NOTICE

ANSM - Mis à jour le : 21/06/2016

Dénomination du médicament

DILANTIN 250 mg/5ml, solution injectable

Phenytoïne sodique

Encadré

Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien

· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?

1. Qu'est-ce que DILANTIN 250mg/5 ml, solution injectable et dans quel cas est-il utilisé?

2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser DILANTIN 250mg/5 ml, solution injectable?

3. Comment utiliser DILANTIN 250mg/5 ml, solution injectable?

4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

5. Comment conserver DILANTIN 250mg/5 ml, solution injectable

6. Contenu de l’emballage et autres informations.

1. QU’EST-CE QUE DILANTIN 250mg/5 ml, solution injectable ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?

Classe pharmacothérapeutique : ANTIEPILEPTIQUE - code ATC : N03AB02

Ce médicament est préconisé :

1) En neurologie :

· pour le traitement de l’état de mal épileptique de l’adulte et de l’enfant, en monothérapie ou en association,

· pour la prévention des crises d’épilepsie de la phase aigüe après intervention neurochirurgicale ou chez des traumatisés crâniens graves quand l’administration par voie orale de la phénytoïne est impossible.

2) En cardiologie :

· dans les troubles du rythme ventriculaire lors d’une intoxication digitalique

2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT D’UTILISER DILANTIN 250mg/5 ml, solution injectable ?

N’utilisez jamais DILANTIN 250mg/5 ml, solution injectable:

· Si vous êtes allergique (hypersensible) à la phénytoïne, aux dérivés de l’hydantoïne, ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

· En association avec le millepertuis et le télaprévir

SI VOUS AVEZ UN DOUTE, PARLEZ-EN A VOTRE MEDECIN OU VOTRE PHARMACIEN.

Avertissements et précautions

Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser DILANTIN 250 mg/5ml, solution injectable.

· Ce médicament n’est pas efficace dans toutes les formes d’épilepsie.

· La vitesse d’injection (voir rubrique 3 - Comment utiliser DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable ?) doit être respectée car il existe un risque d’hypotention (chute de tension) lorsque DILANTIN est administré trop rapidement.

· Pendant l’injection, certains examens de surveillance seront réalisés (vérification du pouls et de la tension artérielle, électrocardiogramme surtout chez les personnes âgées ou à risque, examens sanguins). D’autres mesures incluant l’administration concomitante (en même temps) par voie injectable d’une benzodiazépine ou d’un barbiturique peuvent être nécessaires pour contrôler rapidement les crises épileptiques.

· En cas d’extravasation du produit (passage de liquide en dehors de la veine), il y a un risque important de réactions locales, pouvant aller jusqu’à la nécrose (lésion sévère de la peau).

· En début de traitement, la fréquence des crises d’épilepsie peut augmenter ou un nouveau type de crises peut apparaître.

· Ce médicament contient de petites quantités d’éthanol (alcool), inférieures à 100 mg par dose.

· Un traitement antiépileptique ne doit pas être interrompu brutalement car cela risque d’augmenter la fréquence des crises. Si une réduction de dose, une interruption ou une substitution par un médicament antiépileptique alternatif s’avèrent nécessaires, cela devra être réalisé progressivement sous contrôle de votre médecin. Dans le cas où votre médecin décide l’arrêt du traitement en raison d’une réaction allergique, le traitement alternatif sera un traitement antiépileptique n’appartenant pas à la même classe de médicament.

· Des pensées autodestructrices ou suicidaires ont été observées chez un petit nombre de personnes traitées par des antiépileptiques tels que DILANTIN. Si vous avez ce type de pensées, contactez immédiatement votre médecin.

· Dans de rares cas, une atrophie irréversible du cervelet peut être observée après une administration prolongée ou en cas de surdosage de phénytoïne .

· Les antiépileptiques (tels que DILANTIN) sont susceptibles d’entraîner un syndrome de Stevens Johnson (décollement de la peau pouvant rapidement s’étendre à tout le corps), ou une nécrolyse épidermique toxique (destruction de la peau) pouvant être mortels. Cela se traduit par de la fièvre, des rougeurs sur la peau, des ulcères dans la bouche, la gorge, le nez et au niveau des organes génitaux, une conjonctivite et une augmentation de la taille des ganglions. Une atteinte du foie est possible. Ces syndromes sont souvent accompagnés de symptômes grippaux. L’éruption cutanée peut évoluer vers la formation de cloques généralisées ou de desquamation de la peau.

