RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 19/10/2017

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ACTIFED RHUME JOUR ET NUIT, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Paracétamol.................................................................................................................... 500,00 mg

Chlorhydrate de pseudoéphédrine...................................................................................... 60,00 mg

Pour un comprimé blanc.

Paracétamol.................................................................................................................... 500,00 mg

Chlorhydrate de diphénhydramine....................................................................................... 25,00 mg

Pour un comprimé bleu.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement au cours des rhumes de l'adulte et de l'adolescent de plus de 15 ans :

· des sensations de nez bouché,

· de l'écoulement nasal clair,

· des maux de tête et/ou fièvre.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

RESERVE A L'ADULTE ET A L’ADOLESCENT DE PLUS DE 15 ANS

Dans la journée : 1 comprimé blanc, à renouveler si nécessaire au bout de 4 heures minimum, sans dépasser 3 comprimés par jour.

Le soir au coucher : 1 comprimé bleu si nécessaire.

Le comprimé est à avaler tel quel avec une boisson (par exemple eau, lait, jus de fruit).

En l’absence d’amélioration au bout de 4 jours de traitement, il est nécessaire de prendre un avis médical.

Insuffisance rénale :

En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l'intervalle entre 2 prises sera au minimum de 8 heures. La dose de paracétamol ne devra pas dépasser 3 g par jour.

Mode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Chez l'enfant de moins de 15 ans.

· En cas d'antécédents d'accident vasculaire cérébral ou de facteurs de risque susceptibles de favoriser la survenue d'accident vasculaire cérébral, en raison de l'activité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur.

· En cas d'hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée par le traitement.

· En cas d'insuffisance coronarienne sévère.

· En cas de risque de glaucome par fermeture de l'angle.

· En cas de risque de rétention urinaire liée à des troubles urétro-prostatiques.

· En cas d'antécédents de convulsions.

· En cas d'insuffisance hépatocellulaire en raison de la présence de paracétamol.

· En cas d'allaitement (voir rubrique 4.6).

· En association avec les IMAO irréversibles, ou dans les 2 semaines suivant leur arrêt, en raison du risque d’augmentation de la pression artérielle, d’hypertension paroxystique et d’hyperthermie pouvant être fatale (voir rubrique 4.5).

· En association aux sympathomimétiques à action indirecte : vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu’ils soient administrés par voie orale ou nasale [bupropion, cafédrine, phényléphrine, pseudoéphédrine, éphédrine, théodrénaline] ainsi que méthylphénidate, en raison du risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives (voir rubrique 4.5).

· En association aux sympathomimétiques de type alpha : vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu’ils soient administrés par voie orale ou nasale [étiléfrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine, synéphrine, tétryzoline, tuaminoheptane] ainsi que midodrine, en raison du risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives (voir rubrique 4.5).

L’association de deux décongestionnants est contre-indiquée, quelle que soit la voie d’administration (orale et/ou nasale) : une telle association est inutile et dangereuse et correspond à un mésusage.

Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE pendant la grossesse (voir rubrique 4.6).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Si les symptômes persistent au-delà de 4 jours ou s’ils s’aggravent, fièvre élevée ou persistante, survenue de signes de surinfection ou si de nouveaux symptômes apparaissent, une réévaluation du traitement doit être faite et le patient doit arrêter le traitement et consulter un médecin.

En raison de la présence de pseudoéphédrine :

o Il est impératif de respecter strictement la posologie, la durée du traitement de 4 jours, les contre-indications (voir rubrique 4.3).

o Les patients doivent être informés que la survenue d'une hypertension artérielle, de tachycardie, de palpitations ou de troubles du rythme cardiaque, de nausées ou de tout signe neurologique (tels que l'apparition ou la majoration de céphalées) impose l'arrêt du traitement.

o Il est conseillé aux patients de prendre un avis médical en cas de maladies cardiovasculaires préexistantes, en particulier en cas de maladie coronarienne et d'hypertension artérielle.

o Les patients souffrant de maladie thyroïdienne, de psychose, de diabète ou d’une diminution de la fonction rénale (voir section 5.2) ou de difficulté à uriner liée à une hypertrophie de la prostate ne doivent pas prendre de pseudoéphédrine sauf sur avis médical.

