est un diurétique thiazidique qui agit par inhibition de la réabsorption du sodium dans le segment cortical de dilution des tubules rénaux. Il augmente l'élimination urinaire du sodium et du chlore, et dans une moindre mesure, l'excrétion du potassium et du magnésium, augmentant ainsi la diurèse et exerçant un effet antihypertenseur.

Le délai d'apparition de l'activité diurétique est d'environ 2 heures. Cette activité est maximale au bout de 4 heures et se maintient pendant 6 à 12 heures. Au-delà d'une certaine dose, l'effet thérapeutique des diurétiques thiazidiques atteint un plateau tandis que les effets indésirables continuent d'augmenter.

En cas d'inefficacité du traitement, l'augmentation des doses au- delà des posologies recommandées n'est pas utile et favorise l'apparition d'effets indésirables.

L'administration concomitante de captopril et d'hydrochlorothiazide a entraîné, au cours d'études cliniques, une réduction plus importante de la pression artérielle qu'avec chacun des produits administrés seuls.

L'administration de captopril inhibe le système rénine-angiotensine-aldostérone et tend à réduire la perte potassique induite par l'hydrochlorothiazide.

L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion et d'un diurétique thiazidique entraîne un effet synergique et diminue en outre le risque d'hypokaliémie induite par le diurétique seul.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Le captopril est rapidement absorbé après administration orale et les concentrations sériques maximales sont obtenues environ une heure après son administration. L'absorption minimale moyenne est d'environ 75 %. Les pics plasmatiques sont atteints dans les 60-90 minutes. La présence d'aliments dans le tube digestif réduit l'absorption d'environ 30-40 %.

Environ 25-30 % de la substance circulante sont liés aux protéines plasmatiques. La demi-vie d'élimination apparente du captopril inchangé dans le sang est d'environ 2 heures. Plus de 95 % de la dose absorbée sont éliminés dans les urines en 24 heures; 40-50 % sont sous forme inchangée et le reste est formé de métabolites disulphides inactifs (captopril disulphide et captopril cystéine disulphide). Une altération de la fonction rénale peut induire une accumulation.

Les études animales montrent que le captopril ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique de façon significative.

Allaitement:

Chez 12 femmes ayant reçu un traitement par captopril à la posologie de 100 mg 3 fois par jour par jour, les concentrations maximales de captopril étaient de 4,7 microg/L, 3,8 heures après la prise. On estime à partir de ces données qu'un enfant allaité recevrait une dose quotidienne maximale inférieure à 0.002 % de la dose quotidienne de la mère.

L'absorption orale de l'hydrochlorothiazide est relativement rapide. La demie-vie plasmatique moyenne à jeun varie entre 5 et 15 heures. L'hydrochlorthiazide est éliminé rapidement par le rein et est excrété inchangé (> 95 %) dans les urines.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études réalisées chez l'animal pendant l'organogénèse avec le captopril et/ou l'hydrochlorothiazide n'ont pas montré d'effet tératogène mais le captopril a entraîné une toxicité fœtale dans plusieurs espèces, incluant une mortalité fœtale en fin de grossesse, un retard de croissance et une mortalité post-natale chez le rat.

Les données précliniques basées sur les études conventionnelles de sécurité pharmacologique, de toxicologie à dose répétée, de génotoxicité et de carcinogènicité, n'ont pas révélé d'autres risques spécifiques pour l'homme.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose monohydraté, stéarate de magnésium, amidon de maïs prégélatinisé, cellulose microcristalline, acide stéarique.

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

18 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

A conserver dans l'emballage extérieur.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Comprimés sécables sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium). Boîte de 14, 20, 28, 30, 60, 84, 90 ou 500.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANDOZ

49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

92300 LEVALLOIS-PERRET

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 379 088-2 ou 34009 379 088 2 5: 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).

· 378 546-7 ou 34009 378 546 7 2: 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).

· 378 550-4 ou 34009 378 546 7 2: 84 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).

· 378 551-0 ou 34009 378 551 0 5: 90 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.