Le risque de survenue de ces syndromes est le plus élevé pendant les premières semaines de traitement.

Les patients les plus à risque de développer ce syndrome sont les patients noirs, ceux ayant des antécédents familiaux ou personnels ainsi que les patients présentant une diminution des mécanismes de défense de l’organisme. Des éruptions cutanées sévères pourraient aussi survenir de façon plus fréquente chez certains patients d’origine chinoise.

Contactez immédiatement votre médecin si vous présentez une éruption cutanée ou d’autres signes tels que démangeaisons, cloques, légère éruption cutanée, fièvre car dans ces cas l’arrêt du traitement est très souvent nécessaire et vous ne pourrez plus jamais être traité par DILANTIN.

· Des œdèmes, des décolorations de la peau ou des douleurs des extrémités au site d’injection ont été observés chez certains patients. Contactez rapidement votre médecin si vous présentez ces symptômes.

Enfants

Sans objet.

Autres médicaments et DILANTIN 250mg/5ml, solution injectable

Vous ne devez jamais prendre ce médicament en même temps que le télaprévir et le millepertuis.

Vous ne devez généralement pas prendre ce médicament, sauf avis contraire de votre médecin en même temps que :

· les estroprogestatifs et progestatifs (contraceptifs);

· l’ulipristal, une pilule du lendemain ;

· certains médicaments antibiotiques :le sulfaméthoxazole, sulfafurazole, sulfaméthizol (voie générale), la télithromycine ;

· certains médicaments anti-ulcéreux :cimétidine

· certains médicaments utilisés dans les cures de désintoxication alcoolique : disulfirame ;

· l’aprépitant utilisé contre les nausées et les vomissements survenant dans le cadre d’une chimiothérapie ;

· le bocéprévir utilisé dans le traitement de l’hépatite C

· le bosentan utilisé dans le un certain type de maladie grave des poumons ;

· les médicaments cytotoxiques, et les inhnibiteurs des tyrosines kinases utilisés dans le traitement du cancers;

· le dabigatran, le dronédarone, la nimodipine, la ranolazine, utilisés pour certains problèmes cardiaques ;

· le fentanyl utilisé dans le cadre d’une anesthésie ou d’une analgésie (pour soulager la douleur) ;

· la miansérine, la sertraline, des médicaments contre la dépression ;

· le praziquantel, destiné à lutter contre les vers ;

· le voriconazole destiné à lutter contre certains champignons ;

· l’ivacaftor utilisé dans le traitement de la mucoviscidose ;

· le vémurafénib utilisé dans le traitement du mélanome (cancer de la peau).

Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

DILANTIN avec des aliments, boissons et de l’alcool

Sans objet.

Grossesse et allaitement

Votre traitement antiépileptique ne doit pas être interrompu. Votre médecin peut néanmoins décider d’arrêter les autres traitements antiépileptiques pendant quelques semaines au début de votre grossesse.

Dans le cas où ce médicament vous a été prescrit pour une autre raison que l’épilepsie, votre médecin jugera de l’opportunité de le maintenir pendant cette période.

Une supplémentation vitaminique sera effectuée (vitamines K1 et D) en fin de grossesse.

Par mesure de précaution, il convient d’éviter d’utiliser ce médicament pendant l’allaitement.

Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

Sportifs

<Sans objet.>

Conduite de véhicules et utilisation de machines

La conduite de véhicules ou l’utilisation de machines est déconseillée.

DILANTIN 250mg/5ml, solution injectable contient de petites quantités d’éthanol (alcool), inférieures à 100 mg par dose.

3. COMMENT UTILISER DILANTIN 250mg/5 ml, solution injectable ?

Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

Voie intraveineuse exclusive.

Posologie

1- en neurologie

· Etat de mal épileptique de l’adulte et de l’enfant, en monothérapie ou en association

Dose de charge

Chez l’adulte : 18 mg/kg

Chez l’enfant : 10 à 15 mg/kg

Chez le nouveau-né : 8 à 12 mg/kg

En cas d’inefficacité cette dose de charge peut-être suivie par une ou plusieurs doses de 5 mg/kg, sans dépasser 30 mg/kg/24 heures et sous contrôle des concentrations plasmatiques.

Vitesse d’administration

1 mg/kg/mn, sans dépasser 50 mg/mn (chez l’adulte et chez l’enfant), 25 mg/mn (chez la personne âgée).

La dose de charge sera administrée en 20-60 minutes.

Traitement d’entretien

Après 6-12 heures et tant que l’administration orale est impossible :

Chez l’adulte : 7 à 10 mg/kg/24h

Chez le nouveau-né : 3 à 5 mg/kg/24h

· Prévention des crises d’épilepsie de la phase aigüe après intervention neurochirurgicale ou chez des traumatisés crâniens graves quand l’administration orale de la phénytoïne est impossible

Chez les patients ne recevant pas déjà de phénytoïne par voie orale :

La posologie est la même que dans l’état de mal constitué (dose de charge, suivie de doses calculées en fonction des concentrations plasmatique obtenues).

Chez les patients recevant déjà de la phénytoïne par voie orale :

Dose initiale de 9 mg/kg, suivie de doses calculées en fonction des concentrations plasmatiques obtenues.

2- en cardiologie

200 à 1000 mg en IV lente sans dépasser 50 mg par minute.

Mode d’administration

Voie intraveineuse exclusive.

DILANTIN peut-être injecté directement, mais il est préférable de le diluer dans du sérum physiologique pour obtenir une concentration voisine de 5 mg/ml (l’addition de DILANTIN à un soluté massif n’est pas recommandée du fait de la faible solubilité du produit et du risque de précipitation de celui-ci)

La solution sera injectée dans une grosse veine avec une aiguille ou un cathéter de gros calibre, de préférence avec une seringue électrique. Une voie veineuse particulière lui sera réservée à cause d’un risque de précipitation si d’autres substances lui étaient ajoutées. Chaque injection de DILANTIN solution injectable doit être suivie par une injection de chlorure de sodium isotonique dans la même aiguille ou cathéter afin de diminuer l’irritation veineuse locale du pH de la solution DILANTIN.

Surveillance :

Le pouls et la tension artérielle doivent être vérifiés toutes les deux minutes. Une baisse de la tension artérielle, ne bradycardie doivent impérativement faire ralentir le débit de l’injection.

Une surveillance continue ou subcontinue de l’électrocardiogramme est fortement conseillée, surtout chez les personnes âgées ou à risque. On cherchera à identifier tout signe de détresse respiratoire. Un dosage des concentrations sériques de phénytoïne peut être nécessaire lors de la prise en charge d’un état de mal épileptique et de mal épileptique et de l’établissement du traitement d’entretien.

D’autres mesures incluant l’administration concomitante par voie injectable de benzodiazépine ou d’un barbiturique à demi-vie courte peuvent être nécessaires pour contrôler rapidement les crises épileptiques.

Fréquence d’administration

Ce médicament est un médicament d’urgence

Durée du traitement

Selon l’avis du médecin

Si vous avez utilisé plus de DILANTIN 250mg/5 ml, solution injectable que vous n’auriez dû :

En cas de surdosage, les symptômes suivants ont été rapportés : troubles digestifs, somnolence, coma, hypotension et apnée.

Des cas de dysfonction et/ou d’atrophie irréversibles du cervelet ont également été rapportés.

Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

Le traitement est symptomatique.

L’évacuation du toxique par hémodialyse peut être envisagée.

Si vous oubliez d’utiliser DILANTIN 250mg/5 ml, solution injectable :

Sans objet.

Si vous arrêtez d’utiliser DILANTIN 250mg/5 ml, solution injectable:

L’arrêt du traitement doit se faire de manière progressive ; en effet l’arrêt brutal du traitement (ou la diminution importante des doses) peut entraîner la réapparition des crises.

4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?

Comme tous les médicaments, DILANTIN 250 mg/5ml, solution injectable peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Les signes de toxicité liés à l'utilisation intraveineuse de ce produit se traduisent essentiellement par un collapsus cardio-vasculaire (syndrome d'apparition brutale caractérisé notamment par un refroidissement des extrémités, des sueurs, un pouls rapide et imperceptible, une chute de la tension artérielle...) et/ou une dépression du système nerveux central.

· Réactions d'hypersensibilité (allergie)

· Affections cardiovasculaires: des troubles de la fonction cardiaque ont été rapportés (fibrillation ventriculaire, dépression de la conduction ventriculaire et auriculaire). Ces complications sévères sont plus fréquemment rencontrées chez le patient âgé ou gravement malade.

