RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 24/01/2019
PREGABALINE TILLOMED 300 mg, gélule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Prégabaline ......................................................................................................................... 300 mg
Pour une gélule.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
PREGABALINE TILLOMED est indiqué dans le traitement des douleurs neuropathiques périphériques et centrales chez l’adulte.
Épilepsie
PREGABALINE TILLOMED est indiqué dans le traitement d’appoint des crises épileptiques partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l’adulte.
Trouble anxieux généralisé
PREGABALINE TILLOMED est indiqué dans le traitement du trouble anxieux généralisé (TAG) chez l’adulte.
4.2. Posologie et mode d'administration
La posologie varie de 150 à 600 mg par jour en deux ou trois prises fractionnées.
Douleurs neuropathiques
Le traitement par la prégabaline peut être introduit à une dose de 150 mg par jour en deux ou trois prises fractionnées. Selon la réponse et la tolérance au traitement de chaque patient individuel, la dose peut être augmentée à 300 mg par jour après un intervalle de 3 à 7 jours et, si nécessaire, à une dose maximale de 600 mg par jour après un intervalle de 7 jours supplémentaire.
Épilepsie
Le traitement par la prégabaline peut être introduit à une dose de 150 mg par jour en deux ou trois prises fractionnées. Selon la réponse et la tolérance au traitement de chaque patient individuel, la dose peut être augmentée à 300 mg par jour après 1 semaine. La dose maximale, qui est de 600 mg par jour, peut être atteinte après une semaine supplémentaire.
Trouble anxieux généralisé
La posologie varie de 150 à 600 mg par jour en deux ou trois prises fractionnées. Il convient de réévaluer régulièrement si un traitement est nécessaire.
Le traitement par la prégabaline peut être introduit à une dose de 150 mg par jour. Selon la réponse et la tolérance au traitement de chaque patient individuel, la dose peut être augmentée à 300 mg par jour après 1 semaine. La dose peut être augmentée à 450 mg par jour après une autre semaine. La dose maximale, qui est de 600 mg par jour, peut être atteinte après une semaine supplémentaire.
· Arrêt du traitement par la prégabaline
En accord avec les pratiques cliniques en vigueur et si un arrêt du traitement par la prégabaline s’impose, il est recommandé de le suspendre progressivement sur une période de 1 semaine au minimum, indépendamment de l’indication (voir rubriques 4.4 et 4.8).
Insuffisants rénaux
La prégabaline est éliminée de la circulation systémique principalement par excrétion rénale sous une forme inchangée. Étant donné que la clairance de la prégabaline est directement proportionnelle à la clairance de la créatinine (voir rubrique 5.2), toute réduction de la dose chez un patient chez lequel la fonction rénale est altérée doit être individualisée en fonction de la clairance de la créatinine (CLcr), comme indiqué au Tableau 1, en appliquant la formule suivante :
La prégabaline est éliminée efficacement du plasma par hémodialyse (élimination de 50 % du médicament en 4 heures). Chez les patients sous hémodialyse, la dose quotidienne de prégabaline doit être ajustée en fonction de la fonction rénale. Outre la dose quotidienne, une dose supplémentaire doit être prise immédiatement après toute séance d’hémodialyse de 4 heures (voir Tableau 1).
Tableau 1. Ajustement de la dose de prégabaline en fonction de la fonction rénale
Clairance de la créatinine (CLcr) (ml/min) |
Dose quotidienne totale de prégabaline |
Schéma posologique |
|
|
Dose de départ (mg/jour) |
Dose maximale (mg/jour) |
|
≥60 |
150 |
600 |
BID ou TID |
≥30-<60 |
75 |
300 |
BID ou TID |
≥15-<30 |
25-50 |
150 |
Prise quotidienne unique ou BID |
<15 |
25 |
75 |
Prise quotidienne unique |
Dose supplémentaire après hémodialyse (mg) |
|||
|
25 |
100 |
Dose unique |
TID = trois prises fractionnées
BID = deux prises fractionnées
* La dose quotidienne totale (mg/jour) doit être divisée par le nombre de prises indiqué pour obtenir le nombre de mg par prise.
+ La dose supplémentaire est une dose additionnelle administrée en prise unique.
Insuffisants hépatiques
Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire chez les insuffisants hépatiques (voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de la prégabaline n’ont pas été établies chez les enfants de moins de 12 ans et les adolescents (âgés de 12-17 ans). Les données actuellement disponibles sont décrites aux rubriques 4.8, 5.1 et 5.2 mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.
Population âgée (de plus de 65 ans)
Une réduction de la dose de prégabaline est éventuellement nécessaire chez les patients âgés en raison d’une altération de la fonction rénale (voir Insuffisants rénaux).
