RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 25/05/2016
OMNIPAQUE 240 mg d'I/ml, solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Iohexol............................................................................................................................ 518,00 mg
Quantité correspondante en iode....................................................................................... 240,00 mg
Pour 1 mL de solution.
Osmolarité à 37°C : 510 mOsm/kg
Viscosité à 20°C : 5,6 mPas
Viscosité à 37°C : 3,3 mPas
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1
4.1. Indications thérapeutiques
Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
Produit de contraste destiné à être utilisé chez l'adulte et chez l'enfant pour :
· urographie
· phlébographie
· tomodensitométrie
· angiocardiographie
· angiographie
· myélographie lombaire, cervicale
4.2. Posologie et mode d'administration
La posologie moyenne recommandée est :
Indication |
Volume |
Observation |
Administration intraveineuse |
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Urographie |
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Enfants < 7 kg |
4 mL/kg |
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Enfants > 7 kg |
3 mL/kg (max. 40 mL) |
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Phlébographie |
20-100 mL/par jambe |
Dans les cas où il existe une circulation collatérale très développée ou des varices importantes, le dosage à 300 mg sera préféré. |
Tomodensitométrie |
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Adultes: |
100-250 mL |
Dose totale habituelle 30-60 g iode |
Enfants |
2-3 mL/kg de poids corporel jusqu'à 40 mL |
Dans certains cas jusqu'à 100 mL peuvent être injectés |
Administration intrathécale |
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Myélographie |
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Myélographie lombaire et thoracique (injection lombaire) |
8-12 mL |
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Myélographie cervicale (injection lombaire) |
10-12 mL |
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Myélographie cervicale (injection latéro-cervicale) |
6-10 mL |
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Tomodensitométrie (injection lombaire) |
4-12 mL |
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Pour minimiser de possibles réactions indésirables une dose totale d'iode de 3 g ne doit pas être dépassée.
· Thyréotoxicose manifeste
· Hystérosalpingographie en cas de grossesse
· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
· le risque d'intolérance n'est pas univoque quand il s'agit de spécialités administrées localement pour l'opacification de cavités corporelles :
a) l'administration par certaines voies particulières (articulaire, biliaire, intrathécale, intra-utérine...) entraîne un passage systémique non négligeable: des effets systémiques peuvent être observés.
b) l'administration per os ou par voie rectale entraîne normalement une diffusion systémique très limitée; si la muqueuse digestive est normale, on ne retrouve alors dans l'urine qu'au plus 5% de la dose administrée, le reste étant éliminé par les fécès. Par contre en cas d'altération de la muqueuse, l'absorption est augmentée; elle est totale et rapide en cas de perforation avec passage dans la cavité péritonéale et le médicament est éliminé par voie urinaire. L'éventuelle survenue d'effets systémiques dose-dépendants est donc fonction de l'état de la muqueuse digestive.
c) Le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant et toujours susceptible d'être observé, quelle que soit la voie d'administration.
Donc, du point de vue de la fréquence et de l'intensité des effets indésirables, s'opposent :
· Les spécialités administrées par voie vasculaire et certaines voies locales.
· Les spécialités administrées par voie digestive et peu absorbées à l'état normal.
4.4.1. Mentions générales correspondant à l'ensemble des produits de contraste iodés
4.4.1.1 Mises en garde spéciales
Hypersensibilité
Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l'origine de réactions mineures ou majeures, pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes), ou retardées (jusqu'à 7 jours). Elles sont souvent imprévisibles.
Ces réactions se manifestent habituellement par des symptômes cutanés ou respiratoires mineurs tels que légères difficultés respiratoires, rougeurs de la peau (érythème), urticaire, prurit ou œdème du visage. Les réactions sévères telles qu'angiooedème, œdème sous-glottique, spasme bronchique et choc sont rares. Ces réactions surviennent habituellement dans l'heure qui suit l'administration du produit de contraste.
Dans de rares cas, l'hypersensibilité peut apparaître de façon retardée (après quelques heures ou quelques jours), mais ces cas mettent rarement en jeu le pronostic vital et affectent principalement la peau.
Le risque de réaction majeure implique d'avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une réanimation d'urgence.
Plusieurs mécanismes ont été évoqués :
· Toxicité directe sur l'endothélium vasculaire et les protéines tissulaires.
· Action pharmacologique modifiant la concentration de certains facteurs endogènes (histamine, fractions du complément, médiateurs de l'inflammation), plus fréquente avec les produits hyperosmolaires.
· Allergie immédiate de type IgE dépendante au produit de contraste OMNIPAQUE (anaphylaxie).
· Réactions allergiques de mécanisme cellulaire (réactions cutanées retardées).
Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d'une précédente administration d'un produit de contraste iodé ont un risque augmenté de nouvelle réaction en cas de ré administration du même, ou éventuellement d'un autre, produits de contraste iodé et sont donc considérés comme sujets à risque.
Produits de contraste iodés et thyroïde (voir aussi 4.4.1.2.5.)
Il convient de s'assurer avant l'administration de produit de contraste iodés que le patient ne va pas bénéficier d'une exploration scintigraphique ou biologique de la thyroïde ou d'une administration d'iode radioactif à visée thérapeutique.
En effet, l'administration, quelle qu'en soit la voie, de produits de contraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation d'iode par la thyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusqu'à la normalisation de l'iodurie. Faux facteur de risque de gravité dans le choc en commentaire.
4.4.1.2. Précautions d'Emploi
4.4.1.2.1. Intolérance au produit de contraste iodé
Avant l'examen :
· Identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents.
Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés comme prémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réaction d'intolérance (intolérants connus à un produit de contraste iodé).Il est néanmoins possible qu'ils n’empêchent pas la survenue d’un choc anaphylactique et il est possible qu’ils en masquent les symptômes initiaux.
Les produits de contraste iodés ne doivent être utilisés qu'à condition de pouvoir mettre en œuvre un traitement d'urgence. Ceci implique la disponibilité de l'équipement technique et médical nécessaire, d'une expérience médicale suffisante et d'un personnel compétent. En principe, les mesures nécessaires à un traitement immédiat des réactions graves et le matériel requis pour répondre à une urgence doivent être disponibles. Lorsqu'un état de choc est imminent, l'administration du produit de contraste doit être immédiatement arrêtée et – si nécessaire – un traitement intraveineux spécifique doit être instauré. Le maintien d'une canule souple ou d'un cathéter à demeure (afin de disposer d'un abord veineux immédiat) est recommandé pendant toute la durée de l'examen radiographique.
Après l'examen :
· Après l'administration d'un produit de contraste, le patient doit rester en observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirables graves surviennent dans ce délai.
· Le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées (jusqu'à 7 jours) (voir rubrique 4.8).
Hydratation
Une hydratation suffisante doit être assurée avant et après l'administration du produit de contraste. Si nécessaire, le patient doit être hydraté par voie intraveineuse jusqu'à élimination complète du produit de contraste.
Ceci s'applique en particulier aux patients présentant une altération préexistante de la fonction rénale, une dysprotéinémie ou une paraprotéinémie, un diabète sucré, une hyperuricémie, ainsi qu'aux nouveau-nés, aux nourrissons, aux tout jeunes enfants, aux patients âgés et aux patients en mauvais état général.
4.4.1.2.2. Insuffisance rénale
Il peut apparaître une insuffisance rénale réversible. Des antécédents de néphropathie, des antécédents d'insuffisance rénale après administration de produits de contraste, une insuffisance rénale préexistante, une néphropathie diabétique, un âge supérieur à 60 ans, une déshydratation, une artériosclérose avancée, une insuffisance cardiaque décompensée, de fortes doses de produit de contraste et des injections multiples, une administration directe de produit de contraste dans l'artère rénale, une exposition à d'autres substances néphrotoxiques, une hypertension sévère et chronique, une hyperuricémie et une paraprotéinémie (par ex. plasmocytome, macroglobulinémie), enfants de moins de 1 an, sujets âgés athéromateux sont des facteurs prédisposants.
Les mesures préventives recommandées sont les suivantes :
· identifier les patients à risque,
· hydrater par un apport hydrosodé approprié le cas échéant. Si nécessaire, maintenir une voie d’abord veineuse après la procédure et jusqu’à-ce que le produit de contraste ait été éliminé par les reins,
· éviter d'associer des médicaments néphrotoxiques, (si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale. Les médicaments concernés sont notamment les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarn et, certains antiviraux (aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir, cidofovir, ténofovir), la vancomycine, l'amphotéricine B, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, l'ifosfamide),
· réduire la dose à son minimum,
· respecter un intervalle au moins de 48 heures entre deux explorations radiologiques avec injection de produit de contraste, ou différer tout nouvel examen jusqu'à la restauration de la fonction rénale initiale
Patients diabétiques traités par la metformine
· prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par la metformine en se fondant sur le débit de filtration glomérulaire.
Fonction rénale normale : l'administration de metformine est arrêtée dès l'administration du produit de contraste pour une période d'au moins 48 heures ou jusqu'au retour d'une fonction rénale normale.
Fonction rénale anormale : la metformine est contre-indiquée. En urgence: si l'examen s'impose, des précautions doivent être mises en place: arrêt de la metformine, hydratation, suivi de la fonction rénale, du pH plasmatique et recherche des signes d'acidose lactique.
4.4.1.2.3. Insuffisance hépatique
Une attention particulière est nécessaire lorsqu'une insuffisance hépatique s'ajoute à une insuffisance rénale chez un patient, situation qui majore le risque de rétention du produit de contraste.
4.4.1.2.4. Asthme
L'équilibration de l'asthme est recommandée avant injection d'un produit de contraste iodé. Une attention particulière est nécessaire en cas de crise d'asthme déclarée dans les 8 jours avant l'examen, en raison du risque accru de survenue d'un bronchospasme.
4.4.1.2.5. Dysthyroïdie
En raison de la présence d’iodure dans les solutions et de l'iode également libéré par désiodation après l'administration, les produits de contraste iodés influencent la fonction thyroïde. Ceci peut induire une hyperthyroïdie ou même une crise thyréotoxique chez les patients prédisposés. A ce propos, les patients à risque sont ceux présentant une hyperthyroïdie manifeste qui n'a pas encore été diagnostiquée, ceux atteints d'une hyperthyroïdie latente (souvent des patients présentant un goitre nodulaire) et ceux présentant un nodule thyroïdien autonome (souvent des patients âgés, notamment dans les régions présentant un manque d'iode). Si une administration de produits de contraste iodés est programmée chez des patients présentant un risque potentiel, leur fonction thyroïdienne doit être évaluée avant la réalisation de l'examen radiologique et une hyperthyroïdie ou un nodule thyroïdien autonome doit être exclu.
Avant d'administrer un produit de contraste iodé, il convient de s'assurer que le patient ne va pas bénéficier d'une scintigraphie thyroïdienne ou de tests de la fonction thyroïdienne ou encore d'un traitement par iode radioactif, car l’administration de produits de contraste iodés, quelle qu'en soit la voie, perturbe les dosages hormonaux et la fixation de l’iode par la thyroïde ou les métastases d'un cancer thyroïdien jusqu’à la normalisation de l’excrétion urinaire de l'iode. (Voir aussi rubrique 4.5).
A la suite d'une injection de produit de contraste iodé, il existe également un risque d'induction d'une hypothyroïdie. Ce risque d'hypothyroïdie existe également chez les nouveau-nés qui ont reçu, ou dont la mère a reçu, un produit de contraste iodé.
4.4.1.2.6. Maladies cardiovasculaires sévères
En cas d'insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathie, d'hypertension artérielle pulmonaire, ou de valvulopathie, les risques d'œdème pulmonaire, d'ischémie myocardique et de troubles du rythme, de troubles hémodynamiques sévères sont augmentés après l'administration du produit de contraste iodé.
Les patients atteints de maladies cardiaques sévères, de maladies cardiovasculaires et d’hypertension pulmonaire ont un plus grand risque de variations sévères des paramètres hémodynamiques et électrophysiologiques cardiaques (stimulation et conduction). Ceci est spécialement vrai après une administration intracoronaire, ventriculaire gauche ou ventriculaire droite du produit de contraste (voir également rubrique 4.8).
Les patients présentant une insuffisance cardiaque, une coronaropathie sévère, un angor instable, une valvulopathie, des antécédents d'infarctus du myocarde, un pontage coronarien ou une hypertension artérielle pulmonaire sont plus prédisposés aux réactions cardiaques.
Chez les patients âgés et les patients présentant des cardiopathies préexistantes, les réactions accompagnées de signes ischémiques à l'ECG et d'arythmies sont plus fréquentes.
Chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque, l'injection intravasculaire de produit de contraste peut induire un œdème pulmonaire.
4.4.1.2.7. Troubles du système nerveux central
Le rapport bénéfice/risque doit être estimé au cas par cas :
· en raison du risque d'aggravation de la symptomatologie neurologique chez les patients présentant un accident ischémique transitoire, un infarctus cérébral aigu, une hémorragie intracrânienne récente, un œdème cérébral, une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice).
· en cas d'utilisation par voie intra-artérielle chez un éthylique (éthylisme aigu ou chronique) et chez les toxicomanes à d'autres substances.
· La prudence est recommandée en cas d'administration intravasculaire chez des patients présentant un infarctus cérébral aigu ou une hémorragie intracrânienne aiguë ainsi que chez ceux atteints de maladies entraînant une altération de la barrière hémato-encéphalique, les patients présentant un œdème cérébral ou une démyélinisation aiguë. Des tumeurs ou des métastases intracrâniennes et une épilepsie peuvent augmenter la fréquence des crises convulsives après administration d'un produit de contraste. Les symptômes neurologiques provoqués par des métastases ainsi que les pathologies dégénératives ou inflammatoires peuvent être aggravés par l'administration de produits de contraste. L'injection intra-artérielle de produit de contraste peut induire un vasospasme responsable d'une ischémie cérébrale. Les patients présentant des maladies cérébro-vasculaires symptomatiques, des antécédents d'accident vasculaire cérébral ou de fréquents accidents ischémiques transitoires ont un risque accru de complications neurologiques dus au produit de contraste après une injection intra-artérielle.
4.4.1.2.8. Phéochromocytome
Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crise hypertensive après administration intravasculaire de produit de contraste et nécessitent une prise en charge adaptée (alpha-bloquants) avant l'examen.
4.4.1.2.9. Myasthénie
L'administration de produit de contraste peut aggraver les symptômes de myasthénie.
4.4.1.2.10. Majoration des effets secondaires
Les manifestations des effets indésirables liés à l'administration de produit de contraste iodés peuvent être majorées par les états prononcés d'excitation, l'anxiété et la douleur.
Une prise en charge adaptée peut s'avérer nécessaire pouvant aller jusqu'à la sédation.
4.4.1.2.11. Drépanocytose
Lorsqu'ils sont injectés par voie intraveineuse ou intra-artérielle, les produits de contraste peuvent favoriser une falciformation des hématies chez les sujets atteints d'une forme homozygote de drépanocytose.
4.4.1.2.12. Autres facteurs de risque
Chez les patients souffrant de maladies auto-immunes, il a été observé des cas de vascularite grave ou des syndromes du type de celui de Stevens-Johnson.
Les maladies neurologiques ou vasculaires sévères, notamment celles présentes chez les personnes âgées, sont des facteurs de risque de survenue de réactions aux produits de contraste.
4.4.1.2.13 Extravasation
L’extravasation de produit de contraste peut en de rares occasions causer des douleurs locales, et œdèmes et érythèmes, qui régressent généralement sans séquelles. Cependant, des inflammations et même des nécroses tissulaires ont été observées. L’élévation et le refroidissement de la région affectée sont recommandés en tant que mesures de routine. La décompression chirurgicale peut être nécessaire en cas de syndrome de compartiment.
4.4.1.2.14 Population pédiatrique
Une hypothyroïdie transitoire a été rapportée chez les nourrissons prématurés, chez les nouveau-nés et chez les autres enfants après administration de produit de contraste iodé. Les prématurés sont particulièrement sensibles aux effets de l’iode. Il est recommandé de surveiller la fonction thyroïdienne des nouveau-nés durant la première semaine de la vie, en cas d’administration de produit de contraste iodé à la mère durant la grossesse. Une surveillance de la fonction thyroïdienne est recommandée entre 2 et 6 semaines, particulièrement chez les nouveau-nés de faible poids ou les prématurés (voir aussi rubrique 4.6).
Particulièrement chez les nourrissons et les petits enfants, une hydratation adéquate doit être assurée avant et après l’administration de produit de contraste. Les traitements néphrotoxiques doivent être suspendus. Le débit de filtration glomérulaire moindre, âge-dépendant, chez les nourrissons peut aussi provoquer une excrétion ralentie des produits de contraste.
Les petits nourrissons (<1 an) et particulièrement les nouveau-nés sont sujets à des troubles électrolytiques et à des altérations hémodynamiques.
4.4.2. Mises en garde et Précautions d'emploi propres à certaines voies d'administration avec diffusion systémique notable
4.4.2.1. Spécialités injectables par voie intrathécale
Précautions d'emploi
L'indication d'une myélographie doit être soigneusement pesée chez les malades ayant un risque épileptogène accru, des antécédents épileptiques, ou présentant une grave insuffisance hépatorénale.
Les malades sous traitement anticonvulsivant ne doivent pas interrompre leur traitement. Les manipulations du malade pendant et après l'examen doivent être de faible amplitude. Apres l'examen, le malade doit rester allongé, la tête et le thorax surélevées de 20° pendant au moins 8 heures. La surveillance du patient est attentive pendant 24 heures pendant lesquelles il est recommandé au patient de ne pas se pencher. Les patients susceptibles d’avoir un seuil épileptogène bas ne doivent pas être laissés seuls pendant les 24 premières heures.
4.4.2.2. Cathétérisme vasculaire
Lors de la réalisation de procédures de cathétérisme vasculaire, une attention particulière doit être réservée à la technique angiographique et le cathéter doit être rincé fréquemment (avec une solution d’héparine) de manière à minimiser le risque de thrombose et d’embolie lié à la procédure.
Coagulopathie
Une angiographie par cathétérisme avec produit de contraste entraîne un risque d'événements thromboemboliques. In vitro, les produits de contraste non ioniques ont un plus faible effet anticoagulant que les produits de contraste ioniques. Ceci doit être pris en compte au cours d'un cathétérisme car, en dehors des produits de contraste, de nombreux autres facteurs peuvent également favoriser le développement d'événements thromboemboliques. Ces facteurs sont les suivants : durée de l'examen, nombre d'injections, type de cathéter et de seringue, existence de maladies sous-jacentes et médicaments concomitants. Afin de minimiser le risque de thrombo-embolie lié à l'examen, il convient de respecter une technique angiographique très rigoureuse et d'irriguer fréquemment les cathéters utilisés (ex : avec une solution d’héparine), en outre, la durée de l'examen devra être aussi courte que possible.
La prudence est également recommandée chez les patients présentant une homocystéinurie (risque d'induction d'une thrombo-embolie).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
+ Metformine chez le diabétique (voir rubrique 4.4 —Insuffisance rénale).
+ Radiopharmaceutiques (voir rubrique 4.4/Mises en garde spéciales)
Les produits de contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines la capture de l'iode radioactif par le tissu thyroïdien pouvant entraîner d'une part un défaut de fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et d'autre part une baisse d'efficacité du traitement par l'iode 131.
Lorsqu'une scintigraphie rénale réalisée par injection de radiopharmaceutique secrété par le tubule rénal est prévue, il est préférable de l'effectuer avant l'injection de produit de contraste iodé.
+ Béta-bloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, antagonistes des récepteurs de l'angiotensine.
Ces médicaments entraînent une baisse de l'efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles tensionnels: le médecin doit en être informé avant l'injection de produit de contraste iodé et disposer des moyens de réanimation.
+ Diurétiques
En raison du risque de déshydratation induit par les diurétiques, une réhydratation hydro-électrolytique préalable est nécessaire pour limiter les risques d'insuffisance rénale aiguë.
+ Interleukine 2
Il existe un risque de majoration de réaction aux produits de contraste en cas de traitement récent par l'interleukine 2 et interférons (voie intraveineuse): érythème, éruption cutanée ou plus rarement hypotension, oligurie, voire insuffisance rénale.
+ Autres médicaments
L’utilisation concomitante de certains neuroleptiques, ou antidépresseurs tricycliques est susceptible de réduire le seuil épileptogène et donc d’augmenter le risque de crises convulsives induites, Les antalgiques, antiémétiques et sédatifs de la famille des phénothiazines sont susceptibles de diminuer le seuil épileptogène lors de l'injection intrathécale de produit de contraste.
4.5.2. Autres formes d'interactions
Des concentrations élevées de produit de contraste iodé dans le plasma et l'urine peuvent interférer avec les dosages in vitro de bilirubine, de protéines et de substances inorganiques (fer, cuivre, calcium et phosphate); il est recommandé de ne pas faire pratiquer ces dosages dans les 24 heures qui suivent l'examen.
Embryotoxicité
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène.
En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
Fœtotoxicité
Comme au cours de la grossesse, l'exposition aux rayons X doit être évitée autant que possible, avec ou sans agent de contraste iodé, le bénéfice de l'examen par rayon X devra être envisagé avec précaution.
La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l'administration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdie fœtale si l'examen a lieu après 14 semaines d'aménorrhée. A part l'exposition du fœtus aux radiations, la prise en considération du bénéfice-risque après administration d'un produit de contraste iodé devra également prendre en compte la sensibilité de la thyroïde fœtale à l'iode, car la surcharge iodée ponctuelle consécutive à l'administration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdie fœtale.
Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir à l'administration ponctuelle d'un produit de contraste iodé dans le cas où l'indication de l'examen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée.
La fonction thyroïdienne des nouveau-nés doit être surveillée durant la première semaine de la vie, en cas d’administration de produit de contraste iodé à la mère durant la grossesse. Il est recommandé de surveiller à nouveau la fonction thyroïdienne entre 2 et 6 semaines, particulièrement chez les nouveau-nés dont le poids de naissance est faible et chez les prématurés.
Mutagénicité et fertilité
Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction n'ont pas montré d'effet sur la reproduction, la fertilité ou le développement fœtal et post natal.
Les produits de contraste sont faiblement excrétés dans le lait maternel et des quantités minimes sont absorbées par l’intestin. Dans une étude, la quantité de iohexol excrétée dans le lait maternel dans les 24 heures suivant l’administration était de 0,5% de la dose. La quantité de iohexol ingérée par le bébé dans les premières 24 heures correspond à seulement 0,2% de la dose pédiatrique.
Une administration ponctuelle de produit de contraste iodé à la mère ne nécessite pas l'interruption d'allaitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Un effet indésirable est dit :
· très fréquent si la fréquence est ≥ 10 %
· fréquent si la fréquence est ≥ 1 % et < 10 %
· peu fréquent si la fréquence est ≥≥ 0, 1 % et < 1 %
· rare si la fréquence est comprise entre ≥ 0,0 1 % et < 0, 1 %
· très rare si la fréquence est < 0,01 %
4. 8. 1. Réactions anaphylactoïdes et d'hypersensibilité (rare)
Les réactions d’hypersensibilité peuvent se manifester indépendamment de la dose et du mode d’administration. Des symptômes modérés peuvent représenter les premiers signes d’une réaction ou d’un choc anaphylactoïde grave. L’administration de produit de contraste doit dans ce cas être arrêtée immédiatement et, si nécessaire, un traitement spécifique administré par la voie d’abord vasculaire. Les réactions d’hypersensibilité cutanées tardives peuvent apparaître jusqu’à plusieurs jours après administration.
Les réactions d'hypersensibilité, incluant les réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes, pouvant aller jusqu'au décès regroupent l'un ou plusieurs des effets suivants:
4.8.1.1. Cutanéo – muqueux
Peu fréquent :
· immédiates: prurit, érythème, rougeur, urticaire localisé ou étendue, œdème de Quincke
· retardées: eczéma, exanthème maculo papuleux, érythème polymorphe et, exceptionnellement, syndrome Stevens-Johnson ou syndrome de Lyell.
Rare : conjonctivite
Fréquence inconnue : Vascularite, nécrose toxique épidermique, dermatite bulleuse, rash avec éosinophilie et symptômes systémiques, psoriasis.
4.8.1.2. Respiratoires
Peu fréquent :
Crise d'éternuements, toux, sensation de gorge serrée, dyspnée, œdème laryngé, spasme laryngé, bronchospasme, signes et symptômes respiratoires sévères, œdème pulmonaire non cardiogénique, arrêt respiratoire.
Rare : Rhinite,
4.8.1.3. Cardio-vasculaires
Peu fréquent : Hypotension, vertiges, malaise, tachycardie, arrêt cardiaque.
Fréquence inconnue : Arrêt cardio-respiratoire
4.8.1.4. Autres manifestations
Peu fréquent : Nausées, vomissements, douleurs abdominales.
4.8.2. Autres effets indésirables
4.8.2.1. Cardiovasculaires
Peu fréquent :
· Malaise vagal, troubles du rythme, angor, infarctus du myocarde, plus fréquents en cas d'injection intra coronaire.
· Collapsus cardiovasculaire de gravité variable pouvant survenir d'emblée, sans aucun signe annonciateur, ou compliquer les manifestations cardiovasculaires décrites ci-dessus.
Rare : Bradycardie
Très rare : Hypertension
Fréquence inconnue : Spasme des artères coronaires, choc, défaillance cardiaque, cyanose, thrombophlébite, thrombose veineuse.
4.8.2.2. Neurosensoriels
Peu fréquent :
· Administration systémique : sensation de chaleur, céphalées (pouvant être intenses et prolongées).
· Examens au cours desquels le produit de contraste iodé est à une concentration élevée dans le sang artériel cérébral : agitation, état confusionnel, désorientation, hallucinations, troubles du langage, aphasie, dysarthrie, troubles visuels (photophobie, cécité transitoires) troubles auditifs, perte auditive transitoire, tremblement, hypoesthésie, paresthésies, parésie / paralysie, modifications mineures de l'EEG, convulsions, somnolence.
Très rare : Encéphalopathie transitoire, stupeur, accident vasculaire cérébral.
Fréquence inconnue : encéphalopathie induite par les produits de contraste (comprenant perte de mémoire transitoire, coma, amnésie rétrograde), anxiété, œdème cérébral.
Voie intrathécale :
Peu fréquent : syndrome méningé, probablement dû à une diminution de la pression lombaire, résultant de la fuite de liquide céphalorachidien au point de ponction (un retrait excessif du LCR doit être évité afin de minimiser la diminution de pression); douleurs radiculaires, méningite aseptique (dont méningite chimique).
Rare : Vertiges
Très rare : Convulsions, Encéphalopathie transitoire, stupeur.
Fréquence inconnue : Anomalies de l’électroencéphalogramme, état de mal épileptique, syndrome méningé, agitation, photophobie, encéphalopathie transitoire induite par les produits de contraste comprenant perte de mémoire transitoire, coma, stupeur, amnésie rétrograde.
4.8.2.3. Digestif
Peu fréquent :
· Nausées, vomissements, hypertrophie des parotides dans les jours qui suivent l'examen, hypersalivation, troubles transitoires du goût.
· Douleurs abdominales et diarrhée surtout liées à l'administration par voie orificielle digestive haute ou basse.
· Augmentation de l'amylasémie, due à la pression d'injection, et, rarement, survenue d'une pancréatite aiguë après une CPRE.
Fréquence inconnue :
· Aggravation d’une pancréatite, pancréatite aiguë.
4.8.2.4. Respiratoires
Fréquent : Modification transitoire de la fréquence respiratoire
Peu fréquent : Œdème du poumon.
Rare : arrêt respiratoire
Fréquence inconnue : syndrome de détresse respiratoire aigüe, apnée, aspiration, crise d’asthme,
4.8.2.5. Troubles des tissus cutanés et sous-cutanés
Rare : Rash, prurit, urticaire
Fréquence inconnue : Dermatite bulleuse, syndrome de Stevens-Johnson, érythème multiforme, nécrolyse épidermique toxique, exanthème pustuleux aigu généralisé, rash médicamenteux avec éosinophilie et symptômes systémiques, érythème, éruption cutanée, desquamation.
4.8.2.6. Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs
Fréquence inconnue : Faiblesse musculaire, spasme musculo-squelettique
4.8.2.7. Rénaux (voir rubrique 4.4)
Très rares : Une augmentation transitoire de la créatininémie peut être observée mais l'insuffisance rénale aiguë anurique est très rare.
4.8.2.8. Thyroïdiens (voir rubriques 4.4 et 4.5)
Fréquence inconnue : Thyrotoxicose, hyperthyroïdie transitoire, hypothyroïdie transitoire.
4.8.2.9. Troubles sanguins et des vaisseaux
Fréquence inconnue : Thrombocytopénie
4.8.2.10. Effets locaux
Peu fréquent : Hyperhidrose, sensation de froid, réactions vasovagales
Rare : Fébrilité.
Très rare :
· Douleur et œdème locaux bénins, transitoires peuvent apparaître au point d'injection en l'absence d'extravasation du produit injecté. En administration intra-artérielle, la sensation douloureuse au site d'injection dépend de l'osmolalité du produit injecté. En cas d'extravasation, une réaction inflammatoire locale, voire une nécrose tissulaire, peuvent être observées.
· Thrombophlébite.
4.8.2.11. Autres manifestations
Très rare :
· Arthralgie, arthrite.
· Utilisation intrathécale : Douleurs dorsales, cervicales, aux extrémités, spasmes musculaires.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.
Les données précliniques d’Omnipaque sont en faveur d’une grande marge de sécurité et aucune dose maximale n’a été établie pour l’utilisation intravasculaire de routine. Un surdosage symptomatique est improbable chez les patients dont la fonction rénale est normale à moins que le patient n’ait reçu plus de 2000 mg I/kg de poids corporel sur une courte période. La durée de la procédure est importante pour la tolérance rénale des fortes doses de produit de contraste (t1/2 = 2 heures). Le surdosage accidentel est plus probable dans le cas de procédures angiographiques complexes chez l’enfant, en particulier quand de multiples administrations de produit de contraste avec de fortes concentrations sont pratiquées.
En cas de très forte dose, la perte hydrique et électrolytique doit être compensée par une réhydratation appropriée. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins trois jours. Si nécessaire, une hémodialyse peut être réalisée. Il n’y a pas d’antidote spécifique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Produit de contraste iodé, code ATC : V08AB02
(V: divers)
Produit de contraste tri-iodé, hydrosoluble, non ionique, monomère, de basse osmolalité.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Aucun métabolite n'a été détecté.
La liaison d'Omnipaque aux protéines est très faible (<2%). Elle n'a pas de conséquence clinique et peut de ce fait être négligée.
5.3. Données de sécurité préclinique
Le pH du produit est compris entre 6,8 et 7,6.
Utiliser une seringue séparée.
3 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
Flacon (verre) de 15 mL, 50 mL, 100 mL ou 200 mL : A conserver à une température ne dépassant pas +30°C, à l'abri de la lumière et des rayons ionisants.
Le produit peut être conservé 3 mois à une température de +37°C.
Flacon (polypropylène) de 15 mL ou 20 mL : A conserver à une température ne dépassant pas +30°C, à l'abri de la lumière et des rayons ionisants.
Le produit peut être conservé 1 semaine à température de +37°C.
Flacons (polypropylène) de 50 mL, 100 mL, 200 mL : A conserver à une température ne dépassant pas +30°C, à l'abri de la lumière et des rayons ionisants.
Le produit peut être conservé 1 semaine à une température de +37°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacons et bouteilles de verre :
Le produit est présenté dans des flacons pour injection (20 mL remplis à 15mL) et dans des flacons bouteilles pour perfusion (50, 100 et 200 mL). Ces deux contenants sont en verre borosilicaté incolore, hautement résistant (Type I). Ils sont obturés par des bouchons en caoutchouc halobutyl (Type I), et scellés avec un sceau " flip off/tear off - disque de plastique plat ". Boîtes de 1, 6 ou 10 flacons.
Flacons et bouteilles en polypropylène :
Le produit est présenté en flacon et flacon bouteille en polypropylène. Les flacons de 20 mL remplis à 15 mL ou 20 mL et 50 mL sont en polypropylène rigide avec un col dévissable. Les flacons bouteilles de 100 mL et de 200 mL présentent un bouchon en matière plastique dévissable serti d'un anneau d'inviolabilité. Boîte de 1 ou 10 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
OMNIPAQUE peut être réchauffé à la température corporelle avant l'administration.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
22/24, AVENUE de L’EUROPE
78140 VELIZY VILLACOUBLAY
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 326 812 8 0 : 15 mL en flacon (verre) ; boîte de 1
· 34009 555 317 5 3 : 15 mL en flacon (verre) ; boîte de 10
· 34009 346 004 4 9 : 15 mL en flacon (polypropylène) ; boîte de 1
· 34009 561 471 2 0 : 15 mL en flacon (polypropylène) ; boîte de 10
· 34009 371 892 7 9 : 20 mL en flacon (polypropylène) ; boîte de 1
· 34009 568 104 5 1 : 20 mL en flacon (polypropylène) ; boîte de 10
· 34009 326 813 4 1 : 50 mL en flacon (verre) ; boîte de 1
· 34009 555 318 1 4 : 50 mL en flacon (verre) ; boîte de 10
· 34009 346 005 0 0 : 50 mL en flacon (polypropylène) ; boîte de 1
· 34009 561 472 9 8 : 50 mL en flacon (polypropylène) ; boîte de 10
· 34009 327 621 1 8 : 100 mL en flacon (verre) ; boîte de 1
· 34009 555 319 8 2 : 100 mL en flacon (verre) ; boîte de 10
· 34009 353 137 6 8 : 100 mL en flacon (polypropylène) ; boîte de 1
· 34009 562 268 6 3 : 100 mL en flacon (polypropylène) ; boîte de 10
· 34009 326 814 0 2 : 200 mL en flacon (verre) ; boîte de 1
· 34009 555 320 6 4 : 200 mL en flacon (verre) ; boîte de 6
· 34009 353 138 2 9 : 200 mL en flacon (polypropylène) ; boîte de 1
· 34009 562 269 2 4 : 200 mL en flacon (polypropylène) ; boîte de 10
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I
Médicament soumis à prescription hospitalière.