RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 27/03/2009
VINBLASTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque flacon de 10 ml contient 10 mg de sulfate de Vinblastine
1 ml de solution injectable contient 1 mg de sulfate de Vinblastine.
Excipients: chlorure de sodium.
Un flacon de 10 ml contient 90 mg de chlorure de sodium
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution injectable.
Solution claire, transparente et jaune clair.
Osmolarité 286 mOsm/L; pH 3.5 - 5.5.
4.1. Indications thérapeutiques
VINBLASTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable peut parfois être administrée en monothérapie mais elle est généralement administrée en association avec d'autres médicaments cytostatiques et/ou radiothérapie pour les tumeurs malignes ci-dessous:
· lymphome malin non hodgkinien,
· maladie de Hodgkin,
· carcinome avancé des testicules,
· cancer du sein métastatique ou récurrent (lorsqu'un traitement par anthracycline a échoué),
· histiocytose des cellules de Langerhans (Histiocytose X).
4.2. Posologie et mode d'administration
Cette préparation est à usage intraveineux stricte. Elle ne doit être administrée que par des personnes expérimentées dans l'administration de vinblastine.
UTILISATION PAR VOIE INTRAVEINEUSE STRICTE. FATAL EN CAS D'ADMINISTRATION PAR D'AUTRES VOIES. |
En cas d'erreur d'administration par voie intrathécale, voir section 4.4.
Pour les instructions sur l'emploi/la manipulation du produit, voir section 6.6.
Avant chaque administration, une numération des polynucléaires neutrophiles est nécessaire
Posologie initiale
Adultes: Il est raisonnable de commencer le traitement avec une dose unique de 0,1 mg/kg (de 3,7 mg/m2) en intraveineuse une fois par semaine, suivi d'une numération leucocytaire afin d'établir la sensibilité du patient au produit.
Enfants: Il est raisonnable de commencer le traitement avec une dose unique de 2,5 mg/m2 en intraveineuse, suivi d'une numération leucocytaire afin d'établir la sensibilité du patient au produit.
Posologie d'entretien
La leucopénie en réaction à la Vinblastine est variable. Il est donc recommandé de ne pas donner le produit plus d'une fois par semaine. L'utilisation quotidienne de faibles doses de Vinblastine n'est pas recommandée, même si la dose hebdomadaire totale est la même que la dose recommandée car la fréquence et la gravité des toxicités peuvent augmenter. La dose de départ peut être augmentée de manière hebdomadaire de 0,05 mg/kg (ou 1,8 mg/m2) pour les adultes et de 1,25 mg/m2 pour les enfants. La dose habituelle se situe entre 5,5 - 7,5 mg/m2, avec une dose moyenne entre 0,15 et 0,2 mg/kg ou 4 à 6 mg/m2 pour les adultes. N'augmentez pas plus la dose après avoir atteint ce maximum qui réduit le nombre de leucocytes à approximativement 3000/mm3. Chez certains patients 0,1 mg/kg (ou 3,7 mg/m2) peut déjà résulter en une leucopénie, d'autres nécessitent plus de 0,3 mg/kg (ou 11,1 mg/m2) et très rarement 0,5 mg/kg (18,5 mg/m2). Toutefois, pour la plupart des patients, la dose hebdomadaire se situera entre 0,15 et 0,2 mg/kg. Quand la dose de Vinblastine qui provoque la leucopénie susmentionnée a été établie, une quantité égale à la dose précédente dans le programme du traitement devra être administrée en dose d'entretien avec des intervalles hebdomadaires. Ainsi, le patient reçoit la dose maximum qui ne provoque pas de leucopénie. La dose maximum est de 0,5 mg/kg (ou 18,5 mg/m2) pour les adultes. La dose habituelle pour les enfants est de 7,5 mg/m2, 12,5 mg/m2 a été donnée en tant qu'agent unique.
La dose suivante de Vinblastine ne peut être administrée que quand le nombre de leucocytes a augmenté à au moins 4 000/mm3, également si l'intervalle de sept jours entre les doses est déjà passé. Dans certains cas, l'activité oncolytique peut déjà être notée avant l'effet leucopénique. Si tel est le cas, il ne sera pas nécessaire d'augmenter la dose suivante. Le traitement d'entretien avec une durée indéterminée doit consister en la dose maximum qui peut être administrée sur la base de consultation externe une fois tous les sept à quatorze jours, sans réduire la numération leucocytaire à un niveau dangereux.
