RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 17/08/2012

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

IOPAMIGITA 300 mg d'iode/ml, solution pour injection ou pour perfusion

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Pour 100 ml de solution:

Iopamidol ...................................................................................................................................... 61,24 mg

Correspondant à 300 mg d'iode élément pour 1 ml

Teneur en iode par ml: 300 mg

1 mL de solution contient 8,74 mg d'équivalent ion sodium au maximum.

Un flacon de 20 ml contient 12,248 g d'iopamidol, correspondant à 6000 mg d'iode élément

Un flacon de 50 ml contient 30,620 g d'iopamidol, correspondant à 15000 mg d'iode élément

Un flacon de 75 ml contient 45,930 g d'iopamidol, correspondant à 22500 mg d'iode élément

Un flacon de 100 ml contient 61,240 g d'iopamidol, correspondant à 30000 mg d'iode élément

Un flacon de 200 ml contient 122,480 g d'iopamidol, correspondant à 60000 mg d'iode élément

Un flacon de 500 ml contient 306,200 g d'iopamidol, correspondant à 150000 mg d'iode élément

pH

6,5 - 7,5

Osmolalité à 37°C [mOsm/kg]

630

Osmolarité à 37°C [mOsm/l]

478

Pression osmotique à 37°C [MPa]

1,59

Viscosité [mPa°s]

37°C

5,0

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution aqueuse injectable ou pour perfusion, flacon monodose.

Solution transparente, incolore à jaune pâle.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.

Produit de contraste destiné à être utilisé pour:

· Artériographie,

· Angiocardiographie,

· Phlébographie,

· Angiographie numérisée

· Rehaussement du contraste d'une tomodensitométrie (TDM),

· Urographie intraveineuse.

4.2. Posologie et mode d'administration

Médicament destiné à l'injection ou à la perfusion par voie intraveineuse ou intra-artérielle.

Iopamigita 300 mg d'iode/mL est un médicament à usage diagnostique destiné à être utilisé en injection unique dans les indications prévues. Des injections multiples ou des examens répétés sont possibles.

Mode d'administration

Le dosage dépend du type d'examen, de l'âge de la masse corporelle, de la fonction cardiaque et de l'état général du patient ainsi que des techniques appliquées. Habituellement, les volumes et les concentrations d'iode administrés sont les mêmes que pour les autres produits de contraste iodés non ioniques pour rayons X. La dose à utiliser sera la plus faible dose nécessaire pour obtenir l'information diagnostique souhaitée.

En cas d'altération de la fonction rénale, d'insuffisance cardiovasculaire ainsi que de mauvais état général, le dosage des produits de contraste doit être aussi faible que possible (voir rubrique 4.4). Chez ces patients, il est conseillé de surveiller la fonction rénale au moins pendant trois jours après l'examen. Une attention particulière est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou une insuffisance rénale concomitante, car ces situations majorent le risque de rétention du produit de contraste.

Le produit de contraste doit être réchauffé à température corporelle avant d'être administré. L'expérience a montré qu'un produit de contraste réchauffé est mieux toléré

Normalement, le produit de contraste doit être prélevé dans la seringue juste avant son utilisation. Afin de réduire au maximum le risque de thrombo-embolie associée à l'examen, le temps de contact entre le sang et le produit de contraste doit être aussi court que possible. Il faut veiller à appliquer une technique angiographique minutieuse et à purger fréquemment le cathéter utilisé dans une solution 9 mg/mL de chlorure de sodium pour préparations injectables (en y ajoutant de l'héparine si nécessaire).

Le produit de contraste doit être administré au patient placé en position allongée. Un repositionnement immédiat doit être possible. Un abord veineux doit être mis en place avant l'examen pour parer à toute urgence éventuelle. Comme tous les produits de contraste contenant de l'iode, Iopamigita 300 mg d'iode/mL ne doit être utilisé dans le cadre d'un examen diagnostique que si un équipement de réanimation et un traitement médicamenteux d'urgence sont disponibles.

Recommandations alimentaires:

Le patient doit être à jeun 2 heures avant l'examen afin de réduire le risque d'aspiration, car les nausées et les vomissements sont des réactions indésirables possibles connues.

Test préliminaire:

Un test préliminaire à faible dose, destiné à rechercher une éventuelle hypersensibilité au produit de contraste n'est pas recommandé, car ce test n'est pas significatif et entraîne occasionnellement des réactions d'hypersensibilité graves, parfois mortelles.

Sauf indication contraire, chez les enfants, la posologie dépend de l'âge et de la masse corporelle et doit être déterminée par le médecin traitant.

Ce médicament doit être exclusivement administré par le personnel autorisé.

Posologie

Les recommandations posologiques suivantes sont basées sur l'expérience générale acquise avec les produits de contraste iodés non ioniques ainsi que sur les études cliniques réalisées avec le iopamidol. Le volume total administré ne doit pas excéder 250 mL.

Champ d'application

Volume

Angiographie

Angiographie numérisée

Artériographie

cérébrale, non- sélective

Adultes: 40-60 mL
Enfants: selon la masse corporelle et l'âge.