La prise de ce médicament est déconseillée en raison du risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives lié à son activité sympathomimétique indirecte avec les médicaments suivants (voir rubrique 4.5) :

o IMAO-A réversible, y compris le linézolide et le bleu de méthylène,

o alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride ou pergolide) ou vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine ou méthylergométrine),

Des troubles neurologiques à type de convulsions, d'hallucinations, de troubles du comportement, d'agitation, d'insomnie ont été décrits, plus fréquemment chez des enfants, après administration de vasoconstricteurs par voie systémique, en particulier au cours d'épisodes fébriles ou lors de surdosages.

Par conséquent, il convient notamment :

o de ne pas prescrire ce traitement en association avec des médicaments susceptibles d'abaisser le seuil épileptogène tels que : dérivés terpéniques, clobutinol, substances atropiniques, anesthésiques locaux... ou en cas d'antécédents convulsifs ;

o de respecter, dans tous les cas, la posologie préconisée, et d'informer le patient des risques de surdosage en cas d'association avec d'autres médicaments contenant des vasoconstricteurs.

En raison de la présence de paracétamol :

Pour éviter un risque de surdosage : vérifier l'absence de paracétamol dans la composition d'autres médicaments, et ne pas utiliser avec tout autre produit contenant du paracétamol. La prise d’une dose supérieure à la dose recommandée (surdosage) peut conduire à des lésions hépatiques. En cas de surdosage, une assistance médicale immédiate est essentielle même en l’absence de signes et symptômes.

Chez l'adulte et l'enfant de plus de 50 kg, LA DOSE TOTALE DE PARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 3 GRAMMES PAR JOUR (voir rubrique 4.9).

Les personnes souffrant d’alcoolisme chronique doivent consulter un médecin avant de prendre du paracétamol ou un autre analgésique ou antipyrétique (médicament pour adultes).

Les patients présentant une pathologie hépatique doivent consulter un médecin avant de prendre ce médicament.

Des cas de réactions cutanées sévères comme une pustulose exanthématique aiguë généralisée, un syndrome de Stevens-Johnson, et une nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) ont été très rarement rapportés chez des patients prenant du paracétamol. Les patients doivent être informés des signes de ces réactions cutanées sévères, et la prise du médicament doit être interrompue à la première apparition de rash cutané ou de tout autre signe d’hypersensibilité.

En raison de la présence de diphénhydramine :

La prise de ce médicament est déconseillée en association avec l’oxybate de sodium (voir rubrique 4.5).

Ce médicament peut entraîner une somnolence (voir rubrique 4.8).

Du fait de la présence de diphénhydramine, il est déconseillé de prendre pendant le traitement des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l’alcool ou des sédatifs (barbituriques en particulier) ou des tranquillisants car ils potentialisent l’effet sédatif des antihistaminiques (voir rubrique 4.5).

Il faut consulter un médecin avant de prendre ce médicament en concomitance avec un inhibiteur du système nerveux central.

Ne pas utiliser un autre médicament contenant de la diphénhydramine, même sous forme topique.

Les patients présentant des troubles respiratoires comme un emphysème, une bronchite chronique, un asthme aigü ou chronique, ou un glaucome doivent consulter un médecin avant de prendre de la diphénhydramine.

Les patients présentant des difficultés à uriner en raison d’une hypertrophie de la prostate doivent consulter un médecin avant de prendre de la diphénhydramine ou de la pseudoéphédrine.

La surveillance du traitement doit être renforcée dans les cas suivants :

· chez le sujet âgé présentant :

o une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation,

o une constipation chronique (risque d'iléus paralytique),

o une hypertrophie prostatique,

· en cas d'insuffisance rénale en raison du risque d'accumulation.