Posologie en cas de troubles de la fonction hépatique
Si la fonction hépatique est anormale le premier jour du traitement, la dose de vinblastine est de 100 % avec un taux de bilirubine < 25 μmol/l, 50 % si ce taux est entre 20-50 μmol/l. Si le taux de bilirubine est > 50 μmol/l, l'administration est arrêtée.
Posologie en cas de troubles de la fonction rénale
Du fait que le métabolisme et l'excrétion soient principalement hépatiques, un ajustement de dose n'est pas recommandé pour les patients souffrant d'une diminution de la fonction rénale.
En association
Dans les schémas d'association, les doses et les fréquences peuvent différer des doses hebdomadaires standard susmentionnées. Pour le bon dosage dans les schémas d'association, se référer aux données actuelles de la littérature médicale.
Mode d'administration
La Vinblastine ne doit être administrée que par voie intraveineuse et ne doit pas être administrée par voie intramusculaire, sous-cutanée ou intrathécale.
L'administration intrathécale provoque une neurotoxicité fatale et est donc contre-indiquée.
La dose nécessaire de Vinblastine peut être injectée soit dans la tubulure d'une perfusion intraveineuse en cours, soit directement dans la veine. Ce dernier mode d'administration convient particulièrement au traitement ambulatoire du patient. L'injection peut être réalisée en environ 1 minute, à condition que l'aiguille soit bien placée dans la veine et que la Vinblastine ne soit pas injectée en dehors de la veine, ce qui provoquerait de la cellulite ou une phlébite. Afin d'empêcher que la Vinblastine ne soit extravasée, il est recommandé de vider au préalable l'aiguille et la seringue du sang de la veine avant de retirer l'aiguille. En cas d'extravasation, il faut arrêter l'injection immédiatement et toute partie restante de la dose doit alors être introduite dans une autre veine. La Vinblastine ne doit pas être diluée dans de grandes quantités de solution (par exemple 100 à 250 ml) et ne doit pas être administrée en tant que perfusion lente (30 à 60 minutes ou plus) car cela peut accroître le risque d'irritation.
Concernant l'augmentation du risque de thrombose, il n'est pas recommandé d'administrer la Vinblastine dans une extrémité dans laquelle la circulation a été obstruée ou risque de s'obstruer en raison de la compression ou de l'invasion de la tumeur, d'une phlébite ou de varices.
Si du sulfate de vinblastine reconstitué est fourni dans un récipient différent du flacon en verre de VINBLASTINE TEVA 1mg/ml, solution injectable, par exemple une seringue, il est alors demandé de le présenter dans un emballage extérieur portant la mention: « uniquement pour administration intraveineuse ».
· Hypersensibilité à la vinblastine ou à l'un des autres vinca-alkaloïdes et à l'un des excipients.
· Leucopénie non associée à la tumeur.
· Infection non contrôlée grave. De telles infections doivent préalablement être traitées avec des antiseptiques ou des antibiotiques avant d'administrer la Vinblastine.
· Administration intrathécale de la Vinblastine.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Le médicament ne doit être utilisé que sous la stricte surveillance d'un médecin expérimenté dans l'utilisation des oncolytiques, de préférence dans les hôpitaux ayant l'habitude de ce type de traitements.
Les seringues contenant ce produit porteront l'étiquette « UTILISATION PAR VOIE INTRAVEINEUSE UNIQUEMENT. FATAL EN CAS D'ADMINISTRATION PAR D'AUTRES VOIES. »
Une fois préparées, les seringues contenant ce produit doivent être emballées dans un suremballage portant la mention « NE RETIRER LE COUVERCLE QU' AU MOMENT DE L'INJECTION. UTILISATION PAR VOIE INTRAVEINEUSE UNIQUEMENT. PEUT ETRE FATAL EN CAS D'ADMINISTRATION PAR D'AUTRES VOIES.»
Le sulfate de Vinblastine ne doit être administré que par voie intraveineuse. L'administration intrathécale conduit à une neurotoxicité fatale.
S'il apparaît une leucopénie avec moins de 2 000 leucocytes/mm3 à la suite d'une administration de Vinblastine, le patient doit être soigneusement surveillé pendant le traitement jusqu'à ce que les leucocytes aient atteint des niveaux normaux. A la suite d'un traitement par Vinblastine, le nadir dans la numération des granulocytes peut survenir entre cinq et dix jours suivant le dernier jour d'administration du médicament. Le rétablissement du taux de granulocytes est ensuite assez rapide et généralement complet dans les sept à quatorze jours suivants. Les patients présentant des ulcérations cutanées, les patients cachectiques ou agés sont plus vulnérables aux effets de la leucopénie induite par la Vinblastine. De ce fait, l'utilisation de la Vinblastine chez ces patients est fortement déconseillée. Chez les patients présentant une infiltration de la moelle osseuse par des cellules tumorales, une destruction plus importante de moelle osseuse peut avoir lieu après l'administration de Vinblastine.
