RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 05/11/2010
TEICOPLANINE MYLAN 100 mg, poudre pour solution injectable ou pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Téicoplanine .................................................................................................................................... 100 mg
Pour un flacon de poudre.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Poudre pour solution injectable ou pour perfusion.
Poudre blanche à légèrement beige.
4.1. Indications thérapeutiques
Les indications sont limitées aux infections dues à des bactéries à Gram positif, qu'elles soient sensibles ou résistantes à la méticilline, ainsi que chez les patients allergiques aux bêtalactamines:
Chez l'adulte:
Traitement curatif
· infections de la peau et des parties molles,
· infections urinaires hautes et basses, compliquées ou non,
· infections pulmonaires,
· infections ORL,
· infections ostéo-articulaires,
· septicémies,
· endocardites,
· péritonites compliquant la dialyse péritonéale chronique ambulatoire.
Traitement prophylactique
· prophylaxie de l'endocardite infectieuse en cas d'allergie aux bêtalactamines:
o au cours de soins dentaires ou d'actes portant sur les voies aériennes supérieures lors d'une anesthésie générale,
o au cours d'interventions urogénitales et digestives.
Chez l'enfant et le nourrisson (à l'exclusion du nouveau-né):
Traitement curatif
· infections de la peau et des parties molles,
· infections urinaires hautes et basses, compliquées ou non,
· infections pulmonaires,
· infections ORL,
· infections ostéo-articulaires,
· septicémies.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
Traitement prophylactique
Adulte
Prophylaxie de l'endocardite infectieuse: 400 mg par voie IV au moment de l'induction anesthésique.
Chez les sujets porteurs d'une prothèse valvulaire cardiaque, la téicoplanine sera associée à un aminoside.
Traitement curatif
Adulte et sujet âgé normo-rénaux
· Infections pulmonaires communes, infections de la peau et des parties molles, infections urinaires, infections ORL et autres infections de gravité modérée:
o Traitement d'attaque: 400 mg habituellement (correspondant usuellement à 6 mg/kg) par voie IV en une injection le premier jour.
o Traitement d'entretien: 200 mg/jour habituellement (correspondant usuellement à 3 mg/kg/jour) en une injection IV ou IM.
· Septicémies, infections ostéo-articulaires, endocardites, pneumopathies graves et autres infections sévères:
o Traitement d'attaque: 400 mg habituellement (correspondant usuellement à 6 mg/kg) toutes les 12 heures par voie IV pendant 1 à 4 jours.
o Traitement d'entretien: 400 mg/j habituellement (correspondant usuellement à 6 mg/kg/jour) en une injection IV ou IM.
La détermination des concentrations plasmatiques par dosage de l'antibiotique aide à l'obtention d'une posologie optimale. Que ce soit dans le cadre d'infections de gravité modérée ou d'infections plus sévères, le contrôle des concentrations plasmatiques résiduelles est nécessaire lors du traitement d'attaque afin de vérifier qu'une concentration plasmatique résiduelle stable d'au moins 10 mg/l (HPLC) ou 15 mg/l (FPIA, méthode immuno-enzymatique) est atteinte, et pendant le traitement d'entretien pour vérifier le maintien de ces concentrations.
Dans le traitement d'entretien des septicémies et des endocardites, le moment du passage à la voie IM doit dépendre de l'appréciation clinique.
Dans certaines situations cliniques particulièrement sévères, où la CMI de la téicoplanine vis à vis des bactéries impliquées est élevée (4 - 8 mg/l), où la pharmacocinétique sérique est difficilement prévisible (grands brûlés, malades de réanimation…), où la diffusion tissulaire est moindre (os, valve cardiaque), une dose de charge de 3 à 5 injections de 12 mg/kg toutes les 12 heures, peut être recommandée. Les doses unitaires d'entretien peuvent aller jusqu'à 12 mg/kg et plus si nécessaire.