L'attention des sportifs est attirée sur le fait que la pseudoéphédrine peut induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles anti-dopage.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Liées à la présence de paracétamol :

La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-peroxydase en cas de concentrations anormalement élevées.

La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l'acide urique sanguin par la méthode à l'acide phosphotungstique.

Association nécessitant des précautions d’emploi

+ Antivitamines K

Risque d’augmentation de l’effet de l’antivitamine K et du risque hémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/j) pendant au moins 4 jours.

Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l’antivitamine K pendant le traitement par le paracétamol et après son arrêt.

Liées à la présence de pseudoéphédrine :

Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3 Contre-indications)

+ IMAO irréversibles (iproniazide)

Hypertension paroxystique, hyperthermie pouvant être fatale. Du fait de la durée d’action de l’IMAO, cette interaction est encore possible 15 jours après l'arrêt de l'IMAO.

+ Autres sympathomimétiques indirects (bupropion, cafédrine, éphédrine, méthylphénidate, phényléphrine, pseudoéphédrine, théodrénaline)

Risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.

+ Sympathomimétiques alpha (voies orale et/ou nasale) (étiléfrine, midodrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine, synéphrine, tétryzoline, tuaminoheptane)

Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

Associations déconseillées (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi)

+ Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide)

Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

+ Alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine)

Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

+ IMAO-A réversibles (bleu de méthylène, linézolide, moclobémide)

Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

Association faisant l’objet de précautions d'emploi

+ Anesthésiques volatils halogénés (desflurane, halothane, isoflurane, méthoxyflurane, sévoflurane)

Poussée hypertensive peropératoire.

En cas d’intervention programmée, il est préférable d’interrompre le traitement quelques jours avant l’intervention.

Liées à la présence de DIPHENHYDRAMINE :

+ Autres médicaments atropiniques

Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc…

Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.

+ Autres médicaments sédatifs

Majoration de la dépression centrale.

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l’utilisation de machine.

Associations déconseillées (cf. 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi)

+ Oxybate de sodium

Majoration de la dépression centrale.

L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

+ Alcool (boisson ou excipient)

Majoration par l’alcool de l’effet sédatif de ces substances. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

La présence de pseudoéphédrine parmi les constituants conditionne la conduite à tenir pendant la grossesse et l'allaitement.

Il n’existe pas d’études adéquates et bien contrôlées chez les femmes enceintes ou allaitantes réalisées avec l’association de diphénhydramine, paracétamol et pseudoéphédrine.

Grossesse

Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.

En clinique, les études épidémiologiques n'ont pas mis en évidence d'effet malformatif lié à l'utilisation de la pseudoéphédrine. Cependant, par mesure de prudence et compte tenu des puissantes propriétés vasoconstrictives de ce médicament, son utilisation est déconseillée pendant la grossesse.

En cas de grossesse, il faut demander conseil à son médecin.

Allaitement

La pseudoéphédrine passe dans le lait maternel. Compte tenu des possibles effets cardio-vasculaires et neurologiques des vasoconstricteurs, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l'allaitement.

Sur 24 heures, jusqu’à 0,7% d’une dose unique de 60 mg de pseudoéphédrine peut passer dans le lait maternel. Les concentrations de pseudoéphédrine dans le lait maternel sont 2 à 3 fois plus élevées que dans le plasma. Ce profil de concentration lait/plasma suggère une faible liaison aux protéines, bien qu’aucune donnée sur la liaison aux protéines plasmatiques chez l’homme ne soit disponible. Des données issues d’une étude sur des mères allaitantes prenant 60 mg de pseudoéphédrine toutes les 6 heures suggèrent que 2,2 à 6,7 % de la dose quotidienne maximale (240 mg) pourraient être administrés à l’enfant allaité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament surtout en début de traitement.

Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables identifiés lors d’essais cliniques et lors de l’utilisation post-commercialisation de la diphénhydramine, du paracétamol et de la pseudoéphédrine ou de leur association sont décrits par système organe dans le tableau, ci-dessous.

La fréquence des effets indésirables est définie en utilisant la convention suivante :

Très fréquent (≥ 1/10)

Fréquent (≥1/100, < 1/10)

Peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100)

Rare (≥ 1/10000, < 1/1000)

Très rare (< 1/10000)

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Fréquence

Pseudoéphédrine

Paracétamol

Diphénhydramine

Paracétamol + Diphénhydramine

Pseudoéphédrine + Diphénhydramine

Pseudoéphédrine + Paracétamol + Diphénhydramine

Affections hématologiques et du système lymphatique

Fréquence indéterminée

Anémie hémolytique

Leucopénie

Neutropénie

Thrombopénie

Affections du système immunitaire

Rare

Réactions d’hypersensibilité à type de choc anaphylactique*

Choc anaphylactique

Œdème de Quincke*

Eczéma

Érythème*

Purpura

Urticaire*

Rash cutané*

Affections psychiatriques

Fréquent

Insomnie

Nervosité

Fréquence indéterminée

Anxiété**

Nervosité

Agitation

Troubles du comportement**

Etat confusionnel

Hallucinations

Convulsions**

Hallucinations visuelles**

Affections du système nerveux

Très fréquent

Somnolence

Fréquent

Vertiges

Fréquence indéterminée

Accidents vasculaires cérébraux hémorragiques, exceptionnellement chez les patients ayant utilisé des spécialités à base de chlorhydrate de pseudoéphédrine : ces accidents vasculaires cérébraux sont apparus lors de surdosage ou de mésusage chez des patients présentant des facteurs de risques vasculaires.

Sédation






Accidents vasculaires ischémiques

Hypotension

orthostatique

Céphalées

Effets anticholinergiques à type de sécheresse des muqueuses, constipation, troubles de l’accommodation, mydriase, palpitations, risque de rétention urinaire et de dysurie.

Convulsions

Troubles de l’équilibre, vertiges, baisse de la mémoire ou de la concentration, plus fréquents chez le sujet âgé.

Incoordination motrice

Tremblements

Affections oculaires

Fréquence indéterminée

Crise de glaucome par fermeture d’angle

Affections cardiaques

Fréquence indéterminée

Palpitations

Tachycardie

Arythmie

Infarctus du myocarde

Affections vasculaires

Fréquence indéterminée

Hypertension (poussée hypertensive)

Hypotension

Affections gastro-intestinales

Fréquent

Nausées

Sécheresse buccale

Fréquence indéterminée

Vomissements

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquence indéterminée

Pustulose exanthématique aiguë généralisée

Rash cutané

Erythème

Prurit

Angio-œdème

Urticaire

Sueurs

Exanthème

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquence indéterminée

Dysurie (en particulier en cas de troubles urétroprostatiques)

Rétention urinaire (en particulier en cas de troubles urétroprostatiques)

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquent

Asthénie

Investigations

Fréquence indéterminée

Elévation des transaminases

* Leur survenue impose l’arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.

** Une fièvre, un surdosage, une association médicamenteuse susceptible de diminuer le seuil épileptogène ou de contribuer à un surdosage ont souvent été retrouvés et semblent prédisposer à la survenue de ces effets (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

4.9. Surdosage

Lié à la pseudoéphédrine

Le surdosage en pseudoéphédrine peut entraîner : vomissements, symptômes sympathomimétiques notamment stimulation du système nerveux central, mydriase, anxiété, agitation, hallucinations, convulsions, tachycardie, hypertension, bradycardie réflexe. D’autres effets peuvent inclure des troubles du rythme, une hémorragie cérébrale, un infarctus du myocarde, une psychose, un infarctus ischémique de l’intestin, délire, des troubles du comportement et un accident vasculaire cérébral.