Bien que le taux de thrombocytes ne soit pas habituellement significativement diminué par un traitement sous vinblastine, les patients dont la moelle osseuse a été récemment affectée par une précédente radiothérapie ou d'autres médicaments oncolytiques, peuvent présenter une thrombocytopénie (moins de 150 000 plaquettes/mm3). En l'absence d'une autre chimiothérapie ou d'une radiothérapie préalable, une diminution du taux de thrombocytes inférieure à 150 000/mm3 est rarement observée, même si la vinblastine peut provoquer une granulocytopénie importante. Après apparition d'une thrombocytopénie, le rétablissement est généralement rapide, en quelques jours.
L'effet de la vinblastine sur le nombre de globules rouges et l'hémoglobine est habituellement non significatif quand un autre traitement ne complique pas la situation.
Les stomatites et la toxicité neurologique, bien que non courantes ou permanentes, peuvent être invalidantes.
L'utilisation quotidienne à long terme de faibles doses de Vinblastine n'est pas recommandée, même si la dose totale hebdomadaire est la même que la dose recommandée. Il est très important de suivre précisément le schéma posologique prescrit. Si des quantités, égales à plusieurs fois la dose hebdomadaire prescrite, divisées sur sept jours, sont administrées pendant une longue période, des convulsions, des dommages graves et permanents du système nerveux central et même le décès peuvent survenir.
Des mesures contraceptives doivent être prises tant par les hommes que par les femmes pendant le traitement et dans les six mois suivant l'arrêt du traitement (voir rubrique 4.6).
Bien que quelques patients aient développé une leucémie à la suite d'un traitement par radiothérapie et vinblastine en association avec des agents alkylants, il n'existe pas de données actuellement disponibles montrant que la vinblastine est cancérogène chez l'Homme. Compte tenu qu'à ce jour le potentiel mutagène de la Vinblastine n'est pas connu, il faut, comme avec tous les médicaments cytotoxiques, prendre des précautions avec l'utilisation de la Vinblastine.
Des cas de dyspnée aigue et des spasmes bronchiaux sévères ont été observés après administration de vinca-alcaloïdes. Ces réactions surviennent plus fréquemment quand la vinblastine est associée à la mitomycine C.
Un traitement intensif peut être nécessaire, plus particulièrement quand il existe un historique de dysfonctionnement pulmonaire. Ces réactions peuvent avoir lieu entre quelques minutes et plusieurs heures après l'injection de Vinblastine et jusqu'à deux semaines suivant l'administration de mitomycine. Après un traitement sous broncho-dilatateurs, corticostéroïdes et oxygène, la plupart des patients se rétablissent complètement. Cependant, un certain nombre de patients a développé une dyspnée progressive, rendant l'utilisation chronique de corticostéroïdes nécessaire. La Vinblastine ne doit pas être administrée de nouveau (voir également rubrique 4.5).
Prendre des précautions en cas d'insuffisance hépatique car il est probable qu'un retard d'élimination survienne et qu'un ajustement de la dose soit nécessaire (voir rubrique 4.2.).
Prendre des précautions chez les patients souffrant de cardiopathie ischémique.
Ce produit n'est généralement pas recommandé en association avec les vaccins vivants atténués, la phénytoïne et l'itraconazole (voir section 4.5).
Une surveillance attentive du système nerveux périphérique est recommandée afin d'ajuster la posologie si nécessaire.
Une élévation du taux sérique d'acide urique peut avoir lieu pendant la rémission-induction dans le lymphome; ainsi les taux sériques d'acide urique doivent être contrôlés ou des mesures appropriées doivent être prises.
Pendant le traitement sous vinblastine, une exposition solaire intensive doit être évitée.
Prendre les dispositions nécessaires pour éviter le contact de la vinblastine avec les yeux.
L'hypotension orthostatique peut s'aggraver chez les patients âgés.
Quand on suspecte une sécrétion inappropriée d'ADH (hormone antidiurétique), les taux sériques en électrolytes et l'équilibre hydroélectrolytique doivent être surveillés.
La constipation est un effet indésirable pouvant survenir après administration de Vinblastine. Cette constipation répond bien aux traitements habituels par lavements et laxatifs. La constipation peut se présenter comme une rétention haute au niveau du colon tandis que le rectum se présente vide après examen clinique. Une radiographie de l'abdomen est utile pour diagnostiquer cet état. Un traitement prophylactique systématique contre la constipation est recommandé chez les patients recevant de fortes doses de Vinblastine.
