RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 04/08/2009
NANOGAM 50 mg/ml, solution pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Immunoglobuline humaine normale (IgIV) .............................................................................................. 50 g/l*
* correspondant à une quantité totale de protéines, dont au moins 95 % sont des IgG
Un flacon de 20 ml contient: 1 g de protéine
Un flacon de 50 ml contient: 2,5 g de protéine
Un fl acon de 100 ml contient: 5 g de protéine
Un flacon de 200 ml contient: 10 g de protéine
Un flacon de 400 ml contient: 20 g de protéine
Distribution des sous-classes d'IgG:
IgG1 |
54-70% |
IgG2 |
29-45% |
IgG3 |
1-4% |
IgG4 |
0-0,5% |
IgA |
au maximum 6 microgrammes/ml |
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1
Solution pour perfusion.
La solution est claire ou légèrement opalescente, transparente ou légèrement jaunâtre.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement substitutif dans:
· Déficits immunitaires primitifs tels que:
o agammaglobulinémie congénitale et hypogammaglobulinémie,
o déficit immunitaire commun variable,
o déficit immunitaire combiné sévère,
o syndrome de Wiskott Aldrich.
· Myélome ou leucémie lymphoïde chronique avec hypogammaglobulinémie sévère secondaire et infections récidivantes.
· Enfant atteint de SIDA congénital et avec infections récidivantes.
Traitement immunomodulateur:
· Purpura thrombopénique idiopathique (PTI) de l'enfant et de l'adulte, en cas de risque hémorragique important ou avant un acte chirurgical pour corriger le taux de plaquettes.
· Syndrome de Guillain et Barré.
· Maladie de Kawasaki.
Allogreffe de moelle osseuse
4.2. Posologie et mode d'administration
La dose et l'intervalle entre les administrations dépendent de l'indication.
En traitement substitutif, il peut être nécessaire d'adapter la posologie à chaque patient, en fonction de la réponse pharmacocinétique et clinique. Les posologies suivantes sont données à titre indicatif.
Traitement substitutif en cas de déficit immunitaire primitif
Le traitement a pour but d'assurer un taux résiduel d'IgG (c'est-à-dire avant la perfusion suivante) d'au moins 4 à 6 g/l. Après le début du traitement, trois à six mois sont nécessaires pour obtenir un équilibre. La dose de charge recommandée est de 0,4 à 0,8 g/kg, suivie d'au moins 0,2 g/kg toutes les trois semaines.
La dose nécessaire pour atteindre un taux résiduel de 6 g/l, est de l'ordre de 0,2 à 0,8 g/kg/mois. Quand l'équilibre est atteint, l'intervalle entre chaque administration varie de deux à quatre semaines.
Le dosage du taux résiduel doit être effectué afin d'ajuster la dose et l'intervalle entre les administrations.
Traitement substitutif dans le myélome ou la leucémie lymphoïde chronique avec hypogammaglobulinémie sévère secondaire et infections récidivantes; traitement substitutif chez l'enfant atteint de SIDA et avec infections récidivantes
La dose recommandée est de 0,2 à 0,4 g/kg toutes les trois à quatre semaines.
Purpura thrombopénique idiopathique
Pour le traitement lors d'un épisode aïgu, 0,8 à 1g/kg/jour au jour 1, éventuellement répété au jour 3, ou 0,4 g/kg/jour pendant deux à cinq jours. Le traitement peut être renouvelé en cas de rechute.
Syndrome de Guillain et Barré
0,4 g/kg/jour pendant 3 à 7 jours.
L'expérience chez l'enfant est limitée.
Maladie de Kawasaki
De 1.6 à 2.0 g/kg doivent être administrés en plusieurs doses sur une période de deux à cinq jours, ou 2.0 g/kg en dose unique. Les patients doivent recevoir un traitement concomitant d'acide acétylsalicylique.
Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
Les immunoglobulines humaines normales peuvent être utilisées en tant que traitement avant et après l'allogreffe.
Pour le traitement des infections et la prévention de la maladie du greffon contre l'hôte, la posologie est déterminée individuellement. La dose de charge est habituellement de 0,5 g/kg/semaine, sept jours avant l'allogreffe et en continuant jusqu'à trois mois après l'allogreffe.
En cas de défaut persistant de la production d'anticorps, une dose de 0,5 g/kg/mois est recommandée jusqu'à retour à la normale du taux d'anticorps.
Les doses recommandées sont résumées dans le tableau suivant:
Indications |
Posologie |
Rythme des injections |
Traitement substitutif dans les déficits immunitaires primitifs |
dose de charge: 0,4 à 0,8 g/kg |
toutes les 2 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d'IgG d'au moins 4 à 6 g/l |
Traitement substitutif dans les déficitsimmunitaires secondaires |
0,2 à 0,4 g/kg |
toutes les 3 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d'IgG d'au moins 4 à 6 g/l |
Enfant atteint de SIDA |
0,2 à 0,4 g/kg |
toutes les 3 à 4 semaines |
Traitement immunomodulateur: |
|
|
Purpura thrombopénique idiopathique |
0,8 à 1,0 g/kgou 0,4 g/kg/j |
à J1, éventuellement répété à J3 pendant 2 à 5 jours |
Syndrome de Guillain et Barré |
0,4 g/kg/j |
pendant 3 à 7 jours |
Maladie de Kawasaki |
1,6 à 2 g/kg |
En plusieurs doses sur 2 à 5 jours, en association avec de l'acide acétylsalicylique |
|
ou |
|
|
2,0 g/kg |
dose unique en association avec de l'acide acétylsalicylique |
Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques |
|
|
Traitement des infections et prévention de la maladie du greffon contre l'hôte |
0,5 g/kg |
chaque semaine en commençant sept jours avant l'allogreffe et jusqu'à trois mois après |
Défaut persistant de la production d'anticorps |
0,5 g/kg |
chaque mois jusqu'à retour à la normale du taux d'anticorps |
Mode et voie d'administration
L'immunoglobuline humaine normale doit être administrée par voie intraveineuse, à un débit initial de 0,5 ml/kg/h pendant 20 minutes. Si la tolérance est bonne, le débit de perfusion peut être progressivement augmenté à 1,0 ml/kg/h pendant 20 minutes, et ensuite augmenté jusqu'à un maximum de 3,0 ml/kg/h pour les utilisateurs qui utilisent le produit pour la première fois. Chez l'adulte qui reçoit régulièrement Nanogam avec une bonne tolérance, le débit peut être augmenté jusqu'à un maximum de 7,0 ml/kg/h.
Pour l'administration d'une quantité importante de Nanogam, un récipient en acétate d'éthyle et de vinyle peut être utilisé. Voir rubrique 6.6.
Hypersensibilité à l'un des constituants.
Hypersensibilité aux immunoglobulines humaines, en particulier dans les très rares cas où des patients présentent un déficit en IgA avec présence d'anticorps anti-IgA.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Certains effets indésirables peuvent être associés au débit d'administration. Le débit recommandé décrit à la rubrique "4.2 Posologie et mode d'administration" doit être scrupuleusement observé. Les patients doivent rester sous stricte surveillance pendant toute la durée de la perfusion afin de détecter d'éventuels signes d'intolérance.
Certains effets indésirables peuvent apparaître plus fréquemment:
· en cas de perfusion intraveineuse rapide,
· chez les patients présentant une hypogammaglobulinémie ou agammaglobulinémie avec ou sans déficit en IgA,
· chez les patients qui reçoivent l'immunoglobuline humaine normale pour la première fois ou, dans de rares cas, quand le médicament contenant l'immunoglobuline humaine normale est remplacé par un autre ou lorsque l'intervalle de temps depuis la précédente perfusion est important.