Des cas de somnolence ont été rapportés en cas de surdosage chez l’enfant.

Lié à la diphénhydramine

Le surdosage en diphénhydramine peut entraîner : convulsions (surtout chez l'enfant), psychoses, troubles de la conscience, coma, syndrome anticholinergique (tels que mydriase, tachycardie), insuffisance respiratoire et rhabdomyolyse.

Lié au paracétamol

Le risque d’une intoxication peut être particulièrement plus élevée chez les sujets âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente) chez qui elle peut être mortelle.

Symptômes :

Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissent généralement dans les 24 premières heures.

Un surdosage, à partir de 10 g de paracétamol en une seule prise chez l’adulte et 150 mg/kg de poids corporel en une seule prise chez l'enfant, provoque une cytolyse hépatique susceptible d'aboutir à une nécrose complète et irréversible se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu'au coma et à la mort.

Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico-déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l'ingestion.

Conduite d'urgence

· Transfert immédiat en milieu hospitalier.

· Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial de paracétamol.

· Evacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique.

· Acidifier les urines en donnant du chlorure d'ammonium (pour augmenter l'élimination de la pseudoéphédrine).

· Le traitement du surdosage comprend classiquement l'administration aussi précoce que possible de l'antidote N-acétylcystéine par voie I.V. ou voie orale si possible avant la dixième heure.

· Traitement symptomatique.

TENIR HORS DE LA PORTEE DES ENFANTS. EN CAS DE SURDOSAGE, DEMANDEZ DE L’AIDE A UN MEDECIN OU CONTACTEZ IMMEDIATEMENT UN CENTRE ANTIPOISON.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : DECONGESTIONNANTS A USAGE SYSTEMIQUE – code ATC : R01BA52.

Ce médicament associe un antalgique antipyrétique le paracétamol, un antihistaminique la diphénhydramine et un vasoconstricteur la pseudoéphédrine.

Paracétamol

Le paracétamol est un antalgique à action centrale non-opiacé, non-salicylique. Le paracétamol a une activité analgésique/antipyrétique cliniquement prouvée. L’analgésie serait induite par élévation du seuil de la douleur et l’action antipyrétique serait provoquée par action sur le centre thermorégulateur hypothalamique.

Des études de dose unique (12,5 mg/kg) de paracétamol chez des enfants fébriles ont montré un début de réduction de la fièvre dans les 15 à 30 minutes.

Diphénhydramine

La diphénhydramine est une éthanolamine et un antagoniste anti-H1 de première génération. C'est un inhibiteur réversible, compétitif de l'histamine se liant au récepteur H1. Les antagonistes anti-H1, en particulier les éthanolamines, ont une activité antihistaminique significative, une activité antimuscarinique et également des propriétés sédatives.

Le mécanisme sédatif de la diphénhydramine semble résulter de l’antagonisme de la diphénhydramine intacte avec les récepteurs de l’histamine centrale et cholinergiques.

Pseudoéphédrine

La pseudoéphédrine est un médicament sympathomimétique qui a une faible activité agoniste directe au niveau des récepteurs α- et ß-adrénergiques. Son mécanisme principal est une activité indirecte sur le système de récepteurs adrénergiques dans lequel la pseudoéphédrine déplace la norépinéphrine des vésicules de stockage dans les neurones présynaptiques. La noradrénaline est libérée dans la synapse neuronale dans laquelle elle peut librement activer les récepteurs α -adrénergiques post-synaptiques. La stimulation des récepteurs α1-adrénergiques situés sur les vaisseaux sanguins de la muqueuse nasale (veinules post-capillaires) entraîne une vasoconstriction, une diminution du volume sanguin et une diminution du volume de la muqueuse nasale (décongestion nasale). La constriction des vaisseaux sanguins permet de réduire la fluidité au niveau du nez, de la gorge et des parois sinusales, qui se traduit par une diminution de l'inflammation des membranes ainsi qu’une diminution de la production de mucus. Ainsi, par la constriction des vaisseaux sanguins, principalement de ceux qui sont situés dans les voies nasales, la pseudoéphédrine provoque une diminution de la congestion nasale.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Du paracétamol :

Absorption

L'absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide, à partir du tractus gastro-intestinal, principalement au niveau de l’intestin grêle. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes moins d’1 heure après ingestion.