Mode d’administration
PREGABALINE TILLOMED peut être pris au moment d’un repas ou à distance. PREGABALINE TILLOMED doit être administré uniquement par voie orale.
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
En accord avec les pratiques cliniques en vigueur, un ajustement du traitement hypoglycémiant est éventuellement nécessaire chez certains patients diabétiques en cas de gain de poids sous prégabaline.
Réactions d’hypersensibilité
Trois rapports concernant des réactions d’hypersensibilité, y compris des cas d’œdème de Quincke, figurent dans les données de pharmacovigilance post-AMM. Tout symptôme évocateur d’un œdème de Quincke, comme un gonflement du visage, des lèvres ou des voies aériennes hautes, doit motiver un arrêt immédiat du traitement par la prégabaline.
Sensations vertigineuses, somnolence, perte de conscience, confusion et altération de la fonction mentale
Un traitement par la prégabaline a été associé à des sensations vertigineuses et une somnolence qui pourraient augmenter la survenue de blessures accidentelles (chutes) dans la population âgée. Des cas de perte de connaissance, de confusion et d’altération de la fonction mentale ont également été signalés à la pharmacovigilance post-AMM. Il convient donc de conseiller aux patients de faire preuve de prudence jusqu’à ce qu’ils soient habitués aux effets possibles du médicament.
Effets sur la vision
Lors d’essais cliniques contrôlés, une proportion plus importante de patients sous prégabaline que de témoins sous placebo a signalé une vision trouble, qui s’est dissipée dans la majorité des cas en dépit de la poursuite du traitement. Dans les études cliniques comportant des examens ophtalmologiques, l’incidence de baisse de l’acuité visuelle et de modifications du champ visuel a été plus élevée chez les patients sous prégabaline que chez ceux sous placebo ; l’incidence d’anomalies du fond de l’œil a été plus élevée dans le groupe sous placebo (voir rubrique 5.1).
Des effets indésirables visuels à caractère généralement transitoire, y compris une perte de la vue, une vision trouble ou d’autres modifications de l’acuité visuelle, ont également été signalés à la pharmacovigilance post-AMM. L’arrêt du traitement par la prégabaline peut résulter en une résolution ou une amélioration de ces symptômes.
Insuffisance rénale
Des cas d’insuffisance rénale ont été rapportés, un effet indésirable qui a parfois rétrocédé après l’arrêt du traitement par la prégabaline.
Retrait des médicaments antiépileptiques concomitants
Les données disponibles sont insuffisantes pour qu’il soit possible d’envisager un retrait des médicaments antiépileptiques concomitants dans le but d’instaurer une monothérapie par la prégabaline une fois les crises contrôlées avec ce médicament en adjuvant.
Symptômes de sevrage
Des symptômes de sevrage ont été observés chez certains patients à la suspension d’un traitement à court ou long terme par la prégabaline. Les effets suivants ont été signalés : insomnie, céphalées, nausées, anxiété, diarrhée, syndrome grippal, nervosité, dépression, douleur, convulsions, hyperhidrose et sensations vertigineuses, suggérant une dépendance physique. Les patients doivent en être informés à l’instauration du traitement.
Des convulsions, y compris un état de mal épileptique et des crises de grand mal, peuvent survenir pendant le traitement par la prégabaline ou peu après son arrêt.
En ce qui concerne l’arrêt d’un traitement à long terme par la prégabaline, des données suggèrent que l’incidence et la sévérité des symptômes de sevrage peuvent être proportionnelles à la dose.
Insuffisance cardiaque congestive
Des cas d’insuffisance cardiaque congestive ont été signalés à la pharmacovigilance post-AMM chez certains patients traités par la prégabaline. Ce type de réaction est principalement observé chez des patients âgés à risque au plan cardio‑vasculaire recevant la prégabaline en traitement de douleurs neuropathiques. La prégabaline doit être utilisée avec prudence chez ces patients. L’arrêt du traitement par la prégabaline peut entraîner une résolution de la réaction.
Traitement des douleurs neuropathiques centrales dues à une lésion médullaire
Utilisée dans le traitement des douleurs neuropathiques centrales dues à une lésion médullaire, la prégabaline a été associée à une augmentation de l’incidence d’effets indésirables en général et d’événements relevant du système nerveux central, en particulier de somnolence. Ceci peut être attribué à un effet additif résultant de l’utilisation de médicaments concomitants (p. ex. antispastiques) nécessaires dans cette population. Il convient d’en tenir compte à la prescription de la prégabaline dans ce type de situation.
Idées et comportement suicidaires
Des idées et un comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des agents antiépileptiques dans plusieurs indications. Une méta-analyse d’essais randomisés contrôlés contre placebo utilisant des antiépileptiques a également mis en évidence un risque légèrement accru d’idées et de comportements suicidaires. Le mécanisme sous-jacent n’est pas élucidé et les données disponibles ne permettent pas d’écarter la possibilité d’un risque plus élevé sous prégabaline.
