NOTICE

ANSM - Mis à jour le : 25/08/2017

Dénomination du médicament

RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé

Rifampicine, isoniazide

Encadré

Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?

1. Qu'est-ce que RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé et dans quels cas est-il utilisé ?

2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé ?

3. Comment prendre RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé ?

4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

5. Comment conserver RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé ?

6. Contenu de l’emballage et autres informations.

1. QU’EST-CE QUE RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?

Classe pharmacothérapeutique : antimycobactérien, antituberculeux - code ATC : J04AM02

Ce médicament est indiqué dans le traitement de la tuberculose.

2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé ?

Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

Ne prenez jamais RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé dans les cas suivants :

· si vous êtes allergique aux rifamycines et à l’isoniazide ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

· chez l’enfant en dessous de 6 ans, car il peut avaler de travers et s’étouffer

· défaillance des fonctions du foie,

· si vous êtes atteint de porphyrie (maladie héréditaire),

· intervention chirurgicale avec anesthésie générale,

· association avec les inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir (voir rubrique « Autres médicaments et RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé »),

· association avec le praziquantel, le télaprévir et le voriconazole (voir rubrique « Autres médicaments et RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé »).

En cas de doute il est indispensable de demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

Avertissements et précautions

Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé.

Ce médicament peut entraîner la survenue d’une réaction qui provoque des éruptions cutanées, de la fièvre, une inflammation des organes internes, des anomalies hématologiques et une maladie systémique (syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques appelé aussi « syndrome DRESS »). Des cas fatals ont été observés sous traitement anti-tuberculeux.

Il est important de noter que des symptômes précurseurs de ces manifestations d’hypersensibilité, comme la fièvre, une augmentation de la taille des ganglions (lymphadénopathie) ou des anomalies biologiques (augmentation d’une certaine catégorie de globules blancs, anomalies hépatiques) peuvent survenir, bien que l’éruption ne soit pas évidente.

Si de tel signes ou symptômes surviennent, il convient d’interrompre immédiatement votre traitement avec RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé et d’aller immédiatement consulter votre médecin.

Des cas de troubles sévères de la peau ou des muqueuses à type de rougeur, cloques, brûlures, décollement de l’épiderme pouvant s’étendre de façon très grave à tout le corps (syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell), ont été rapportés lors de l’utilisation de l’isoniazide, incluant des cas fatals (voir rubrique 4.8). Il est impératif interrompre immédiatement votre traitement et de consulter rapidement votre médecin en cas d’apparition de l’un de ces signes.

Mises en garde spéciales

Des hépatites sévères, pouvant parfois entraîner le décès, peuvent survenir au cours du traitement par ce médicament et ce, même après plusieurs mois de traitement.

Le risque de développer une hépatite est lié à l’âge. Si des signes et des symptômes d’atteintes hépatiques apparaissent, tels que fatigue, faiblesse, malaises, anorexie, nausées ou vomissements, il convient d’interrompre immédiatement votre traitement et de consulter immédiatement votre médecin.

La poursuite du traitement peut provoquer des atteintes hépatiques sévères.

Ce médicament NE DOIT GÉNÉRALEMENT PAS ÊTRE UTILISÉ :

· en association avec l'aprépitant, atorvastatine, bocéprevir, bosentan, dabigatran, dronédarone, fentanyl, fluconazole, inhibiteurs des tyrosine kinases, itraconazole, kétoconazole, midazolam, névirapine, nimodipine, posaconazole, quinine, ranolazine, simvastatine, quétiapine, télithromycine, oestroprogestatifs et progestatifs contraceptifs, ivacaftor, miansérine, sertraline, vémurafénib, carbamazépine et disulfirame (voir rubrique « Autres médicaments et RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé »).

· au cours de l'allaitement (voir rubrique « Grossesse et allaitement »).

Précautions d’emploi

· Ce médicament peut entraîner une coloration anormale (jaune, orange, rouge, brune) des dents, de l'urine, de la sueur, des crachats et des larmes ; le patient doit en être informé. Ce médicament peut colorer de façon permanente les lentilles de contact.

· La fonction hépatique et l’hémogramme (formule sanguine) doivent faire l’objet d’une surveillance régulière, particulièrement si vous avez des antécédents de maladie hépatique.

· Une augmentation transitoire de bilirubine dans le sang peut être observée en début de traitement mais ne nécessite pas son arrêt immédiat. Votre médecin pourra décider d’arrêter le traitement après des contrôles répétés de la bilirubine.

· La fonction corticosurrénale doit faire l’objet d’une surveillance.

· Les résultats de certains examens biologiques et radiologiques peuvent être modifiés par ce médicament : signalez votre traitement au médecin et au laboratoire d’analyses médicales. Ce médicament peut donner des résultats faussement positifs lors de la recherche des opiacés dans les urines.