Les véritables réponses allergiques sont rares. Elles peuvent apparaître dans les très rares cas de déficit en IgA associés à la présence d'anticorps anti-IgA.
Rarement, l'immunoglobuline humaine normale peut entraîner une chute de la pression artérielle associée à une réaction anaphylactique, même chez des patients qui ont présenté une bonne tolérance à une administration précédente d'immunoglobuline humaine normale.
Les complications potentielles peuvent être souvent évitées:
· en débutant lentement la perfusion de l'immunoglobuline humaine normale (0,01 ml/kg/min) afin de s'assurer que le patient y est tolérant.
· en surveillant attentivement chez le patient tout signe d'intolérance pendant la perfusion. En particulier, lorsque le patient reçoit pour la première fois l'immunoglobuline humaine normale, lorsque le médicament est remplacé par une autre IgIV ou quand l'intervalle de temps depuis la précédente perfusion est important, les patients doivent être surveillés (pouls, pression artérielle, température) pendant la première perfusion et pendant la première heure après la première perfusion, afin de détecter tout signe éventuel d'effet indésirable. Tous les autres patients doivent être maintenus sous observation pendant au moins 20 minutes après l'administration.
· en tenant compte de la teneur en glucose (1 g/g d'IgG = 50 g/l) en cas de diabète latent (où une glycosurie transitoire peut survenir), de diabète, ou de régime hypoglucidique.
Il existe des preuves cliniques d'une association entre l'administration d'IgIV et des évènements thromboemboliques tels qu'infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, embolie pulmonaire et thromboses veineuses profondes qui sont présumés être relatifs à une augmentation de la viscosité sanguine après l'administration d'une quantité importante d'immunoglobulines chez les patients à risque. Des précautions doivent être prises lors de la prescription et l'administration des IgIV chez les patients obèses et chez les patients ayant des facteurs de risques pré-existants d'évènements thrombotiques (âge avancé, hypertension, diabète de type II et antécédents de maladie vasculaire ou d'épisodes thrombotiques, patients présentant une thrombophilie acquise ou constitutionnelle, patients exposés à des périodes prolongées d'immobilisation, patients gravement hypovolémiques, patients atteints de maladies augmentant la viscosité sanguine).
Des cas d'insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients recevant des IgIV. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés, tels une insuffisance rénale pré-existante, un diabète de type II, une hypovolémie, une surcharge pondérale, un traitement concomitant avec des médicaments néphrotoxiques ou un âge supérieur à 65 ans.
En cas d'insuffisance rénale, l'arrêt du traitement d'IgIV doit être envisagé.
Bien que ces cas d'insuffisances rénales aient été associés à l'utilisation de nombreuses spécialités d'IgIV, celles contenant du saccharose comme stabilisant représentent la plus large part. Chez les patients à risque, l'utilisation de préparations d'IgIV sans saccharose doit être envisagée. Chez les patients à risque, l'usage de d'IVIg ne contenant pas de saccharose peut être envisagé.
Chez les patients à risque d'insuffisance rénale aigüe ou de troubles thromboemboliques, les IVIg doivent être administrées au débit de perfusion minimum et à la posologie la plus faible.
Chez tous ces patients, l'administration d'IgIV impose:
· une hydratation correcte avant l'administration d'IgIV,
· une surveillance de la diurèse,
· une surveillance de la créatininémie,
· d'éviter l'usage simultané de diurétiques de l'anse.
En cas d'effet indésirable, le débit devra être réduit ou la perfusion devra être arrêtée. Le traitement à suivre dépend de la nature et de la sévérité de l'effet indésirable.
En cas de choc, le traitement symptomatique relatif à l'état de choc devra être instauré.