Bien que les concentrations maximales de paracétamol soient retardées lorsqu'il est administré avec de la nourriture, le degré d'absorption n’est pas affecté. Le paracétamol peut être pris indépendamment des heures de repas.

Distribution

Le paracétamol se distribue rapidement et largement dans tous les tissus, sauf dans la graisse. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. Son volume de distribution apparent est de 0,7 à 1 L/kg chez l’enfant et l’adulte. La liaison aux protéines plasmatiques est faible (10 % à 25 %).

Biotransformation

Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P 450, est la formation d'un intermédiaire réactif (le N-acétyl benzoquinone imine), qui, dans les conditions normales d'utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l'acide mercaptopurique. En revanche, lors d'intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée. Le principal isoenzyme du cytochrome P450 impliqué in vivo semble être le CYP2E1, bien que le CYP1A2 et CYP3A4 aient été considérées comme voies mineures sur la base des données microsomales in vitro. Par la suite, il a été démontré une contribution négligeable in vivo des deux isoenzymes CYP1A2 et CYP3A4.

Chez les adultes, la majorité de paracétamol est conjugué avec l'acide glucuronique et, dans une moindre mesure, avec du sulfate. Les métabolites dérivés du glucuronide, du sulfate, et du glutathion n’ont pas d’activité biologique. Chez les prématurés, les nouveau-nés, les nourrissons et les jeunes, le conjugué de sulfate prédomine. Chez les adultes présentant une insuffisance hépatique de différents niveaux de gravité et de différentes étiologies, plusieurs études sur le métabolisme ont démontré que la biotransformation du paracétamol est similaire à celle des adultes en bonne santé, mais un peu plus lente. Surtout, l'administration quotidienne consécutive à 4 g par jour induit une glucuronidation (voie non toxique) chez des adultes sains et chez les insuffisants hépatiques, entraînant une augmentation de la clairance totale de paracétamol au fil du temps et une accumulation plasmatique limitée.

Elimination

L'élimination est essentiellement urinaire. 90% de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (45 à 60%) et sulfoconjuguée (25 à 35%), de thiols (5 à 10%) comme la cystéine et les métabolites de mercapturate, de catéchols (3-6%) qui sont excrétés dans les urines. Moins de 5% est éliminé sous forme inchangée.

La demi-vie d'élimination est d'environ 2 heures à 3 heures chez l’adulte. Il faut approximativement 1 heure de plus chez les patients cirrhotiques.

Variations physiopathologiques :

· Insuffisance rénale : en cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l'élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée.

· Sujet âgé : la capacité de conjugaison n'est pas modifiée.

De la pseudoéphédrine :

Absorption

La pseudoéphédrine est rapidement absorbée par le tractus gastro-intestinal. La biodisponibilité orale de la pseudoéphédrine est élevée, telle que déterminée par les collectes d'urine, de plus de 96% des doses administrées.

Lorsque la pseudoéphédrine est prise après un repas riche en graisses, le taux d'absorption est diminué, ce qui entraîne environ une heure de retard dans l’atteinte des concentrations maximales.

Distribution

Le volume apparent de distribution de la pseudoéphédrine est de 2,3 à 3,2 L/kg. Jusqu'à 0,7% d'une dose unique de 60 mg de pseudoéphédrine peut être distribué dans le lait maternel sur 24 heures. Les concentrations de pseudoéphédrine dans le lait maternel sont 2 à 3 fois plus élevées que celles dans le plasma.

Biotransformation

Chez les adultes, seule une fraction mineure de la pseudoéphédrine est métabolisée dans le foie. Environ 1% à 6,2% d'une dose subit une N-déméthylation en métabolite, la norpseudoéphédrine, qui est excrétée dans l'urine.

Elimination

L’élimination de la pseudoéphédrine est essentiellement rénale, principalement sous forme inchangée (43 à 96% en 24 heures). La pseudoéphédrine administrée par voie orale a une demi-vie d'élimination chez l’adulte comprise entre 5,5 et 7,0 heures. La clairance orale de la pseudoéphédrine est d’environ 7,3 à 7,3 Ll/min/kg. Cependant une diminution de la fonction rénale peut entraîner une diminution de la clairance dans la mesure où la pseudoéphédrine est principalement excrétée sous forme inchangée dans les urines.

Le pH urinaire affecte la demi-vie d'élimination et la clairance de la pseudoéphédrine en raison de l’importance de la réabsorption dans les tubules rénaux à un pH alcalin ; la réabsorption rénale est négligeable à pH acide.

De la diphénhydramine :

Absorption

La diphénhydramine est bien absorbée au niveau du tractus gastro-intestinal atteignant des concentrations plasmatiques maximales de de 47 à 153 ng/mlentre 1,5 et 4 heures après administration orale d’une dose unique de 50 mg chez l’adulte.

Distribution

La diphénhydramine est largement distribuée dans tout le corps, notamment le système nerveux central. Le volume de distribution ajusté par le poids corporel pour la diphénhydramine est important : 14,0 L/kg (38 %) chez l’adulte, 16,0 (32 %) chez l’adolescent, et 19,5 (28 %) chez l’enfant. La diphénhydramine se lie fortement aux protéines. Chez l’adulte présentant une pathologie hépatique, la liaison aux protéines est plus faible, bien que le volume de distribution soit comparable à celui des adultes sains.

Biotransformation

La diphénhydramine subit un effet de premier passage hépatique avec une biodisponibilité absolue de 72 % ± 8 %. Elle est largement métabolisée dans le foie par déméthylation en N-déméthyl diphénhydramine (DMPD), et la teneur en DMDP mesurée dans le plasma est hautement corrélée avec la clairance de la diphénhydramine. La DMDP est ensuite déméthylée en N,N-didéméthyl diphénhydramine. Le N,N-didéméthyl diphénhydramine est ensuite métabolisé par déamination oxydative en acide diphénylméthoxyacétique.

Elimination

Des demi-vies d’élimination moyennes comprises entre 8,5 et 11,5 heures chez l’adulte ont été rapportées dans des études au cours desquelles des échantillons sanguins ont été prélevés jusqu’à 24 à 72 heures. La demi-vie est augmentée de 13,6 ± 4,2 h chez les sujets âgés et de 15,2 ± 1,5 h chez des patients atteints de cirrhose hépatique. L'élimination est principalement urinaire. On retrouve 5 à 15 % de diphénhydramine sous forme inchangée et 50 à 65 % sous forme de métabolites conjugués.

5.3. Données de sécurité préclinique

Toxicité générale

Diphénhydramine :

Le chlorhydrate de diphénhydramine a été testé par voie orale dans un certain nombre d’études animales de toxicité aiguë, subaiguë, subchronique et chronique. Les valeurs de la dose létale, administrée en aigü par voie orale, qui cause la mort de 50 % des animaux (DL50) étaient comprises entre 500 et 856 mg/kg chez les rats et 164 à 200 mg/kg chez les souris.

Paracétamol :

Un certain nombre d’études de toxicité aiguë, subaiguë et chronique chez les animaux montrent que les effets toxiques du paracétamol apparaissent uniquement à des doses extrêmement élevées. Dans une série d’études de toxicité à dose unique conduites sur différentes espèces, les DL50 orale aiguë du paracétamol ont été respectivement > 4000, 900-1200, 3500, 3000, 200 et 120 mg/kg chez le rat, la souris, le cochon d’Inde, le lapin, le chien et le chat.