Il convient donc de surveiller les patients pour identifier tout signe d’idées et de comportements suicidaires et d’envisager d’instaurer un traitement approprié. Il faut également conseiller aux patients (et à leurs aidants) de consulter un médecin à l’émergence de tels signes.
Dysfonctionnement du tube digestif inférieur
Des effets indésirables évocateurs d’un dysfonctionnement du tube digestif inférieur (p. ex. obstruction intestinale, iléus paralytique, constipation) ont été signalés à la pharmacovigilance post-AMM en relation avec la co-administration de prégabaline et de médicaments susceptibles d’entraîner une constipation, comme les analgésiques opioïdes. À l’utilisation de la prégabaline en association à des opioïdes, des mesures de prévention de la constipation doivent éventuellement être envisagées (en particulier chez les femmes et les personnes âgées).
Mésusage, potentiel d’abus ou dépendance
Des cas de mésusage, d’abus et de dépendance ont été signalés. La prudence s’impose chez les patients qui ont des antécédents d’abus de substances, et ces patients devront être surveillés pour identifier tout signe de mésusage et d’abus de la prégabaline ou de dépendance à ce médicament (le développement d’une tolérance, une augmentation de la dose et un comportement de recherche ont été rapportés).
Encéphalopathie
Des cas d’encéphalopathie ont été signalés, principalement chez des patients présentant des affections sous-jacentes susceptibles de causer cette complication.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Études in vivo et analyses pharmacocinétiques de population
Ainsi, des études in vivo n’ont mis en évidence aucune interaction pharmacocinétique cliniquement pertinente entre la prégabaline et la phénytoïne, la carbamazépine, l’acide valproïque, la lamotrigine, la gabapentine, le lorazépam, l’oxycodone ou l’éthanol. Les analyses pharmacocinétiques de population ont montré que les antidiabétiques oraux, les diurétiques, l’insuline, le phénobarbital, la tiagabine et le topiramate n’ont pas d’effet cliniquement significatif sur la clairance de la prégabaline.
Contraceptifs oraux, noréthistérone et/ou éthinylestradiol
L’administration concomitante de prégabaline et des contraceptifs oraux que sont la noréthistérone et/ou l’éthinylestradiol n’affecte pas la pharmacocinétique à l’état stationnaire de l’une ou l’autre substance.
Médicaments affectant le système nerveux central
La prégabaline peut renforcer les effets de l’éthanol et du lorazépam. Des essais cliniques contrôlés ont montré que la prégabaline, administrée à des doses orales multiples en association avec l’oxycodone, le lorazépam ou l’éthanol, n’exerce pas d’effets cliniquement importants sur la fonction respiratoire. Des cas d’insuffisance respiratoire et de coma ont été signalés à la pharmacovigilance post-AMM chez des patients traités par la prégabaline et d’autres dépresseurs du système nerveux central (SNC). Les effets de la prégabaline et de l’oxycodone sur l’altération de la fonction cognitive et de la fonction motrice globale semblent additifs.
Interactions et population âgée
Aucune étude spécifique des interactions pharmacodynamiques chez des volontaires âgés n’a été effectuée. Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer / Contraception chez les hommes et les femmes
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement, car le risque potentiel pour l’être humain n’est pas établi.
Grossesse
Il n’existe pas de données suffisamment pertinentes sur l’utilisation de la prégabaline chez la femme enceinte.
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel pour l’être humain n’est pas établi.
PREGABALINE TILLOMED ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, à moins que les avantages en puissance pour la mère ne l’emportent clairement sur les risques potentiels pour le fœtus.
Allaitement
La prégabaline est excrétée dans le lait maternel (voir rubrique 5.2). L’effet de la prégabaline sur les nouveau-nés/nourrissons n’est pas connu. Une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement, soit d’interrompre le traitement par la prégabaline en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
Fertilité
Il n’existe pas de données cliniques sur les effets de la prégabaline sur la fertilité chez la femme.
Lors d’un essai clinique évaluant les effets de la prégabaline sur la motilité des spermatozoïdes, des sujets sains de sexe masculin ont été exposés à une dose de 600 mg/jour. Aucun effet sur la motilité des spermatozoïdes n’a été observé après 3 mois de traitement.
Une étude de fertilité chez le rat femelle a mis en évidence des effets délétères sur la reproduction. Des études de fertilité chez le rat mâle permis d’identifier des effets délétères sur la reproduction et le développement. La pertinence clinique de ces observations n’est pas établie (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Il convient donc de conseiller aux patients de ne pas conduire, de ne pas utiliser des machines complexes et ne pas s’engager dans des activités potentiellement dangereuses avant d’avoir déterminé si ce médicament altère leur aptitude à effectuer de telles activités.
