RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 11/10/2013

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

DROLEPTAN 5 mg/2 ml, solution injectable (I.M.)

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Dropéridol ........................................................................................................................................... 5 mg

Pour une ampoule.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Etats d'agitation au cours des psychoses aiguës et chroniques et dans les états d'agressivité, chez l'adulte.

4.2. Posologie et mode d'administration

La posologie est de 5 mg (2 ml) par voie intra-musculaire.

En l'absence d'efficacité clinique constatée dans les 15 à 30 minutes, il est possible de faire une nouvelle injection de 5 mg (2 ml).

Lorsque la situation clinique le justifie, des réinjections de 5 mg (2 ml) IM peuvent être réalisées en respectant un intervalle minimum de 4 à 6 heures entre les injections.

Chez les sujets âgés (en raison d'une plus grande sensibilité à la sédation et à l'hypotension orthostatique), chez les patients ayant des antécédents d'effets indésirables aux neuroleptiques ou chez les sujets en mauvais état général, les doses devront être diminuées de moitié, puis si besoin adaptées à la réponse et à l'efficacité clinique.

De même, une diminution de la dose devra être envisagée chez les adolescents.

Il est préférable d'administrer le traitement sous stricte surveillance clinique.

La posologie doit être individualisée en tenant compte de l'âge du patient, de la sévérité des symptômes et de la réponse aux traitements antipsychotiques antérieurs.

4.3. Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en cas de:

· Hypersensibilité connue au dropéridol ou à l'un des composants du produit.

· Etats comateux.

· Hypokaliémie connue.

· Bradycardie inférieure à 55 battements par minute.

· Connaissance d'un traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner une bradycardie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de la repolarisation cardiaque, un allongement de l'intervalle QT (voir ruriques 4.4 et 4.5).

· Syndrome dépressif sévère.

· Phéochromocytome (hypertension et tachycardie sévères ont été observées).

· Allaitement.

· En association avec:

o le sultopride,

o les agonistes dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramiprexole, quinagolide, ropinirole) en dehors du cas du patient parkinsonien.

(voir rubrique 4.5)

Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE dans les cas suivants:

· En association avec:

o Les médicaments donnant des torsades de pointes:

§ les antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide...),

§ les antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofetilide, ibutilide...),

§ certains anti-infectieux (l'halofantrine, la pentamidine, la sparfloxacine et la moxifloxacine),

§ certains neuroleptiques (thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, trifluopérazine, cyamémazine, sulpiride, tiapride, amisulpride, pimozide, halopéridol, dropéridol...).

· En cas d'éthylisme aigu.

· En association avec:

o l'alcool,

o la lévodopa,

o les agonistes dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramiprexole, quinagolide, ropinirole) chez le parkinsonien.

(voir rubrique 4.5)

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde:

Morts subites:

Des cas de mort subite après injection de dropéridol injectable ont été rapportés. La cause des décès est le plus souvent inexpliquée mais une origine rythmique a été évoquée. Le principal facteur de risque reconnu est l'injection de doses supérieures à celles recommandées.

Un éthylisme aigu était fréquemment associé. Bien que la relation causale n'ait pas été formellement établie, l'utilisation de dropéridol est donc déconseillée en cas d'éthylisme aigu, ou devra s'accompagner d'une surveillance médicale, notamment cardiaque, étroite.

Troubles du rythme ventriculaire:

Le dropéridol injectable prolonge de façon dose-dépendante l'intervalle QT.

Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire grave à type de torsades de pointes, est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'une hypokaliémie ou de l'association à un médicament augmentant l'intervalle QT.

Il convient donc de respecter le schéma posologique et, lorsque la situation clinique le permet, de s'assurer avant toute administration de l'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme:

· bradycardie inférieure à 55 battements par minutes,

· hypokaliémie,

· allongement préexistant de l'intervalle QT,

· traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner une bradycardie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT (voir rubrique 4.5).

Hypotension:

Une hypotension légère à modérée et occasionnellement une tachycardie (réflexe), ont été observées sous dropéridol. Généralement, ces effets disparaissent spontanément. Toutefois, lorsque l'hypotension persiste, le risque d'hypovolémie doit être pris en compte et un remplissage vasculaire doit être réalisé. Une perfusion IV doit donc pouvoir être installée rapidement au cas où un remplissage vasculaire serait nécessaire.