La survenue d’hépatite est plus fréquente lors de l’administration d’isoniazide chez les patients âgés de plus de 35 ans. Il existe d’autres facteurs augmentant la survenue d’une hépatite, incluant la consommation quotidienne d’alcool, une maladie hépatique chronique, l’administration de médicament par voie intraveineuse. Les femmes noires ou d’origine hispanique sont plus exposées au risque d’hépatite.

L'utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares).

Ce médicament contient un agent colorant azoïque (E110) et peut provoquer des réactions allergiques.

En cas de doute, ne pas hésiter à demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

Enfants

Sans objet.

Autres médicaments et RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé

Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

Vous ne devez jamais prendre RIFINAH en même temps que les inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir, le praziquantel, le télaprévir et le voriconazole.

Sauf avis contraire de votre médecin, vous ne devez pas prendre RIFINAH en même temps que l'aprépitant, atorvastatine, bocéprevir, bosentan, dabigatran, dronédarone, fentanyl, fluconazole, inhibiteurs des tyrosine kinases, itraconazole, kétoconazole, midazolam, névirapine, nimodipine, quétiapine, posaconazole, quinine, ranolazine, simvastatine, télithromycine, oestroprogestatifs et progestatifs contraceptifs, ivacaftor, miansérine, sertraline, vémurafénib, carbamazépine et disulfirame.

Il faut signaler systématiquement tout autre traitement en cours à votre médecin ou à votre pharmacien.

RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé avec des aliments et boissons

Sans objet.

Grossesse et allaitement

Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

Ce médicament ne sera utilisé pendant la grossesse que sur les conseils de votre médecin. Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez votre médecin car lui seul peut juger de la nécessité de le poursuivre.

La rifampicine et l’isoniazide passent dans le lait maternel. Par conséquent, une suspension de l’allaitement doit être envisagée.

Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

Sans objet.

RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé contient saccharose, jaune orangé S (E110), sodium.

3. COMMENT PRENDRE RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé ?

Posologie

Strictement RÉSERVÉ À L’ADULTE de plus de 50 kg.

Se conformer strictement à l’ordonnance de votre médecin.

Mode d’administration

Voie orale.

Fréquence d’administration

Prendre les comprimés en une seule prise par jour.

Durée du traitement

Pour être efficace, cet antibiotique doit être utilisé régulièrement aux doses prescrites, et aussi longtemps que votre médecin vous l’aura conseillé.

La disparition de la fièvre, ou de tout autre symptôme, ne signifie pas que vous êtes complètement guéri. L’éventuelle impression de fatigue n’est pas due au traitement antibiotique mais à l’infection elle-même. Le fait de réduire ou de suspendre votre traitement serait sans effet sur cette impression et retarderait votre guérison.

Si vous avez pris plus de RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé que vous n’auriez dû :

Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

Si vous oubliez de prendre RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé :

Sans objet.

Si vous arrêtez de prendre RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé :

Sans objet.

4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Par convention, la fréquence des effets indésirables est classée comme suit :

Très fréquent :

atteinte de plus de 1 patient traité sur 10

Fréquent :

atteinte de 1 à 10 patients traités sur 100

Peu fréquent :

atteinte de 1 à 10 patients traités sur 1000

Rare :

atteinte de 1 à 10 patients traités sur 10000

Très rare :

atteinte de moins d'un patient traité sur 10000

Fréquence inconnue

(ne pouvant être estimée au vu des données disponibles)

Fréquent :

· Diminution des plaquettes dans le sang (thrombocytopénie), associée ou non à l’apparition de purpura sur la peau (« bleus » ou petites taches rouges sur la peau), qui nécessite l'interruption du traitement.

· Nausées, vomissements.

· Augmentation de certains éléments sanguins (bilirubine (hyperbilirubinémie), enzymes hépatiques : aminotransférase aspartate (ASAT) et aminotransférase alanine (ALAT)).

Peu fréquent :

· Diminution des globules blancs dans le sang (leucopénie).

· Diarrhée.

Fréquence inconnue (ne pouvant être estimée au vu des données disponibles) :

· Augmentation du volume des seins.

· Maladie de l’intestin se traduisant notamment par des diarrhées et douleurs abdominales (colite pseudomembraneuse).

· Douleurs abdominales, ballonnements (météorisme).

· Jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, ou urines plus foncées et selles plus pâles, fatigue, faiblesse, malaise, perte d’appétit, nausées ou vomissements provoqués par des problèmes de foie (atteinte hépatique ou hépatite) pouvant être sévères et parfois entraîner le décès.

· Syndrome grippal (fièvre, frissons, maux de tête, étourdissements).