· Affections psychomotrices et neurologiques: le plus souvent: mouvements involontaires des yeux, difficulté à coordonner les mouvements, paroles mal articulées, coordination ralentie, confusion mentale et aussi insomnie, vertiges, maux de tête, sensations de picotement et de fourmillement, somnolence; rarement: mouvements anormaux incluant chorée, contracture musculaire, tremblements similaires à ceux induits par les phénothiazines et autres neuroleptiques; exceptionnellement: atteinte des nerfs des membres périphériques à prédominance sensitive en cas de traitement prolongé. Des cas d’atrophie du cervelet ont été rapportés et semblent plus fréquents en cas d’exposition prolongée et/ou à des concentrations élevées de phénytoïne dans le sang.

· Affections gastro-intestinales: nausées, vomissements et constipation.

· Peau et muqueuses: le plus souvent: éruption avec fièvre; rarement: manifestations plus sévères pouvant aller jusqu'à la mort (lupus érythémateux (maladie inflammatoire), dermatite bulleuse exfoliatrice (inflammation de la peau) ou purpura (« bleus » ou petites tâches rouges sur la peau), syndrome de Stevens-Johnson, nécrose toxique de l'épiderme); hypertrophie des gencives, épaississement des lèvres, pilosité importante et maladie de La Peyronie.

· Muscle et squelette : Des cas de problèmes osseux (diminution de la densité minérale osseuse, d’ostéopénie, d’ostéoporose) et de fractures ont été rapportés. Si vous suivez un traitement antiépileptique à long terme et que vous avez des antécédents d’ostéoporose ou que vous prenez de stéroïdes, parlez-en à votre médecin.

· Sang: diminution ou éventuellement disparition d'une ou plusieurs catégories de cellules sanguines, globules rouges, globules blancs, plaquettes (thrombocytopénie, leucopénie, granulocytopénie, agranulocytose et pancytopénie avec ou sans aplasie médullaire pouvant parfois aller jusqu'à la mort).

· Exceptionnellement: anémie macrocytaire et mégaloblastique (atteinte des globules rouges). De rares cas d'atteinte des ganglions lymphatiques ont été rapportés (lymphadénopathies à type d'hyperplasie lymphoïde, pseudolymphome et lymphome malin).

· Troubles généraux et anomalies au site d’administration: irritation locale, inflammation, sensibilité, nécrose cutanée (lésion sévère de la peau) et décollement de l’épiderme ont été rapportés avec ou sans fuite du produit en dehors de la veine. Œdème, décoloration et douleur du site d’injection (décrit comme le « syndrome du gant pourpre ») ont aussi été rapportés.

· Autres: des atteintes hépatiques (atteinte du foie dont hépatite), immunologiques et des maladies de système (lupus érythémateux systémique, nodules péri-artéritiques), une altération du goût ont aussi été décrites.

· Enfants et adolescents : de façon générale, le profil des effets indésirables de la phénytoïne est similaire entre les enfants et les adultes. L’hyperplasie gingivale survient plus fréquemment chez les enfants et les adolescents, et chez les patients ayant une mauvaise hygiène buccale.

Déclaration des effets secondaires

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr

En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

Contactez immédiatement votre médecin si vous présentez une éruption cutanée ou d’autres signes tels que démangeaisons, cloque, légère éruption cutanée, fièvre car dans ces cas l’arrêt du traitement est très souvent nécessaire.

5. COMMENT CONSERVER DILANTIN 250mg/5 ml, solution injectable ?

Tenir ce médicament hors de la portée et de la vue des enfants.

N’utilisez pas DILANTIN 250mg/5 ml, solution injectable après la date de péremption mentionnée sur le flacon

La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

Ce médicament doit être conservé à une température comprise entre 15°C et 30°C

Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS

Ce que contient DILANTIN 250mg/5 ml, solution injectable ?

· La substance active est :

Phénytoïne sodique..................................................................................................... 250,00 mg

Pour un flacon

· Les autres composants sont :

Propylène glycol, Alcool, Hydroxyde de sodium, Eau pour préparations injectables.

Qu’est-ce que DILANTIN 250mg/5 ml, solution injectable et contenu de l’emballage extérieur ?

Solution injectable en flacon. Boîte de 10.

Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché

KEOCYT

106 AVENUE MARX DORMOY

IMMEUBLE CAP SUD

92120 MONTROUGE

Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché

KEOCYT

106 AVENUE MARX DORMOY

IMMEUBLE CAP SUD

92120 MONTROUGE

Fabricant

ACTAVIS ITALIA SPA

VIA PASTEUR 10

20014 NERVIANO (MI)

ITALIE

Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen

Sans objet.

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Autres

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

Informations destinées exclusivement aux professionnels de santé :

MISES EN GARDE

• La voie intramusculaire ne doit pas être utilisée dans le traitement de l’état de mal épileptique car le pic plasmatique n’est pas atteint avant environ 24 heures.