Les mesures habituelles de prévention du risque de transmission d'agents infectieux par les médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain comprennent la sélection clinique des donneurs, la recherc he des marqueurs spécifiques d'infection sur chaque don et sur les mélanges de plasma et l'inclusion dans le procédé de fabrication d'étapes efficaces pour l'inactivation/élimination virale. Cependant, lorsque des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain sont administrés, le risque de transmission d'agents infectieux ne peut pas être totalement exclu. Ceci s'applique également aux virus inconnus ou émergents ou autres types d'agents infectieux.
Les mesures prises sont considérées comme efficaces vis-à-vis des virus enveloppés tels que le VIH, le VHB et le VHC, et vis-à-vis des virus non enveloppés VHA et parvovirus B19.
L'expérience clinique ne rapporte pas de transmission du virus de l'hépatite A ni du parvovirus B19 par les immunoglobulines, les anticorps présents contribuant probablement à la sécurité du produit.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Vaccins constitués de virus vivants atténués
L'administration d'immunoglobuline humaine normale peut entraver pendant au moins 6 semaines et jusqu'à trois mois l'efficacité des vaccins constitués de virus vivants atténués tels que les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle. Après l'administration de ce médicament, attendre au moins trois mois avant de faire une vaccination avec des virus vivants atténués. En cas de rougeole, ce délai peut aller jusqu'à un an. Par conséquent, le taux d'anticorps des patients vaccinés contre la rougeole doit être contrôlé.
Interférence avec des tests sérologiques
Après administration d'immunoglobuline humaine normale, l'augmentation transitoire de divers anticorps transférés dans le sang des patients peut être responsable de sérologies positives temporaires.
La transmission passive d'anticorps anti-érythrocytaires, par ex A, B et D, peut interférer avec les contrôles sérologiques de ces anticorps (par ex: test de Coombs), le taux de réticulocytes et l'haptoglobine.
La sécurité du médicament chez la femme enceinte n'a pas été établie lors d'études cliniques contrôlées, par conséquent, le médicament doit être utilisé avec précaution chez la femme enceinte et lors de l'allaitement. L'expérience clinique avec l'immunoglobuline suggère qu'il n'y a pas d'effet délétère sur le développement au cours de la grossesse ou sur le fœtus ou le nouveau-né.
Les immunoglobulines sont excrétées dans le lait et peuvent contribuer au passage d'anticorps chez le nouveau-né.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines n'a été observé.
Des effets indésirables de type frissons, céphalées, fièvre, vomissements, manifestations allergiques, nausées, arthralgies, faible pression artérielle et lombalgies modérées peuvent survenir occasionnellement.
Rarement, l'immunoglobuline humaine normale peut être à l'origine d'une chute brutale de la pression artérielle et, dans des cas isolés, de choc anaphylactique même chez des patients n'ayant pas présenté de réactions d'hypersensibilité lors d'injections antérieures.
Des cas réversibles de méningite aseptique, des cas isolés d'anémie hémolytique/hémolyse et de rares cas de réactions cutanées transitoires ont été observés avec les immunoglobulines humaines normales.
Une élévation de la créatininémie et/ou une insuffisance rénale aiguë ont été observées.
Très rarement: cas d'évènements thromboemboliques tels que infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, embolie pulmonaire, thrombose veineuse profonde.
Pour la sécurité vis-à-vis des agents transmissibles, voir rubrique 4.4.
Un surdosage peut conduire à une rétention hydrique et une hyperviscosité, plus particulièrement chez les patients à risque, dont les personnes âgées ou les insuffisants rénaux.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: immunsérums et immunoglobulines: immunoglobulines humaines normales pour administration intravasculaire
Code ATC: J06BA02.
L'immunoglobuline humaine normale contient principalement des immunoglobulines G (IgG) avec un large spectre d'anticorps dirigés contre les agents infectieux.