· Formation de petits caillots dans les vaisseaux sanguins dans tout l’organisme pouvant entrainer le décès (coagulation intra-vasculaire disséminée).

· Quantité insuffisante ou excessive de certains éléments du sang (éosinophilie, agranulocytose, anémie hémolytique).

· Risque d’insuffisance de la sécrétion de la glande surrénale, insuffisance surrénale.

· Atteinte des reins, défaillance de la fonction rénale.

· Perte de l’appétit.

· Troubles psychiatriques ou psychiques.

· Des hémorragies cérébrales et même des décès ont été rapportées lors de la poursuite ou de la reprise du traitement par la rifampicine après l’apparition d’un purpura (« bleus » ou petites taches rouges sur la peau).

· Coloration anormale (jaune, orange, rouge, brune) des dents, des urines, de la sueur, des crachats, des larmes. Ce médicament peut colorer de façon irréversible les lentilles de contact.

· Chute de la pression artérielle pouvant mettre en jeu le pronostic vital (choc), rougeur du visage et du cou (bouffées vasomotrices), inflammation des vaisseaux sanguins (vascularite).

· Troubles et difficultés respiratoires (dyspnée), respiration sifflante.

· De graves lésions à type de décollement de la peau pouvant s’étendre à tout le corps (nécrolyse épidermique toxique ou syndrome de Lyell, syndrome de Stevens Johnson), éruption cutanée bulleuse (pemphigoïde).

· Réactions au médicament : éruption cutanée, fièvre, atteinte de l'état général, augmentation de la taille des ganglions, trouble du fonctionnement du foie, quantité excessive de certains globules blancs (éosinophiles) dans le sang. Si de tel signes ou symptômes surviennent, il convient d’interrompre immédiatement votre traitement et d’aller immédiatement consultez votre médecin.

· Réaction allergique se traduisant notamment par un gonflement du visage et du cou (œdème de Quincke), des difficultés respiratoires, une urticaire, un choc anaphylactique (chute de la pression artérielle pouvant mettre en jeu le pronostic vital), éruption cutanée, rougeurs, démangeaisons, dermatite allergique

· Faiblesse musculaire, atteinte du muscle (myopathie), douleurs des muscles, des articulations et des os.

· Hémorragie du fœtus ou de la mère pendant la grossesse ou lors de l’accouchement (hémorragie post-partum, hémorragie foeto maternelle).

· Perturbation du cycle menstruel.

· Maladie du sang (porphyrie).

· Infiltration de liquide dans certains tissus (œdème).

· Diminution de la pression artérielle.

· Inflammation du pancréas, qui provoque une forte douleur dans l’abdomen et dans le dos (pancréatite,).

· Neurotoxicité : perte de sensibilité au niveau des extrémités, insomnie, excitation, convulsion.

Déclaration des effets secondaires

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr

En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

5. COMMENT CONSERVER RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé ?

Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP {MM/AAAA}. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS

Ce que contient RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé

· Les substances actives sont :

Rifampicine.................................................................................................................... 300 mg

Isoniazide....................................................................................................................... 150 mg

Pour un comprimé enrobé.

· Les autres composants sont : Cellulose microcristalline, carmellose sodique, stéarate de calcium, laurylsulfate de sodium, stéarate de magnésium, gomme arabique, gélatine, carbonate de magnésium léger, dioxyde de titane (E 171), kaolin, talc, saccharose, povidone, silice colloïdale anhydre, laque de jaune orangé S (E 110).

Qu’est-ce que RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé et contenu de l’emballage extérieur

Ce médicament se présente sous forme de comprimé enrobé.

Boîte de 30.

Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché

SANOFI-AVENTIS FRANCE

82 AVENUE RASPAIL

94250 GENTILLY

Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché

SANOFI-AVENTIS FRANCE

82 AVENUE RASPAIL

94250 GENTILLY

Fabricant

SANOFI S.P.A.

LOCALITA VALCANELLO

ANAGNI

ITALIE

Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen

Sans objet.

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Autres

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

Conseil d’éducation sanitaire :

QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?

Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues aux bactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.

Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parce qu’il convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.

Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgré l’action d’un antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rend certains traitements antibiotiques inactifs.

La résistance s’accroît par l’usage abusif ou inapproprié des antibiotiques.

Vous risquez de favoriser l’apparition de bactéries résistantes et donc de retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vous ne respectez pas :

· la dose à prendre,

· les moments de prise,

· et la durée de traitement.

En conséquence, pour préserver l’efficacité de ce médicament :

1) N’utilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous l’a prescrit.

2) Respectez strictement votre ordonnance.

3) Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même si vous pensez combattre une maladie apparemment semblable.

4) Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il n’est peut-être pas adapté à sa maladie.

5) Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutes les boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de ce médicament.