RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 11/08/2011
MAXIDROL, collyre
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Dexaméthasone ............................................................................................................................... 100 mg
Sulfate de néomycine .................................................................................................................. 350 000 UI
Sulfate de polymyxine B .............................................................................................................. 600 000 UI
Pour 100 ml de collyre.
Excipient à effet notoire: chlorure de benzalkonium
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Collyre.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement local anti-inflammatoire et antibactérien de l'œil:
· dans les suites de la chirurgie ophtalmologique,
· des infections dues à des germes sensibles à la néomycine et à la polymyxine B avec composante inflammatoire.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
1 goutte dans le cul-de-sac conjonctival inférieur:
· toutes les heures en début de traitement dans les affections aiguës sévères, 3 à 6 fois par jour dans les autres cas, pendant 7 jours en moyenne.
· Un traitement plus long peut être prescrit sous surveillance ophtalmique stricte.
Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients.
Kératite herpétique épithéliale dendritique, kératite mycosique, kératoconjonctivite virale épidémique au stade précoce.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales
En cas d'hypersensibilité, arrêt du traitement.
Des instillations répétées et/ou prolongées du collyre peuvent entraîner un passage systémique non négligeable du corticoïde.
Des instillations répétées et/ou prolongées du collyre peuvent entraîner une hypertonie oculaire chez certains patients.
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif (dexaméthasone) pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors de contrôles andidopage.
Précautions d'emploi
En l'absence d'amélioration rapide ou en cas de traitement prolongé, une surveillance médicale régulière comportant des contrôles bactériologiques avec étude de la sensibilité du germe permet de dépister une résistance au produit et d'adapter éventuellement le traitement.
Le collyre ne doit pas être employé en injection péri ou intra-oculaire.
En cas de traitement concomitant par un collyre contenant un principe actif différent, instiller les collyres à 15 minutes d'intervalle.
Comme pour toutes les préparations ophtalmiques contenant un corticoïde, l'usage prolongé nécessite une surveillance ophtalmologique particulièrement attentive de la cornée, de la tension oculaire et du cristallin.
L'usage du produit doit être évité chez le nourrisson.
Le port de lentilles doit être évité durant le traitement en raison du risque d'adsorption du corticoïde (la dexaméthasone) et du conservateur (le chlorure de benzalkonium).
En raison de la présence de chlorure de benzalkonium, ce médicament peut provoquer une irritation des yeux.
Eviter le contact avec les lentilles de contact souples. Retirer les lentilles de contact avant application et attendre au moins 15 minutes avant de les remettre.
Le chlorure de benzalkonium peut teinter les lentilles de contact souples.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les données disponibles à ce jour ne laissent pas supposer l'existence d'interactions cliniquement significatives.
Les études concernant la prise de corticoïdes per os n'ont pas mis en évidence un risque malformatif supérieur à celui observé dans la population générale.
Aucune étude de tératogénicité n'a été effectuée avec des corticoïdes locaux.
L'allaitement est déconseillé chez les patientes recevant un traitement par les corticoïdes per os car ils sont excrétés dans le lait maternel.
Administré par voie locale, il existe un passage oculaire du corticoïde et donc une possibilité de retentissement métabolique chez le nouveau-né.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
MAXIDROL collyre a un effet nul ou négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Comme tout collyre, une vision floue provisoire ou d'autres troubles visuels peuvent diminuer l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. En cas de vision floue survenant lors de l'instillation, le patient doit attendre que sa vision redevienne normale avant de conduire un véhicule ou d'utiliser une machine.
Possibilité d'irritation locale transitoire: gêne, larmoiement, brûlure, hyperhémie conjonctivale.
Risque de réaction d'hypersensibilité cutanéo-conjonctivale.
En usage prolongé: hypertension oculaire cortico-induite, opacification du cristallin, kératite superficielle due à la présence de corticoïde.
En cas d'ulcération cornéenne ou sclérale, les corticoïdes peuvent retarder la cicatrisation et favoriser la surinfection.
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté. Un surdosage oculaire de MAXIDROL collyre peut être rincé avec de l'eau tiède.
Les signes et les symptômes d'un surdosage de MAXIDROL collyre peuvent être similaires aux effets indésirables constatés chez certains patients (kératite ponctuée, érythème, augmentation de la sécrétion lacrymale, œdème et démangeaisons de la paupière). Des instillations répétées de façon prolongée du collyre peuvent entrainer un passage systémique non négligeable des principes actifs, une hypertension oculaire cortico-induite, une opacification du cristallin, une kératite superficielle, et un retard de cicatrisation.
