RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 24/11/2014

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

VACCIN RABIQUE INACTIVE MERIEUX, poudre et solvant pour suspension injectable

Vaccin rabique préparé sur cellules diploïdes humaines

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Après reconstitution, 1 dose (1 ml) contient :

Virus de la rage* souche WISTAR Rabies PM/WI 38-1503-3M

(inactivé par la bêta-propiolactone)....................................................................... 2,5 UI**

*Produit sur cellules diploïdes humaines.

**Activité mesurée par le test NIH avant et après chauffage à 37°C pendant un mois.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre et solvant pour suspension injectable.

Poudre homogène de couleur beige rosé à jaune orangé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

VACCIN RABIQUE INACTIVE MERIEUX est indiqué dans la prévention de la rage chez l’enfant et l’adulte. Il peut être utilisé avant et après exposition au virus de la rage, en primovaccination ou en rappel.

Prévention de la rage avant exposition (vaccination de pré-exposition)

La vaccination de pré-exposition doit être proposée aux sujets ayant un risque élevé de contamination par le virus de la rage.

Toute personne à risque continu, tel que le personnel de laboratoire de diagnostic, de recherche et de production qui travaille sur le virus rabique, doit être vaccinée. L’immunité doit être entretenue par des rappels et suivie par des contrôles sérologiques (voir rubrique 4.2).

Les catégories suivantes doivent être vaccinées compte tenu de la fréquence de l'exposition au risque :

· Les vétérinaires et leurs assistants, les animaliers.

· Les personnes en contact avec des espèces susceptibles d’avoir la rage, telles que les gardes-chasse, les chasseurs, les travailleurs forestiers et les spéléologues, les taxidermistes, le personnel des abattoirs.

· Les adultes et les enfants résidants ou séjournant dans les zones d’enzootie.

Dans les zones de faible endémie, les vétérinaires et leurs assistants (y compris les étudiants), les animaliers, les gardes-chasse doivent recevoir une primovaccination.

Prévention de la rage après exposition (vaccination de post-exposition)

La vaccination doit être immédiatement commencée au moindre risque de contamination rabique. Elle doit impérativement être effectuée dans un centre antirabique sous surveillance médicale.

Le traitement de post-exposition comprend le traitement local non spécifique de la blessure, la vaccination et l’immunisation passive par les immunoglobulines rabiques. Ce traitement sera adapté à la nature du contact ou de la blessure, à l’état de l’animal et au statut vaccinal du patient (voir rubrique 4.2.). Dans tous les cas, le traitement local de la blessure doit être réalisé.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Une dose consiste en l’administration de 1 ml de vaccin par voie intramusculaire quel que soit l’âge.

VACCIN RABIQUE INACTIVE MERIEUX peut être administré à l’enfant et à l’adulte en utilisant la même posologie.

Vaccination de pré-exposition

En primovaccination, 3 doses de VACCIN RABIQUE INACTIVE MERIEUX de 1 ml sont administrées à J0, J7, J28. La dose prévue à J28 pourra éventuellement être administrée à J21.

Des rappels et des contrôles sérologiques réguliers (afin d’évaluer la séroconversion des sujets) sont recommandés. La fréquence de réalisation de ces rappels et contrôles est indiquée dans le tableau 1.

Chaque dose de rappel consiste en l’administration d’une dose de 1 ml.

Tableau 1 : Recommandations de traitement de pré-exposition suivant la nature du risque

RISQUE

NATURE DU RISQUE

POPULATION CONCERNEE

TRAITEMENT DE

PRE-EXPOSITION

CONTINU

Présence continue de virus en forte concentration.

Contamination par : aérosols, contact avec les muqueuses, morsures ou griffures. Les sources d’exposition peuvent être méconnues.

Personnel de laboratoire de recherche et de production travaillant sur le virus rabique.

Primovaccination.

Sérologie tous les 6 mois.

Rappels lorsque le taux d’anticorps est inférieur au seuil protecteur*.

FREQUENT

Exposition habituellement épisodique.

Contamination par : aérosols, contact avec les muqueuses, morsures ou griffures. Les sources d’exposition peuvent être méconnues.

Personnel de laboratoire de diagnostic.

Vétérinaires, spéléologues, animaliers et travailleurs forestiers dans les zones d’épizootie.

Primovaccination.

Rappel à 1 an.

Sérologie tous les 2 ans.

Rappels ultérieurs lorsque le taux d’anticorps est inférieur au seuil protecteur*.

PEU FREQUENT

Exposition souvent épisodique.

Contamination par : contact avec les muqueuses, morsures ou griffures.