Précautions à prendre pour l'administration et la reconstitution
En cas d'éclaboussure pendant la dissolution et/ou l'administration, le risque de dommage cutané et de dommage pour la cornée existe. Dans de tels cas, il faut rincer immédiatement abondamment avec de l'eau. Lors de la préparation et de l'administration, des précautions appropriées doivent être prises pour la manipulation des médicaments cytotoxiques, comme l'utilisation de gants de protection, de masque facial et de lunettes de sécurité.
L'extravasation doit être évitée. Une diffusion dans les tissus alentours pendant l'administration intraveineuse peut provoquer une irritation considérable des tissus. Arrêtez immédiatement l'injection et injectez le reste de la dose dans une autre veine.
Une administration locale d'hyaluronidase et un réchauffement modéré du site où a eu lieu l'extravasation est pratiquée pour disperser le produit et limiter autant que possible le désagrément et la possibilité de cellulite et de phlébite.
L'administration intrathécale de Vinblastine provoque une neurotoxicité fatale.
Si le sulfate de Vinblastine est administré accidentellement par voie intrathécale, le traitement suivant est recommandé.
1. le liquide rachidien et lombaire est extrait autant que possible d'un point de vue sécurité clinique.
2. L'espace sous-arachnoïdien est rincé avec un soluté de Ringer lactate en perfusion continue via un cathéter placé dans un ventricule cérébral latéral à une vitesse de 150 ml par heure. Le liquide est extrait par voie lombaire.
3. Dès que cela est possible, 25 ml de plasma récemment congelé est dilué dans un litre de soluté de Ringer lactate et la dilution est perfusée via le cathéter ventriculaire cérébral à une vitesse de 75 ml par heure. Le liquide est à nouveau extrait par voie lombaire. La vitesse de perfusion est ajustée pour qu'un taux protéique de 150 mg/l soit maintenu dans le liquide spinal. Le traitement est répété à partir de l'étape 3 avec à nouveau un litre de plasma dilué récemment congelé.
4. 10 g d'acide glutamique sont administrés par voie intraveineuse en 24 heures suivi de 500 mg par voie orale 3 fois par jour pendant 1 mois ou jusqu'à ce que le dysfonctionnement neurologique se soit stabilité. Le rôle de l'acide glutamique dans ce traitement n'est pas bien défini. L'acide glutamique n'est probablement pas essentiel.
5. De l'acide folinique est administré par voie intraveineuse en bolus de 100 mg puis perfusé à une vitesse de 25 mg/h pendant 24 heures, puis des doses de 25 mg en bolus toutes les 6 heures pendant une semaine.
6. De la pyridoxine est administrée à une dose de 50 mg toutes les 8 heures par perfusion intraveineuse pendant 30 minutes. Le rôle de l'acide folinique et de la pyridoxine dans la réduction de la neurotoxicité ne sont pas bien définis.
Lors d'un cas, chez un adulte auquel le sulfate de vincristine a été administré par voie intrathécale, la paralysie progressive a pu être enrayée par ce traitement.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
En raison de l'accroissement du risque thrombotique en cas de maladies tumorales, l'utilisation de traitements anticoagulants est fréquente. La variabilité individuelle élevée de la coagulabilité pendant les maladies et l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse nécessitent, si l'on décide de traiter le patient par des anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence de la surveillance de l'INR (International Normalised Ratio).
L'association de vinblastine avec d'autres agents myélotoxiques ou neurotoxiques ou avec une radiothérapie sur des régions étendues augmente le risque de toxicité. Quand une chimiothérapie est administrée en association avec une radiothérapie par des points d'entrée comprenant le foie, l'utilisation de vinblastine doit être reportée jusqu'à ce que la radiothérapie soit terminée.
La Vinblastine doit être administrée avec précaution chez les patients traités de manière concomitante avec des médicaments connus pour inhiber le métabolisme de ce médicament via les iso-enzymes du cytochrome hépatique CYP3A ou chez des patients souffrant de troubles de la fonction hépatique. L'administration concomitante du sulfate de vinblastine et d'un inhibiteur de cette voie métabolique peut provoquer une survenue plus rapide et/ou une gravité des effets indésirables.
L'utilisation concomitante orale ou intraveineuse de digitoxine et les associations de médicaments chimiothérapeutiques comprenant le sulfate de vinblastine peuvent conduire à une réduction des taux sanguins de digitoxine, abaissant ainsi son efficacité.
L'utilisation concomitante orale ou intraveineuse de phénytoïne et les associations de médicaments chimiothérapeutiques comprenant le sulfate de vinblastine peuvent conduire à une réduction des taux sanguins de phénitoïne, abaissant ainsi son efficacité. L'ajustement de la dose de phénytoïne doit se faire sur la base du taux sanguin. La contribution du sulfate de vinblastine à cette interaction n'est pas clairement définie. L'interaction est probablement le résultat d'une réduction de l'absorption de la phénytoïne et d'une hausse du taux de métabolisation et d'élimination.
Avec l'association de Vinblastine et de mitomycine C, une toxicité sévère et parfois irréversible a été décrite, plus particulièrement dans les tissus pré-endommagés (voir section 4.4). La Vinblastine utilisée selon un schéma posologique en association avec la mitomycine peut provoquer une détresse respiratoire aigue et une infiltration pulmonaire. Les cas de détresse respiratoire avec des infiltrats pulmonaires interstitiels ont été rapportés chez des patients ayant reçu une polychimiothérapie composée de vinblastine, de mitomycine et de progestérone (MVP).
Lors de la co-administration de cisplatine, il a été observé une élévation des concentrations plasmatiques de vinblastine.
Un syndrome de Raynaud et des gangrènes on été observés suite à la co-administration de vinblastine et de bléomycine ainsi que d'autres événements vasculaires (comme les infarctus du myocarde et les accidents cérébrovasculaires) suite à un traitement associant la vinblastine, la bléomycine et le cisplatine.
La neurotoxicité du cisplatine ou de l'interféron et la cardiotoxicité de l'interféron peuvent être potentialisées par la Vinblastine.
Des interactions pharmacodynamiques et pharmacocinétiques de la vinblastine avec d'autres médicaments cytostatiques et immunosuppresseurs peuvent avoir lieu avec un renforcement des effets thérapeutiques et toxiques.
L'interaction avec l'irradiation pendant et après une radiothérapie est également possible.
L'érythromycine peut augmenter la toxicité de la vinblastine.
Une utilisation concomitante de la vinblastine et de l'itraconazole peut augmenter le risque de neurotoxicité ou d'iléus paralytique.
Les taux sériques d'anticonvulsivants peuvent être diminués par les traitements à base de médicaments cytotoxiques dont la vinblastine fait partie.
La vinblastine peut favoriser le captation cellulaire du méthotrexate. Des interactions entre la Vinblastine et les agents alkylants et le méthotrexate pendant le cycle cellulaire peuvent provoquer une augmentation de l'effet cytotoxique total.
Les patients recevant une chimiothérapie immunosuppressive ne doivent pas être vaccinés avec un vaccin vivant en raison du risque de maladie systémique pouvant être fatale. Ce risque est accru chez les sujets souffrant déjà d'immunosuppression par leur maladie sous-jacente. Utilisez un vaccin inactivé quand il est disponible.
Il n'existe pas de données suffisantes sur l'utilisation de la Vinblastine pendant la grossesse. L'action pharmacologique indique des effets nocifs potentiels pendant la grossesse. Des études précliniques ont montré une génotoxicité, une tératogénicité et autre toxicité reproductive (voir rubrique 5.3). La vinblastine ne doit pas être utilisée pendant la grossesse à moins d'une nécessité absolue.
Si le traitement sous vinblastine est absolument nécessaire pendant la grossesse ou si la grossesse survient pendant le traitement, la patiente doit être informée des risques pour le bébé à naître et doit être surveillée avec soin. La possibilité d'une consultation génétique doit être prise en compte.
Le passage de la Vinblastine dans le lait maternel n'est pas connu. La Vinblastine est contre-indiquée pendant l'allaitement. L'allaitement doit être arrêté pendant le traitement sous Vinblastine.
Contraceptif
Les hommes et les femmes en âge de procréer doivent prendre des mesures contraceptives efficaces pendant le traitement sous Vinblastine et pendant au moins 3 mois mais de préférence pendant les 6 mois qui suivent.
Fertilité
La vinblastine peut affecter la fertilité à la fois chez l'homme et la femme. Comme pour de nombreux médicaments, les données sont insuffisantes sur les effets de la Vinblastine sur la spermatogénèse. L'aspermatisme a été décrit chez l'homme. Des études chez l'animal montrent l'arrêt de la division au niveau de la métaphase et des changements dégénératifs dans les cellules germinales (voir rubrique 5.3).
Une stérilité réversible ou irréversible chez l'homme et la femme est possible après un traitement sous vinblastine. Une aménorrhée est survenue chez quelques patientes traitées par vinblastine en association avec d'autres médicaments. La reprise des règles a été fréquente.