L'immunoglobuline humaine normale contient des anticorps IgG représentatifs de ceux de la population normale. Elle est habituellement préparée à partir de mélanges de plasma provenant d'au moins 1000 dons. La répartition des sous-classes d'immunoglobulines G est similaire à celle du plasma humain. Des doses appropriées de Nanogam permettent de ramener à une valeur normale un taux anormalement bas d'immunoglobulines G. Le mécanisme d'action dans les indications autres que le traitement substitutif n'est pas complètement élucidé, mais inclut des effets immunomodulateurs.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L'immunoglobuline humaine normale a une biodisponibilité complète et immédiate dans tout le compartiment intravasculaire dès l'administration par voie intraveineuse. Elle se répartit, relativement rapidement, entre le plasma et le liquide extravasculaire. L'équilibre entre les compartiments intra et extravasculaires, est atteint en trois à cinq jours environ.
La demi-vie de Nanogam est d'environ 31 jours. Cette demi-vie peut varier d'un patient à un autre, en particulier dans les déficits immunitaires primitifs.
Les IgG et les complexes d'IgG sont dégradés dans les cellules du système réticulo-endothélial.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les immunoglobulines sont des constituants normaux du corps humain. Par conséquent, les études précliniques conventionnelles de toxicité chez l'animal ne sont pas possible, à cause de la surcharge circulatoire dans les études de toxicité aiguë et de l'induction des anticorps lors des études en administrations répétées.
Glucose monohydraté, eau pour préparations injectables.
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
3 ans.
D'un point de vue microbiologique, le produit doit être immédiatement utilisé après la perforation du bouchon en caoutchouc. S'il n'est pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de conservation avant utilisation sont sous la responsabilité de l'utilisateur et doivent normalement ne pas dépasser 24 heures entre 2°C et 8°C, sauf si la perforation a été effectuée dans le respect de règles d'asepsie contrôlées et validées.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. Conserver le flacon dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
Pendant la durée de conservation, le produit peut être conservé à une température ne dépassant pas 25°C jusqu'à six mois, sans être à nouveau réfrigéré. S'il n'est pas utilisé pendant cette période il doit être jeté. La date à laquelle le produit est amené à température ambiante doit être notée sur l'étui.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
20 ml, 50 ml, 100 ml, 200 ml ou 400 ml de solution en flacon (verre de type II) avec un bouchon (bromobutyle) et une capsule - boîte de 1.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Le médicament doit être amené à température ambiante ou à la température corporelle avant utilisation. La solution doit être claire ou légèrement opalescente. Ne pas utiliser de solutions troubles ou contenant des dépôts.
Pour les patients recevant une quantité importante de Nanogam, il est aussi possible de transférer le contenu de plusieurs flacons dans un récipient d'acétate d'éthyle et de vinyle (Clintec EVA - récipient de nutrition parentérale, Baxter, CEO123). Une quantité maximale de 800 ml de Nanogam peut être transférée dans ce type de récipient. Réaliser toutes les étapes en respectant les règles d'asepsie. Pour des raisons microbiologiques, commencer la perfusion dès que possible après le transfert de Nanogam dans le récipient EVA, et dans les trois heures qui suivent le transfert.
Tout produit non utilisé doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
STICHTING SANQUIN BLOEDVOORZIENING
PLESMANLAAN 125
1066 CX AMSTERDAM
PAYS BAS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 566 119-5: 20 ml de solution en flacon (verre de type II) avec un bouchon (bromobutyle) et une capsule - boîte de 1.
· 566 120-3: 50 ml de solution en flacon (verre de type II) avec un bouchon (bromobutyle) et une capsule - boîte de 1. Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière.
· 566 122-6: 100 ml de solution en flacon (verre de type II) avec un bouchon (bromobutyle) et une capsule -boîte de 1.
· 566 123-2: 200 ml de solution en flacon (verre de type II) avec un bouchon (bromobutyle) et une capsule -boîte de 1.
· 566 124-9: 400 ml de solution en flacon (verre de type II) avec un bouchon (bromobutyle) et une capsule -boîte de 1.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière.