RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 13/04/2012
FLUOXETINE QUALIMED 20 mg, comprimé dispersible sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Fluoxétine base ................................................................................................................................. 20 mg
Sous forme de chlorhydrate de fluoxétine
Pour un comprimé dispersible sécable.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé dispersible sécable.
4.1. Indications thérapeutiques
· Episodes dépressifs majeurs (c'est-à-dire caractérisés),
· Troubles obsessionnels compulsifs,
· Boulimie: en complément d'une psychothérapie, indiqué dans la diminution de la fréquence des crises de boulimie et des vomissements ou prises de laxatifs.
4.2. Posologie et mode d'administration
Administration orale chez les adultes uniquement.
Episodes dépressifs majeurs
Adultes et sujets âgés:
20 à 60 mg/jour. La posologie initiale recommandée est de 20 mg/jour. Bien qu'il existe un risque plus élevé d'effets indésirables à des doses supérieures, une augmentation de posologie peut être envisagée en cas de non-réponse après trois semaines de traitement.
Conformément au consensus de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le traitement par antidépresseur doit être poursuivi pendant au moins 6 mois.
Troubles obsessionnels compulsifs
Adultes et sujets âgés:
20 à 60 mg/jour. La posologie initiale recommandée est de 20 mg/jour. Bien qu'il existe un risque plus élevé d'effets indésirables à des doses supérieures, une augmentation de posologie peut être envisagée en cas de non-réponse après deux semaines de traitement.
En l'absence d'amélioration dans les 10 semaines, le traitement par fluoxétine devra être reconsidéré. Si la réponse thérapeutique est favorable, le traitement pourra être poursuivi, la posologie étant adaptée individuellement. Bien qu'aucune étude n'ait pu établir quelle devrait être la durée de traitement par fluoxétine, et comme les troubles obsessionnels compulsifs constituent une pathologie chronique, il est raisonnable de poursuivre le traitement au-delà de 10 semaines chez les patients qui y répondent.
L'ajustement de la posologie devra se faire avec précaution, au cas par cas, afin de maintenir le traitement à la posologie minimale efficace. La nécessité de poursuivre le traitement devra être évaluée périodiquement. Certains médecins préconisent une psychothérapie comportementale concomitante chez les patients ayant répondu favorablement au traitement médicamenteux.
L'efficacité à long terme (plus de 24 semaines) n'a pas été démontrée dans le traitement des troubles obsessionnels compulsifs.
Boulimie
Adultes et sujets âgés:
une posologie de 60 mg/jour est recommandée.
L'efficacité à long terme (plus de 3 mois) n'a pas été démontrée dans le traitement de la boulimie.
Toutes les indications
La posologie recommandée peut être augmentée ou diminuée. Des posologies supérieures à 80 mg/jour n'ont pas été évaluées.
La fluoxétine peut être administrée en une seule ou plusieurs prises journalières, pendant ou en dehors des repas.
A l'arrêt du traitement, les substances actives persistent dans l'organisme pendant plusieurs semaines. Cela doit être pris en compte lors de l'initiation ou de l'arrêt du traitement. Une diminution progressive des doses n'est généralement pas nécessaire.
Enfants:
L'efficacité et la tolérance n'ayant pas été étudiées chez les enfants et les adolescents (moins de 18 ans), l'utilisation de la fluoxétine dans cette tranche d'âge est déconseillée (voir rubrique 4.4).
Sujets âgés:
La prudence s'impose en cas d'augmentation de la posologie; la posologie ne doit généralement pas excéder 40 mg/jour. La posologie maximale recommandée est de 60 mg/jour.
Une posologie inférieure ou un espacement des prises (20 mg un jour sur deux par exemple) devront être envisagés chez les patients ayant une insuffisance hépatique (voir rubrique 5.2), ou chez les patients ayant un traitement concomitant susceptible de provoquer une interaction avec la fluoxétine (voir rubrique 4.5).
· Hypersensibilité à la fluoxétine ou à l'un de ses excipients,
· Inhibiteurs de la Monoamine Oxidase (IMAO):
Des réactions graves, parfois fatales, ont été rapportées chez des patients recevant un traitement associant un ISRS (In hibiteur Sélectif de la Recapture de la Sérotonine) avec un IMAO (Inhibiteur de la Monoamine Oxidase), et chez des patients ayant débuté un traitement par IMAO qui avaient récemment interrompu leur traitement par ISRS. Le traitement par fluoxétine ne peut être initié que deux semaines après l'arrêt d'un IMAO non sélectif.
Certains patients ont présenté un tableau évocateur de syndrome sérotoninergique (pouvant ressembler et être diagnostiqué comme un syndrome malin des neuroleptiques). La cyproheptadine ou le dantrolène peuvent être utiles chez ces patients. La symptomatologie d'une interaction médicamenteuse avec un IMAO comprend:
· hyperthermie,
· rigidité,
· myoclonies,
· dysautonomie, avec possibilité de fluctuation rapide des constantes vitales,
· troubles neuropsychiques comprenant confusion, irritabilité et agitation importante pouvant évoluer vers un délire et un coma.
Par conséquent, la fluoxétine est contre-indiquée en association avec un IMAO non sélectif. De même, un délai d'au moins 5 semaines est nécessaire entre l'arrêt du traitement par la fluoxétine et l'initiation d'un traitement par IMAO. Si la fluoxétine a été prescrite de façon chronique et/ou à fortes doses, un délai plus long doit être envisagé.
L'association de la fluoxétine à un IMAO réversible n'est pas recommandée. Cependant le traitement par la fluoxétine peut être instauré le jour suivant l'arrêt du traitement par un IMAO réversible (tel le moclobémide).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Utilisation chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans
L'utilisation de FLUOXETINE QUALIMED est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d'opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l'objet d'une surveillance attentive pour détecter l'apparition de symptômes suicidaires. De plus, on ne dispose d'aucune donnée de tolérance à long terme chez l'enfant et l'adolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental.
Rash et réactions allergiques:
Des rash, des réactions anaphylactoïdes et des atteintes systémiques évolutives, parfois graves (touchant la peau, les reins, le foie ou les poumons) ont été rapportés. L'apparition d'un rash ou de toute autre manifestation allergique pour laquelle aucune autre étiologie n'a pu être identifiée, impose l'arrêt de la fluoxétine.
Précautions d'emploi
Convulsions:
Lors d'un traitement anti-dépresseur, il existe un risque de convulsion. Par conséquent, comme avec d'autres antidépresseurs, le traitement par la fluoxétine doit être décidé avec précaution chez les patients ayant des antécédents convulsifs. Le traitement doit être interrompu chez tout patient présentant une crise convulsive ou une augmentation de la fréquence des crises. La fluoxétine doit être évitée chez les patients présentant une épilepsie ou un trouble convulsif instable; une surveillance étroite s'impose chez les patients présentant une épilepsie contrôlée.
Manie:
Les antidépresseurs doivent être utilisés avec prudence chez les patients ayant des antécédents de manie/hypomanie. Comme avec tous les antidépresseurs, le traitement par la fluoxétine doit être interrompu chez les patients présentant un état maniaque.
Fonction hépatique/rénale:
La fluoxétine est largement métabolisée par le foie et éliminée par les reins. Une posologie inférieure à 20 mg/jour ou une prise intermittente (un jour sur deux par exemple) est recommandée en cas d'insuffisance hépatique avérée. Chez des patients souffrant d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 10 ml/min), nécessitant une dialyse, et traités par la fluoxétine à la posologie de 20 mg/jour pendant 2 mois, aucune différence des concentrations plasmatiques de fluoxétine ou norfluoxétine n'a été observée par rapport aux contestes réalisés chez les patients avec une fonction rénale normale.