Adultes: 20 - 30 mL
Enfants: selon la masse corporelle et l'âge.

cérébrale, sélective

4-12 mL

3 - 8 mL .

Artériographie pulmonaire

Adultes: 25 mL par injection; la dose totale peut aller jusqu'à 170 mL

Autres

Adultes: 250 mL max. Le volume d'une seule injection dépend de la région vasculaire à examiner.

Adultes: 30 - 50 mL. 250 mL max. Le volume d'une seule injection dépend de la région vasculaire à examiner.

Enfants: selon la masse corporelle et l'âge.

Enfants: selon la masse corporelle et l'âge

Angiocardiographie

Adultes: 250 mL max. Le volume d'une seule injection dépend de la région vasculaire à examiner.

Enfants: selon la masse corporelle et l'âge.

Coronographie

Adultes: 4 - 10 mL/artère, à répéter si nécessaire

Phlébographie

Adultes: 50 mL, fonction de leur poids corporel et de leur âge.

Angiographie numérisée, voie I.V.

Adultes: 30 - 50 mL, à répéter si nécessaire

Enfants: selon la masse corporelle et l'âge.

Urographie intraveineuse

Adultes:

50 - 100 mL

Enfants:

0 - 1 mois

4 - 5-(6) mL/kg

1 - 3 mois

4 mL/kg

3 - 6 mois

3,5 - 4 mL/kg

6 - 12 mois

3 - 3,5 mL/kg

12 - 24 mois

2,5 - 3 mL/kg

2 - 5 ans

2,5 mL/kg

5 - 7 ans

2 - 2,5 mL/kg

7 - 12 ans

1,5 - 2 mL/kg

Tomodensitométrie numérique (TN)

Adultes: 1 - 2 mL/kg poids corporel
Enfants: selon la masse corporelle et l'âge.

La dose maximale pour 300 mg d'iode/mL est de 2 mL/kg de masse corporelle.

Urographie intraveineuse

En urographie intraveineuse, il est à noter que, chez les enfants, la capacité de concentration du néphron immature est physiologiquement basse et qu'elle implique des doses relativement élevées de produit de contraste.

Tomodensitométrie numérique:

Iopamigita 300 mg d'iode/mL peut être administré par injection intraveineuse rapide en utilisant un injecteur à pression élevée si ce matériel est disponible. Il peut également être injecté manuellement en perfusion lente, en particulier pour rehausser le contraste du système nerveux central où le délai d'attente nécessaire avant d'obtenir des images est de 5 à 10 minutes. En TDM hélicoïdale, en particulier lorsqu'on utilise une technique multi-coupes, une multitude d'informations sont acquises lorsque le patient retient sa respiration. Afin d'optimiser l'effet de l'injection d'un embol intraveineux dans la région examinée (l'accumulation dans les tissus altérés par une pathologie dépend du temps), il est recommandé d'utiliser un injecteur automatique à pression élevée et de procéder à l'administration d'un embol.

En TDM, les doses et la vitesse d'administration du produit de contraste dépendent des organes à examiner, du problème diagnostique et plus spécialement de l'appareil disponible (par exemple temps de balayage et d'acquisition des images). Pour les appareils lents, on recommande une administration par perfusion, pour les scanners rapides une injection en embol.

Si ce médicament est destiné à être utilisé avec un système d'administration automatique, le fabricant du matériel médical doit avoir prouvé que ce matériel est adapté à l'utilisation prévue. Le mode d'emploi des dispositifs médicaux doit être absolument respecté. Les systèmes d'administration automatiques ne doivent pas être utilisés chez les nourrissons et les tout petits enfants.

4.3. Contre-indications

Thyréotoxicose manifeste.

Hypersensibilité au iopamidol ou à l'un des excipients.

Antécédent de réaction cutanée immédiate ou retardée majeure (voir rubrique 4.8) à l'injection de iopamidol.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose, autrement dit il est essentiellement « exempt de sodium ».

Iopamigita 300 mg d'iode/mL ne doit être utilisé qu'après avoir posé une indication clinique précise tenant compte des facteurs de risque éventuels du patient examiné.

Une indication stricte et une attention spéciale sont requises chez les patients dans les cas suivants:

· terrain allergique connu

· thyréotoxicose latente, goitre euthyroïdien

· insuffisance rénale ou dysfonctionnement hépatique sévère

· maladie cardiovasculaire sévère

· asthme bronchique

· diabète sucré

· trouble convulsif d'origine cérébrale

· athérosclérose cérébrale avancée

· infarctus cérébral aigu

· hémorragie intracrânienne aiguë ou affections s'accompagnant d'une altération de la barrière hémato-encéphalique et d'un œdème cérébral

· mauvais état général, déshydratation

· dysprotéinémie ou paraprotéinémie

· phéochromocytome

Lorsqu'ils sont injectés par voie intraveineuse ou intra-artérielle, les produits de contraste peuvent favoriser une falciformation des hématies chez les sujets atteints d'une forme homozygote de drépanocytose.