Le programme d’évaluation clinique de la prégabaline a porté sur plus de 8 900 patients exposés à ce médicament, dont plus de 5 600 dans le cadre d’essais en double insu contrôlés contre placebo. Les effets indésirables le plus fréquemment rapportés ont été des sensations vertigineuses et une somnolence. En règle générale, les effets indésirables ont été d’une intensité légère à modérée. Dans l’ensemble des études contrôlées, le taux global de retraits dus à des effets indésirables a été de 12 % chez les patients sous prégabaline et de 5 % chez ceux sous placebo. Les sensations vertigineuses et la somnolence sont les effets indésirables qui ont le plus fréquemment motivé un arrêt du traitement par la prégabaline.
Le Tableau 2 ci-dessous répertorie tous les effets indésirables rapportés à une incidence plus importante que chez les témoins sous placebo et chez plus d’un patient. Ces effets sont regroupés par classes de systèmes d’organes et fréquence [très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100 à <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000 à <1/100) ; rare (≥1/10 000 à <1/1 000) ; très rare (<1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)]. Dans chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés dans un ordre de gravité décroissante.
Les effets indésirables mentionnés peuvent également être associés à la maladie sous-jacente et/ou aux traitements médicamenteux concomitants.
Dans le traitement des douleurs neuropathiques centrales dues à une lésion médullaire, l’incidence d’effets indésirables en général et d’effets relevant du système nerveux central, en particulier de somnolence, a été plus élevée (voir rubrique 4.4).
Les réactions supplémentaires qui ont été signalées à la pharmacovigilance post-AMM sont citées en italiques dans la liste ci-dessous.
Tableau 2. Effets indésirables de la prégabaline
Classes de systèmes d’organes |
Effets indésirables d’origine médicamenteuse |
Infections et infestations |
|
Fréquent |
Rhinopharyngite |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
|
Peu fréquent |
Neutropénie |
Affections du système immunitaire |
|
Peu fréquent |
Hypersensibilité |
Rare |
Œdème de Quincke, réaction allergique |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
|
Fréquent |
Augmentation de l’appétit |
Peu fréquent |
Anorexie, hypoglycémie |
Affections psychiatriques |
|
Fréquent |
Humeur euphorique, confusion, irritabilité, désorientation, insomnie, baisse de la libido |
Peu fréquent |
Hallucinations, attaques de panique, nervosité, agitation, dépression, humeur dépressive, exaltation, agression, sautes d’humeur, dépersonnalisation, manque du mot, rêves anormaux, augmentation de la libido, anorgasmie, apathie |
Rare |
Désinhibition |
Affections du système nerveux |
|
Très fréquent |
Sensations vertigineuses, somnolence, céphalées |
Fréquent |
Ataxie, troubles de la coordination, tremblements, dysarthrie, amnésie, troubles de la mémoire, troubles de l’attention, paresthésies, hypoesthésie, sédation, troubles de l’équilibre, léthargie |
Peu fréquent |
Syncope, stupeur, myoclonies, perte de connaissance, hyperactivité psychomotrice, dyskinésie, déséquilibre postural, tremblement intentionnel, nystagmus, trouble cognitif, altération de la fonction mentale, troubles du langage, hyporéflexie, hyperesthésie, sensation de brûlure, agueusie, malaise |
Rare |
Convulsions, parosmie, hypokinésie, dysgraphie |
Affections oculaires |
|
Fréquent |
Vision trouble, diplopie |
Peu fréquent |
Perte de la vision périphérique, troubles visuels, gonflement des yeux, déficits du champ visuel, baisse de l’acuité visuelle, douleur oculaire, fatigue visuelle, photopsie, sécheresse oculaire, larmoiements, irritation oculaire |
Rare |
Perte de la vision, kératite, oscillopsie, altération de perception visuelle, mydriase, strabisme, brillance visuelle |
Affections de l’oreille et du labyrinthe |
|
Fréquent |
Vertiges |
Peu fréquent |
Hyperacousie |
Affections cardiaques |
|
Peu fréquent |
Tachycardie, bloc auriculo-ventriculaire du premier degré, bradycardie sinusale, insuffisance cardiaque congestive |
Rare |
Allongement de l’intervalle QT, tachycardie sinusale, arythmies sinusales |
Affections vasculaires |
|
Peu fréquent |
Hypotension, hypertension, bouffées de chaleur, bouffées vasomotrices, sensation de froid aux extrémités |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
|
Peu fréquent |
Dyspnée, épistaxis, toux, congestion nasale, rhinite, ronflements, sécheresse nasale |
Rare |
Œdème pulmonaire, sensation de boule pharyngée |
Affections gastro-intestinales |
|
