RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 20/06/2012
RISEDRONATE PFIZER 30 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 30 mg de risédronate monosodique (sous forme de risédronate monosodique hémipentahydraté) équivalent à 27,8 mg d’acide risédronique.
Excipient : chaque comprimé pelliculé contient 147,6 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé, blanc à blanc cassé, rond, biconvexe, à bord biseauté, gravé «L» sur une face et «30» sur l'autre.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement de la maladie osseuse de Paget.
4.2. Posologie et mode d'administration
· Avant le petit déjeuner : au moins 30 minutes avant l'absorption des premiers aliments, des autres médicaments ou boissons (autre que de l'eau plate) de la journée.
Si la prise avant le petit déjeuner n'est pas pratique, RISEDRONATE PFIZER peut être pris entre les repas ou le soir, à la même heure chaque jour, en respectant strictement les instructions suivantes, afin d'assurer la prise de RISEDRONATE PFIZER lorsque l'estomac est vide:
· Entre les repas : RISEDRONATE PFIZER doit être pris au moins 2 heures avant et au moins 2 heures après tout aliment, boisson (autre que de l'eau plate) ou médicament,
· Dans la soirée : RISEDRONATE PFIZER doit être pris au moins 2 heures après les derniers aliments, boissons (autres que de l'eau plate) ou médicaments de la journée. RISEDRONATE PFIZER doit être pris au moins 30 minutes avant d'aller au lit.
Si une prise est oubliée, RISEDRONATE PFIZER peut être pris avant le petit déjeuner, entre les repas ou dans la soirée selon les instructions détaillées ci-dessus.
Le comprimé de RISEDRONATE PFIZER doit être avalé en position assise ou debout, avec un grand verre d'eau plate (>120 ml).Les patients ne doivent pas s'allonger au cours des 30 minutes qui suivent la prise du comprimé (voir rubrique 4.4).
Une supplémentation en calcium et en vitamine D sera à envisager par le médecin, si l'apport alimentaire est insuffisant, spécialement dans la maladie de Paget où le turnover osseux est élevé.
Sujets âgés : aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire car la biodisponibilité, la distribution et l'élimination sont identiques chez les sujets âgés (> 60 ans) et chez les sujets plus jeunes. Ceci a été démontré également chez les patientes ménopausées très âgées de 75 ans et plus.
Insuffisants rénaux : aucune modification de posologie n'est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance rénale légère à modérée. L'utilisation du risédronate monosodique est contre-indiquée chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (voir rubriques 4.3 et 5.2).
Enfant : l’utilisation de risédronate monosodique n’est pas recommandée chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans, du fait de données insuffisantes sur la sécurité et l’efficacité (voir rubrique 5.1).
· Hypersensibilité au risédronate monosodique ou à l'un des excipients.
· Hypocalcémie (voir rubrique 4.4).
· Grossesse et allaitement.
· Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Les bisphosphonates ont été associés à des œsophagites, des gastrites, des ulcères œsophagiens et gastro-duodénaux. Par conséquent, une prudence devra être de mise :
· chez les patients qui ont des antécédents de troubles œsophagiens pouvant retarder le transit ou la vidange œsophagienne (ex: sténose ou achalasie) ;
· chez les patients qui sont dans l'incapacité de se tenir en position verticale (assise ou debout) pendant au moins 30 minutes après la prise du comprimé ;
· si le risédronate monosodique est prescrit à des patients avec des problèmes gastro-intestinaux proximaux ou œsophagiens, récents ou toujours actifs.
Le prescripteur doit insister auprès des patients sur l'importance de bien prendre connaissance des instructions posologiques et doit être vigilant quant à l'existence de signes ou symptômes indiquant une possible réaction œsophagienne. L'information de consulter si ils présentent des symptômes d'irritation œsophagienne tels que dysphagie, odynophagie, douleur rétrosternale ou brûlures épigastriques nouvelles ou aggravées doit être donnée aux patients.
Toute hypocalcémie doit être corrigée avant de débuter un traitement par RISEDRONATE PFIZER. Les autres troubles du métabolisme osseux et minéral (par exemple, dysfonctionnement parathyroïdien, hypovitaminose D) doivent être traités dès l'initiation du traitement par RISEDRONATE PFIZER.
Une ostéonécrose de la mâchoire, généralement associée à une extraction dentaire et/ou à une infection locale (y compris une ostéomyélite) a été rapportée chez des patients atteints de cancer et recevant des traitements médicamenteux comprenant des bisphosphonates administrés principalement par voie intraveineuse. La plupart de ces patients avaient également reçu une chimiothérapie et des corticoïdes. Une ostéonécrose de la mâchoire a également été rapportée chez des patients atteints d'ostéoporose traités par bisphosphonates per os.
Un examen dentaire ainsi que des soins dentaires préventifs appropriés doivent être envisagés avant l'instauration d'un traitement par bisphophonates chez les patients présentant des facteurs de risque associés (par exemple : cancer, chimiothérapie, radiothérapie, corticothérapie, mauvaise hygiène buccale).
Au cours du traitement, ces patients doivent éviter si possible toute intervention dentaire invasive. Chez les patients qui développent une ostéonécrose de la mâchoire au cours d'un traitement par bisphophonates, une chirurgie dentaire pourrait aggraver la situation. Chez les patients nécessitant une intervention dentaire, aucune donnée ne permet de suggérer que l'arrêt du traitement par bisphosphonates réduit le risque d'ostéonécrose de la mâchoire.
L'appréciation de l'état clinique par le médecin traitant doit orienter la prise en charge de chaque patient, en se basant sur l'évaluation individuelle du rapport bénéfice/risque.
Fractures atypiques du fémur
Des fractures atypiques sous-trochantériennes et diaphysaires du fémur ont été observées lors du traitement par biphosphonates, principalement chez les patients recevant un traitement de l’ostéoporose au long-cours. Ces fractures transversales ou obliques courtes peuvent survenir à n’importe quel endroit du fémur, de légèrement au-dessous du petit trochanter jusqu’à légèrement au-dessus de la crête supracondylienne.
Ces fractures surviennent spontanément ou suite à des traumatismes minimes et se manifestent chez certains patients par des douleurs de la cuisse ou de l’aine, souvent associées à des signes radiologiques de fracture de fatigue, des semaines ou des mois précédant une fracture complète du fémur. Les fractures sont souvent bilatérales ; de ce fait, le fémur controlatéral doit être examiné chez les patients qui ont subi une fracture diaphysaire du fémur lors d’un traitement par biphosphonates. Un défaut de consolidation de ce type de fractures a également été observé. En cas de suspicion de fracture atypique du fémur, l’arrêt du traitement par biphosphonates doit être envisagé dans l’attente d’une évaluation individuelle du rapport bénéfice / risque de ce traitement.
Au cours du traitement par biphosphonates, les patients doivent être informés de la nécessité de signaler la survenue de toute douleur de la cuisse, de la hanche ou de l’aine. Tout patient présentant de tels symptômes doit être examiné à la recherche d’une fracture incomplète du fémur.
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
La prise simultanée de médicaments contenant des cations polyvalents (par exemple calcium, magnésium, fer et aluminium) peut interférer avec l'absorption du risédronate monosodique (voir rubrique 4.4).
Le risédronate monosodique n'est pas systémiquement métabolisé, n'entraîne pas d'induction enzymatique du cytochrome P450 et a un faible taux de fixation aux protéines.
Le risédronate monosodique ne doit pas être utilisé chez la femme enceinte ou qui allaite.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été observé.
Dans ces essais cliniques, la majorité des effets indésirables a été d'intensité légère à modérée et n'a généralement pas nécessité l'interruption du traitement.
Les événements indésirables rapportés dans les essais cliniques de phase III chez les femmes ménopausées ostéoporotiques traitées jusqu'à 36 mois par du risédronate monosodique 5 mg/j (n = 5020) ou placebo (n = 5048) et considérés comme possiblement ou probablement liés au risédronate monosodique sont listés ci-dessous en utilisant la convention suivante (incidence des événements indésirables versus placebo notée entre parenthèses): très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100 ; <1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000 ; < 1/100), rares (≥ 1/10 000 ; < 1/1 000), très rares (< 1/10 000).