Pseudoéphédrine :

Les études de toxicité orale aiguë conduites avec la pseudoéphédrine ont rapporté les valeurs de DL50 suivantes (mg/kg) : souris, 726 ; rat, 2206 ; lapin, 1777, chien beagle, 105 : chien bâtard, 30 tandis que la toxicité aiguë en intraveineuse chez la souris rapporte des valeurs de la DL50 allant de 88 à 89 mg/kg.

Toxicité génétique

Pseudoéphédrine :

Concernant la pseudoéphédrine, la génotoxicité est négative dans divers tests in vitro et la clastogénicité est négative dans des tests in vivo (test des micronoyaux chez la souris).

Carcinogénicité

Diphénhydramine :

Le chlorhydrate de diphénhydramine est considéré par le « Carcinogenic Potency Project » pour n’avoir aucune activité cancérigène chez les rats et souris mâles et femelles.

Paracétamol :

Les résultats du National Toxicology Program (NTP) d’études de 2 ans de carcinogénicité chez les rongeurs ont montré qu’il n’y avait pas de preuve d’une activité cancérigène du paracétamol chez les rats mâles F344/N, qu’il y avait des preuves équivoques d’activité cancérigène chez les rates, sur la base d’une augmentation de l’incidence de leucémies à cellules mononucléées, et qu’il n’y avait pas de preuve d’activité cancérigène chez les souris mâles et femelles.

Pseudoéphédrine :

Il n’y a pas de données connues sur des études de carcinogénicité avec la pseudoéphédrine.

Tératogénicité

Pseudoéphédrine :

Aucun effet tératogène n’a été rapporté chez les rats et les lapins.

Fertilité

Diphénhydramine :

Il n’y a pas d’informations suffisantes pour déterminer si le chlorhydrate de diphénhydramine présente un potentiel d’altération de la fertilité chez les animaux.

Paracétamol :

L’exposition continue des souris à 1% de paracétamol a conduit à des effets cumulatifs sur la reproduction avec des retards de croissance et du sperme anormal chez les souris F1, et à une réduction du poids de naissance de chiots F2, bien qu’il n’y avait pas de signes d’embryo- ou foetotoxicité à des doses plus faibles. Une atrophie testiculaire et une réduction du poids des testicules ont été notés dans des études de fertilité sur le paracétamol réalisées chez le rat.

Pseudoéphédrine :

L’administration orale de pseudoéphédrine chez le rat à des doses de 100 mg/kg/jour chez les mâles et de 20 mg/kg/jour chez les femelles, n’a pas altéré la fertilité ou altéré le développement morphologique et la survie.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Comprimé blanc

Amidon de maïs prégélatinisé, povidone, crospovidone, acide stéarique, cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium.

Comprimé bleu

Noyau

Cellulose microcristalline, amidon de maïs, carboxyméthylamidon sodique, hydroxypropylcellulose, amidon de maïs prégélatinisé, croscarmellose sodique, acide stéarique, stéarate de magnésium.

Pelliculage

Hypromellose, propylèneglycol, OPASPRAY M-1F-4315B (hypromellose, dioxyde de titane, industrial methylated spirit 74 op, indigotine, eau purifiée).

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

A conserver dans l'emballage extérieur, à l'abri de l'humidité.

A conserver dans le conditionnement primaire d'origine, à l'abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

12 comprimés blancs sous plaquette thermoformée (PVC/PVDC/Aluminium) + 4 comprimés bleus sous plaquette thermoformée (PVC/PVDC/Aluminium).

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d’exigences particulières.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

JOHNSON & JOHNSON SANTE BEAUTE FRANCE

1 RUE CAMILLE DESMOULINS

92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· CIP : 34009 357 532 7 4 : 12 comprimés blancs sous plaquette thermoformée (PVC/PVDC/ Aluminium) + 4 comprimés bleus sous plaquette thermoformée (PVC/PVDC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.