Une injection paravasculaire accidentelle peut entraîner un œdème local, une douleur et un érythème. Ces symptômes disparaissent habituellement sans complications.

Une surélévation du membre atteint et des compresses froides se sont révélées bénéfiques.

· Hydratation
Une hydratation suffisante doit être assurée avant et après l'administration du produit de contraste. Si nécessaire, le patient doit être hydraté par voie intraveineuse jusqu'à élimination complète du produit de contraste.
Ceci s'applique en particulier aux patients présentant une altération préexistante de la fonction rénale, une dysprotéinémie ou une paraprotéinémie, un diabète sucré, une hyperuricémie, ainsi qu'aux nouveau-nés, aux nourrissons, aux tout jeunes enfants, aux patients âgés et aux patients en mauvais état général. Chez les patients à risque, le métabolisme hydroélectrolytique doit être contrôlé et les symptômes de diminution de la calcémie doivent être pris en charge.
Comme les diurétiques induisent un risque de déshydratation, il convient d'abord de rétablir l'équilibre hydroélectrolytique pour limiter le risque d'insuffisance rénale aiguë.

· Nouveau-nés et nourrissons
Les nourrissons de moins d'un an et les nouveau-nés sont sensibles aux troubles électrolytiques et aux variations hémodynamiques. Par conséquent, le dosage du produit de contraste, la réalisation de l'examen et l'état du patient doivent faire l'objet d'une attention particulière. Les prématurés, les nouveau-nés et les petits enfants doivent faire l'objet d'une surveillance très attentive car l'administration du produit de contraste peut entraîner une hypothyroïdie transitoire.
Chez les nouveau-nés et en particulier les prématurés, il est recommandé de contrôler la fonction thyroïdienne (habituellement en analysant la TSH et la T4) entre 7 à 10 jours et 1 mois après l'administration du produit de contraste iodé en raison du risque d'hypothyroïdie due à une surcharge en iode.

· Réactions de type allergique et anaphylactique (réactions d'hypersensibilité)
Comme avec tous les produits de contraste iodés, il peut apparaître des réactions d'hypersensibilité non-allergiques (pseudo-allergiques, de type allergique), indépendantes de la dose, après l'administration de Iopamigita à 300 mg d'iode/mL; leur sévérité est variable et la symptomatologie hétérogène.
Ces réactions se manifestent habituellement par des symptômes cutanés ou respiratoires mineurs tels que légères difficultés respiratoires, rougeurs de la peau (érythème), urticaire, prurit ou œdème du visage. Les réactions sévères telles qu'angioœdème, œdème sous-glottique, spasme bronchique et choc sont rares. Ces réactions surviennent habituellement dans l'heure qui suit l'administration du produit de contraste. Dans de rares cas, l'hypersensibilité peut apparaître de façon retardée (après quelques heures ou quelques jours).
En raison de leur survenue irrégulière, ces événements sont imprévisibles dans le cas particulier. Néanmoins, il est bien connu que les réactions de type allergique sont plus fréquentes chez les patients présentant un terrain allergique (allergies) et/ou un asthme bronchique ainsi que chez les patients présentant des réactions d'hypersensibilité connue aux produits de contraste.
Chez les patients atteints d'asthme bronchique, le risque de bronchospasme est augmenté. Toute administration de produit de contraste doit, par conséquent, être précédée d'une recherche détaillée des antécédents médicaux en rapport avec les facteurs de risque mentionnés ci-dessus. Chez les patients présentant une diathèse allergique et ceux présentant des réactions d'hypersensibilité connues, une indication très stricte est requise. Une prémédication par corticostéroïdes et antihistaminiques H1 a été proposée chez les patients présentant un risque d'intolérance. Il est néanmoins possible qu'ils n'empêchent pas la survenue d'un choc anaphylactique.
Il existe un risque d'allergie immédiate IgE-dépendante au produit de contraste.

· Mesures à prendre en cas d'urgence
Quelles que soient la quantité de produit de contraste et la voie d'administration utilisée, des symptômes tels qu'angioedème, conjonctivite, toux, prurit, rhinite, éternuements et urticaire peuvent indiquer une réaction anaphylactoïde nécessitant un traitement. Les produits de contraste iodés ne doivent être utilisés qu'à condition de pouvoir mettre en œuvre un traitement d'urgence. Ceci implique la disponibilité de l'équipement technique et médical nécessaire, d'une expérience médicale suffisante et d'un personnel compétent. En principe, les mesures nécessaires à un traitement immédiat des réactions graves et le matériel requis pour répondre à une urgence doivent être disponibles. Lorsqu'un état de choc est imminent, l'administration du produit de contraste doit être immédiatement arrêtée et - si nécessaire - un traitement intraveineux spécifique doit être instauré. Le maintien d'une canule souple ou d'un cathéter à demeure (afin de disposer d'un abord veineux immédiat) est recommandé pendant toute la durée de l'examen radiographique.
Après l'administration, le patient sera placé sous surveillance au moins pendant une demi-heure car l'expérience a montré que la plupart des incidents graves surviennent dans ce délai.

· Altération de la fonction thyroïdienne
En raison de l'iode libre contenu dans les solutions et de l'iode également libéré par désiodation après l'administration, les produits de contraste iodés influencent la fonction thyroïde. Ceci peut induire une hyperthyroïdie ou même une crise thyréotoxique chez les patients prédisposés.
A ce propos, les patients à risque sont ceux présentant une hyperthyroïdie manifeste qui n'a pas encore été diagnostiquée, ceux atteints d'une hyperthyroïdie latente (souvent des patients présentant un goitre nodulaire) et ceux présentant un nodule thyroïdien autonome (souvent des patients âgés, notamment dans les régions de carence en iode). Si une administration de produits de contraste iodés est programmée chez des patients présentant un risque potentiel, leur fonction thyroïdienne doit être évaluée avant la réalisation de l'examen radiologique et une hyperthyroïdie ou un nodule thyroïdien autonome doivent être exclus.
Avant d'administrer un produit de contraste iodé, il convient de s'assurer que le patient ne va pas bénéficier d'une scintigraphie thyroïdienne ou de tests de la fonction thyroïdienne ou encore d'un traitement par iode radioactif, car l'administration de produits de contraste iodés, quelle qu'en soit la voie, perturbe les dosages hormonaux et la fixation de l'iode par la thyroïde ou par les métastases d'un cancer thyroïdien jusqu'à la normalisation de l'excrétion urinaire de l'iode.
A la suite d'une injection de produit de contraste iodé, il existe également un risque d'induction d'une hypothyroïdie. Ce risque d'hypothyroïdie existe également chez les nouveau-nés qui ont reçu, ou dont la mère a reçu, un produit de contraste iodé.

· Anxiété
Le risque d'effets indésirables ou de réactions liées aux produits de contraste peut être majoré par des états d'agitation marquée, l'anxiété ou la douleur. Un traitement sédatif peut être administré dans le cas d'une anxiété marquée.

· Maladies cardiovasculaires
Les patients atteints de maladies cardiovasculaires ont un plus grand risque de variations sévères des paramètres hémodynamiques et électrophysiologiques cardiaques (stimulation et conduction). Ceci est spécialement vrai après une administration intracoronaire, ventriculaire gauche ou ventriculaire droite du produit de contraste (voir également rubrique 4.8).
Les patients présentant une insuffisance cardiaque, une coronaropathie sévère, un angor instable, une valvulopathie, des antécédents d'infarctus du myocarde, un pontage coronarien ou une hypertension artérielle pulmonaire sont plus prédisposés aux réactions cardiaques.
Chez les patients âgés et les patients présentant des cardiopathies préexistantes, les réactions accompagnées de signes ischémiques à l'ECG et d'arythmies sont plus fréquentes.
Chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque, l'injection intravasculaire de produit de contraste peut induire un œdème pulmonaire.

· Altération de la fonction rénale
Il peut apparaître une insuffisance rénale réversible. Des antécédents de néphropathie, des antécédents d'insuffisance rénale après administration de produits de contraste, une insuffisance rénale préexistante, une néphropathie diabétique, un âge supérieur à 60 ans, une déshydratation, une artériosclérose avancée, une insuffisance cardiaque décompensée, de fortes doses de produit de contraste et des injections multiples, une administration directe de produit de contraste dans l'artère rénale, une exposition à d'autres substances néphrotoxiques, une hypertension sévère et chronique, une hyperuricémie et une paraprotéinémie (par ex. plasmocytome, macroglobulinémie) sont des facteurs prédisposants.
Les mesures préventives recommandées sont les suivantes: assurer une hydratation suffisante avant et pendant l'administration du produit de contraste, de préférence par perfusion intravasculaire jusqu'à élimination rénale complète du produit de contraste, éviter toute exposition supplémentaire des reins (médicaments néphrotoxiques, angioplastie de l'artère rénale, chirurgie majeure etc.), réduire la dose à son minimum.
Une nouvelle exploration radiologique avec un produit de contraste ne doit être effectuée qu'après restauration de la fonction rénale initiale.
Les patients dialysés peuvent recevoir des produits de contraste iodés car ces derniers sont éliminés par dialyse.

· Diabète sucré
Chez les patients traités par metformine: comme l'administration intravasculaire de iopamidol peut entraîner une insuffisance rénale, la metformine doit être arrêtée avant ou au moment l'examen et n'être réintroduite que 48 heures après, uniquement si l'exploration de la fonction rénale a confirmé un retour à la normale (voir rubrique 4.5).
En urgence, si la fonction rénale du patient est soit altérée soit inconnue, le médecin évaluera le rapport bénéfice/risque d'un examen avec produit de contraste et prendra toutes les précautions nécessaires: arrêt du traitement par metformine, hydratation, surveillance de la fonction rénale, du lactate sérique et du pH et recherche des signes d'acidose lactique chez le patient.

· Coagulopathie
Une angiographie par cathétérisme avec produit de contraste entraîne un risque d'événements thromboemboliques. In vitro, les produits de contraste non ioniques ont un plus faible effet anticoagulant que les produits de contraste ioniques. Ceci doit être pris en compte au cours d'un cathétérisme car, en dehors des produits de contraste, de nombreux autres facteurs peuvent également favoriser le développement d'événements thromboemboliques. Ces facteurs sont les suivants: durée de l'examen, nombre d'injections, type de cathéter et de seringue, existence de maladies sous-jacentes et médicaments concomitants. Afin de minimiser le risque de thrombo-embolie lié à l'examen, il convient de respecter une technique angiographique très rigoureuse et d'irriguer fréquemment les cathéters utilisés; en outre, la durée de l'examen devra être aussi courte que possible.
La prudence est également recommandée chez les patients présentant une homocystéinurie (risque d'induction d'une thrombo-embolie).

· Troubles du système nerveux central
La prudence est recommandée en cas d'administration intravasculaire chez des patients présentant un infarctus cérébral aigu ou une hémorragie intracrânienne aiguë ainsi que chez ceux atteints de maladies entraînant une altération de la barrière hémato-encéphalique, les patients présentant un œdème cérébral ou une démyélinisation aiguë. Des tumeurs ou des métastases intracrâniennes et une épilepsie peuvent augmenter la fréquence des crises convulsives après administration d'un produit de contraste. Les symptômes neurologiques provoqués par des métastases ainsi que les pathologies dégénératives ou inflammatoires peuvent être aggravés par l'administration de produits de contraste. L'injection intra-artérielle de produit de contraste peut induire un vasospasme responsable d'une ischémie cérébrale. Les patients présentant des maladies cérébro-vasculaires symptomatiques, des antécédents d'accident vasculaire cérébral ou de fréquents accidents ischémiques transitoires ont un risque accru de complications neurologiques dus au produit de contraste après une injection intra-artérielle.

· Alcoolisme/toxicomanie
Un alcoolisme aigu ou chronique peut augmenter la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique et ainsi, éventuellement provoquer des réactions dues au produit de contraste au niveau du système nerveux central.

· Autres facteurs de risque
Une insuffisance rénale peut apparaître après administration de produit de contraste à des patients présentant un plasmocytome ou une paraprotéinémie. Une hydratation suffisante est indispensable.
Les patients présentant un phéochromocytome sévère peuvent développer une crise hypertensive parfois incontrôlable à la suite d'une administration intravasculaire de produit de contraste. Un traitement préliminaire par alpha-bloquants est donc recommandé chez ces patients.
Les symptômes de myasthénie grave peuvent être amplifiés par les produits de contraste iodés.
Chez les patients souffrant de maladies auto-immunes, il a été observé des cas de vascularite grave ou des syndromes du type de celui de Stevens-Johnson.
Les maladies neurologiques ou vasculaires sévères, notamment celles présentes chez les personnes âgées, sont des facteurs de risque de survenue de réactions aux produits de contraste.
En cas d'insuffisance rénale sévère, une insuffisance hépatique sévère associée peut induire un retard important de l'excrétion du produit de contraste, nécessitant parfois le recours à une hémodialyse.

Les précautions et les mises en garde suivantes doivent être respectées pour les différents modes d'administration:

· Artériographie cérébrale
Chez les patients présentant une artériosclérose avancée, une hypertension sévère, une décompensation cardiaque, une sénilité ou des antécédents de thrombose ou d'embolie cérébrale ou de migraine, une attention particulière est recommandée car des réactions cardiovasculaires telles que bradycardie et élévations ou diminutions de la pression artérielle peuvent apparaître plus fréquemment.

· Artériographie périphérique
Il doit y avoir une pulsation dans l'artère dans laquelle le produit de contraste sera injecté. En cas de thrombo-angéite oblitérante ou d'infection ascendante associée à une ischémie sévère, l'angiographie doit être réalisée avec une prudence particulière, si vraiment elle est réalisée.

· Artériographie de l'aorte
En fonction de la technique appliquée, il peut apparaître une lésion de l'aorte ou des organes adjacents, une pleurocentèse, une hémorragie rétropéritonéale, une lésion de la moelle épinière et des symptômes de paraplégie.

· Artériographie coronaire et ventriculographie
Au cours d'une artériographie coronaire ou d'une ventriculographie gauche, il peut apparaître une décompensation cardiaque, une arythmie grave, une ischémie ou un infarctus du myocarde.

Il est absolument nécessaire que l'examen soit réalisé par un personnel spécialisé; par ailleurs, un électrocardiographe, un équipement de réanimation ainsi qu'un système de cardioversion doivent être à disposition. Une surveillance de l'ECG et des fonctions vitales doit être assurée pendant toute la durée de l'examen.

Angiocardiographie du ventricule droit chez des patients pédiatriques:

Des précautions spéciales doivent être prises chez les nouveau-nés cyanosés présentant une hypertension artérielle pulmonaire et une dysfonction cardiaque.

Angiographie supra-aortique:

Au cours d'une angiographie supra-aortique, une attention particulière doit être portée à l'introduction du cathéter. Des pressions élevées de la pompe automatique peuvent provoquer un infarctus rénal, des lésions de la moelle épinière, une hémorragie rétro-péritonéale, un infarctus intestinal ou une nécrose. La fonction rénale doit être évaluée à l'issue de l'angiographie. Chez les femmes, l'exploration angiographique doit, si possible, être réalisée au cours de la phase pré-ovulatoire du cycle.

· Phlébographie

Chez les patients chez lesquels on suspecte une thrombose, une phlébite, une ischémie sévère, une infection locale ou une occlusion veineuse totale, une prudence particulière est recommandée. Une radio-fluoroscopie est recommandée pour éviter une extravasation.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Une thrombose artérielle a été rapportée lorsque le iopamidol était administré après de la papavérine.

L'administration de produits de contraste radiographiques peut induire une altération transitoire de la fonction rénale ce qui peut provoquer une acidose lactique chez les patients diabétiques traités par metformine. (voir rubrique 4.4).

Metformine: chez les patients diabétiques (voir rubrique 4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi - Insuffisance rénale)

Chez les patients traités par bêta-bloquants, les réactions d'hypersensibilité telles qu'une chute de la pression artérielle, une bradycardie et un bronchospasme peuvent être plus marquées, notamment en présence d'un asthme bronchique. De plus, il est à noter que les patients traités par bêta-bloquants peuvent avoir besoin de plus fortes doses d'agonistes β. Il est en effet possible qu'ils ne répondent pas aux doses standard utilisées pour le traitement des réactions d'hypersensibilité.

Les bêta-bloquants, les substances vasoactives, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine sont des médicaments qui induisent une diminution de l'efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des variations de pression artérielle. Le médecin doit donc en être informé avant l'injection du produit de contraste et un équipement de réanimation doit être à disposition.

Les médicaments qui réduisent le seuil épileptogène (par ex. dérivés de la phénothiazine, analeptiques, antidépresseurs tricycliques, inhibiteurs de la monoamine oxydase, neuroleptiques) peuvent favoriser les crises convulsives notamment chez les patients souffrant d'épilepsie ou de lésion cérébrale focalisée. Chez de tels patients, si le médecin le juge nécessaire, le traitement par de tels médicaments doit être suspendu 48 heures avant et jusqu'à 24 heures après l'angiographie cérébrale

Chez les patients en cours de traitement par interférons ou interleukines, les réactions connues au produit de contraste telles qu'érythème, fièvre et/ou symptômes pseudo-grippaux peuvent être plus fréquentes, et surtout, apparaître de façon retardée. Aucune explication n'a été trouvée jusqu'à présent.

Influence sur les tests diagnostiques:

Les produits de contraste peuvent interférer avec les analyses biologiques de la bilirubine, des protéines ou des substances inorganiques (par ex. fer, cuivre, calcium, phosphate). Ces substances ne doivent pas être analysées le même jour à la suite de l'administration du produit de contraste.

En ce qui concerne le diagnostic et le traitement des maladies thyroïdiennes, les produits de contraste radiographiques à iode substitué peuvent réduire, pendant 2 à 6 semaines, la capacité de la glande thyroïde à fixer les radio-isotopes. Si une scintigraphie rénale utilisant une injection de produit radio-pharmaceutique sécrété par les tubules rénaux est planifiée, il est préférable de réaliser celle-ci avant l'injection du produit de contraste.

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'existe pas de données adéquates concernant l'utilisation du iopamidol chez la femme enceinte.

Pour les données de reproduction chez l'animal, voir la rubrique 5.3.

Comme au cours de la grossesse, l'exposition aux rayons X doit être évitée autant que possible, avec ou sans agent de contraste iodé, le bénéfice de l'examen par rayon X devra être envisagé avec précaution.

A part l'exposition du fœtus aux radiations, la prise en considération du bénéfice-risque après administration d'un produit de contraste iodé devra également prendre en compte la sensibilité de la thyroïde fœtale à l'iode, car la surcharge iodée ponctuelle consécutive à l'administration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdie fœtale.

Allaitement

Les produits de contraste iodés sont faiblement excrétés dans le lait maternel. Leur administration ponctuelle à la mère comporte donc un risque faible d'effets indésirables. Cependant, pour le nourrisson il est préférable de suspendre l'allaitement maternel pendant 24 heures après l'administration du produit de contraste iodé.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables observés à la suite de l'administration par I.V. des produits de contraste iodés sont généralement légers à modérés et transitoires. Cependant, des réactions graves et dans certains cas pouvant mettre en jeu le pronostic vital peuvent se produire et demandent une prise en charge rapide et efficace par les services de réanimation.

Les réactions les plus fréquemment rapportées sont urticaire, nausées, vomissements, prurit et dyspnée.

Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Très fréquent si la fréquence est > 10 %
Fréquent si la fréquence est > 1 % et < 10 %.
Peu fréquent si la fréquence est > 0,1% et < 1 %.
Rare si la fréquence est comprise entre > 0,01 % et < 0,1 %.
Très rare si la fréquence est < 0,01 % (ne peut pas être estimé d'après les données disponibles)

Classification par système d'organe

Effets indésirables

Troubles du système immunitaire

Réactions anaphylactiques et/ou anaphylactoïdes:

Fréquent:

Angio-œdème, conjonctivite, toux, prurit, rhinite, éternuement et urticaire (ces réactions, immédiates ou retardées et sans relation avec la dose administrée et le mode d'administration, peuvent être un signe de début d'état de choc).

Troubles endocriniens

Non connu:

Dysfonctionnement du métabolisme dans l'hyperthyroïdisme manifeste lors d'une crise thyréotoxique

Troubles du système nerveux

Examens au cours desquels le produit de contraste iodé est à une concentration élevée dans le sang artériel cérébral

Rare:

Agitation, confusion, amnésie, troubles du langage, troubles visuels, troubles auditifs, tremblement, paresthésies, parésie / paralysie, convulsions, coma et somnolence.
Evènements thrombœmboliques pouvant aller jusqu'à une attaque.

Non connu:

Complications transitoires comme étourdissement et céphalées

Troubles cardiaques

Très rare:

Troubles cardiaques significatifs de la pression artérielle, des pulsations cardiaques, du rythme cardiaque, de la fonction cardiaque et arrêt cardiaque

Troubles vasculaires

Rare:

Des effets thrombœmboliques ont été mentionnés au cours d'examen angiographiques par cathéter, ayant entraîné un infarctus du myocarde.

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Fréquent:

Modifications transitoires du rythme cardiaque, dyspnée et détresse respiratoire, ainsi que toux

Rare:

Bronchospasme, laryngospasme et œdème laryngé

Très rare:

Œdème du poumon ou arrêt respiratoire

Troubles gastro-intestinaux

Fréquent:

Nausées, vomissements, troubles transitoires du goût

Rare:

Douleurs abdominales

Très rare:

Hypersalivation (oreillons)

Troubles des tissus cutanés et sous-cutanés

Fréquent:

Œdèmes, bouffée congestives, urticaire, rash, prurit et érythème

Très rare:

Réactions cutanées toxiques sous forme de syndrome cutanéo-muqueux (par ex. syndrome de Stevens-Johnson ou de Lyell). A ce jour, aucun rapport causal n'a été établi.

Troubles rénaux et urinaires

Rare:

Des troubles de la fonction rénale pouvant aller jusqu'à l'insuffisance rénale, particulièrement chez les patients dont la fonction rénale était déjà atteinte.

Troubles généraux et au site d'administration

Troubles généraux:

Rare:

Réactions graves mettant en jeu le pronostic vital (allant jusqu'au décès) nécessitant une prise en charge d'urgence et associée avec les fonctions vitales du système cardio-vasculaire, généralement en lien avec les réaction respiratoires et du système nerveux central.

Très rare:

Sensation de chaleur, modification de la température corporelle (fièvre), céphalées, sensation de malaise, transpiration excessive, sensation de froid et réactions vagales

Thrombophlébite et thrombose veineuse.

Troubles au site d'administration:

Très rare:

Réaction inflammatoire locale, voire une nécrose tissulaire

Non connu:

Douleur locale et œdèmes en l'absence d'extravasation du produit injecté

Les réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes sous forme de choc sont caractérisées par une chute importante de la pression sanguine, avec tachycardie, dyspnée, agitation, cyanose, pâleur, sueurs froides, étourdissement ou perte de conscience et arrêt respiratoire ou cardiaque.

La chute de la pression sanguine peut être également liée avec une bradycardie (réaction vaso-vagale), qui est le point de départ de la tachycardie qui se développe au cours du temps.

4.9. Surdosage

En cas de très forte dose accidentelle ou d'un dysfonctionnement rénal majeur, l'iopamidol est si nécessaire éliminé de l'organisme par hémodialyse. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins 3 jours.

Si un effet indésirable se produit, l'administration du produit de contraste doit être stoppée immédiatement. Le traitement suit les signes cliniques. A côté des mesures de réanimation normales, un traitement peut être conseillé, comme un traitement général (antihistaminique, corticostéroïdes, oxygénothérapie), un traitement des troubles cardio-vasculaires (vasopresseurs, plasma, électrolytes), un traitement des convulsions (diazépam) et un traitement de la crise tétanique (gluconate de calcium). La fonction rénale doit être surveillée au moins pendant les 3 jours suivant le surdosage. Il faut tenir compte chez les patients recevant des bêtabloquants en même temps que le produit de contraste, que l'adrénaline et le volume de substitution ont un effet mineur.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique: PRODUIT DE CONTRATE IODE, (Code ATC: V08AB04).

Produit de contraste triiodé, hydrosoluble, néphrotrope, de basse osmolalité.

Les rayons X absorbés par les atomes d'iode ont un état de liaison stable. L'effet produisant un contraste est basé sur cette absorption.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Injecté par voie intraveineuse, le produit de contraste se distribue dans le système vasculaire et l'espace interstitiel en quelques minutes, en même temps qu'une élimination rénale simultanée.

Après 120 minutes, environ 50% du produit de contraste injecté est excrété dans les urines; en cas d'insuffisance rénale, cette période est prolongée en conséquence…

La proportion d'élimination hétérotrope est faible. Chez les animaux (chien et lapin), uniquement 0,07% à 0,32% de la dose administrée est retrouvée dans la bile.

Il n'existe pas de preuve de biotransformation.

La liaison aux protéines plasmatiques est négligeable.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les valeurs de DL50-en I.V. chez plusieurs espèces animales ont été déterminées comme étant de 15 à 35 fois le dose clinique maximale.

Toxicologie de la reproduction

Il n'a pas été mis en évidence de potentiel tératogène du iopamidol. Des doses supérieures à 1,5 g d'iode/kg/jour ont montré des effets embryotoxiques chez les rats ainsi que sur le nombre de fœtus vivants et le poids de ces fœtus. La diminution de la masse corporelle des fœtus a également été observée chez les lapins à une dose de 2 g d'iode/kg/jour. la fertilité des rats ainsi que le développement péri- et post-natal de leurs portées n'a pas été affectée. Cependant des troubles de la spermatogénèse réversibles ont été observés chez les souris après une seule administration d'iopamidol.

Potentiel mutagène

L'iopamidol n'a montré aucun effet mutagène dans une batterie de tests in vivo et in vitro.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Trométamol, calciédétate de sodium dihydraté, eau pour préparations injectables, acide chlorhydrique 36%.

6.2. Incompatibilités

En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

D'un point de vue microbiologique, après ouverture, le médicament doit être utilisé immédiatement. S'il n'est pas utilisé immédiatement, les temps de conservation en cours d'utilisation et les conditions de conservation appliquées sont de la responsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas être supérieures que 24 heures à une température comprise entre 2°C et 8°C.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver dans son conditionnement d'origine à l'abri de la lumière. Ne pas exposer aux rayons X.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon en verre (Type I) de 20 ml muni d'un bouchon en caoutchouc bromobutyl et une capsule (aluminium), pour usage unique. Boîtes de 1, 10 ou 30 flacons.

Flacon en verre (Type II) de 50 ml, 75 ml, 100 ml muni d'un bouchon en caoutchouc bromobutyl et une capsule (aluminium) pour usage unique. Boîtes de 1, 10 ou 30 flacons.

Flacon en verre (Type II) de 200 ml muni d'un bouchon en caoutchouc bromobutyl et une capsule (aluminium) pour usage unique. Boîtes de 1,10 ou 20 flacons.

Flacon en verre (Type II) de 500 ml muni d'un bouchon en caoutchouc bromobutyl et une capsule (aluminium) pour usage unique. Boîtes de 1 ou 6 flacons.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Avant utilisation, la solution doit être inspectée visuellement. Seules les solutions sans signes visibles de détérioration ou de particules peuvent être utilisées.

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

agfa healthcare imaging agents GMBH

am coloneum 4

50829 koln

ALLEMAGNE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 493 125-0 ou 34009 493 125 0 4: 20 ml en flacon verre, Boîte de 1.

· 493 126-7 ou 34009 493 126 7 2: 50 ml en flacon verre, Boîte de 1.

· 493 127-3 ou 34009 493 127 3 3: 75 ml en flacon verre, Boîte de 1.

· 493 129-6 ou 34009 493 129 6 2: 100 ml en flacon verre, Boîte de 1.

· 493 130-4 ou 34009 493 130 4 4: 200 ml en flacon verre, Boîte de 1.

· 578 017-8 ou 34009 578 017 8 6: 20 ml en flacon verre, Boîte de 10.

· 578 018-4 ou 34009 578 018 4 7: 20 ml en flacon verre, Boîte de 30.

· 578 019-0 ou 34009 578 019 0 8: 50 ml en flacon verre, Boîte de 10.

· 578 020-9 ou 34009 578 020 9 7: 50 ml en flacon verre, Boîte de 30.

· 578 021-5 ou 34009 578 021 5 8: 75 ml en flacon verre, Boîte de 10.

· 578 022-1 ou 34009 578 022 1 9: 100 ml en flacon verre, Boîte de 10.

· 578 023-8 ou 34009 578 023 8 7: 100 ml en flacon verre, Boîte de 30.

· 578 024-4 ou 34009 578 024 4 8: 200 ml en flacon verre, Boîte de 10.

· 578 025-0 ou 34009 578 025 0 9: 200 ml en flacon verre, Boîte de 20.

· 578 235-5 ou 34009 578 235 5 9: 75 ml en flacon verre, Boîte de 30.

· 583 464-9 ou 34009 583 464 9 1 : 500 ml en flacon verre, Boîte de 1.

· 583 465-5 ou 34009 583 465 5 2 : 500 ml en flacon verre, Boîte de 6.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Afssaps.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.