RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 28/11/2011

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

TRILIFAN RETARD 100 mg/1 ml, solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Enantate de perphénazine ................................................................................................................. 100 mg

Quantité correspondant à perphénazine base ................................................................................... 78,30 mg

Pour une ampoule de 1 ml.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement au long cours des états psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques: délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).

4.2. Posologie et mode d'administration

Réservé à l'adulte.

Voie injectable intramusculaire profonde (muscle fessier)

Ne pas utiliser par voie intraveineuse.

La posologie minimale efficace sera toujours recherchée.

Le traitement sera instauré à dose faible, 1 ampoule de 1 ml toutes les 2 semaines. Puis, en fonction de l'évolution et de la sensibilité du sujet, la posologie sera adaptée:

· la dose administrée: de 50 à 300 mg (soit de 0,5 à 3 ml),

· l'intervalle séparant 2 injections: de 2 à 4 semaines, voire plus.

Chez le sujet âgé, les doses seront réduites.

Comme pour toutes les solutions injectables à excipient huileux, il est recommandé d'utiliser des seringues en verre.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est CONTRE-INDIQUE dans les cas suivants:

· hypersensibilité à la perphénazine ou à l'un des autres constituants,

· risque de glaucome par fermeture de l'angle,

· risque de rétention urinaire lié à des troubles urétro-prostatiques,

· antécédent d'agranulocytose,

· association avec les dopaminergiques (cabergoline, quinagolide), hors parkinson (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Tout patient doit être informé que l'apparition de fièvre, d'angine ou d'une autre infection impose d'avertir tout de suite le médecin traitant et de contrôler immédiatement l'hémogramme. En cas de modification franche de ce dernier (hyperleucocytose, granulopénie), l'administration de ce traitement sera interrompue.

Syndrome malin des neuroleptiques: en cas d'hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l'un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire). Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l'apparition de l'hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d'appel précoces.

Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.

Allongement de l'intervalle QT: les neuroleptiques de la classe des phénothiazines prolongent de façon dose-dépendante l'intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire grave à type de torsade de pointes, est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'une hypokaliémie, d'un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l'intervalle QT).

Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s'assurer avant toute administration de l'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme:

· bradycardie inférieure à 55 battements par minute,

· hypokaliémie,

· allongement congénital de l'intervalle QT,

· traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT.

Hormis les situations d'urgence, il est recommandé d'effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.

Accident vasculaire cérébral: dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque plus élevé d'accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d'une telle augmentation de risque n'est pas connu. Une élévation du risque avec d'autres antipsychotiques ou chez d'autres populations de patients ne peut être exclue. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.

Augmentation de la mortalité chez les patients âgés atteints de démence

Les résultats de deux études observationnelles menées chez un grand nombre de patients ont montré que les patients âgés atteints de démence et traités par antipsychotiques présentent une faible augmentation du risque de mortalité comparés à ceux qui ne sont pas traités. Les données disponibles sont insuffisantes pour établir une estimation précise de ce risque et la cause de cette augmentation est inconnue.

TRILIFAN RETARD n'est pas autorisé dans le traitement des troubles du comportement liés à la démence.

Hyperglycémie/syndrome métabolique

Des cas d'hyperglycémie ou d'intolérance au glucose et la survenue ou l'exacerbation d'un diabète ont été rapportés chez les patients traités par des antipsychotiques (voir rubrique 4.8).

Les patients traités par TRILIFAN RETARD, doivent faire l'objet d'une surveillance clinique et biologique conformes aux recommandations en vigueur. Il est recommandé de porter une attention particulière aux patients diabétiques ou ayant des facteurs de risque de diabète.

Thromboembolie veineuse: des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par TRILIFAN RETARD et des mesures préventives doivent être mises en œuvre. (voir rubrique 4.8)

En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.

La survenue d'un iléus paralytique pouvant être révélé par une distension et des douleurs abdominales impose une prise en charge en urgence.

Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE dans les cas suivants:

En association avec:

· la consommation d'alcool,

· les antiparkinsoniens dopaminergiques,

· la lévodopa (voir rubrique 4.5).

Précautions d'emploi

La surveillance du traitement par perphénazine doit être renforcée:

· chez les épileptiques en raison de la possibilité d'abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l'arrêt du traitement.

· chez le sujet âgé présentant:

o une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, à la sédation et aux effets extrapyramidaux,

o une constipation chronique (risque d'iléus paralytique),

o une éventuelle hypertrophie prostatique.

· chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits.

· en cas d'insuffisances hépatique et/ou rénale sévères, en raison du risque d'accumulation.

L'absorption d'alcool ainsi que la prise de médicament contenant de l'alcool sont fortement déconseillées pendant la durée du traitement.

Ce médicament contient du parahydroxybenzoate de propyle (E216) et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).

Ce médicament contient de l'huile de sésame et peut induire des réactions allergiques sévères.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Médicaments abaissant le seuil épileptogène

L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.

Médicaments atropiniques

Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc… Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.

Médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

Associations contre-indiquées

+ Dopaminergiques hors parkinson (cabergoline, quinagolide)

Antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques.

Associations déconseillées

+ Consommation d'alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

+ Lévodopa

Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.

Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.

+ Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, rasagiline, ropinirole, selegiline)

Antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques.

Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (l'arrêt brutal des dopaminergiques expose à un risque de « syndrome malin des neuroleptiques »).

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Topiques gastro-intestinaux (sels, oxydes et hydroxydes de magnésium, d'aluminium et de calcium)

Diminution de l'absorption digestive des neuroleptiques phénothiaziniques.

Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance des neuroleptiques phénothiaziniques (plus de 2 heures, si possible).

Associations à prendre en compte

+ Antihypertenseurs

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

+ Dérivés nitrés et apparentés

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

+ Bêta-bloquants (sauf esmolol et sotalol)

Effet vasodilatateur et risques d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).

+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque

Effet vasodilatateur et risques d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse

Chez l'animal, les études expérimentales n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. Dans l'espèce humaine, le risque tératogène de la perphénazine n'est pas évalué. Pour d'autres phénothiazines, les résultats des différentes études épidémiologiques prospectives sont contradictoires en ce qui concerne le risque malformatif. Il n'existe aucune donnée sur le retentissement cérébral fœtal des traitements neuroleptiques prescrits tout au long de la grossesse.

Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de neuroleptiques ont été rarement décrits:

· des signes liés aux propriétés atropiniques des phénothiazines (distension abdominale, iléus méconial, retard à l'émission du méconium, difficulté de la mise en route de l'alimentation, tachycardies, troubles neurologiques...),

· des syndromes extrapyramidaux.

En conséquence, le risque tératogène, s'il existe, semble faible. Il semble raisonnable d'essayer de limiter les durées de prescription pendant la grossesse.

Si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse à la fois des neuroleptiques et des correcteurs antiparkinsoniens qui potentialisent les effets atropiniques des neuroleptiques.

Il semble justifié d'observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.

Allaitement

La perphénazine étant excrétée dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence liés à ce médicament, surtout en début de traitement.

4.8. Effets indésirables

Dès les faibles doses:

Troubles neuropsychiques

· Syndrome extrapyramidal:

o akinétique, avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques,

o hyperkinéto-hypertonique, excito-moteur,

o akathisie.

· Dyskinésies précoces (torticolis spasmodiques, crises oculogyres, trismus...).

· Dyskinésies tardives survenant lors de cures prolongées. Ces dyskinésies tardives surviennent parfois à l'arrêt du neuroleptique et disparaissent lors de sa réintroduction ou à l'augmentation de la posologie.
Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.

· Sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement.

· Indifférence, réactions anxieuses, variation de l'état thymique.

Troubles endocriniens et métaboliques

· Hyperprolactinémie: aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie, impuissance, frigidité.

· Prise de poids.

· Dysrégulation thermique.

· Hyperglycémie, altération de la tolérance au glucose.

A doses plus élevées:

Troubles neuro-végétatifs

· Hypotension orthostatique.

· Effets anticholinergiques à type de sécheresse de bouche, constipation voire iléus paralytique (voir rubrique 4.4), troubles de l'accommodation, risque de rétention urinaire.

Trouble cardiaque

· Risque d'allongement de l'intervalle QT.

Plus rarement et non dose-dépendants:

Troubles cutanés

· Réactions cutanées allergiques.

· Photosensibilisation.

Troubles hématologiques

· Agranulocytose exceptionnelle: des contrôles réguliers de la formule sanguine sont recommandés.

· Leucopénie.

Troubles ophtalmologiques

· Dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l'œil, dus à l'accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.

Autres troubles observés

· Positivité des anticorps antinucléaires sans lupus érythémateux clinique.

· Possibilité d'ictère cholestatique.

· Syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique 4.4).

· Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d'embolies pulmonaires ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportés avec les antipsychotiques - fréquence inconnue (voir rubrique 4.4).

4.9. Surdosage

Syndrome parkinsonien gravissime, coma.

Traitement symptomatique, réanimation sous étroite surveillance respiratoire et cardiaque continue (risque d'allongement de l'intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu'à rétablissement du patient.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique: ANTIPSYCHOTIQUE NEUROLEPTIQUE, PHENOTHIAZINE DE STRUCTURE PIPERAZINIQUE (N: Système nerveux)

Les neuroleptiques possèdent des propriétés antidopaminergiques qui sont responsables:

· de l'effet antipsychotique recherché en thérapeutique,

· d'effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies, hyperprolactinémie).

Dans le cas de la perphénazine, ces propriétés antidopaminergiques sont importantes: l'activité antipsychotique et les effets extrapyramidaux sont marqués.

La molécule possède également des propriétés antihistaminiques (à l'origine d'une sédation), adrénolytiques et anticholinergiques très modérées.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Après injection intramusculaire, la perphénazine est lentement libérée à partir de l'énanthate, par action des hydrolases tissulaires. Les taux plasmatiques maxima de la perphénazine libre sont obtenus 12 heures à 5 jours après l'injection. Ces concentrations plasmatiques décroissent progressivement. Au bout de 15 jours, les concentrations résiduelles par voie intramusculaire sont comparables à celles obtenues par voie orale. La biodisponibilité présente une forte variabilité inter-individuelle.

Le médicament est éliminé par l'organisme dans les urines et les fèces après métabolisation hépatique (oxydation, hydroxydation, déméthylation, formation de sulfoxyde de conjugaison avec l'acide glucuronique).

5.3. Données de sécurité préclinique

Il existe des preuves publiées indiquant que les médicaments phénothiazidiques chlorés, comme la perphénazine, induisent potentiellement une photogénotoxicité in vitro après activation par la lumière.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Parahydroxybenzoate de propyle (E216), huile de sésame.

6.2. Incompatibilités

En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

Avant ouverture: 3 ans.

Après ouverture: le produit doit être utilisé immédiatement.

6.4. Précautions particulières de conservation

Avant ouverture: pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

1 ml en ampoule (verre). Boîte de 1, 3, 10, 25 ou 100.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MSD FRANCE

34, AVENUE LEONARD DE VINCI

92400 COURBEVOIE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 322 280-1: 1 ml en ampoule (verre). Boîte de 1.

· 322 281-8: 1 ml en ampoule (verre). Boîte de 3.

· 322 282-4: 1 ml en ampoule (verre). Boîte de 10.

· 322 283-0: 1 ml en ampoule (verre). Boîte de 25.

· 322 284-7: 1 ml en ampoule (verre). Boîte de 100.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.