La détermination des concentrations plasmatiques par dosage de l'antibiotique aide à l'obtention d'une posologie optimale. Le contrôle des concentrations plasmatiques résiduelles est nécessaire lors du traitement d'attaque afin de vérifier qu'une concentration plasmatique résiduelle comprise entre 20 et 30 mg/l (HPLC) ou 30 à 40 mg/l (FPIA, méthode immuno-enzymatique) est atteinte, et pendant le traitement d'entretien pour vérifier le maintien de ces concentrations.
Enfant et nourrisson (à l'exclusion du nouveau-né) normo-rénaux
· Traitement d'attaque: 10 à 12 mg/kg toutes les 12 heures pour les 3 premières injections.
· Traitement d'entretien: 10 mg/kg/j.
Dans certaines infections modérées survenant chez des enfants non neutropéniques:
· Traitement d'attaque: 10 mg/kg toutes les 12 heures pour les 3 premières injections.
· Traitement d'entretien: 6 mg/kg/j.
La détermination des concentrations plasmatiques par dosage de l'antibiotique aide à l'obtention d'une posologie optimale. Que ce soit dans le cadre d'infections de gravité modérée ou d'infections plus sévères, le contrôle des concentrations plasmatiques résiduelles est nécessaire lors du traitement d'attaque afin de vérifier qu'une concentration plasmatique résiduelle stable d'au moins 10 mg/l (HPLC) ou 15 mg/l (FPIA, méthode immuno-enzymatique) est atteinte, et pendant le traitement d'entretien pour vérifier le maintien de ces concentrations.
Dans certaines situations cliniques particulièrement sévères, où la CMI de la téicoplanine vis à vis des bactéries impliquées est élevée (4 - 8 mg/l), où la pharmacocinétique sérique est difficilement prévisible (grands brûlés, malades de réanimation…), où la diffusion tissulaire est moindre (os, valve cardiaque), le contrôle des concentrations plasmatiques résiduelles est nécessaire lors du traitement d'attaque afin de vérifier qu'une concentration plasmatique résiduelle comprise entre 20 et 30 mg/l (HPLC) ou 30 à 40 mg/l (FPIA, méthode immuno-enzymatique) est atteinte, et pendant le traitement d'entretien pour vérifier le maintien de ces concentrations.
Adulte et sujet âgé insuffisants rénaux
Le schéma thérapeutique habituel est recommandé pendant les 3 premiers jours; la posologie ne doit être adaptée qu'à partir du quatrième jour:
· clairance de la créatinine entre 40 et 60 ml/min: réduire la posologie normale de moitié (soit avec la dose unitaire initiale tous les deux jours, soit avec la moitié de cette dose une fois par jour).
· clairance de la créatinine < 40 ml/min et chez les patients hémodialysés: réduire la posologie au tiers (soit avec la même dose unitaire tous les trois jours, soit avec le tiers de cette dose une fois par jour). La téicoplanine n'est pas dialysable.
Chez les patients insuffisants rénaux et atteints d'une péritonite secondaire à une dialyse péritonéale chronique ambulatoire, le schéma posologique recommandé est de 20 mg de téicoplanine par litre de liquide de dialyse, plus une dose de charge de 200 mg par voie IV si le patient est fébrile.
La détermination des concentrations plasmatiques par dosage de l'antibiotique aide à l'obtention d'une posologie optimale. Que ce soit dans le cadre d'infections de gravité modérée ou d'infections plus sévères, le contrôle des concentrations plasmatiques résiduelles est nécessaire lors du traitement d'attaque afin de vérifier qu'une concentration plasmatique résiduelle stable d'au moins 10 mg/l (HPLC) ou 15 mg/l (FPIA, méthode immuno-enzymatique) est atteinte, et pendant le traitement d'entretien pour vérifier le maintien de ces concentrations.