Fréquent |
Vomissements, nausées, constipation, diarrhée, flatulence, distension abdominale, sécheresse de la bouche |
Peu fréquent |
Reflux gastro-œsophagien, hypersalivation, hypoesthésie buccale |
Rare |
Ascites, pancréatite, gonflement de la langue, dysphagie |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
|
Peu fréquent |
Éruption papuleuse, urticaire, hyperhidrose, prurit |
Rare |
Syndrome de Stevens-Johnson, sueurs froides |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
|
Fréquent |
Crampes musculaires, arthralgie, dorsalgie, douleurs dans les membres, spasmes cervicaux |
Peu fréquent |
Gonflements articulaires, myalgie, contractions musculaires involontaires, douleurs cervicales, raideurs musculaires |
Rare |
Rhabdomyolyse |
Affections rénales et urinaires |
|
Peu fréquent |
Incontinence urinaire, dysurie |
Rare |
Insuffisance rénale, oligurie, rétention urinaire |
Affections des organes de reproduction et du sein |
|
Fréquent |
Dysfonction érectile |
Peu fréquent |
Dysfonction sexuelle, retard de l’éjaculation, dysménorrhée, tension mammaire |
Rare |
Aménorrhée, écoulement mammaire, hypertrophie mammaire, gynécomastie |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
|
Fréquent |
Œdème périphérique, œdème, anomalies de la marche, chutes, sensation d’ébriété, sensation d’anomalie, fatigue |
Peu fréquent |
Œdème généralisé, œdème du visage, oppression thoracique, douleur, pyrexie, soif, frissons, asthénie |
Investigations |
|
Fréquen |
Gain de poids |
Peu fréquent |
Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine, augmentation de l’alanine aminotransférase, augmentation de l’aspartate aminotransférase, augmentation de la glycémie, diminution de la numération plaquettaire, augmentation de la créatininémie, diminution de la kaliémie, perte de poids |
Rare |
Diminution du nombre de globules blancs |
Des symptômes de sevrage ont été observés chez certains patients à la suspension d’un traitement à court ou long terme par la prégabaline. Les effets suivants ont été signalés : insomnie, céphalées, nausées, anxiété, diarrhée, syndrome grippal, convulsions, nervosité, dépression, douleurs, hyperhidrose et sensations vertigineuses, suggérant une dépendance physique. Les patients doivent en être informés à l’instauration du traitement.
En ce qui concerne l’arrêt d’un traitement à long terme par la prégabaline, des données suggèrent que l’incidence et la sévérité des symptômes de sevrage peuvent être proportionnelles à la dose.
Population pédiatrique
Le profil de la sécurité d’emploi de la prégabaline observé dans deux études pédiatriques (étude de pharmacocinétique et de tolérabilité, n = 65 ; étude de suivi de la sécurité d’emploi en ouvert sur 1 an, n = 54) s’est révélé similaire à celui rapporté dans les études menées chez l’adulte (voir rubriques 4.2, 5.1 et 5.2).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Symptômes
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés à la pharmacovigilance post-AMM en association à surdosage par la prégabaline ont inclus les suivants : somnolence, état confusionnel, agitation et nervosité.
Des cas de coma ont été rapportés à de rares occasions.
Prise en charge
Le traitement d’un surdosage par la prégabaline doit faire intervenir des mesures générales de soutien et la réalisation d’une hémodialyse si nécessaire (voir rubrique 4.2, Tableau 1).
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiépileptiques, autres antiépileptiques, code ATC : N03AX16.
La substance active, la prégabaline, est un analogue [(S)-3-(aminométhyl)-5-acide méthylhexanoïque] de l’acide gamma-aminobutyrique.
Mécanisme d’action
La prégabaline se lie à une sous-unité auxiliaire (protéine α2-δ) des canaux calciques voltage-dépendants dans le système nerveux central.
Efficacité et sécurité cliniques
Douleurs neuropathiques
L’efficacité a été démontrée dans des essais sur la neuropathie diabétique, la névralgie post-zostérienne et les lésions médullaires. L’efficacité n’a pas été étudiée dans d’autres modèles de douleurs neuropathiques.
La prégabaline a fait l’objet de 10 essais cliniques contrôlés utilisant deux prises par jour (BID) pendant 13 semaines au maximum ou trois prises par jour (TID) pendant 8 semaines au maximum. Dans l’ensemble, les profils de sécurité et d’efficacité de ces deux schémas posologiques ont été similaires.
Lors d’essais cliniques d’une durée de 12 semaines au maximum sur les douleurs neuropathiques périphériques et centrales, une réduction de douleur a été observée dès la Semaine 1 et elle a persisté pendant l’ensemble de la période de traitement.
Lors d’essais cliniques contrôlés sur les douleurs neuropathiques périphériques, 35 % des patients sous prégabaline et 18 % de ceux sous placebo ont rapporté une amélioration de 50 % du score de la douleur. Chez les patients qui n’ont pas présenté une somnolence, 33 % des patients sous prégabaline et 18 % de ceux sous placebo ont bénéficié d’une telle amélioration. Chez les patients qui ont présenté une somnolence, les taux de réponses ont atteint 48 % avec la prégabaline et 16 % avec le placebo.
Lors de l’essai clinique contrôlé sur les douleurs neuropathiques centrales, 22 % des patients sous prégabaline et 7 % de ceux sous placebo ont rapporté une amélioration de 50 % du score de la douleur.
Épilepsie
Traitement d’appoint
La prégabaline a fait l’objet de 3 essais cliniques contrôlés d’une durée de 12 semaines utilisant une posologie BID ou TID. Dans l’ensemble, les profils de sécurité et d’efficacité de ces deux schémas posologiques ont été similaires. Une diminution de la fréquence des crises a été observée dès la Semaine 1.
Population pédiatrique
L’efficacité et la sécurité d’emploi de la prégabaline en traitement d’appoint de l’épilepsie n’ont pas été établies chez les enfants de moins de 12 ans et les adolescents. Les événements indésirables rapportés lors d’une étude sur la pharmacocinétique et la tolérabilité qui incluait des patients âgés de 3 mois à 16 ans (n = 65) ont été similaires à ceux observés chez l’adulte. Les résultats d’une étude de la sécurité d’emploi menée en ouvert sur 1 an chez 54 patients pédiatriques épileptiques âgés de 3 mois à 16 ans ont indiqué que la pyrexie et les infections respiratoires hautes sont des événements indésirables plus fréquents dans cette population que chez l’adulte (voir rubriques 4.2, 4.8 et 5.2).
Monothérapie (patients nouvellement diagnostiqués)
La prégabaline a fait l’objet d’un essai clinique contrôlé d’une durée de 56 semaines à la posologie BID. Sur la base du critère d’évaluation utilisé dans cet essai (absence de crises pendant 6 mois), la prégabaline s’est avérée non inférieure à la lamotrigine. La prégabaline et la lamotrigine ont présenté des profils de sécurité similaires et elles ont été bien tolérées.
Trouble anxieux généralisé
La prégabaline a fait l’objet de 6 essais contrôlés d’une durée de 4 à 6 semaines, d’une étude de 8 semaines chez des sujets âgés et d’une étude à long terme comprenant une phase de 6 mois en double insu examinant la prévention des récidives. Un soulagement des symptômes de TAG, évalué par l’échelle d’anxiété de Hamilton (HAM-A), a été observé dès la Semaine 1.
Lors d’essais cliniques contrôlés (d’une durée de 4 à 8 semaines), 52 % des patients sous prégabaline et 38 % de ceux sous placebo ont présenté une amélioration d’au moins 50 % du score HAM-A total entre le début et la fin de l’évaluation.
Lors d’essais cliniques contrôlés, une proportion plus importante de patients sous prégabaline que de témoins sous placebo a signalé une vision trouble, qui s’est dissipée dans la majorité des cas en dépit de la poursuite du traitement. Des examens ophtalmologiques (y compris une mesure de l’acuité visuelle, une évaluation formelle du champ visuel et un examen du fond de l’œil après dilatation) ont été réalisés chez plus de 3 600 patients dans le cadre des essais cliniques contrôlés. Parmi ces patients, 6,5 % de ceux sous prégabaline et 4,8 % de ceux sous placebo ont présenté une baisse de l’acuité visuelle. Des modifications du champ visuel ont été détectées chez 12,4 % des patients sous prégabaline et 11,7 % de ceux sous placebo. Des anomalies du fond de l’œil ont été rapportées chez 1,7 % des patients sous prégabaline et 2,1 % de ceux sous placebo.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
La prégabaline est rapidement absorbée après une administration à jeun, le pic des concentrations plasmatiques étant atteint dans l’heure qui suit la prise d’une dose unique ou de doses multiples. D’après les estimations, la biodisponibilité orale de la prégabaline est ≥90 % et elle est indépendante de la dose. Après des administrations répétées, l’état stationnaire est atteint en l’espace de 24 à 48 heures. La vitesse d’absorption de la prégabaline diminue quand l'administration du médicament concorde avec la prise de nourriture, résultant en une baisse de 25-30 % environ de la Cmax et un retard de 2,5 heures environ du Tmax. Toutefois, l’administration de la prégabaline au moment d’un repas n’a pas d’effet cliniquement significatif sur le taux d’absorption de ce médicament.
Distribution
Les études précliniques ont montré que la prégabaline traverse la barrière hémato-encéphalique chez la souris, le rat et le singe. D’après ces études, la prégabaline traverse également le placenta chez la rate et elle est détectée dans le lait maternel dans cette espèce. Chez l’homme, le volume de distribution apparent de la prégabaline est de 0,56 l/kg environ après une administration orale. La prégabaline ne se lie pas aux protéines plasmatiques.