Troubles du système nerveux central
Fréquents : maux de tête (1,8 % vs 1,4 %).
Troubles oculaires
Peu fréquents : iritis*.
Troubles gastro-intestinaux
Fréquents : constipation (5,0 % vs 4,8 %), dyspepsie (4,5 % vs 4,1 %), nausées (4,3 % vs 4 ,0 %), douleurs abdominales (3,5 % vs 3,3 %), diarrhées (3,0% vs 2,7 %).
Peu fréquents : gastrite (0,9 % vs 0,7 %), œsophagite (0,9 % vs 0,9 %), dysphagie (0,4 % vs 0,2 %), duodénite (0,2 % vs 0,1 %), ulcère œsophagien (0,2% vs 0,2%).
Rares : glossite (< 0,1 % vs 0,1 %), sténose de l'œsophage (< 0,1% vs 0,0 %).
Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs
Fréquents : douleurs musculo-squelettiques (2,1 % vs 1,9 %).
Explorations
Rares : anomalie des tests hépatiques*.
*Incidences non significatives dans les études de Phase III sur l'ostéoporose; fréquence basée sur les événements indésirables, les examens de laboratoire et les résultats du rechallenge dans les essais cliniques précoces.
Dans les études cliniques de Phase III sur la maladie de Paget comparant le risédronate monosodique versus l'étidronate (61 patients dans chaque groupe), les événements indésirables suivants, considérés comme possiblement ou probablement liés au médicament par les investigateurs, ont été rapportés (incidence plus élevée dans le groupe risédronate monosodique que dans le groupe étidronate): arthralgie (9,8 % vs 8,2 %); amblyopie, apnée, bronchite, colite, lésion de la cornée, crampes des jambes, vertiges, yeux secs, syndrome grippal, hypocalcémie, myasthénie, néoplasme, nycturie, œdème périphérique, douleurs osseuses, douleurs thoraciques, rash, sinusite, acouphène, et perte de poids (1,6 % vs 0,0 % pour tous ces événements).
Examens biologiques
Une diminution précoce, transitoire, légère et asymptomatique de la calcémie et de la phosphatémie a été observée chez certains patients.
Les réactions indésirables supplémentaires suivantes ont été rapportées depuis la commercialisation (fréquence inconnue).
Troubles oculaires
Iritis, uvéite.
Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs
Ostéonécrose de la mâchoire.
Atteinte de la peau et des tissus sous-cutanés
Hypersensibilité et réactions cutanées, comprenant angio-œdème, rash généralisé, urticaire, réactions cutanées bulleuses, parfois sévères incluant des cas isolés du syndrome de Stevens-Johnson et de nécrolyses épidermiques toxiques.
Alopécie.
Troubles du système immunitaire
Réaction anaphylactique.
Troubles hépato-biliaires
Troubles hépatiques graves. Dans la plupart des cas rapportés, les patients étaient également traités avec d'autres médicaments connus pour causer des troubles hépatiques.
Depuis la mise sur le marché, les effets suivants ont été observés (fréquence rare) : fractures atypiques sous-trochantérienne et diaphysaires du fémur (effets indésirables de la classe des biphosphonates).
A la suite d'un surdosage important, une diminution de la calcémie peut être observée. Chez certains patients, des signes et symptômes d'hypocalcémie peuvent également être observés.
Afin de fixer le risédronate monosodique et de réduire son absorption, du lait ou des anti-acides contenant du magnésium, du calcium ou de l'aluminium doivent être administrés. En cas de surdosage important, un lavage gastrique peut être envisagé afin d'éliminer le risédronate monosodique non absorbé.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Le risédronate monosodique est un pyridinil bisphosphonate qui se fixe sur l'hydroxyapatite osseuse et inhibe la résorption osseuse induite par l'ostéoclaste. Le remodelage osseux est réduit alors que l'activité ostéoblastique et la minéralisation osseuse sont préservées.
Maladie osseuse de Paget
Lors du développement clinique, RISEDRONATE PFIZER a été étudié chez des patients souffrant de maladie de Paget.
Après traitement par RISEDRONATE PFIZER à la dose de 30 mg par jour pendant 2 mois, les effets suivants ont été observés:
· Les phosphatases alcalines sériques se sont normalisées chez 77 % des patients contre 11 % dans le groupe contrôle (étidronate 400 mg/jour pendant 6 mois). Une diminution significative des taux urinaires d'hydroxyproline/créatinine et de déoxypyridinoline/créatinine a été observée.
· Après six mois de traitement, il a été observé radiographiquement une diminution de l'étendue des lésions ostéolytiques à la fois au niveau axial et périphérique du squelette. Aucune nouvelle fracture n'a été observée.
La réponse observée a été comparable chez tous les patients atteints de maladie de Paget, qu'ils aient ou non reçu d'autres traitements préalables et quelle que soit la sévérité de la maladie.
Après un traitement unique de 2 mois de RISEDRONATE PFIZER, 53 % des patients présentaient une « rémission » biochimique à 18 mois.
Dans un essai comparant, chez des femmes ménopausées ostéoporotiques, la posologie matinale et la posologie à d'autres moments de la journée, les gains densitométriques lombaires ont été statistiquement plus élevés dans le cas de la posologie matinale.
Traitement de l’ostéoporose chez l’enfant
La sécurité et l’efficacité du risédronate monosodique chez l’enfant sont actuellement évaluées dans une étude en cours menée sur une population pédiatrique incluant des patients âgés de 4 ans jusqu’à moins de 16 ans souffrant d’ostéogénèse imparfaite. Au terme de la phase, randomisée, en double aveugle, versus placebo, d’un an de cette étude, une augmentation statistiquement significative de la DMO au niveau lombaire dans le groupe traité par le risédronate monosodique versus le groupe placebo a été démontrée. Cependant, une augmentation d’au moins une nouvelle fracture vertébrale morphométriques (identifiée aux rayons X), a été observée dans le groupe traité par le risédronate monosodique comparativement au groupe placebo. Globalement, les résultats ne permettent pas de justifier l’utilisation du risédronate monosodique chez l’enfant souffrant d’ostéogénèse imparfaite.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L'absorption après une prise orale est relativement rapide (tmax ≃ 1 heure) et indépendante des doses étudiées (étude en prise unique: de 2,5 à 30 mg; études avec des prises multiples: de 2,5 à 5 mg/jour et jusqu'à 50 mg, une fois par semaine). La biodisponibilité moyenne du comprimé est de 0,63 % mais diminue en cas de prise alimentaire concomitante. La biodisponibilité est identique chez les hommes et les femmes.
Distribution
Le volume de distribution moyen à l'état d'équilibre est de 6,3 l/kg chez l'être humain. Le taux de fixation aux protéines plasmatiques est d'environ 24 %.
Métabolisme
Aucun signe de métabolisme systémique du risédronate monosodique n'a été retrouvé.
Elimination
Environ 50 % d'une dose ingérée est éliminée dans les urines en 24 heures: 85 % d'une dose intraveineuse sont retrouvés dans les urines en 28 jours. La clairance rénale moyenne est de 105 ml/min et la clairance totale moyenne est de 122 ml/min, la différence étant probablement due à une adsorption osseuse.
La clairance rénale ne dépend pas de la concentration; une relation linéaire entre la clairance rénale et la clairance de la créatinine a été retrouvée.
Le risédronate monosodique non absorbé est éliminé tel quel dans les selles. Après administration orale, le profil de concentration plasmatique montre une élimination en fonction du temps en trois phases, avec une demi-vie finale de 480 heures.
Populations particulières:
Sujets âgés : un ajustement posologique n'est pas nécessaire.
5.3. Données de sécurité préclinique
Lactose monohydraté, cellulose microcristalline, crospovidone (type A), hyprolose et stéarate de magnésium.
Pelliculage :
Hypromellose, dioxyde de titane (E171), macrogol 400 et hyprolose.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
3, 14 (1 x 14) et 28 (2 x 14) comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
23-25 avenue du docteur lannelongue
75014 paris
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 222 095-8 ou 34009 222 095 8 6 : 3 comprimés sous plaquette (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 222 096-4 ou 34009 222 096 4 7 : 14 comprimés sous plaquette (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 222 097-0 ou 34009 222 097 0 8 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Liste I.