• Il existe un risque de précipitation dans les flacons ou les tubulures si DILANTIN est dilué dans un grand volume de liquide ou dans du sérum glucosé.

• La concentration plasmatique de phénytoïne doit être contrôlée dans les heures suivant la dose de charge pour ajuster le traitement d’entretien, surtout si une interaction avec un autre médicament est possible. Les interactions médicamenteuses concernent pour la plupart la prise orale prolongée de phénytoïne et non son administration parentérale en urgence. Toutefois, certaines interactions peuvent modifier la concentration du médicament dans l’organisme dès l’administration d’une dose de charge et surtout pendant la phase suivante d’ajustement de la posologie. Une détermination des concentrations de médicament dans le sang est alors particulièrement utile.

POSOLOGIE

1 – en neurologie

État de mal épileptique de l’adulte et de l’enfant, en monothérapie ou en association.

Dose de charge

Chez l’adulte : 18 mg/kg

Chez l’enfant : 10 à 15 mg/kg

Chez le nouveau-né : 8 à 12 mg/kg

Chez la personne âgée : 10 à 15 mg/kg

En cas d’inefficacité, cette dose de charge peut être suivie par une ou plusieurs doses de 5 mg/kg, sans dépasser 30 mg/kg/24 heures et sous contrôle des concentrations plasmatiques.

Vitesse d’administration : 1 mg/kg/mn, sans dépasser 50 mg/mn (chez l’adulte et chez l’enfant), 25 mg/mn (chez la personne âgée).

La dose de charge sera administrée en 20-60 minutes.

Traitement d’entretien

Après 6-12 heures et tant que ladministration orale est impossible :

Chez l’adulte : 7 à 10 mg/kg/24 h

Chez le nouveau-né : 3 à 5 mg/kg/24 h

Prévention des crises d’épilepsie de la phase aiguë après intervention neurochirurgicale ou chez des traumatisés crâniens graves quand l’administration orale de la phénytoïne est impossible.

Chez les patients ne recevant pas déjà de phénytoïne par voie orale :

La posologie est la même que dans l’état de mal constitué (dose de charge, suivie de doses calculées en fonction des concentrations plasmatiques obtenues).

Chez les patients recevant déjà de la phénytoïne par voie orale :

Dose initiale de 9 mg/kg, suivie de doses calculées en fonction des concentrations plasmatiques obtenues.

2 – en cardiologie

200 à 1000 mg en IV lente sans dépasser 50 mg par minute.

MODE D’ADMINISTRATION

Voie intraveineuse exclusive.

Dilantin peut être injecté directement, mais il est préférable de le diluer dans du sérum physiologique pour obtenir une concentration voisine de 5 mg/ml (laddition de DILANTIN à un soluté massif nest pas recommandée du fait de la faible solubilité du produit et du risque de précipitation de celui-ci).

En raison du risque de toxicité locale, la solution sera injectée dans une grosse veine périphérique ou centrale avec une aiguille ou un cathéter de gros calibre, de préférence avec une seringue électrique. Une voie veineuse particulière lui sera réservée à cause d’un risque de précipitation si d’autres substances lui étaient ajoutées. Avant l’administration, la perméabilité du cathéter IV doit être testée avec une solution saline stérile. Chaque injection de Dilantin solution injectable doit être suivie par une injection de solution saline stérile dans la même aiguille ou cathéter afin de limiter l’irritation veineuse locale due au pH de la solution de Dilantin (voir 4.4. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi : toxicité locale (incluant le syndrome du gant pourpre)).

SURVEILLANCE 

Vérifier le pouls et la tension artérielle toutes les deux minutes. Une baisse de la tension artérielle, une bradycardie doivent impérativement faire ralentir le débit de l’injection.

Une surveillance continue ou subcontinue de l’électrocardiogramme est fortement conseillée, surtout chez les personnes âgées ou à risque. On cherchera à identifier tout signe de détresse respiratoire. Un dosage des concentrations sériques de phénytoïne peut être nécessaire lors de la prise en charge d’un état de mal épileptique et de l’établissement du traitement d’entretien.

D’autres mesures incluant l’administration concomitante par voie injectable d’une benzodiazépine ou d’un barbiturique à demi-vie courte peuvent être nécessaires pour contrôler rapidement les crises épileptiques.



[1] Si la demande concerne plusieurs spécialités, la liste des spécialités concernées est fournie en annexe