RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 17/04/2012
DESLORATADINE RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé contient 5 mg de desloratadine.
Excipient : 31,5 mg d’isomalt (E953) pour un comprimé pelliculé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé bleu, rond, biconvexe, de diamètre d’environ 6,5 mm.
4.1. Indications thérapeutiques
DESLORATADINE RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé est indiqué pour le traitement symptomatique de :
· la rhinite allergique
· l’urticaire
4.2. Posologie et mode d'administration
Chez les adolescents de 12 à 17 ans l’expérience de l’utilisation de la desloratadine dans les études cliniques d’efficacité est limitée (voir rubriques 4.8 et 5.1).
La rhinite allergique intermittente (présence de symptômes sur une période de moins de 4 jours par semaine ou sur une période inférieure à 4 semaines) doit être prise en charge en fonction de l’évaluation des antécédents de la maladie du patient, le traitement pouvant être interrompu après disparition des symptômes, et rétabli à leur réapparition.
Dans la rhinite allergique persistante (présence de symptômes sur une période de 4 jours ou plus par semaine et pendant plus de 4 semaines), un traitement continu peut être proposé aux patients pendant les périodes d’exposition allergénique.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
La desloratadine doit être utilisée avec précaution en cas d’insuffisance rénale sévère (voir rubrique 5.2).
Ce médicament contient de l’isomalt. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Au cours d’un essai de pharmacologie clinique, il n’a pas été mis en évidence de potentialisation des effets délétères de l’alcool sur les tests de performances, lors de l’association avec la desloratadine (voir rubrique 5.1).
La desloratadine n'a pas montré d'effet tératogène lors des études effectuées chez l'animal. La sécurité d’emploi du produit pendant la grossesse n'a pas été établie. En conséquence, l'utilisation de DESLORATADINE RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé pendant la grossesse n'est pas recommandée.
La desloratadine est excrétée dans le lait maternel, par conséquent l’utilisation de DESLORATADINE RANBAXY 5 mg, comprimé pelliculé n’est pas recommandée chez la femme qui allaite.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Cependant les patients doivent être informés que, très rarement ont été rapportés des cas de somnolence susceptible d’affecter l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
Troubles psychiatriques |
Hallucinations |
Troubles du système nerveux |
Vertige, somnolence, insomnie, hyperactivité psychomotrice, convulsions |
Troubles cardiaques |
Tachycardie, palpitations |
Troubles gastro-intestinaux |
Douleur abdominale, nausée, vomissement, dyspepsie, diarrhée |
Troubles hépatobiliaires |
Augmentations des enzymes hépatiques, augmentation de la bilirubine, hépatite |
Troubles musculo-squelettiques et systémiques |
Myalgie |
Troubles généraux |
Réactions d’hypersensibilité telles que anaphylaxie, angio-oedème, dyspnée, prurit, rash et urticaire |
Au cours d’un essai clinique en dose répétée, aucun effet cliniquement significatif n’a été observé lors de l’administration de desloratadine à une dose allant jusqu’à 45 mg (neuf fois la dose thérapeutique).
La desloratadine n’est pas éliminée par hémodialyse. L’élimination de la desloratadine par dialyse péritonéale n’a pas été étudiée.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antihistaminiques anti-H1, code ATC : R06A X27
La desloratadine est un antihistaminique non sédatif, d’action prolongée exerçant un effet antagoniste sélectif sur les récepteurs H1 périphériques. Après administration orale, la desloratadine bloque sélectivement les récepteurs histaminiques H1 périphériques car elle ne diffuse pas dans le système nerveux central.
Les propriétés antiallergiques de la desloratadine ont été démontrées à partir d’études in vitro. Il a été mis en évidence une inhibition de la libération de cytokines pro-inflammatoires telles que IL-4, IL-6, IL-8, et IL-13 par les mastocytes/basophiles humains, ainsi qu’une inhibition de l’expression de la molécule d’adhésion P-sélectine sur des cellules endothéliales. La signification clinique de ces observations reste à confirmer.
Lors d’un essai clinique en dose répétée, dans lequel jusqu’à 20 mg par jour de desloratadine ont été administrés pendant 14 jours, il n’a pas été observé d’effet cardiovasculaire statistiquement ou cliniquement significatif. Dans un essai de pharmacologie clinique, au cours duquel la desloratadine était administrée à une dose de 45 mg par jour (neuf fois la dose thérapeutique) pendant dix jours, aucune prolongation de l’intervalle QT sur l’électrocardiogramme n’a été observée.
Les études d’interaction menées en dose répétée avec le kétoconazole et l’érythromycine n’ont pas mis en évidence de variations cliniquement significatives des concentrations plasmatiques en desloratadine.
La desloratadine ne diffuse pas facilement dans le système nerveux central. Lors des études cliniques contrôlées, à la dose recommandée de 5 mg par jour, il n’y a pas eu d’augmentation de l’incidence de la somnolence en comparaison avec le placebo. La desloratadine administré une fois par jour à la dose unique de 7,5 mg n’a pas altéré la performance psychomotrice au cours des essais cliniques. Dans une étude en dose unique chez l'adulte, la desloratadine 5 mg n'a pas modifié les paramètres de performance de vol aérien, y compris l'exacerbation du sommeil subjectif ou les exercices liés au vol aérien. La somnolence ou de l’altération des performances induite par l’alcool n’ont pas été majorées par la prise concomitante de desloratadine lors des essais de pharmacologie cliniques réalisés. Aucune différence significative n’a été mise en évidence entre les groupes de sujets traités par la desloratadine et ceux recevant un placebo lors des tests de psychomotricité, que le produit soit administré seul ou en association avec l’alcool.
Chez les patients atteints de rhinite allergique, la desloratadine a soulagé les symptômes tels qu’éternuements, écoulement nasal et prurit ainsi que prurit oculaire, larmoiement et rougeurs, et prurit du palais. La desloratadine a correctement contrôlé les symptômes durant tout le nycthémère.
L’efficacité de la desloratadine n’a pas été clairement démontrée au cours des études réalisées chez des patients adolescents de 12 à 17 ans.
En plus des nomenclatures de la rhinite allergique saisonnière et perannuelle, la rhinite allergique peut aussi être définie en rhinite allergique intermittente et en rhinite allergique persistante en fonction de la durée des symptômes. La rhinite allergique intermittente est définie par la présence de symptômes sur une période de moins de 4 jours par semaine ou sur une période inférieure à 4 semaines. La rhinite allergique persistante est définie par la présence de symptômes sur une période de 4 jours ou plus par semaine et pendant plus de 4 semaines. La desloratadine a diminué le caractère invalidant de la rhinite allergique saisonnière, comme l’a montré le score total du questionnaire de qualité de vie dans la rhino-conjonctivite. L’amélioration la plus importante a été observée dans le domaine des problèmes pratiques et des activités quotidiennes limitées par les symptômes.
L'urticaire chronique idiopathique a été étudiée comme un modèle clinique des manifestations urticariennes, compte tenu du fait que la physiopathologie est semblable, indépendamment de l'étiologie, et parce que les patients présentant une symptomatologie chronique peuvent être plus facilement recrutés pour des études prospectives. La libération d’histamine étant un facteur déclenchant des lésions urticariennes, il est attendu que la desloratadine soit efficace dans le soulagement des symptômes des autres manifestations urticariennes, en plus de l'urticaire chronique idiopathique, conformément aux recommandations thérapeutiques actuelles.
Lors de deux essais contrôlés de six semaines menés comparativement au placebo chez des patients atteints d’urticaire chronique idiopathique, la desloratadine s’est montré efficace pour soulager le prurit et pour diminuer le nombre et la taille des lésions urticariennes dès la première dose. Dans chaque essai, les effets étaient maintenus durant tout le nycthémère. Comme dans d'autres essais sur des antihistaminiques dans l'urticaire chronique idiopathique, le peu de patients identifiés comme non-répondeurs aux antihistaminiques a été exclu. Une diminution du prurit de plus de 50 % a été observée chez 55 % des patients traités par la desloratadine contre 19 % des patients traités par placebo. Le traitement par desloratadine a également réduit de façon significative les réveils nocturnes et les interférences avec l’activité journalière, paramètres évalués selon une échelle de quatre points.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L’accumulation de la desloratadine est lié à sa demi-vie (27 heures environ) et à son rythme d’administration en une prise par jour. La biodisponibilité de la desloratadine est dose-dépendante sur un intervalle de 5 mg à 20 mg.
Dans un essai de pharmacocinétique dans lequel les caractéristiques démographiques des patients étaient comparables à celles de la population générale susceptible de présenter une rhinite allergique saisonnière, 4 % des sujets ont présenté une concentration plus élevée de desloratadine. Ce pourcentage peut varier en fonction de l’origine ethnique. La concentration maximale de desloratadine observée aux alentours de la 7ème heure était approximativement 3 fois plus élevée et la demi-vie de la phase terminale était approximativement de 89 heures. Le profil de sécurité du produit observé chez ces sujets n’était pas différent de celui de la population générale.
La desloratadine se fixe modérément (83 % - 87 %) aux protéines plasmatiques. Après l’administration quotidienne de desloratadine en une prise par jour (5 mg à 20 mg) pendant 14 jours, aucun élément clinique n’évoquait une accumulation du produit.
L’enzyme impliquée dans le métabolisme de la desloratadine n’a pas encore été identifiée, et par conséquent, le risque d’interactions avec d’autres médicaments ne peut être totalement exclu. In vivo, la desloratadine n'inhibe pas le cytochrome P3A4. Les études in vitro ont montré que la substance active n'inhibe pas le cytochrome P2D6 et qu'elle n'est ni un substrat ni un inhibiteur de la P-glycoprotéine.
Dans une étude clinique menée avec une dose unique de 7,5 mg de desloratadine, la cinétique de la desloratadine n’a pas été modifiée par l’alimentation (petit déjeuner hypercalorique, riche en graisse).
Dans une autre étude, le jus de pamplemousse n’a pas modifié la cinétique de la desloratadine.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, et des fonctions de reproduction, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme. L’absence de potentiel carcinogène a été démontrée dans des études conduites avec la desloratadine et la loratadine.
Isomalt (E953), amidon de maïs prégélatinisé, cellulose microcristalline, oxyde de magnésium lourd, hyprolose, crospovidone (type A), stéarate de magnésium.
Pelliculage :
Opadry II bleu 85F30605 : Poly(alcool vinylique), dioxyde de titane (E171), macrogol, talc, laque aluminique d’indigotine (E132).
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
A conserver dans l’emballage d'origine, à l'abri de l'humidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
11/15 Quai de Dion Bouton
92800 PUTEAUX
FRANCE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 220 991-6 ou 34009 220 991 6 3 : 10 comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (PCTFE/PVC/Aluminium).
· 220 992-2 ou 34009 220 992 2 4 : 15 comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (PCTFE/PVC/Aluminium).
· 220 993-9 ou 34009 220 993 9 2 : 20 comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (PCTFE/PVC/Aluminium).
· 220 994-5 ou 34009 220 994 5 3 : 21 comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (PCTFE/PVC/Aluminium).
· 220 995-1 ou 34009 220 995 1 4 : 28 comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (PCTFE/PVC/Aluminium).
· 220 996-8 ou 34009 220 996 8 2 : 30 comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (PCTFE/PVC/Aluminium).
· 582 016-2 ou 34009 582 016 2 2 : 90 comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (PCTFE/PVC/Aluminium).
· 582 017-9 ou 34009 582 017 9 0 : 50 comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (PCTFE/PVC/Aluminium).
· 582 018-5 ou 34009 582 018 5 1 : 100 comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (PCTFE/PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Liste II.