Vétérinaires, animaliers et travailleurs forestiers dans les zones de faible endémie.

Voyageurs séjournant dans des zones épizootiques.

Etudiants vétérinaires.

Primovaccination.

Rappel à 1 an.

Rappels ultérieurs tous les 5 ans.

* Quand le taux d’anticorps neutralisants est inférieur au seuil protecteur (0,5 UI/ml par la méthode de RFFIT - Rapid Fluorescent Focus Inhibition Test), un rappel est nécessaire.

Pour les sujets immunodéficients, un contrôle sérologique doit être réalisé 2 à 4 semaines après la vaccination. Si le résultat du contrôle démontre un titre en anticorps inférieur à 0,5 UI/ml, une injection supplémentaire est justifiée.

Vaccination de post-exposition

Le traitement de post-exposition comprend le traitement local non spécifique de la blessure, la vaccination ainsi que l’immunisation passive par les immunoglobulines rabiques. Ce traitement sera adapté à la nature du contact ou de la blessure (voir tableau 2), à l’état de l’animal (voir tableau 3) et au statut vaccinal du patient.

Le traitement doit être complété si nécessaire par une prophylaxie antitétanique et antibiotique afin de prévenir l’apparition d’infections autres que la rage.

Tableau 2 : Guide OMS du traitement de post-exposition en fonction de la nature du contact ou de la gravité de la blessure

GRAVITE

NATURE DU CONTACT

NATURE DE L’EXPOSITION

TRAITEMENT RECOMMANDE

I

Contact ou alimentation de l'animal

Léchage sur peau intacte

Nulle

Aucun si une anamnèse peut être obtenue

II

Peau découverte mordillée

Griffures bénignes ou excoriations, sans saignement.

Moyenne

Administrer le vaccin immédiatement

III

Morsure(s) ou griffure(s) ayant traversé la peau

Léchage sur peau érodée

Contamination des muqueuses par la salive (léchage)

Exposition aux chauves-souris

Grave

Administrer immédiatement des immunoglobulines et le vaccin rabiques

Tableau 3 : Guide de la conduite à tenir après exposition en fonction du statut de l’animal

Circonstances

Mesures à prendre concernant

Remarques

L’animal

Le patient

Animal indisponible

Circonstances suspectes ou non

Le conduire au centre antirabique pour traitement

Le traitement(b) sera toujours mené jusqu’à son terme

Animal mort

Circonstances suspectes ou non

Faire acheminer l’encéphale à un laboratoire agréé pour analyse

Le conduire au centre antirabique pour traitement

Le traitement(b) sera interrompu si les analyses sont négatives ou poursuivi dans le cas contraire

Animal vivant

Circonstances non suspectes

Le mettre sous surveillance vétérinaire(a)

Différer le traitement antirabique

Le traitement(b) sera poursuivi selon la surveillance vétérinaire de l’animal

Animal vivant

Circonstances suspectes

Le mettre sous surveillance vétérinaire(a)

Le conduire au centre antirabique pour traitement

Le traitement(b) sera interrompu si la surveillance vétérinaire infirme les doutes initiaux, ou poursuivi dans le cas contraire

(a) En France, la surveillance vétérinaire comporte 3 certificats établis à J0, J7 et J14 déclarant l'absence de signe de rage. Selon les recommandations de l'OMS, la durée d'observation minimale de la surveillance vétérinaire pour les chiens et les chats est de 10 jours.

(b) Le traitement est recommandé en fonction de la gravité de la blessure : voir tableau 2.

Premiers soins : traitement local de la blessure

Un traitement local de toutes les morsures et griffures est très important et doit être dispensé immédiatement.

Les recommandations de premiers soins incluent un lavage immédiat à grande eau de la blessure pendant un temps minimum de 15 minutes avec du savon, du détergent, de la povidone iodée ou avec toute autre substance ayant une action prouvée de destruction du virus de la rage. Si le savon ou un agent antiviral n'est pas disponible, la blessure doit être lavée à grande eau de manière extensive.

Vaccination

La vaccination de post-exposition doit être effectuée sous contrôle médical et uniquement dans un centre antirabique, le plus tôt possible après l’exposition.

Vaccination des sujets non-immunisés (sujets n’ayant pas reçu de vaccination de pré-exposition)

Cinq doses de VACCIN RABIQUE INACTIVE MERIEUX de 1 ml sont administrées à J0, J3, J7, J14 et J28.

Des immunoglobulines rabiques doivent être administrées à J0 en cas d’exposition de catégorie III (Classification OMS, voir tableau 2). La posologie des immunoglobulines rabiques reconnue est la suivante :

- immunoglobuline humaine rabique............................................. 20 UI/kg de poids corporel

- immunoglobuline équine rabique................................................ 40 UI/kg de poids corporel

Pour plus d’informations, il convient de se reporter à la notice de l’immunoglobuline rabique utilisée.

Si possible, le vaccin doit être administré contro-latéralement aux sites d’administration de l’immunoglobuline.

Pour les sujets immunodéficients, devant toute exposition de catégorie II (Classification OMS, voir tableau 2), des immunoglobulines rabiques doivent également être administrées en association avec le vaccin.

Vaccination des sujets déjà immunisés (vaccination de pré-exposition complète prouvée)

Si la vaccination de pré-exposition a été effectuée il y a moins de 5 ans (vaccin rabique de culture cellulaire) : deux doses de rappel sont administrées à J0 et J3. Ceci ne s’applique pas aux sujets immunodéficients.

Si la vaccination de pré-exposition a été effectuée il y a plus de 5 ans ou si elle est incomplète, le sujet est considéré comme n’ayant pas un statut vaccinal sûr et le traitement complet de post-exposition doit être instauré. Si le sujet est immunodéficient, le traitement complet de post-exposition doit également être instauré. Ce traitement consiste à administrer 5 doses de VACCIN RABIQUE INACTIVE MERIEUX de 1 ml à J0, J3, J7, J14 et J28 avec administration d’immunoglobulines rabiques si nécessaire.

Mode d’administration

Le vaccin est administré par voie intramusculaire, généralement dans la région antérolatérale du muscle de la cuisse jusqu’à l’âge de 12 mois et dans le deltoïde au-delà de cet âge.

Ne pas injecter dans la région fessière, car l’absorption est imprévisible.

Ne pas injecter par voie intravasculaire.

4.3. Contre-indications

Vaccination de pré-exposition

Hypersensibilité connue à l’un des composants du VACCIN RABIQUE INACTIVE MERIEUX, à une précédente administration ou à un vaccin contenant les mêmes composants.

La vaccination doit être différée en cas de maladies fébriles ou aigües.

Vaccination de post-exposition

En raison de l’évolution toujours fatale de l’infection rabique déclarée, la vaccination de post-exposition ne connaît aucune contre-indication.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

Comme tous les vaccins, VACCIN RABIQUE INACTIVE MERIEUX peut ne pas protéger 100% des personnes vaccinées.

A utiliser avec prudence chez les personnes présentant une allergie connue à la néomycine (présente à l’état de traces dans le vaccin) ou à d’autres antibiotiques de la même classe.

Précautions d’emploi

Les recommandations relatives au schéma d’injection doivent être scrupuleusement suivies.

Des contrôles sérologiques (dosage d’anticorps neutralisants par le test RFFIT - Rapid Fluorescent Focus Inhibition Test) doivent être réalisés régulièrement, voir tableau 1.

Lorsque le vaccin est administré à des sujets présentant une immunodéficience connue, due à une maladie suppressive ou à un traitement immunosuppresseur concomitant, un contrôle sérologique doit être réalisé 2 à 4 semaines après la vaccination (voir rubrique 4.2).

Ne pas injecter par voie intravasculaire : s’assurer que l’aiguille ne pénètre pas dans un vaisseau sanguin.

Comme pour tout vaccin injectable, un traitement médical approprié doit être disponible immédiatement et une surveillance doit être effectuée dans le cas d’une réaction anaphylactique rare survenant après l’administration du vaccin.

Comme pour tout vaccin injectable, VACCIN RABIQUE INACTIVE MERIEUX doit être administré avec précautions en cas de thrombocytopénie ou de troubles de la coagulation car l’injection intramusculaire peut entrainer un saignement chez ces sujets.

Le risque potentiel d'apnée avec nécessité de surveillance respiratoire pendant 48-72 h doit être soigneusement pris en compte lors de l'administration des doses de primovaccination chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) et particulièrement chez ceux ayant des antécédents d'immaturité respiratoire. En raison du bénéfice élevé de la vaccination chez ces nourrissons, l'administration ne doit pas être suspendue ou reportée.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Les corticoïdes et les traitements immunosuppresseurs peuvent interférer avec la production d’anticorps et faire échec à la vaccination (voir rubrique 4.4).

Les immunoglobulines et le vaccin rabiques ne doivent jamais être associés dans la même seringue ou administrés au même site (voir rubrique 6.2).

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse

Une étude de toxicité chez l’animal sur la reproduction et le développement, conduite avec le vaccin rabique inactivé VERORABVAX®, n'a pas mis en évidence d'effet délétère sur la fertilité des femelles ni sur le développement pré et post natal.

En clinique, l'utilisation des vaccins contre la rage ("souche WISTAR Rabies PM/WI 38-1503-3M" inactivée) au cours d'un nombre limité de grossesses n'a révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique à ce jour. En raison de la gravité de la maladie, la vaccination doit être réalisée pendant la grossesse, conformément au schéma habituel de vaccination, en cas de risque élevé de contamination.

Allaitement

L’utilisation de ce vaccin est possible au cours de l’allaitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables ont été rapportés au cours d’études cliniques et après leur mise sur le marché.

Les effets indésirables sont classés en termes de fréquence :

· très fréquent ≥ 1/10

· fréquent ≥ 1/100 et < 1/10

· peu fréquent ≥ 1/1 000 et < 1/100

· rare ≥ 1/10 000 et < 1/1 000

· très rare < 1/10 000 incluant les cas isolés.

Expérience acquise au cours des essais cliniques

Lors d’études cliniques, les évènements les plus courants survenant après administration du vaccin sont les douleurs au point d’injection et les céphalées.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très fréquent : adénopathies.

Affections du système immunitaire

Fréquent : réaction allergique avec atteinte cutanée telle que urticaire et éruption ou atteinte respiratoire telle que dyspnée, bronchospasme et sifflement.

Affections du système nerveux

Très fréquent : céphalées.

Fréquent : vertiges.

Affections gastro-intestinales

Très fréquent : nausées.

Fréquent : douleurs abdominales, vomissements, diarrhées.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Très fréquent : myalgie.

Fréquent : arthralgie.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Très fréquent : douleur, érythème, induration et hématome au point d’injection, malaise.

Fréquent : prurit au point d’injection, fièvre, frissons.

Expérience acquise après commercialisation

En complément à la liste ci-dessus, les effets indésirables suivants ont été rapportés. Il n'est pas possible de calculer leurs incidences exactes parce qu'ils ont été rapportés de manière spontanée. Toutefois, rapportée au nombre de doses vendues, la survenue de ces effets indésirables est très rare (<1/10 000).

Affections du système immunitaire

Réaction allergique cutanée prurigineuse, œdème, réaction anaphylactique, réaction de type maladie sérique.

Affections du système nerveux

Paresthésies, neuropathie, convulsions, encéphalite.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Asthénie.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :

Apnée chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

4.9. Surdosage

Aucun cas de surdosage n’a été rapporté.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Vaccins rabiques Code ATC : J07BG01

Un taux sérique d’anticorps 0,5 UI/ml considéré comme protecteur par l’OMS est atteint après injection de 3 doses à J0, J7 et J28 (ou J21). Cette immunité doit être entretenue par des rappels.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Aucune étude pharmacocinétique n’a été réalisée.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études de toxicité faites chez l’animal (toxicité aiguë, subaiguë et chronique) révèlent l’absence d’effet toxique et de toxicité ciblée sur des organes.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Poudre : albumine humaine.

Solvant : eau pour préparations injectables.

6.2. Incompatibilités

Les immunoglobulines et le vaccin rabiques ne doivent jamais être associés dans la même seringue ou administrés au même site.

VACCIN RABIQUE INACTIVE MERIEUX ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments ou d’autres vaccins.

6.3. Durée de conservation

Trois ans.

Après reconstitution, le vaccin doit être administré immédiatement.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.

A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Poudre en flacon (verre de Type I) muni d’un bouchon (chlorobutyle) et d’une capsule + 1 ml de solvant en seringue préremplie (verre de Type I) munie d’un bouchon-piston (chlorobromobutyle ou chlorobutyle ou bromobutyle) boîte de 1.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Reconstitution du vaccin : introduire le solvant fourni dans le flacon de poudre et agiter soigneusement jusqu’à la mise en suspension complète de la poudre. La suspension doit être limpide ou légèrement opalescente, colorée de rouge à rouge violacé. Aspirer la suspension dans une seringue. Injecter immédiatement.

Le vaccin doit être inspecté visuellement avant administration pour vérifier l'absence de particules étrangères dans le vaccin.

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANOFI PASTEUR

2, AVENUE PONT PASTEUR

69007 LYON

FRANCE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 320 905-4 ou 34009 320 905 49 : poudre en flacon (verre de Type I) muni d’un bouchon (chlorobutyle) et d’une capsule + 1 ml de solvant en seringue préremplie (verre de Type I) munie d’un bouchon-piston (chlorobromobutyle ou chlorobutyle ou bromobutyle) - boîte de 1.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.