Dans certaines situations cliniques particulièrement sévères, où la CMI de la téicoplanine vis à vis des bactéries impliquées est élevée (4 - 8 mg/l), où la pharmacocinétique sérique est difficilement prévisible (grands brûlés, malades de réanimation…), où la diffusion tissulaire est moindre (os, valve cardiaque), le contrôle des concentrations plasmatiques résiduelles est nécessaire lors du traitement d'attaque afin de vérifier qu'une concentration plasmatique résiduelle comprise entre 20 et 30 mg/l (HPLC) ou 30 à 40 mg/l (FPIA, méthode immuno-enzymatique) est atteinte, et pendant le traitement d'entretien pour vérifier le maintien de ces concentrations.
Mode d'administration
Ce médicament peut être administré soit par voie IV, soit par voie IM. L'administration IV est réalisée en une minute ou en perfusion de 30 minutes.
La solution doit être reconstituée avec un volume approprié de solvant avant administration. La solution reconstituée peut être injectée directement ou diluée avec un solvant adapté avant administration (voir rubrique 6.6 pour les conditions de reconstitution/dilution).
Ce médicament ne doit jamais être administré dans les cas suivants:
· Hypersensibilité à la téicoplanine.
· Chez le nouveau-né.
Ce médicament est généralement déconseillé pendant l'allaitement (voir rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
La posologie doit être adaptée chez les sujets présentant une insuffisance rénale (voir rubrique 4.2).
En cas de traitement prolongé et/ou à doses élevées, il est conseillé d'effectuer une surveillance régulière de l'hémogramme (en particulier durant le premier mois de traitement) et une surveillance régulière des fonctions hépatique et rénale.
Des examens répétés des fonctions rénale et auditive doivent être effectués notamment dans les circonstances suivantes:
· traitement prolongé chez des patients ayant une insuffisance rénale;
· administration concomitante ou successive de médicaments pouvant avoir des effets neurotoxiques et/ou néphrotoxiques (aminosides, colistine, amphotéricine, ciclosporine, cisplatine, furosémide et acide étacrynique).
Ce médicament doit être administré avec prudence chez les patients ayant une hypersensibilité connue à la vancomycine car il peut apparaître une hypersensibilité croisée. Cependant, un antécédent de "red man syndrome" imputé à la vancomycine n'est pas une contre-indication à l'utilisation de la téicoplanine.
Ce médicament contient du sodium (5,5 mg par unité de prise). Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol (23 mg) par dose, c'est-à-dire « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
Les données animales n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène, et les données cliniques sont encore insuffisantes. Cependant, le bénéfice thérapeutique élevé de cette molécule justifie que son utilisation puisse être envisagée si besoin au cours de la grossesse, quel qu'en soit le terme. Dans ce cas, compte tenu de l'ototoxicité de la téicoplanine, une évaluation de la fonction auditive (oto-émissions) du nouveau-né peut être réalisée.
En l'absence de données concernant les concentrations de téicoplanine dans le lait, par mesure de prudence, l'allaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Il convient d'avertir les patients du risque potentiel de vertiges et de leur recommander de ne pas conduire de véhicules ni d'utiliser de machines en cas de survenue de ce type de troubles.
· Manifestations d'hypersensibilité: éruption cutanée, érythème, prurit, fièvre, réactions anaphylactiques (œdème de Quincke, bronchospasme, choc anaphylactique).
· Manifestations cutanées: très rarement réactions cutanées bulleuses sévères: syndrome de Stevens Johnson, syndrome de Lyell et exceptionnellement érythème polymorphe.
· Manifestations hépatiques: élévation transitoire des transaminases et/ou des phosphatases alcalines.
· Manifestations hématologiques: éosinophilie, thrombopénie; neutropénie rarement sévère ou agranulocytose réversibles à l'arrêt du traitement survenant notamment lors de traitement à dose élevée et en particulier durant le premier mois de traitement.
· Manifestations digestives: nausées, vomissements, diarrhée.
· Manifestations rénales: élévation transitoire de la créatinine; très rarement insuffisance rénale survenant généralement chez des patients ayant une infection grave, une pathologie sous-jacente et/ou prenant d'autres médicaments potentiellement néphrotoxiques.