Comme pour toutes les préparations ophtalmiques contenant un corticoïde, l'usage prolongé nécessite une surveillance ophtalmologique particulièrement attentive de la cornée, de la tension oculaire et du cristallin: on a rapporté des cas d'amincissement de la cornée et des cas de cataracte après un traitement prolongé par certains corticoïdes locaux.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique:
ASSOCIATION CORTICOIDE/ANTI-INFECTIEUX PAR VOIE LOCALE
La dexaméthasone base est un anti-inflammatoire stéroïdien.
La polymyxine est un antibiotique de la famille des polypeptides.
La néomycine est un antibiotique de la famille des aminosides.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTI-BACTERIENNE
POLYMIXINE B
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 2 mg/l et R > 2 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories |
Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Acinetobacter |
|
Aeromonas |
|
Alcaligenes |
|
Citrobacter freundii |
|
Citrobacter koseri |
|
Enterobacter |
|
Escherichia coli |
|
Klebsiella |
|
Moraxella |
|
Pseudomonas aeruginosa |
|
Salmonella |
|
Shigella |
|
Stenotrophomonas maltophilia |
0 - 30 % |
Catégories |
|
ESPÈCES RÉSISTANTES |
|
Aérobies à Gram positif |
|
Cocci et bacilles |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Branhamella catarrhalis |
|
Brucella |
|
Burkholderia cepacia |
|
Burkholderia pseudomallei |
|
Campylobacter |
|
Chryseobacterium meningosepticum |
|
Legionella |
|
Morganella |
|
Neisseria |
|
Proteus |
|
Providencia |
|
Serratia |
|
Vibrio cholerae El Tor |
|
Anaérobies |
|
Cocci et bacilles |
|
Autres |
|
Mycobactéries |
|
NEOMYCINE
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories |
Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES |
|
Aérobies à Gram positif |
|
Corynebacterium |
|
Listeria monocytogenes |
|
Staphylococcus méti-S |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) |
50 - 75 % |
Branhamella catarrhalis |
|
Campylobacter |
|
Citrobacter freundii |
20 - 25 % |
Citrobacter koseri |
|
Enterobacter aerogenes |
? |
Enterobacter cloacae |
10 - 20 % |
Escherichia coli |
15 - 25 % |
Haemophilus influenzae |
25 - 35 % |
Klebsiella |
10 - 15 % |
Morganella morganii |
10 - 20 % |
Proteus mirabilis |
20 - 50 % |
Proteus vulgaris |
? |
Providencia rettgeri |
? |
Salmonella |
? |
Serratia |
? |
Shigella |
? |
Yersinia |
? |
Catégories |
Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES |
|
(in vitro de sensibilité intermédiaire) |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Pasteurella |
|
ESPÈCES RÉSISTANTES |
|
Aérobies à Gram positif |
|
Entérocoques |
|
Nocardia asteroides |
|
Staphylococcus méti-R * |
|
Streptococcus |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Alcaligenes denitrificans |
|
Burkholderia |
|
Flavobacterium sp. |
|
Providencia stuartii |
|
Pseudomonas aeruginosa |
|
Stenotrophomonas maltophilia |
|
Anaérobies |
|
Bactéries anaérobies strictes |
|
Autres |
|
Chlamydia |
|
Mycoplasmes |
|
Rickettsies |
|
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques d’antibiotique appartenant à la famille des aminosides. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l’activité de l’antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
En usage topique, la néomycine et la polymyxine B pénètrent mal la cornée.
5.3. Données de sécurité préclinique
Non renseigné.
Méthylhydroxypropylcellulose, chlorure de benzalkonium, chlorure de sodium, polysorbate 20 (Tween 20), acide chlorhydrique dilué, hydroxyde de sodium, eau purifiée.
Sans objet.
Avant ouverture: 2 ans
Tout flacon entamé doit être utilisé dans les 15 jours.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. Ne pas réfrigérer.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Collyre; flacon (PE) de 3 ml ou 5 ml.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
LABORATOIRES ALCON
4, RUE HENRI SAINTE-CLAIRE DEVILLE
92563 RUEIL-MALMAISON CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 306 525-3: 3 ml en flacon (PE).
· 331 482-2: 5 ml en flacon (PE).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Liste I