Il est conseillé aux hommes de s'informer sur la conservation de sperme avant le début du traitement par Vinblastine.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L'effet de ce médicament sur l'aptitude à conduire n'est pas connu. Du fait des effets indésirables, la possibilité que ce produit influence la capacité à conduire doit être prise en compte.
En général, la fréquence des effets indésirables avec l'utilisation de la vinblastine semble être liée à la dose administrée. La plupart des effets indésirables ne dure pas plus de 24 heures.
Les effets indésirables ci-dessous sont classés selon les fréquences suivantes:
Très fréquent (≥ 1/10);
Fréquent (≥1/100 et < 1/10);
Peu fréquent (≥ 1/1 000 et < 1/100);
Rare (≥ 1/10 000 et < 1/1 000);
Très rare (< 1/10 000), fréquence inconnue (ne peut être estimé sur la base des données disponibles)
Troubles hématologiques et du système lymphatique
Très fréquent
La leucopénie est l'effet indésirable le plus fréquent et est normalement le facteur limitant les doses.
Fréquent
Anémie, thrombocytopénie et myélosuppression.
Fréquence Inconnue
Anémie hémolytique.
Affections endocriniennes
Rare
Un syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique a été rapporté tant avec les doses recommandées qu'avec les doses plus élevées (voir également rubrique 4.9).
Troubles psychiatriques
Peu fréquent
Dépression.
Fréquence Inconnue
Psychose.
Troubles du système nerveux
Fréquent
Paresthésie, perte des réflexes ostéo-tendineux.
Rare
Impression de surdité, névrite périphérique, maux de tête, convulsions, vertiges. Des cas d'accidents vasculaires cérébraux (AVC) ont été rapportés chez des patients traités avec l'association bléomycine, cisplatine et vinblastine.
Fréquence Inconnue
Douleur neurogène (c'est-à-dire sur le visage et la mâchoire), neuropathie périphérique, paralysie des cordes vocales.
Affections oculaires
Erosions épithéliales sévères avec blépharospasme, tuméfaction de la paupière et ganglions lymphatiques pré-auriculaires suite au contact avec la cornée.
Affections auriculaires et du labyrinthe
Rare
Ototoxicité, dommage vestibulaire et auditif du nerf vestibulocochléaire.
Les manifestations comprennent une surdité partielle ou totale, qui peut être temporaire ou permanente et des troubles de l'équilibre, notamment vertiges, nystagmus et étourdissements.
Fréquence inconnue
Acouphènes.
Affections cardiaques
Rare
Tachycardie sinusale, angine de poitrine, blocage atrio-ventriculaire, arythmie.
Fréquence inconnue
Des cas d'infarctus du myocarde ont été rapportés chez des patients traités avec l'association bléomycine, cisplatine et vinblastine.
Affections vasculaires
Une hypertension fortuite et une hypotension sévère ont été observées. Des cas de syndrome de Raynaud ont été rapportés chez des patients ayant reçu l'association bléomycine, cisplatine et vinblastine pour le traitement de tumeurs testiculaires.
Hypotension orthostatique
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Peu fréquent
Pharyngite.
Après administration de vinca-alkaloïdes un essoufflement aigu (bronchospasmes) a été rapporté. Chez les patients traités concomitamment ou précédemment avec de la mitomycine C, des dyspnées, ronchi, infiltrations anormales et troubles de la fonction pulmonaire peuvent avoir lieu plusieurs heures après l'administration de Vinblastine, sur la base de la toxicité pulmonaire de cette association. Les deux produits doivent être arrêtés immédiatement (voir section 4.4).
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
Nausée, vomissement.
Fréquent
Constipation (voir rubrique 4.4), iléus, saignement d'un ancien ulcère peptique, entérocolite hémorragique, pertes de sang au niveau rectal, anorexie et diarrhées.
Fréquence Inconnue
Stomatite, douleur gastrique, douleur abdominale, sensibilité des parotides.
Affections hépatobiliaires:
Fibrose hépatique.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent
Perte de cheveux, elle n'est généralement pas totale et dans de nombreux cas la repousse des cheveux redémarre pendant le traitement d'entretien.
La formation de vésicules dans la bouche et sur la peau a été rapportée.
Fréquence Inconnue
Dermatite, phototoxicité.
Affections musculosquelettiques et systémiques
Atrophie musculaire.
Affections du rein et des voies urinaires
Rétention urinaire, microangiopathie thrombotique avec insuffisance rénale.
Affections des organes de reproduction et du sein
Baisse de la fertilité, aspermatisme.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Peu fréquent
Douleur au niveau de l'emplacement de la tumeur, malaise.
Fréquence Inconnue
Faiblesse, fièvre, extravasation dans les tissus sous-cutanés pendant l'injection intraveineuse de la solution de vinblastine qui peut entraîner de la cellulite, une nécrose et une thrombophlébite, une douleur au site de l'injection, particulièrement après une injection dans les petits vaisseaux.
Le surdosage en vinblastine provoque une aggravation des effets indésirables (voir section 4.8). Une destruction de la moelle osseuse, en particulier une leucopénie, peut être plus prononcée. De plus, une neurotoxicité (paresthésie, neuropathie périphérique) similaire à celle observée sous vincristine sulfate peut être observée.
Traitement
Il n'y a pas d'antidote pour la vinblastine. Le traitement est symptomatique.
L'arrêt de l'administration de vinblastine est conseillé. Si nécessaire, un traitement symptomatique doit être mis en œuvre et une transfusion sanguine réalisée. En cas de surdosage, le traitement suivant est recommandé:
1. prévention des effets du « syndrome de sécrétion inappropriée d'ADH » par limitation de liquide et administration d'un diurétique agissant sur la boucle de Henlé et la fonction tubulaire distale.
2. Administration d'un anti-convulsivant.
3. Réhydratation en cas de possible occlusion intestinale.
4. Surveillance cardiovasculaire.
5. Surveillance hématologique journalière.
6. Des études chez l'animal ont indiqué que l'acide folique peut avoir un effet protecteur, raison pour laquelle le schéma suivant peut être conservé:
100 mg en intraveineuse toutes les 3 heures pendant 48 heures et toutes les 6 heures pendant les 48 heures suivantes.
L'hémodialyse ne semble pas efficace pour éliminer le médicament.
Sur la base du profil pharmacocinétique, on peut s'attendre à ce que la satiété élevée demeure pendant au moins 72 heures.
Si la vinblastine est avalée, du charbon actif dans de l'eau peut être administré oralement avec un purgatif.
L'utilisation de cholestyramine dans cette situation n'a pas été rapportée.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique:agents antinéoplastiques, vinca-alcaloïdes et analogues.
Code ATC:L01CA 01
La Vinblastine appartient au groupe des vinca-alcaloïdes, se lie à la tubuline et interrompt la fonction microtubulaire en inhibant la polymérisation et en induisant la dépolymérisation de microtubules formés. Cela dérange la réorganisation normale du réseau microtubulaire qui est nécessaire pour l'interphase et la mitose. En plus d'un arrêt de la mitose, les vinca-alc aloïdes semblent également être cytotoxiques pour les cellules non proliférantes dans les phases G1 et S.
Effets hématologiques: pendant un traitement sous vinblastine une leucopénie peut être escomptée; la numération leucocytaire est un guide important pour le traitement. En général, la leucopénie sera d'autant plus prononcée et durera d'autant plus longtemps que la dose administrée est importante.
Après l'initiation du traitement sous vinblastine, la numération leucocytaire sera censée être au plus bas entre 5 et 10 jours après le dernier jour de traitement. Ensuite, la numération leucocytaire remonte raisonnablement rapidement (entre 7 et 14 jours). Avec des doses inférieures dans le traitement d'entretien, la leucopénie n'est généralement pas un problème. Bien que le nombre de plaquettes ne baisse habituellement pas de manière importante lors du traitement par vinblastine, une thrombocytopénie sévère peut survenir sporadiquement, bien que moins fréquemment qu'avec d'autres agents cytostatiques.
Chez les patients présentant une inhibition de la moelle osseuse en raison d'une radiothérapie antérieure ou d'un traitement avec d'autres oncolytiques, une thrombocytopénie (moins de 200 000 plaquettes par mm3) peut avoir lieu. Si une radiothérapie ou autre chimiothérapie n'a pas été administrée auparavant, alors la numération des plaquettes baissera rarement sous le niveau de 200 0000 par mm3, même quand la Vinblastine cause une leucopénie évidente. Une résolution rapide d'une thrombocytopénie en quelques jours est habituelle. L'effet de la vinblastine sur la numération des érythrocytes et le niveau d'hémoglobine est habituellement non significatif, à condition qu'un traitement associé ne complique pas la situation.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La Vinblastine a un grand volume de distribution; il peut atteindre 27,3 litres/kg. Des études sur des rats ont indiqué que les concentrations les plus élevées de radioactivité avaient été trouvées dans les poumons, le foie, la rate et les reins 2 heures après l'injection de vinblastine marquée. La Vinblastine est majoritairement liée aux protéines sériques (> 99 %). La Vinblastine est métabolisée en déacétyl vinblastine actif.
La vinblastine montre une réduction de la concentration sérique après une injection intraveineuse rapide en trois phases (avec une grande variabilité intra- et inter-individuelle).
· une réduction très rapide de la concentration (phase alpha, demi-vie de 4 minutes),
· une période intermédiaire plutôt brève (phase bêta, demi-vie de 1,6 heures),
· une période finale beaucoup plus longue (phase gamma, demi- vie de 25 heures avec un intervalle de 17 à 31 heures).
Comme la voie d'élimination la plus importante semble être la bile, la toxicité de ce médicament peut être augmentée avec une élimination anormale par la bile. Après injection de vinblastine marquée chez des patients, 10 % de la radioactivité a été récupérée dans les matières fécales, 14 % dans l'urine, alors que la radioactivité restante n'a pas pu être récupérée. La clairance systémique est de 0,74 l/kg/h.
La vinblastine traverse faiblement la barrière hémato-encéphalique et n'apparaît pas dans le LCR à des concentrations thérapeutiques après une administration par voie intraveineuse.
5.3. Données de sécurité préclinique
Des études sur la reproduction chez l'animal ont montré des effets nocifs sur la fertilité ainsi qu'une toxicité sur l'embryon. Des études de toxicité chronique ont montré l'inhibition de la spermatogénèse et une toxicité gastro-intestinale. Divers essais de génotoxicité ont montré que la vinblastine pouvait induire des anomalies chromosomiques, des micronucléus et une polyploïdie. La vinblastine est peut-être cancérigène. D'autres données précliniques n'ajoutent rien de pertinent à ce qui a déjà été communiqué dans les sections cliniques.
Eau pour préparations injectables.
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments excepté ceux mentionnés à la rubrique 6.6.
La stabilité physico-chimique de la solution dilué à la concentration de 0,5 mg/ml dans du NaCL 0,9% ou du glucose 5% a été démontrée pendant 6 heures à température ambiante (15-25 °C).
Toutefois, du point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après dilution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures entre 2 et 8°C.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C - 8°C).
Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
Pour les conditions de conservation du médicament dilué, voir rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
10 ml de solution en flacon verre transparent de type I avec un bouchon en caoutchouc bromobutyl avec 'capsule encliquetable' blanche en aluminium.
Chaque boîte contient un seul flacon.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
La vinblastine ne doit être utilisée que par ou sous la stricte surveillance d'un médecin expérimenté dans l'utilisation des agents cytotoxiques.
Préparation:
Les agents cytotoxiques doivent être manipulés uniquement par des professionnels formés pour assurer un usage sans risque de ces préparations.
La reconstitution et le transfert dans des seringues doit être exécuté uniquement dans un lieu désigné à cet effet.
Le personnel réalisant ces procédures doit être protégé de manière appropriée avec des vêtements, des gants et des protections oculaires.
Les femmes enceintes ne doivent pas manipuler les agents cytotoxiques.
VINBLASTINE TEVA 1mg/ml, solution injectable peut être diluée dans du NaCl 0,9% ou du Glucose 5% à une concentration comprise entre 0,1 mg/ml et 0,01 mg/ml et être administrée par voie intraveineuse. La solution doit être préparée immédiatement avant utilisation.
VINBLASTINE TEVA 1mg/ml, solution injectable ne contient pas de conservateur et est par conséquent uniquement adaptée pour un usage unique.
Contamination
En cas de contact avec la peau ou les yeux, la zone affectée doit être lavée avec de grandes quantités d'eau ou de soluté isotonique de chlorure de sodium. Une crème apaisante peut être utilisée pour traiter les sensations passagères de brûlure cutanée. Il faut consulter un médecin si les yeux sont touchés.
En cas d'éclaboussure, les manipulateurs doivent mettre des gants et éponger le produit renversé avec une éponge conservée sur place à cet effet. Rincez l'endroit deux fois à l'eau. Placez toutes les solutions et les éponges dans un sac en plastique et fermez-le.
Les excréments et le vomi doivent être nettoyés avec soin.
Elimination
Les seringues, récipients, matériaux absorbants, la solution et tout autre produit contaminé doivent être placés dans un sac en plastique épais ou autre récipient étanche et incinérés.
Tout produit non utilisé, bouteille endommagée ou déchet contaminé doit être placé dans des récipients à déchets spécifiquement destinés à cet effet et jeté conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
TEVA SANTE
Le Palatin 1
1 cours du Triangle
92936 Paris la Defense Cedex
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 391 708-7 ou 34009 391 708 7 9: flacon de 10 ml. Boîte de 1.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Liste I.