Syndrome malin:

En cas d'hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l'un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, coma, élévation des CPK). Les signes de dysfonctionnement végétatif tels que sudation et instabilité artérielle peuvent précéder l'apparition de l'hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d'appel précoces. En cas d'apparition de ces symptômes, il est nécessaire d'interrompre immédiatement le traitement par dropéridol et de mettre en place un traitement symptomatique approprié sous surveillance médicale étroite, de préférence en centre de soins intensifs.

Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation, des atteintes organiques cérébrales.

Précautions d'emploi:

Alcool:

L'absorption d'alcool et de boissons alcoolisées est fortement déconseillée pendant la durée du traitement.

Epilepsie:

La surveillance (clinique et éventuellement électrique) doit être renforcée chez les épileptiques en raison de la possibilité d'abaissement du seuil épileptogène.

Insuffisance hépatique ou rénale:

Le dropéridol devra être utilisé avec prudence en raison du risque d'augmentation des concentrations plasmatiques.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Associations contre-indiquées

+ Agonistes dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, quinagolide, ropinirole) en dehors du cas du patient parkinsonien

Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

En cas de syndrome extrapyramidal induit par le neuroleptique, ne pas traiter par agoniste dopaminergique mais utiliser un anticholinergique.

+ Sultopride

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Associations déconseillées

+ Médicaments donnant des torsades de pointes:

· antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide...),

· et de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide...),

· certains neuroleptiques (thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, trifluopérazine, cyamémazine, sulpiride, tiapride, amisulpride, pimozide, halopéridol),

· bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, mizolastine, vincamine IV...

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

+ Anti-infectieux donnant des torsades de pointes: halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, moxifloxacine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Si cela est possible, interrompre le médicament torsadogène non anti-infectieux. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance

ECG monitorée.

+ Alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques.

L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

+ Lévodopa

Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.

Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.

+ Agonistes dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, quinagolide, ropinirole) chez le patient parkinsonien

Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

L'agoniste dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques.

En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez les parkinsoniens traités par agonistes dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (l'arrêt brutal des dopaminergiques expose à un risque de «syndrome malin des neuroleptiques»).

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Médicaments bradycardisants (antagonistes du calcium bradycardisants: diltiazem, vérapamil; bêta-bloquants; clonidine; guanfacine; digitaliques, anticholinestérasiques: donézépil, rivastigmine, tacrine, ambémonium, galantamine, pyridostigmine, néostigmine)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Surveillance clinique et électrocardiographique.

+ Médicaments hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, laxatifs stimulants, amphotéricine B (voie IV), glucocorticoïdes, tétracosactide)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

Associations à prendre en compte

+ Antihypertenseurs (tous)

Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majoré (effet additif).

+ Autres dépresseurs du système nerveux central

Dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution); barbituriques; benzodiazépines; anxiolytiques autres que benzodiazépines; hypnotiques; antidépresseurs sédatifs; antihistaminiques H1 sédatifs; antihypertenseurs centraux; baclofène; thalidomide.

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse

Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.

Les données cliniques, bien que limitées, ne vont pas dans le sens d'une augmentation du risque malformatif.

Les neuroleptiques injectables utilisés dans des situations d'urgence peuvent provoquer une hypotension maternelle.

Bien qu'aucun cas n'ait été décrit chez le nouveau-né, le dropéridol pourrait, en théorie, être responsable s'il est poursuivi en fin de grossesse, en particulier à fortes doses de signes extrapyramidaux (hypertonie, trémulations) et de sédation.

Compte tenu de ces données, il est préférable d'éviter d'utiliser le dropéridol au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. S'il s'avère indispensable d'instaurer un traitement par dropéridol au cours de la grossesse, tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets mentionnés ci-dessus.

Allaitement

Il existe un passage des neuroleptiques butyrophénones dans le lait maternel; par conséquent, l'allaitement est contre-indiqué pendant la durée du traitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

La conduite ou l'utilisation des machines est contre-indiquée dans les 24 heures suivant l'injection de dropéridol.

L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs et les utilisateurs de machine, sur les risques de somnolence liés à ce médicament, surtout en début de traitement.

4.8. Effets indésirables

DES LES FAIBLES DOSES:

Troubles neuropsychiques:

· Dyskinésies précoces (torticolis spamodiques, crises oculogyres, trismus...).

· Syndrome extrapyramidal:

o akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques,

o hyperkinéto-hypertonique, excito -moteur,

o akathisie.

· Dyskinésies tardives, survenant lors de cures prolongées. Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.

· Sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement.

· Indifférence, réactions anxieuses, variation de l'état thymique.

· Syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique 4.4).

Troubles Cardiovasculaires:

· Un allongement de l'intervalle QT, des troubles du rythme ventriculaire, notamment à type de torsade de pointes, et des cas de morts subites ont été rapportés lors de l'administration parentérale de dropéridol. La survenue de ces effets indésirables peut être plus élevée chez les patients traités par des doses importantes de dropéridol ou chez des patients présentant des facteurs prédisposants (voir rubrique 4.4 et 4.5).

· Une hypotension légère à modérée et occasionnellement une tachycardie (réflexe) ont été observées lors de l'administration de dropéridol (voir rubrique 4.4).

Troubles endocriniens et métaboliques:

· Impuissance, frigidité.

· Hyperprolactinémie: aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie.

· Dysrégulation thermique.

· Prise de poids.

· Hyperglycémie, altération de la tolérance au glucose.

Troubles hématologiques:

· Des diminutions modérées et généralement transitoires de la formule sanguine ont été occasionnellement rapportées.

· Des cas d'agranulocytose et de thrombocytopénie n'ont été que rarement rapportés, et généralement lors d'association avec d'autres médicaments.

A DOSES PLUS ELEVEES:

Troubles neuro-végétatifs:

· Hypotension orthostatique.

Autres:

· Un rash cutané, un exanthème ou une réaction anaphylactique ont été rapportées dans de rares cas.

· Exceptionnellement sécrétion inappropriée d'hormone anti-diurétique et d'angiœdème, notamment de la langue.

4.9. Surdosage

Symptomatologie

Les symptômes observés lors d'un surdosage avec le dropéridol correspondent à une majoration de ses effets pharmacologiques.

Les symptômes d'un surdosage accidentel vont de l'indifférence psychique à un état de sommeil et sont parfois associés à une baisse de la pression artérielle.

A plus fortes doses ou chez des patients présentant une sensibilité accrue, il peut apparaître des troubles extrapyramidaux (hypersalivation, mouvements anormaux, parfois rigidité musculaire). Des convulsions peuvent apparaître en cas de surdosage.

Traitement

En cas de surdosage, l'hospitalisation est nécessaire et une surveillance électrocardiographique (risque d'allongement de l'intervalle QT, de troubles du rythme) et clinique étroite est recommandée (voir rubrique 4.4).

Il n'existe pas d'antidote connu. Toutefois lorsque des effets extrapyramidaux apparaissent, un anticholinergique doit être administré. En cas d'hypotension marquée, un remplissage vasculaire doit être entrepris et les mesures adéquates mises en œuvre.

En cas d'hypoventilation ou d'apnée, administrer de l'oxygène, contrôler ou assister la respiration. Etablir et maintenir l'accès aux voies aériennes supérieures par voie oropharyngée ou, si nécessaire, par intubation endotrachéale. Si nécessaire, le patient sera gardé sous observation pendant 24 heures minimum; la température corporelle et l'apport liquidien seront contrôlés.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

NEUROLEPTIQUE.

(N: Système Nerveux Central)

Le dropéridol est un neuroleptique de la famille des butyrophénones.

Les neuroleptiques possèdent des propriétés antidopaminergiques auxquelles sont imputés:

· l'effet antipsychoptique recherché en thérapeutique,

· les effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies, hyperprolactinémie).

Dans le cas des neuroleptiques butyrophénones, ces propriétés antidopaminergiques sont importantes: l'activité antipsychotique et les effets extrapyramidaux sont marqués.

La molécule possède également des propriétés adrénolytiques modérées, à l'origine d'une hypotension orthostatique.

Ces diverses propriétés pharmacologiques retentissent au niveau des effets indésirables les plus fréquemment rapportés.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

· Le dropéridol est une molécule basique et lipophile.

· Par voie orale: sa biodisponibilité est de 75 %, le pic des concentrations plasmatiques est atteint en 30 minutes à 2 heures.

· Il atteint rapidement le cerveau où il exerce son effet.

· Par voie intramusculaire: le pic (Tmax) est atteint en 20 minutes.

· Il est excrété principalement par voie urinaire essentiellement sous forme de métabolites inactifs.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Mannitol, acide tartrique, hydroxyde de sodium ou acide tartrique, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompatibilités

En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

2 ml en ampoule (verre brun); boîte de 1.

2 ml en ampoule (verre brun); boîte de 10.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

PROSTRAKAN Ltd

Galabank Business Park

TD1 1QH Galashiels

ROYAUME-UNI

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 563 310-6: 2 ml en ampoule (verre); boîte de 1.

· 560 529-7: 2 ml en ampoule (verre); boîte de 10.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Réservé à l'usage hospitalier.