· Manifestations neurologiques: vertiges, céphalées, légère perte de l'audition, acouphènes, troubles vestibulaires.
· Réactions locales: douleur, phlébite, érythème, abcès.
La téicoplanine n'est pas dialysable. Le traitement d'un surdosage doit être symptomatique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
GLYCOPEPTIDES ANTIBACTERIENS, Code ATC: J01XA02.
La téicoplanine est un antibiotique glycopeptidique, bactéricide, produit par la fermentation d'Actinoplanes teichomyceticus.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 4 mg/l et R > 16 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories |
Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES |
|
Aérobies à Gram positif |
|
Bacillus |
|
Entérocoques |
|
Listeria |
|
Rhodococcus |
|
Staphylococcus aureus |
|
Staphylococcus non aureus |
5 - 15 % |
Streptococcus |
|
Streptococcus pneumoniae |
|
Anaérobies |
|
Clostridium |
|
Eubacterium |
|
Peptostreptococcus |
|
Propionibacterium acnes |
|
ESPÈCES RÉSISTANTES |
|
Aérobies à Gram positif |
|
Actinomyces |
|
Erysipelothrix |
|
Lactobacillus hétérofermentaires |
|
Leuconostoc |
|
Nocardia asteroïdes |
|
Pediococcus |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Cocci et bacilles |
|
Autres |
|
Chlamydia |
|
Mycobactéries |
|
Mycoplasma |
|
Rickettsia |
|
Treponema |
|
La téicoplanine ne présente pas de résistance croisée avec les autres familles d'antibiotiques.
Une synergie en bactéricidie a été démontrée in vitro avec les aminosides sur les entérocoques et sur les staphylocoques. L'adjonction à la téicoplanine de quinolones fluorées donne lieu le plus souvent à des effets additifs et parfois synergiques sur les staphylocoques.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
La téicoplanine n'est pas absorbée lorsqu'elle est administrée par voie orale. La biodisponibilité après administration par voie intramusculaire est de 94 %.
Distribution (concentrations sériques)
Chez l'homme, le profil des concentrations sériques après administration intraveineuse montre une distribution biphasique (avec une phase de distribution rapide suivie d'une phase de distribution plus longue) dont les demi-vies sont respectivement de 0,3 et de 3 heures environ. Cette phase de distribution est suivie d'une élimination lente dont la demi-vie est de 70 à 100 heures.
Dose unique:
Les concentrations sériques, 5 minutes après injection intraveineuse d'une dose de 3 ou de 6 mg/kg chez des sujets sains, sont respectivement de 53,4 et 111,8 mg/l. Les concentrations sériques résiduelles, 24 heures après l'injection, sont respectivement de 2,1 et de 4,2 mg/l.
Doses répétées:
Lorsque la téicoplanine est administrée en perfusion de 30 minutes à raison de 400 mg toutes les 12 heures, pendant 5 jours, chez des sujets sains, les concentrations sériques résiduelles moyennes sont de 5,6 ± 0,7 mg/l après la première injection, et de 9,4 ±1,5 mg/l après la deuxième injection. Les concentrations sériques à la 12ème heure restent toujours supérieures à 10 mg/l après les injections suivantes.
Lorsque la téicoplanine est administrée par voie IV à la dose de 400 mg toutes les 12 heures le premier jour du traitement chez des patients neutropéniques, la concentration résiduelle, 24 heures après la seconde injection, est de 10,8 ± 5,7 mg/l.
Après 6 injections IM de 200 mg chez des sujets sains, injections espacées de 12 heures pour les 3 premières puis de 24 heures pour les trois dernières injections, la concentration résiduelle 24 heures après la dernière injection est de 6,1 mg/l.
Liaison aux protéines plasmatiques
La liaison est de 90 à 95 % à l'albumine.
Diffusion tissulaire
Le volume apparent de distribution à l'état d'équilibre varie de 0,6 à 1,2 l/kg.
Après injection de téicoplanine radiomarquée, la diffusion s'effectue rapidement dans les tissus (en particulier la peau et l'os) et atteint ensuite de fortes concentrations dans le rein, la trachée, les poumons et les surrénales. La téicoplanine semble pénétrer dans les leucocytes et augmente leur activité antibactérienne.
La téicoplanine ne diffuse ni dans les hématies, ni dans le LCR, ni dans les graisses.
Les concentrations tissulaires obtenues chez l'homme après administration d'une dose unique de 400 mg IV sont les suivantes:
· os spongieux: 10,8 microgrammes/g et 7,1 microgrammes/g respectivement 0,5 et 24 heures après l'injection;
· os compact: 6,1 microgrammes/g et 4,9 microgrammes/g respectivement 0,5 et 24 heures après l'injection;
· liquide synovial inflammatoire: 6 et 24 heures après l'injection, les concentrations obtenues sont respectivement de 4 et 1,4 mg/l;
· tissu pulmonaire: 30 et 60 minutes après l'injection, les concentrations obtenues sont respectivement de 7,9 et 4,5 microgrammes/g;
· liquide pleural: la valeur maximale moyenne de 2,8 mg/l est atteinte 6 heures après administration;
· liquide péritonéal: une concentration de 27,9 mg/l est atteinte dans l'heure qui suit l'administration.
Biotransformation
Aucun métabolite de la téicoplanine n'a été identifié. Plus de 80 % de la téicoplanine administrée sont excrétés dans les urines sous forme inchangée en 16 jours.
Excrétion
· Chez les sujets à fonction rénale normale: la quasi totalité de la téicoplanine administrée est éliminée sous forme inchangée dans les urines. La demi-vie d'élimination terminale du produit est de 70 à 100 heures.
· Chez l'insuffisant rénal: la téicoplanine est éliminée plus lentement que chez les patients à fonction rénale normale. Il y a une corrélation entre la demi-vie d'élimination terminale et la clairance de la créatinine.
· Chez le sujet âgé: la modification de l'excrétion de la téicoplanine n'est que le reflet d'une altération de la fonction rénale en rapport avec l'âge.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet.
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.
La stabilité physico-chimique du produit reconstitué/dilué a été démontrée pendant 24 heures à 5°C ± 3°C.
Toutefois, du point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après reconstitution/dilution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2°C et 8°C, sauf en cas de reconstitution/dilution réalisées en conditions d'asepsie dûment contrôlées et validées.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Pour les conditions de conservation du médicament reconstitué/dilué, voir rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Poudre pour solution injectable ou pour perfusion en flacon (verre).
Boîtes de 1, 5 ou 10 flacon(s).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
La solution doit être reconstituée avec 1,5 ml d'eau pour préparations injectables.
Ajouter la totalité du solvant lentement dans le flacon, rouler ensuite le flacon doucement jusqu'à ce que la poudre soit complètement dissoute. Si de la mousse apparaît, laisser reposer le flacon pour que la mousse disparaisse.
Dilution
La solution reconstituée est compatible avec les solvants de dilution suivants:
· solution à 0,9 % de chlorure de sodium,
· solution à 0,18 % de chlorure de sodium et 4 % de glucose,
· solution à 5 % de glucose,
· solution de Ringer,
· solution de Ringer lactate,
· solution de dialyse péritonéale à 1,36 % de glucose.
La téicoplanine est également compatible avec les solutés pour administrations péritonéales contenant de l'insuline ou de l'héparine.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
MYLAN S.A.S
117 ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 578 453-2ou 34009 578 453 2 2: poudre en flacon (verre). Boîte de 1.
· 578 454-9ou 34009 578 454 9 0: poudre en flacon (verre). Boîte de 5.
· 578 455-5ou 34009 578 455 5 1: poudre en flacon (verre). Boîte de 10.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière.