RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 23/05/2012
FINASTERIDE AUROBINDO 5 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Finastéride ..................................................................................................................................... 5,00 mg
Pour un comprimé pelliculé.
Excipients: lactose monohydraté (97,5 mg).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé.
Comprimé pelliculé bleu, rond, biconvexe, à bords chanfreinés, portant l'inscription gravée « E » sur une face et « 61 » sur l'autre.
4.1. Indications thérapeutiques
FINASTERIDE est indiqué pour le traitement et le contrôle de l'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) afin de:
· réduire l'hypertrophie prostatique, améliorer le débit urinaire ainsi que les symptômes associés à l'HBP;
· réduire les risques de rétention urinaire aiguë et d'une intervention chirurgicale, notamment une résection transurétrale de la prostate (RTUP) et une prostatectomie.
FINASTERIDE doit être administré aux patients présentant une hypertrophie de la prostate (volume prostatique supérieur à environ 40 ml).
4.2. Posologie et mode d'administration
FINASTERIDE doit être administré par voie orale uniquement.
Posologie chez l'adulte
La posologie recommandée est d'un comprimé à 5 mg une fois par jour pendant ou entre les repas. Le comprimé doit être avalé en entier et ne doit être ni cassé, ni écrasé (voir rubrique 6.6).
Même si une amélioration rapide peut être constatée, un traitement d'au moins six mois peut s'avérer nécessaire pour obtenir un effet bénéfique maximal et déterminer de façon objective si la réponse au traitement est satisfaisante.
Posologie chez le patient âgé
Aucun ajustement de posologie n'est nécessaire chez le sujet âgé, bien que des études pharmacocinétiques aient montré que l'élimination du finastéride est légèrement diminuée chez les patients de plus de 70 ans.
Posologie chez l'insuffisant hépatique
Il n'y a pas de données disponibles chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique (voir rubrique 4.4).
Posologie chez l'insuffisant rénal
Il n'est pas nécessaire d'ajuster la posologie chez les patients présentant des degrés divers d'insuffisance rénale (à partir d'une clairance de la créatinine aussi faible que 9 ml/min) étant donné que les études de pharmacocinétique n'ont pas montré que l'insuffisance rénale influence l'élimination du finastéride. Le finastéride n'a pas été étudié chez les hémodialysés.
Hypersensibilité au finastéride ou à l'un des excipients.
Contre-indiqué chez la femme enceinte ou susceptible de l'être (voir rubriques 4.4, 4.6 et 6.6).
Le finastéride n'est pas indiqué chez la femme, ni chez l'enfant.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
· Les patients présentant un important volume résiduel postmictionnel et/ou un débit urinaire sévèrement diminué doivent faire l'objet d'un suivi attentif afin de détecter une éventuelle uropathie obstructive.
· La consultation d'un urologue par les patients traités par le finastéride doit être envisagée.
· Une obstruction due à un profil de croissance trilobaire de la prostate doit être exclue avant l'instauration d'un traitement par le finastéride.
· Il n'y a pas d'expérience chez les patients atteints d'insuffisance hépatique. Etant donné que le finastéride est métabolisé dans le foie (voir rubrique 4.2), la prudence est requise chez les patients présentant des troubles de la fonction hépatique car ces patients peuvent présenter une augmentation des taux plasmatiques de finastéride.
· Ce médicament contient du lactose monohydraté. Les patients présentant des affections héréditaires rares telles qu'une intolérance au galactose, un déficit en Lapp lactase ou une malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Effets sur l'antigène prostatique spécifique (PSA) et le dépistage du cancer prostatique
La concentration sérique du PSA est corrélée avec l'âge du patient et le volume prostatique, et le volume prostatique est lui-même corrélé avec l'âge du patient. Il convient de pratiquer un toucher rectal et, si nécessaire, de déterminer la concentration sérique de l'antigène prostatique spécifique (PSA) avant d'initier un traitement par finastéride, ainsi qu'à intervalles réguliers en cours de traitement, afin d'exclure un cancer de la prostate. Il existe un recouvrement considérable des valeurs du taux de PSA chez les hommes atteints ou non d'un cancer de la prostate. De ce fait, un taux de PSA dans les limites normales de référence n'exclut pas un cancer de la prostate chez un patient présentant une HBP traitée ou non par le finastéride.
Le finastéride entraîne une diminution d'environ 50 % des taux sériques de PSA chez les patients atteints d'une HBP, même en présence d'un cancer de la prostate. Cette diminution du taux de PSA chez les patients présentant une HBP traitée par le finastéride doit être prise en compte lors de l'évaluation des données relatives au PSA et n'exclut pas un cancer concomitant de la prostate. Cette diminution est prévisible sur toute l'étendue des valeurs de PSA, bien qu'elle puisse varier d'un individu à un autre. Chez les patients traités par le finastéride depuis six mois ou plus, le taux de PSA doit être multiplié par 2 pour pouvoir être interprété par rapport aux valeurs normales de référence observées chez les hommes non traités. Cet ajustement permet au test du PSA de conserver ainsi sa sensibilité et sa spécificité; il maintient la capacité de ce test à détecter un cancer de la prostate.
Toute augmentation persistante du taux de PSA chez un patient traité par le finastéride doit faire l'objet d'une évaluation minutieuse, y compris en envisageant une non observance du traitement. Le finastéride ne diminue pas significativement le pourcentage de PSA libre (rapport PSA libre/PSA total), qui demeure constant même sous traitement par le finastéride. Aucun ajustement n'est nécessaire lorsqu'on utilise le pourcentage de PSA libre pour le dépistage du cancer de la prostate.
Les femmes enceintes ou qui peuvent le devenir ne doivent pas utiliser ou manipuler de comprimés de finastéride écrasés ou brisés en raison de la possibilité d'absorption du finastéride et du risque potentiel ultérieur pour un fœtus de sexe masculin. Les comprimés de finastéride sont munis d'un pelliculage qui évite un contact avec le principe actif dans la mesure où les comprimés ne sont pas cassés ou écrasés (voir rubriques 4.6 et 6.6).
Cancer du sein chez l'homme
Des cas de cancers du sein ont été rapportés lors des études cliniques et après la commercialisation du produit chez des hommes traités par une dose de 5 mg de finastéride. Les médecins devront informer leurs patients qu'ils doivent les avertir rapidement en cas de survenue au niveau mammaire d'une grosseur, d'une douleur, d'une gynécomastie ou d'un écoulement au niveau du mamelon.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Le risque qu’un traitement par finastéride modifie les caractéristiques pharmacocinétiques d’autres médicaments est considéré comme faible ; il est cependant probable que les inhibiteurs ou les inducteurs de cytochrome P450 3A4 affectent les concentrations plasmatiques de finastéride.
Cependant, compte tenu des marges de sécurité établies, toute augmentation des concentrations plasmatiques du finastéride, due à l'utilisation concomitante de tels inhibiteurs, risque peu d'entraîner des conséquences au niveau clinique.
Aucune réaction cliniquement significative n’a été observée avec les substances suivantes testées chez l’homme : le propanolol, la digoxine, le glibenclamide, la warfarine, la théophylline et phénazone.
Le finastéride n'est pas indiqué chez la femme (voir rubrique 4.3).
Le finastéride est contre-indiqué chez la femme enceinte (voir rubrique 4.3).
Du fait que les inhibiteurs de la 5α-réductase peuvent inhiber la transformation de la testostérone en dihydrotestostérone, ces médicaments, y compris le finastéride, pourraient provoquer des anomalies des organes génitaux externes d'un fœtus de sexe masculin lorsqu'ils sont administrés à une femme enceinte (voir rubrique 5.3).
Exposition au finastéride et risque pour le fœtus de sexe masculin
Les femmes enceintes ou susceptibles de l'être doivent éviter tout contact avec des comprimés écrasés ou cassés de finastéride en raison de la possibilité d'absorption de ce produit et du risque potentiel consécutif pour un fœtus de sexe masculin (voir rubrique 6.6).
Les comprimés de FINASTERIDE sont pelliculés, ce qui empêche le contact avec le principe actif lors de la manipulation normale, à condition que les comprimés ne soient ni cassés, ni écrasés.
De petites quantités de finastéride ont été retrouvées dans le sperme de sujets recevant 5 mg de finastéride par jour. Il n'existe pas de données permettant de conclure qu'un fœtus mâle est affecté si sa mère est exposée au sperme d'un patient traité par le finastéride. Lorsque la partenaire du patient est enceinte ou susceptible de l'être, il est recommandé au patient de minimiser l'exposition de sa partenaire au sperme.
FINASTERIDE AUROBINDO 5 mg, comprimé pelliculé est contre-indiqué chez la femme. Le passage du finastéride dans le lait maternel n'est pas connu.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucune donnée n'indique que le finastéride à 5 mg puisse altérer l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Les effets indésirables les plus fréquents sont l’impuissance et la diminution de la libido. Ces effets indésirables apparaissent très rapidement après l’instauration du traitement et disparaissent lors de la poursuite du traitement dans la majorité des cas.
Les effets indésirables rapportés au cours des essais cliniques et/ou après la commercialisation sont listés dans le tableau ci-dessous.
La fréquence des effets indésirables est déterminée comme suit :
Très fréquent (1/10), fréquent (1/100 à <1/10), peu fréquent (1/1 000 à <1/100), rare (1/10 000 à <1/1 000), très rare (<1/10 000), inconnu (la fréquence ne peut pas être estimée à partir des données disponibles).
La fréquence des effets indésirables rapportés après la commercialisation ne peut pas être déterminée dans la mesure où elle sur des signalements spontanés.
Classe de systèmes d'organes |
Fréquence : effets indésirables |
Investigations |
Fréquent : diminution du volume d’éjaculation |
Affections du système immunitaire |
Inconnue : réactions d’hypersensibilité incluant gonflement des lèvres et du visage. |
Affections cardiaques |
Inconnue : palpitation |
Affections hépatobiliaires |
Inconnue : augmentation des enzymes hépatiques |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Peu fréquent : érythème Inconnue : prurit, urticaire |
Affections des organes de reproduction et du sein |
Fréquent : impuissance, diminution de la libido Peu fréquent : troubles de l’éjaculation, tension douloureuse des seins, augmentation du volume mammaire. Inconnue : douleur testiculaire |
En outre, des cas de cancer du sein chez l’homme ont été rapportés lors des études cliniques et après la -commercialisation: (voir rubrique 4.4 Mises en Garde spéciales et précautions d’emploi).
Etude MTOPS (Medical Therapy of Prostatic Symptoms) :
L'étude MTOPS a comparé 5 mg/jour (n=768) de finastéride à de la doxazosine à la dose de 4 ou 8 mg/jour (n=756), ainsi qu’à I’ association de 5 mg/jour de finastéride et de 4 ou 8 mg/jour de doxazosine, (n=786) ou enfin à un placebo (n=737).
Dans cette étude, le profil de sécurité d’emploi et de tolérance des médicaments pris en association était en général comparable au profil de chacun des médicaments pris séparément.
La fréquence des troubles de l’éjaculation chez les patients ayant reçu l’association était comparable à la somme des fréquences observées pour cet effet indésirable avec chacun des deux médicaments administrés en monothérapie.
Autres données à long terme
Dans une étude versus placebo d’une durée de 7 ans, réalisée chez 18 882 hommes sains, dont 9 060 ont bénéficié de biopsies prostatiques par aspiration, un cancer de la prostate a été détecté chez 803 (18,4 %) des hommes recevant du finastéride et chez 1 147 (24,4 %) des hommes recevant le placebo.
Dans le groupe finastéride, 280 (6,4 %) hommes présentaient un cancer de la prostate détecté par biopsie par aspiration avec un score de 7-10 sur l’échelle de Gleason comparativement à 237 (5,1 %) hommes dans le groupe placebo.
Des analyses complémentaires suggèrent que l’augmentation de la prévalence de cancers de la prostate de grade élevé observée dans le groupe finastéride pourrait être expliquée par un biais de détection dû à l’effet du finastéride sur le volume prostatique.
Parmi les cancers de la prostate diagnostiqués dans cette étude, environ 98 % ont été classés comme étant intracapsulaires (stade clinique T1 ou T2) au moment du diagnostic.
La significativité clinique d’un score de 7 à 10 sur l’échelle Gleason reste inconnue.
Résultats des analyses de laboratoire
Lorsque les valeurs du PSA sont mesurées par un laboratoire, il est important de tenir compte du fait que les taux de PSA sont plus faibles chez les patients traités par finastéride (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi).
Des patients ont été traités par des doses uniques de finastéride allant jusqu'à 400 mg et par des doses répétées allant jusqu'à 80 mg/jour sans effet indésirable. Aucun traitement n'est spécifiquement recommandé en cas de surdosage en finastéride.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: inhibiteurs de l'alpha-5-testostérone-réductase.
Code ATC: G04CB01.
Le finastéride, 4-azastéroïde de synthèse, est un inhibiteur compétitif spécifique de la 5 alpha-réductase de type II, enzyme intracellulaire, qui métabolise la testostérone (T) en dihydrotestostérone (DHT) à l'effet androgènique plus puissant et témoin biologique de l'activité de cette enzyme. La prostate et, par conséquent, le tissu prostatique hypertrophique dépendent de la conversion de testostérone en DHT pour leur fonction et leur croissance normales. Le finastéride n'a pas d'affinité pour le récepteur androgénique.
Des études cliniques ont montré une réduction rapide des concentrations sériques de DHT de l'ordre de 70 %, entraînant une diminution du volume de la prostate. Cette diminution a été d'environ 20 % au bout de trois mois de traitement et s'est poursuivie ensuite pour atteindre environ 27 % au bout de trois ans. Une importante réduction a été observée dans la zone péri-urétrale entourant immédiatement l'urètre. Des mesures hémodynamiques ont également confirmé une diminution significative de la pression du détrusor résultant d'une réduction de l'obstruction.
Des améliorations significatives du débit maximal urinaire et des symptômes ont été obtenues après quelques semaines de traitement par le finastéride en comparaison avec les données en début de traitement. Des différences significatives de l'activité du finastéride comparées au placebo ont été observées respectivement après 4 et 7 mois de traitement.
Tous les paramètres d'efficacité se sont maintenus sur une période de suivi de trois ans.
Effets d'un traitement de 4 ans par finastéride sur l'incidence de la rétention aiguë d'urine, la nécessité d'une intervention chirurgicale, les symptômes et le volume prostatique:
Lors d'études cliniques menées chez des patients présentant des symptômes modérés à sévères d'HBP, une hypertrophie de la prostate constatée par toucher rectal et de faibles volumes urinaires résiduels, le finastéride a réduit l'incidence des rétentions aiguës d'urine de 7/100 à 3/100 en quatre ans et la nécessité d'une intervention chirurgicale (RTUP ou prostatectomie) de 10/100 à 5/100. Ces diminutions ont été associées à une amélioration de 2 points sur l'échelle QUASI-AUA d'évaluation des symptômes (intervalle 0-34), à une réduction persistante du volume de la prostate d'environ 20 % et à une augmentation persistante du débit urinaire.
Etude MTOPS (Medical therapy of prostatic symptoms):
L'étude MTOPS était une étude d'une durée de 4 à 6 ans, menée auprès de 3047 hommes présentant une HBP symptomatique, qui avaient été randomisés pour recevoir soit 5 mg/jour de finastéride, soit 4 ou 8 mg/jour* de doxazosine, soit l'association de 5 mg/jour de finastéride et de 4 ou 8 mg/jour* de doxazosine, soit un placebo.
Le critère principal d'évaluation de l'étude était le temps écoulé entre la randomisation et la progression clinique de l'HBP, défini comme une augmentation ≥ à 4 points par rapport à la valeur de base du score symptomatique (l'apparition d'une rétention urinaire aiguë, l'apparition d'une insuffisance rénale liée à l'HBP, l'apparition d'une infection urinaire récidivante ou de septicémie urinaire, ou l'apparition d'une incontinence urinaire).
Comparé au placebo, le traitement par le finastéride, la doxazosine ou l'association a entraîné une réduction significative du risque de progression clinique de l'HBP de 34 % (p = 0,002), 39 % (p < 0,001) et 67 % (p < 0,001) respectivement. La plupart des événements (274 sur 351) qui ont contribué à la progression de l'HBP sont liés à une augmentation ≥ à 4 points du score symptomatique; le risque d'augmentation du score symptomatique a diminué de 30 % (IC de 95 %, 6 à 48 %), 46 % (IC de 95 %, 25 à 60 %), et 64 % (IC de 95 %, 48 à 75 %) respectivement dans les groupes finastéride, doxazosine et avec l'association par rapport au placebo.
La rétention urinaire aiguë représentait 41 des 351 événements ayant contribué à la progression de l'HBP; le risque de survenue de rétention urinaire aiguë a été réduit de 67 %( p = 0,011), 31 % (p = 0,296), et 79 % (p = 0,001) dans les groupes finastéride, doxazosine, et association finastéride/doxazosine respectivement par rapport au placebo. Seuls les groupes finastéride et association finastéride/doxazosine ont été significativement différents du placebo.
*Augmentée de 1 mg à 4 ou 8 mg, selon la tolérance, sur une période de 3 semaines.
Dans cette étude, le profil de sécurité et de tolérance des médicaments pris en association a généralement été comparable aux profils de chacun des médicaments pris séparément. Cependant, les effets indésirables liés aux deux classes d'organe suivantes: « système nerveux » et « système uro-génital », ont été observés plus fréquemment lorsque les deux médicaments étaient associés (voir rubrique 4.8).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
La biodisponibilité orale du finastéride est d'environ 80 %. Les concentrations plasmatiques maximales du finastéride sont atteintes approximativement 2 heures après administration orale et l'absorption est complète après 6 à 8 heures.
Distribution
La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 93 %.
La clairance plasmatique et le volume de distribution du finastéride sont respectivement, d'environ 165 ml/min (70-279 ml/min) et 76 litres (44-96 l). Une accumulation de petites quantités de finastéride a été observée lors d'une administration répétée. Après une administration quotidienne de 5 mg, à l'état d'équilibre, la plus petite concentration plasmatique de finastéride a été de 8-10 ng/ml. Celle-ci reste stable dans le temps.
Biotransformation
Le finastéride est métabolisé dans le foie. Le finastéride n'affecte pas significativement le système enzymatique du cytochrome P450. Deux métabolites inhibant faiblement l'activité de la 5α-réductase ont été identifiés.
Elimination
La demi-vie plasmatique moyenne est d'environ 6 heures (4-12 heures), elle s'allonge jusqu'à 8 heures, (extrêmes 6-15 heures) chez les hommes après 70 ans.
Chez l'homme, après administration orale d'une dose de C14-finastéride, environ 39 % (32-46 %) de la dose sont excrétées dans les urines sous forme de métabolites. Il n'y a pratiquement pas d'excrétion de finastéride inchangé dans les urines et environ 57 % (51-64 %) de la dose totale sont excrétés dans les fèces.
Il a été montré que le finastéride traversait la barrière hémato-encéphalique.
De petites quantités de finastéride ont été retrouvées dans le liquide séminal de patients traités. Lors de deux études menées chez des sujets sains (n=69) recevant le finastéride à raison de 5 mg/jour pendant 6 à 24 semaines, la concentration du finastéride dans le sperme est passée de valeurs indétectables (< 0,1 ng/ml) à 10,54 ng/ml. Les concentrations séminales de finastéride observées chez 16 sujets recevant 5 mg/jour de finastéride sont passées de valeurs indétectables (< 1,0 ng/ml) à 21 ng/ml au cours d'une étude précédemment menée au moyen d'une méthode de dosage moins sensible. De ce fait, sur la base d'un volume d'éjaculat de 5 ml, la quantité de finastéride présente dans le sperme a été estimée de 50 à 100 fois plus basse que la dose de finastéride (5 µg) sans effet sur les taux de DHT circulante chez l'homme (Voir rubrique 5.3).
Chez les patients ayant une insuffisance rénale chronique avec une clairance de la créatinine comprise entre 9 et 55 ml/min, la disponibilité d'une dose unique de C14-finastéride n'a pas été différente de celle des volontaires sains. La liaison aux protéines plasmatiques n'était pas non plus différente chez les patients atteints d'insuffisance rénale. Chez les patients ayant une insuffisance rénale, une partie des métabolites normalement excrétée par voie rénale est excrétée dans les fèces. Par conséquent, l'excrétion fécale augmente proportionnellement à la diminution de l'excrétion urinaire des métabolites. Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire chez les patients insuffisants rénaux non dialysés.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données précliniques n'ont révélé aucun risque particulier pour l'homme sur la base des études conventionnelles de toxicité par administration réitérée, de la génotoxicité et du potentiel cancérogène.
Des études de toxicité sur la reproduction chez le rat mâle ont révélé une diminution du poids de la prostate et des vésicules séminales, une réduction des sécrétions des glandes génitales accessoires et une diminution de l'indice de fertilité (dues à l'effet pharmacologique principal du finastéride). La pertinence clinique de ces observations reste à ce jour mal élucidée.
Comme avec d'autres inhibiteurs de la 5-alpha-réductase, une féminisation des fœtus mâles a été observée lors de l'administration du finastéride au cours de la période de gestation chez la rate. L'administration intraveineuse de finastéride à des singes Rhésus en gestation à des doses pouvant aller jusqu'à >800 ng/jour pendant toute la période du développement embryonnaire et fœtal n'a induit aucune anomalie chez les fœtus mâles. Ceci représente au moins 750 fois l'exposition maximale estimée d'une femme enceinte exposée au finastéride par l'intermédiaire du sperme d'un partenaire traité. En confirmation de la pertinence du modèle du singe Rhésus pour le développement du fœtus humain, l'administration orale de finastéride à raison de 2 mg/kg/jour (100 fois la dose humaine recommandée ou environ 12 millions de fois l'exposition estimée la plus élevée au finastéride par l'intermédiaire du sperme) à des singes en gestation a induit des anomalies au niveau des organes génitaux externes des fœtus mâles.
Aucune autre anomalie n'a été observée chez les fœtus mâles et aucune anomalie imputable au finastéride n'a été observée chez les fœtus femelles, quelles que soient les doses administrées.
Lactose monohydraté, cellulose microcristalline, carboxymethylamidon (Type A), amidon de maïs prégélatinisé, docusate de sodium, stéarate de magnésium.
Pelliculage du comprimé:
Cellulose hydroxypropyl, hypromellose, dioxyde de titane, talc, laque d'aluminium et d'indigotine (E132), oxyde de fer jaune (E172).
Sans objet.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
10, 14, 15, 20, 28, 30, 45, 50, 60, 90, 98, 100 ou 120 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Les femmes enceintes ou susceptibles de l'être ne doivent pas manipuler des comprimés cassés ou écrasés de finastéride en raison de la possibilité d'absorption de ce produit et du risque potentiel consécutif pour un fœtus de sexe masculin (voir rubrique 4.6). Les comprimés sont munis d'un pelliculage évitant un contact avec le principe actif, dans la mesure où ils ne sont ni cassés, ni écrasés.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
AUROBINDO PHARMA FRANCE SARL
22-26 RUE DES GAUDINES
78100 SAINT-GERMAIN-EN-LAYE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 387 343-8 ou 34009 387 343 8 6: 10 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 387 344-4 ou 34009 387 344 4 7: 14 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 387 345-0 ou 34009 387 345 0 8: 15 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 387 346-7 ou 34009 387 346 7 6: 20 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 387 347-3 ou 34009 387 347 3 7: 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 387 349-6 ou 34009 387 349 6 6: 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 387 350-4 ou 34009 387 350 4 8: 45 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 387 351-0 ou 34009 387 351 0 9: 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 387 352-7 ou 34009 387 352 7 7: 60 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 387 353-3 ou 34009 387 353 3 8: 90 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 573 229-7 ou 34009 573 229 7 7: 98 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 573 230-5 ou 34009 573 230 5 9: 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 573 231-1 ou 34009 573 231 1 0: 120 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Liste I.