Biotransformation
Le métabolisme de la prégabaline est négligeable chez l’homme. Après l’administration d’une dose de prégabaline radiomarquée, 98 % environ de la radioactivité retrouvée dans l’urine a correspondu à la prégabaline sous une forme inchangée. Le dérivé N-méthylé de la prégabaline, le principal métabolite de la prégabaline détecté dans l’urine, a représenté 0,9 % de la dose administrée. Lors des études précliniques, rien n’a indiqué qu’une racémisation de l’énantiomère S de la prégabaline en l’énantiomère R a lieu.
Élimination
La prégabaline est éliminée de la circulation systémique principalement par excrétion rénale sous une forme inchangée. La demi-vie d’élimination moyenne de la prégabaline est de 6,3 heures environ. La clairance plasmatique et la clairance rénale de la prégabaline sont directement proportionnelles à la clairance de la créatinine (voir rubrique 5.2, Insuffisance rénale). Un ajustement de la dose est nécessaire chez les patients chez lesquels la fonction rénale est défectueuse ou qui sont traités par hémodialyse (voir rubrique 4.2, Tableau 1).
Linéarité/Non-linéarité
La pharmacocinétique de la prégabaline est linéaire sur l’éventail des doses quotidiennes recommandées. La variabilité pharmacocinétique inter-individuelle observée avec la prégabaline est basse (<20 %). La pharmacocinétique de la prégabaline administrée à des doses multiples peut être prédite à partir des données obtenues après l’administration d’une dose unique. Il n’est donc pas nécessaire de surveiller régulièrement les concentrations plasmatiques en prégabaline.
Sexe
Les essais cliniques indiquent que le sexe du patient n’exerce pas une influence cliniquement significative sur les concentrations plasmatiques en prégabaline.
Insuffisance rénale
La clairance de la prégabaline est directement proportionnelle à la clairance de la créatinine. En outre, la prégabaline est éliminée efficacement du plasma par hémodialyse (après une séance d’hémodialyse de 4 heures, les concentrations plasmatiques en prégabaline sont réduites de 50 % environ). Étant donné que l’excrétion rénale est la principale voie d’élimination, il est nécessaire de réduire la dose chez les insuffisants rénaux et d’administrer une dose supplémentaire après hémodialyse (voir rubrique 4.2, Tableau 1).
Insuffisance hépatique
Aucune étude pharmacocinétique spécifique n’a été menée chez les insuffisants hépatiques. Étant donné que la prégabaline ne subit pas un métabolisme important et qu’elle est principalement excrétée sous une forme inchangée dans l’urine, une insuffisance hépatique ne devrait pas modifier significativement les concentrations plasmatiques en prégabaline.
Population pédiatrique
Une étude sur la pharmacocinétique et la tolérabilité a évalué la pharmacocinétique de la prégabaline chez des patients pédiatriques épileptiques (tranches d’âges : 1 à 23 mois, 2 à 6 ans, 7 à 11 ans et 12 à 16 ans) recevant des doses de 2,5, 5, 10 et 15 mg/kg/jour. Après une administration orale de prégabaline chez des patients pédiatriques à jeun, le temps du pic des concentrations plasmatiques, qui a généralement été du même ordre dans toutes les tranches d’âges, a été atteint 0,5 à 2 heures après la prise.
Dans chaque tranche d’âges, la Cmax et l’ASC de la prégabaline augmentent d’une manière linéaire avec l’élévation de la dose. Une diminution de 30 % de l’ASC a été mise en évidence chez les patients pédiatriques pesant moins de 30 kg, la clairance ajustée en fonction du poids corporel étant augmentée de 43 % chez ces patients par comparaison à ceux pesant ≥30 kg.
La demi-vie terminale de la prégabaline est en moyenne de 3 à 4 heures environ chez les patients pédiatriques jusqu’à l’âge de 6 ans et de 4 à 6 heures à partir de l’âge de 7 ans.
D’après les analyses pharmacocinétiques de population, la clairance de la créatinine est une covariable significative de la clairance orale de la prégabaline, le poids corporel est une covariable significative du volume de distribution oral apparent de la prégabaline et ces corrélations sont similaires chez les patients pédiatriques et adultes.
La pharmacocinétique de la prégabaline n’a pas été étudiée chez des patients âgés de moins de 3 mois (voir rubriques 4.2, 4.8 et 5.1).
Population âgée (de plus de 65 ans)
La clairance de la prégabaline a tendance à diminuer avec l’âge. Cette diminution de la clairance orale de la prégabaline concorde avec la baisse de la clairance de la créatinine liée à l’âge. Une réduction de la dose de prégabaline est éventuellement nécessaire chez les patients qui présentent une altération de la fonction rénale liée à l’âge (voir rubrique 4.2, Tableau 1).
Mères allaitantes
La pharmacocinétique a été évaluée chez 10 femmes allaitantes traitées par la prégabaline à 150 mg toutes les 12 heures (dose quotidienne de 300 mg) 12 semaines au moins dans le post-partum. L’influence de l’allaitement sur la pharmacocinétique de la prégabaline s’est révélée faible ou nulle. Les concentrations moyennes en prégabaline mesurées dans le lait maternel à l’état stationnaire ont représenté 76 % environ des concentrations plasmatiques maternelles. La dose ingérée par le biais du lait maternel (sur la base d’une consommation moyenne de lait de 150 ml/kg/jour) par le nourrisson d’une mère recevant 300 mg/jour ou la dose maximale de 600 mg/jour a été estimée à 0,31 ou 0,62 mg/kg/jour, respectivement. Ces doses estimées correspondent à 7 % environ de la dose maternelle quotidienne totale rapportée au poids en mg/kg.
5.3. Données de sécurité préclinique
La prégabaline ne s’est pas révélée tératogène chez la souris, le rat et le lapin. Une toxicité fœtale a été signalée chez le rat et le lapin uniquement uniquement à des expositions considérées comme suffisamment supérieures à l’exposition maximale observée chez l’homme. Dans les études de toxicité pré- et postnatale chez le rat, la prégabaline a induit une toxicité chez la descendance à des niveaux d’exposition correspondant à >2 fois la dose clinique maximale recommandée.
Des effets indésirables sur la fertilité chez le rat mâle et femelle ont été observés uniquement à des expositions considérées comme nettement supérieures à l’exposition thérapeutique chez l’homme. Les effets indésirables sur l’appareil reproducteur mâle et sur les paramètres spermatiques du rat ont été réversibles et ils ont été observés uniquement à des expositions considérées comme suffisamment supérieures à l’exposition thérapeutique chez l’homme ou en association à des processus dégénératifs spontanés des organes reproducteurs mâles dans cette espèce. Ces effets sont donc considérés comme ayant une pertinence clinique limitée ou nulle.
Les résultats d’une batterie de tests in vitro et in vivo ont montré que la prégabaline n’est pas génotoxique.
Des études de carcinogénicité ont été menées sur deux ans chez le rat et la souris. Aucune tumeur n’a été détectée chez le rat à des niveaux d’exposition jusqu’à 24 fois plus élevés que l’exposition moyenne chez l’homme à la dose clinique maximale recommandée de 600 mg/jour. Chez la souris, aucune augmentation de l’incidence de tumeurs n’a été observée à des niveaux d’exposition similaires à l’exposition moyenne en clinique, mais une incidence accrue d’hémangiosarcomes a été rapportée à des niveaux d’exposition plus élevés. Le mécanisme non génotoxique mis en jeu dans la formation de tumeurs induites par la prégabaline chez la souris fait intervenir des modifications plaquettaires associées à une prolifération des cellules endothéliales. Ces modifications plaquettaires n’ont pas été détectées chez le rat ni chez l’homme, comme l’indiquent des données cliniques à court terme et des données cliniques à long terme limitées. Rien ne suggère qu’un risque correspondant existe chez l’homme.
Les types de toxicité rapportés chez le rat jeune n’ont pas différé sur le plan qualitatif de ceux décrits chez le rat adulte, mais le rat jeune est plus sensible. À des niveaux d’exposition thérapeutiques, des signes cliniques évocateurs d’une neurotoxicité centrale tels qu’une hyperactivité et un bruxisme ont été observés, ainsi que certains effets sur la croissance (inhibition passagère du gain de poids). Des effets sur le cycle œstral ont été décrits à des doses correspondant à 5 fois le niveau d’exposition thérapeutique chez l’homme. Une diminution de la réponse de sursaut acoustique a été rapportée chez le rat jeune 1 à 2 semaines après une exposition >2 fois plus élevée que le niveau d’exposition thérapeutique chez l’homme, un effet qui n’a plus été observé neuf semaines après l’exposition.
Mannitol, Talc
Enveloppe de la gélule
Gélatine, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge (E172)
Encre d’impression
Encre noire TEK SW 9008 composée de : gomme laque, propylèneglycol, oxyde de fer noir (E172), hydroxyde de potassium, solution concentrée d’ammoniaque
3 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
14, 56, 84 ou 100 gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
34 Rue Jean Mermoz
78600 Maisons-Laffitte
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 542 1 2 : Gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR). Boîte de 14.
· 34009 301 542 2 9 : Gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR). Boîte de 56.
· 34009 550 578 2 6 : Gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR). Boîte de 84.
· 34009 550 578 3 3 : Gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR). Boîte de 100.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.