Cardiopathie:
Aucune anomalie de conduction entraînant un bloc cardiaque n'a été observée sur les ECG réalisés chez 312 patients ayant reçu de la fluoxétine dans des études cliniques en double aveugle. Cependant, l'expérience clinique étant limitée chez les patients présentant une cardiopathie aiguë, la prudence est recommandée.
Perte de poids:
Une perte de poids peut survenir chez les patients traités par la fluoxétine, mais cet amaigrissement est généralement proportionnel au poids corporel initial.
Diabète:
Chez les patients diabétiques, la glycémie peut être perturbée lors d'un traitement par ISRS. Des hypoglycémies en cours de traitement et des hyperglycémies après arrêt du traitement ont été rapportées. La posologie de l'insuline et/ou du traitement hypoglycémiant par voie orale devra éventuellement être ajustée.
Suicide:
Comme lors de tout traitement par antidépresseur, l'amélioration peut ne pas survenir dans les premières semaines de traitement; une surveillance clinique étroite des patients est donc nécessaire en début de traitement. La possibilité d'une tentative de suicide est inhérente à la dépression et le risque peut persister jusqu'à la survenue d'une rémission significative. L'expérience clinique a montré que lors du traitement de la dépression et quelle que soit la thérapeutique utilisée, le risque suicidaire peut augmenter en début de traitement.
Hémorragie:
Des cas de saignements cutanés à type d'ecchymoses et de purpura ont été rapportés au cours des traitements par ISRS. Les ecchymoses ont été rapportées comme un effet indésirable peu fréquent lors d'un traitement par la fluoxétine. D'autres manifestations hémorragiques (tels que hémorragies gynécologiques, saignements gastro-intestinaux et autres saignements cutanéo-muqueux) ont rarement été signalées. Une attention particulière est recommandée chez les patients traités par ISRS, surtout chez ceux traités simultanément par des anticoagulants oraux, par des médicaments agissant sur la fonction plaquettaire (tels que les antipsychotiques atypiques comme la clozapine, les phénothiazines, la plupart des antidépresseurs tricycliques, l'acide acétylsalicylique et les AINS) ou par d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque de saignement, ainsi que chez les patients ayant des antécédents d'anomalies de l'hémostase.
Electroconvulsivothérapie (ECT):
Quelques cas rares de prolongation de crises convulsives ont été rapportés chez des patients traités par fluoxétine et ECT, une prudence particulière est donc recommandée.
Millepertuis:
Une augmentation des effets sérotoninergiques constituant un syndrome sérotoninergique peut survenir lors de l'association des ISRS avec le millepertuis (Hypericum perforatum).
Un syndrome sérotoninergique ou des événements de type syndrome malin des neuroleptiques ont été rarement rapportés au cours d'un traitement par fluoxétine, particulièrement lors de l'association avec d'autres médicaments sérotoninergiques (parmi lesquels le L-tryptophane) et/ou avec des neuroleptiques. Ces syndromes pouvant engager le pronostic vital du patient, le traitement par fluoxétine doit être interrompu si de tels événements apparaissent (caractérisés par la présence concomitante de symptômes tels que:
· hyperthermie,
· rigidité,
· myoclonie,
· dysfonctionnement du système nerveux autonome avec possible fluctuation rapide des signes vitaux,
· modification de l'état mental avec confusion, irritabilité, agitation importante évoluant vers un délire et coma)
et un traitement symptomatique d'appoint doit être initié.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les longues demi-vies de la fluoxétine et de la norfluoxétine doivent être prises en compte (voir rubrique 5.2) lors des interactions médicamenteuses pharmacodynamiques et pharmacocinétiques (par exemple lors du remplacement de la fluoxétine par un autre antidépresseur).
Inhibiteurs de la Monoamine Oxydase: (voir rubrique 4.3).
+ IMAO-A (voir rubrique 4.3).
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ IMAO-B (sélégiline):
risque de syndrome sérotoninergique. Une surveillance clinique est recommandée.
+ Phénytoïne:
Des modifications des concentrations plasmatiques ont été observées lors de l'association de la phénytoïne à la fluoxétine. Dans certains cas, des signes de toxicité sont apparus. Ceci doit être pris en compte lors de la surveillance clinique du patient et du contrôle des concentrations plasmatiques de phénytoïne.
+ Médicaments sérotoninergiques:
L'administration concomitante de médicaments sérotoninergiques (tels que le tramadol, les triptans) peut augmenter le risque de syndrome sérotoninergique.
L'utilisation concomitante des triptans entraîne un risque supplémentaire de vasoconstriction artérielle coronaire et d'hypertension artérielle.
+ Lithium et tryptophane:
Des syndromes sérotoninergiques ayant été rapportés lors de la prise concomitante d'ISRS avec le lithium ou le tryptophane, la prudence s'impose lors d'une utilisation concomitante de fluoxétine avec ces médicaments. Une surveillance médicale plus étroite et plus fréquente s'impose en cas d'association de la fluoxétine avec le lithium.
+ Isoenzyme CYP2D6:
Le métabolisme de la fluoxétine (comme celui des antidépresseurs tricycliques et autres antidépresseurs sélectifs de la sérotonine) dépend du CYP2D6; un traitement concomitant avec des médicaments dépendant de ce même système enzymatique est donc susceptible d'entraîner des interactions médicamenteuses. Le traitement associant des médicaments principalement métabolisés par cette isoenzyme doit être initié ou ajusté à la dose minimale efficace lorsque l'indice thérapeutique de ce type de médicaments est étroit (cas de la flécaïne, l'encainide, la carbamazépine et les antidépresseurs tricycliques). Cette précaution s'impose également si la fluoxétine a été prise au cours des 5 semaines précédentes.
+ Anticoagulants oraux:
Une perturbation des effets anti-coagulants (biologiques et/ou cliniques), variable selon les cas mais entraînant une augmentation des saignements, a rarement été rapportée lors de l'administration concomitante de fluoxétine et d'anticoagulants oraux. Un bilan de la coagulation (taux de prothrombine et INR) doit être réalisé chez les patients recevant de la warfarine lors de l'initiation ou de l'arrêt du traitement par fluoxétine (voir rubrique 4.4 Hémorragies).
+ Electroconvulsivothérapie (ECT):
De rares cas de crises convulsives prolongées ont été rapportés chez des patients traités par fluoxétine et recevant une ECT. La prudence s'impose chez ces patients.
+ Alcool
Au cours de tests spécifiques, la fluoxétine n'a pas entraîné d'élévation de l'alcoolémie ou d'augmentation des effets de l'alcool. Toutefois, l'alcool est déconseillé lors d'un traitement par ISRS.
+ Millepertuis:
Une augmentation des effets sérotoninergiques, tel qu'un syndrome sérotoninergique, peut survenir lors de la prise concomitante d'ISRS et de préparations contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
Quelques études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de malformations cardiovasculaires associées à l’utilisation de la fluoxétine pendant le premier trimestre de la grossesse. Le mécanisme n’est pas connu. Globalement, les données suggèrent que le risque de malformation cardiovasculaire chez l’enfant après exposition maternelle à la fluoxétine est d’environ 2/100, alors que le taux attendu pour ce type de malformations est approximativement de 1/100 dans la population générale.
Des données épidémiologiques suggèrent que l’utilisation d’ISRS pendant la grossesse, en particulier en fin de grossesse, pourrait augmenter le risque d’hypertension pulmonaire persistante (HTAP) du nouveau-né. Le risque observé a été d’environ 5 cas pour 1000 grossesses. Dans la population générale, le risque d’HTAP est de 1 à 2 cas pour 1000 grossesses.
De plus, bien que la fluoxétine puisse être utilisée au cours de la grossesse, une prudence particulière est conseillée notamment en fin de grossesse ou juste avant l’accouchement, en raison d’autres effets rapportés chez les nouveau-nés tels que : irritabilité, tremblements, hypotonie, pleurs persistants, difficultés de succion ou trouble du sommeil. Ces symptômes peuvent être le signe d’effets sérotoninergiques ou d’un syndrome de sevrage. Le délai d’apparition ou la durée de ces symptômes peuvent être liés à la longue demi-vie de la fluoxétine (4-6 jours) et de son métabolite actif, la norfluoxétine (4-16 jours).
Allaitement
La fluoxétine et son métabolite la norfluoxétine sont sécrétés dans le lait maternel. Des évènements indésirables ont été rapportés chez des enfants allaités par des mères traitées par fluoxétine. Si un traitement par fluoxétine s’avère nécessaire, l’arrêt de l’allaitement doit être envisagé. Cependant, si l’allaitement est poursuivi, la dose minimale efficace de fluoxétine devra être prescrite.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Bien qu'il ait été démontré que la fluoxétine n'affecte pas les performances psychomotrices chez des volontaires sains, tout médicament psycho-actif peut entraîner une diminution de l'attention et des capacités de réaction. Il convient donc de prévenir de ce risque les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines.
Estimation de fréquence : Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.
Très fréquent |
Fréquent |
Peu fréquent |
Rare |
Très rare |
Fréquence indéterminée |
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Affections du système immunitaire |
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Réaction anaphylactique. Maladie sérique. |
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Affections endocriniennes |
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Sécrétion inappropriée d’hormone anti-diurétique. |
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Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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Baisse d’appétit1. |
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Hyponatrémie. |
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Affections psychiatriques |
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Insomnie2. |
Anxiété. Nervosité. Impatiences. Tension. Baisse de la libido4. Troubles du sommeil. Rêves anormaux3. |
Dépersonnalisation. Exaltation. Euphorie. Pensées anormales. Orgasmes anormaux5. Bruxisme. |
Hypomanie. Manie. Hallucinations. Agitation. Attaques de panique. |
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Pensées et comportement suicidaires14. Confusion. |
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Affections du système nerveux |
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Céphalées |
Trouble de l’attention. Sensations vertigineuses. Dysgueusie. Léthargie. Somnolence6. Tremblements. |
Hyperactivité psychomotrice. Dyskinésie. Ataxie. Trouble de l’équilibre. Myoclonie. |
Convulsions. Akathisie. Dyskinésies bucco faciales. |
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Syndrome sérotoninergique. |
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Affections oculaires |
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Vision floue. |
Mydriase. |
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Affections cardiaques |
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Palpitations. |
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Affections vasculaires |
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Bouffées vasomotrices7. |
Hypotension. |
Vascularite. Vasodilatation. |
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Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
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Bâillements. |
Dyspnée |
Pharyngite. |
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Atteintes pulmonaires (processus inflammatoires de différents types histologiques et/ ou une fibrose). Epistaxis. |
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Affections gastro-intestinales |
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Diarrhées. Nausées. |
Vomissements. Dyspepsie. Bouche sèche. |
Dysphagie. |
Douleur de l’œsophage. |
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Hémorragie gastro-intestinale. |
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Affections hépatobiliaires |
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Très rares hépatites idiosyncrasiques. |
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Eruption cutanée8. Urticaire. Prurit. Hyperhidrose. |
Alopécie. Tendance accrue aux ecchymoses Sueurs froides. |
Œdème de Quincke. Ecchymoses Réaction de photosensibilité. Purpura. |
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Erythème polymorphe13. |
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Affections musculo-squelettiques, du tissu conjonctif et des os |
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Arthralgies. |
Contractions musculaires. |
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Myalgies. |
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Affections du rein et des voies urinaires |
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Mictions fréquentes9. |
Dysurie. |
Rétention urinaire. |
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Trouble de la miction. |
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Affections des organes de reproduction et du sein |
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Saignements gynécologiques11. Dysfonction érectile. Troubles de l’éjaculation10. |
Troubles sexuels. |
Galactorrhée. |
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Priapisme. |
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Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
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Fatigue12. |
Sensation de nervosité. Frissons. |
Malaise. Sensation anormale. Sensation de froid. Sensation de chaud. |
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Hémorragie des muqueuses. |
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Investigations |
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Perte de poids. |
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Anomalies du bilan hépatique. |
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1 Inclut anorexie
2 Inclut réveil matinal précoce, insomnie d’endormissement et réveils nocturnes
3 Inclut cauchemars
4 Inclut perte de libido
5 Inclut anorgasmie
6 Inclut hypersomnie, sédation
7 Inclut bouffées de chaleur
8 Inclut érythème, rash exfoliant, éruption sudorale, rash, éruption érythémateuse, folliculaire, généralisée, éruption maculaire, éruption maculo-papuleuse, éruption morbilliforme, éruption papuleuse, éruption prurigineuse, éruption vésiculeuse, éruption érythémateuse ombilicale
9 Inclut pollakiurie
10 Inclut anéjaculation, trouble de l’éjaculation, éjaculation précoce, éjaculation retardée, éjaculation rétrograde
11 Inclut hémorragie du col de l’utérus, dysfonctionnement utérin, saignements utérins, hémorragie génitale, ménométrorragie, ménorragie, métrorragie, polyménorrhée, hémorragie postménopausique, hémorragie utérine, hémorragie vaginale
12 Inclut asthénie
13 Peut évoluer en syndrome de Stevens-Johnson ou en érythrodermie bulleuse avec épidermolyse (syndrome de Lyell)
14 Ces symptômes peuvent être dus à une maladie sous-jacente.
Des cas d’idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par la fluoxétine ou peu après son arrêt (voir rubrique 4.4).
Fractures osseuses
Des études épidémiologiques, réalisées principalement chez des patients âgés de 50 ans et plus, montrent un risque accru de fractures osseuses chez les patients recevant des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou des antidépresseurs tricycliques (TCAs). Le mécanisme conduisant à ce risque est inconnu.
Symptômes de sevrage observés à l’arrêt d’un traitement par fluoxétine
L’arrêt du traitement par fluoxétine induit fréquemment des symptômes de sevrage. Les réactions les plus fréquemment rapportées sont les suivantes : sensations vertigineuses, troubles sensoriels (incluant paresthésies), troubles du sommeil (incluant insomnies et rêves intenses), asthénie, agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements et céphalées.
Généralement, ces symptômes sont d’intensité légère à modérée et sont spontanément résolutifs, bien qu'ils puissent être d’intensité sévère et/ou se prolonger chez certains patients (voir rubrique 4.4). Il est donc conseillé de diminuer progressivement les doses lorsque le traitement par FLUOXETINE QUALIMED n’est plus nécessaire (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Enfants et adolescents (voir rubrique 4.4)
Des effets indésirables supplémentaires ont été observés spécifiquement dans cette population et sont décrits ci-dessous.
Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo.
Des cas de réactions maniaques, incluant manie et hypomanie, ont été rapportés (2,6% dans le groupe des patients traités par la fluoxétine versus 0% dans le groupe placebo), conduisant à un arrêt du traitement dans la majorité des cas. Ces patients ne présentaient pas d’antécédents d’épisodes hypomaniaques/maniaques.
Dans une étude clinique de 19 semaines, les enfants et les adolescents traités par la fluoxétine ont présenté un ralentissement de la courbe de croissance et de la courbe de poids (en moyenne, -1,1 cm en taille (p=0,004) et -1,1 kg en poids (p=0,008) versus le groupe placebo). Des cas isolés de retard de croissance ont également été rapportés au cours de l’expérience clinique.
Dans les essais cliniques en pédiatrie, des épistaxis ont été fréquemment rapportés, et le traitement par la fluoxétine a été associé à une diminution des concentrations de phosphatases alcalines.
Des cas isolés d’effets indésirables suggérant des retards de maturation sexuelle ou une dysfonction sexuelle ont été rapportés lors de l’utilisation clinique en pédiatrie (voir rubrique 5.3).
La sécurité d’emploi de la fluoxétine en traitement chronique dans cette population n’a pas été évaluée au-delà de 19 semaines de traitement.
Les cas de surdosage à la fluoxétine seule sont habituellement dévolution peu sévère. Les symptômes retrouvés sont: nausées, vomissements, convulsions, troubles cardiovasculaires allant des arythmies asymptomatiques à l'arrêt cardiaque, atteinte pulmonaire et troubles du système nerveux central pouvant aller de l'agitation au coma. Les cas de décès attribués au surdosage par la fluoxétine seule sont extrêmement rares. Une surveillance cardiaque et des fonctions vitales est recommandée en complément d'un traitement symptomatique. Il n'existe pas d'antidote spécifique de la fluoxétine.
Les techniques de diurèse forcée, de dialyse, d'hémoperfusion et d'exsanguino-transfusion sont probablement sans bénéfice pour le patient. Le charbon activé, qui peut être utilisé avec le sorbitol, peut s'avérer aussi, voire plus efficace qu'un traitement émétique ou un lavage gastrique. La prise en charge du surdosage doit tenir compte de la possibilité d'une poly-intoxication médicamenteuse. Une surveillance médicale prolongée peut s'avérer nécessaire chez les patients ayant pris des quantités excessives d'antidépresseurs tricycliques et traités ou ayant été récemment traités par fluoxétine.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe Pharmacothérapeutique: INHIBITEURS SELECTIFS DE LA RECAPTURE DE LA SEROTONINE, Code ATC: N06AB03.
La fluoxétine est un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine, et c'est probablement ce qui explique son mécanisme d'action. La fluoxétine n'a pratiquement pas d'affinité pour les autres récepteurs tels que les récepteurs α1-, α2-, et β-adrénergiques, dopaminergiques, histaminergiques1 (H1), muscariniques et les récepteurs de l'acide gamma-aminobutyrique (GABA).
Episodes Dépressifs majeurs:
Des études cliniques contrôlées, versus placebo et comparateur actif, ont été réalisées chez des patients présentant un diagnostic d'épisode dépressif majeur. Selon l'échelle de dépression Hamilton (HAM-D), la fluoxétine s'est montré significativement plus efficace que le placebo. Dans ces études, la fluoxétine a montré des taux de réponse (défini par une diminution de 50% du score de l'HAM-D) et de rémission significativement supérieurs, comparativement au placebo.
Trouble Obsessionnel Compulsif:
Dans les études cliniques réalisées à court terme (moins de 24 semaines), la fluoxétine s'est montrée significativement plus efficace que le placebo. Un effet thérapeutique à la posologie de 20 mg/jour a été démontré; cependant des posologies supérieures (40 à 60 mg/jour) donnaient un taux de réponse supérieur. Les études cliniques réalisées à long terme (trois phases d'extension d'études à court terme et une étude de prévention des rechutes) n'ont pas montré une efficacité à long terme.
Boulimie:
Au cours des études cliniques réalisées à court terme (moins de 16 semaines) réalisées chez des patients traités en ambulatoire et répondant aux critères diagnostiques du DSM-III-R de boulimie, la fluoxétine à la posologie de 60 mg/jour s'est montrée significativement plus efficace que le placebo dans la réduction des hyperphagies boulimiques et des vomissements ou prise de purgatifs.
Cependant, aucune conclusion ne peut être établie sur le maintien de l'efficacité à long terme.
Deux études versus placebo ont été menées chez des patientes souffrant de Trouble Dysphorique prémenstruel défini selon les critères diagnostiques du DSM-IV. Les patientes incluses présentaient des symptômes d'intensité suffisamment sévère pour entraîner une détérioration de leurs activités socio-professionnelles ainsi que de leur relation avec autrui.
Les patientes sous traitement contraceptif oral étaient exclues de l'étude. Dans la première étude, une posologie continue de 20 mg/jour a été utilisée pendant une période de 6 cycles, et une amélioration des critères principaux d'efficacité (irritabilité, anxiété et dysphorie) a été observée. Dans la seconde étude, une posologie intermittente (20 mg/jour pendant 14 jours) pendant la phase lutéale a été utilisée pendant une période de 3 cycles, et une amélioration des critères principaux d'efficacité (score du «Daily Record of Severity of Problems ») a été observée. Toutefois, ces études ne permettent pas de conclure sur l'efficacité et la durée appropriée du traitement.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La fluoxétine est bien absorbée après administration orale. La biodisponibilité n'est pas modifiée par la prise alimentaire.
Distribution
La liaison de la fluoxétine aux protéines plasmatiques est élevée (environ 95%). La fluoxétine est largement distribuée (volume de distribution: 20-40 l/kg). Les concentrations plasmatiques à l'équilibre sont obtenues après plusieurs semaines d'administration. Les concentrations plasmatiques à l'équilibre après une administration prolongée sont similaires aux concentrations observées après 4 ou 5 semaines.
Métabolisme
La fluoxétine a un profil pharmacocinétique non linéaire avec un effet de premier passage hépatique. La concentration plasmatique maximale est généralement atteinte 6 à 8 heures après l'administration. La fluoxétine est largement métabolisée par le CYP2D6. La fluoxétine est principalement métabolisée au niveau hépatique et donne lieu par déméthylation au métabolite actif la norfluoxétine (déméthylfluoxétine).
Elimination
La demi-vie d'élimination de la fluoxétine est de 4 à 6 jours et celle de la norfluoxétine est de 4 à 16 jours. Ces longues demi-vies entraînent une persistance du produit dans l'organisme pendant 5 à 6 semaines après l'arrêt du traitement.
L'élimination se fait principalement (environ 60%) par voie rénale. La fluoxétine est sécrétée dans le lait maternel.
Population à risque
Sujet âgé:
Les paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés chez le sujet âgé en bonne santé comparativement au sujet plus jeune.
Insuffisant hépatique:
En cas d'insuffisance hépatique (cirrhose alcoolique), les demi-vies de la fluoxétine et de la norfluoxétine sont augmentées: elles peuvent atteindre respectivement 7 et 12 jours. Une posologie plus faible ou un espacement des prises doivent être envisagés.
Insuffisant rénaux:
Après administration unique de fluoxétine chez des patients ayant une insuffisance rénale légère, modérée ou totale (anurie), les paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés comparativement au sujet sain. Toutefois, après administration répétées, une augmentation du plateau des concentrations plasmatiques à l'équilibre peut être observée.
5.3. Données de sécurité préclinique
Au cours des tests in vitro ou chez l'animal, aucun effet cancérogène, mutagène ou d'altération de la reproduction n'a été mis en évidence.
Cellulose microcristalline, silice colloïdale anhydre, amidon de maïs, crospovidone, saccharine sodique, stéarate de magnésium, arôme menthe poivrée (maltodextrine, gomme arabique, huile essentielle de menthe poivrée, menthol).
Sans objet.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
7, 14, 28, 70 ou 100 comprimés en pilulier (PEHD).
7, 14, 28, 70 ou 100 comprimés en pilulier (PP).
7, 14, 28, 70 ou 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
QUALIMED
117 Allee des Parcs
69800 SAINT-PRIEST
FRANCE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 362 819-9: 7 comprimés en pilulier (PEHD).
· 362 820-7: 14 comprimés en pilulier (PEHD).
· 362 821-3: 28 comprimés en pilulier (PEHD).
· 565 046-4: 70 comprimés en pilulier (PEHD).
· 565 047-0: 100 comprimés en pilulier (PEHD).
· 362 825-9: 7 comprimés en pilulier (PP).
· 362 826-5: 14 comprimés en pilulier (PP).
· 362 827-1: 28 comprimés en pilulier (PP).
· 565 048-7: 70 comprimés en pilulier (PP).
· 565 049-3: 100 comprimés en pilulier (PP).
· 363 917-4: 7 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 363 918-0: 14 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 363 205-4: 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 565 200-3: 70 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 565 157-0: 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Liste I.