RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 30/04/2013

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PARACETAMOL NORDIC 500 mg, granulés en sachet-dose

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Un sachet-dose contient 500 mg de paracétamol.

Un sachet-dose contient 25 mg d'aspartame (E951).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Granulés en sachet-dose.

Granulés fluides de couleur blanche à blanc cassé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement symptomatique des douleurs d'intensité légère à modérée et/ou des états fébriles.

4.2. Posologie et mode d'administration

Adultes

500 à 1000 mg, maximum 3000 mg par 24 heures.

La dose unique maximale est de 1000 mg (2 sachets).

Patients pédiatriques

PARACETAMOL NORDIC 500 mg granulés est déconseillé chez les enfants de moins de 12 ans.

Adolescents de 12 à 15 ans et pesant entre 41 et 50 kg: un sachet par prise. Pas plus de 4 sachets par jour.

Adolescents de 16 à 18 ans et pesant plus de 50 kg: comme chez l'adulte.

Mode d'administration

PARACETAMOL NORDIC peut s'avaler sans eau ou autre liquide. Pour ouvrir le sachet, tirer ou couper du côté présentant une encoche. Vider le sachet directement sur la langue et avaler les granulés. Si nécessaire, on peut avaler les éventuels granulés résiduels avec de l'eau.

Instructions d'utilisation

· L'intervalle posologique spécifique dépendra des symptômes et de la dose journalière maximale. En fonction de la récurrence des symptômes (fièvre et/ou douleur), une administration répétée est autorisée.
Elle ne doit de préférence pas avoir lieu dans un délai de moins de 6 heures et en aucun cas dans un délai de moins de 4 heures.

· Si la douleur persiste pendant plus de 5 jours ou si la fièvre persiste pendant plus de 3 jours ou s'aggrave ou si d'autres symptômes apparaissent, le patient doit arrêter le traitement et consulter un médecin.

· En cas d'insuffisance rénale, il est nécessaire de réduire la dose:

Taux de filtration glomérulaire

Dose

10 à 50 ml/min

500 mg toutes les 6 heures

< 10 ml/min

500 mg toutes les 8 heures

· La dose journalière efficace doit être prise en compte, sans dépasser 60 mg/kg/jour (sans dépasser 3 g/jour), dans les situations suivantes:

o Adultes et adolescents pesant moins de 50 kg.

o Insuffisance hépatocellulaire (légère à modérée).

o Syndrome de Gilbert (ictère non hémolytique familial).

o Alcoolisme chronique.

o Déshydratation.

o Malnutrition chronique.

4.3. Contre-indications

PARACETAMOL NORDIC est contre-indiqué chez les patients présentant une hypersensibilité au paracétamol ou à l'un des excipients.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

L'utilisation prolongée ou fréquente est déconseillée. Il convient de recommander aux patients de ne pas prendre simultanément d'autres produits contenant du paracétamol. La prise de plusieurs doses journalières en une seule prise peut provoquer de graves dommages au foie; une perte de conscience ne se manifeste pas en pareil cas. Néanmoins, il convient de demander immédiatement une assistance médicale. L'utilisation prolongée, sauf sous surveillance médicale, est susceptible d'être nocive. Chez les adolescents traités par 60 mg/kg par jour de paracétamol, l'association avec un autre antipyrétique ne se justifie pas, sauf en cas d'inefficacité.

La prudence est recommandée lors d'administration de paracétamol à des patients souffrant d'insuffisance rénale modérée à sévère, d'insuffisance hépatique légère à modérée (y compris syndrome de Gilbert), d'insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh > 9), d'hépatite aiguë, recevant un traitement concomitant par des médicaments affectant la fonction hépatique, souffrant de déficience en glucose-6-phosphate-déshydrogenase, d'anémie hémolytique, ayant une consommation excessive d'alcool, souffrant de déshydratation ou de malnutrition chronique (voir rubrique 4.2).

Les risques de surdosage sont plus importants chez les personnes souffrant d'une pathologie hépatique alcoolique non cirrhotique. La prudence est de rigueur en cas d'alcoolisme chronique. En pareil cas, la dose journalière ne doit pas dépasser 2 grammes. Ne pas consommer d'alcool au cours du traitement au paracétamol.

La prudence est de mise chez les patients asthmatiques sensibles à l'aspirine car une légère réaction de bronchospasme associée au paracétamol (réaction croisée) a été signalée chez moins de 5 % des patients testés.

PARACETAMOL NORDIC contient de l'aspartame, qui est une source de phénylalanine. La phénylalanine présente dans les granulés peut être nocive chez les personnes souffrant de phénylcétonurie.

En cas de forte fièvre, de signes d'infection secondaire ou de persistance des symptômes, le patient doit consulter un médecin.

Consulter immédiatement un médecin en cas de surdosage, même si le patient se sent bien, en raison du risque de dommages hépatiques irréversibles (voir rubrique 4.9).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

La vitesse d'absorption du paracétamol peut se trouver augmentée par le métoclopramide ou la dompéridone et son absorption est réduite par la cholestyramine. Ne pas administrer de colestyramine dans un délai d'une heure si l'on souhaite obtenir un effet analgésique maximal.

L'effet anticoagulant de la warfarine et des autres coumarines peut se trouver augmenté lors d'utilisation régulière et prolongée de paracétamol, d'où un risque accru d'hémorragie; des doses occasionnelles sont dépourvues d'effet significatif.

Il a été démontré que l'utilisation de substances qui induisent les enzymes hépatiques, telles que la rifampicine et certains antiépileptiques (phénytoïne, phénobarbital, carbamazépine), diminue de 60 % l'AUC plasmatique du paracétamol et est susceptible d'accroître l'hépatotoxicité d'un surdosage de paracétamol suite à une formation plus abondante et plus rapide de métabolites toxiques.

La prudence est de mise en cas d'utilisation concomitante de substances inductrices enzymatiques (voir rubrique 4.9).

Le probénécide bloque la liaison du paracétamol à l'acide glucuronique, ce qui réduit d'un facteur 2 environ la clairance du paracétamol. En cas d'utilisation concomitante de probénécide, la dose de paracétamol doit être réduite.

Le salicylamide est susceptible de prolonger la demi-vie d'élimination du paracétamol.

L'alcool éthylique potentialise la toxicité du paracétamol, peut-être par induction de la production hépatique de produits hépatotoxiques dérivés du paracétamol.

L'isoniazide diminue la clairance du paracétamol avec une possible potentialisation de son activité et/ou de sa toxicité par inhibition de son métabolisme au niveau du foie.

Le paracétamol est susceptible de réduire la biodisponibilité de la lamotrigine, avec une diminution possible de son activité, cela suite à une induction potentielle de son métabolisme au niveau du foie.

Interférence avec des analyses de laboratoire

Le paracétamol est susceptible d'affecter le dosage de l'acide urique utilisant le phosphotungstate et les tests de détermination de la glycémie utilisant la glucose-oxydase-peroxydase.

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse

Les données épidémiologiques relatives à l'utilisation de doses thérapeutiques de paracétamol par voie orale n'indiquent pas d'effets indésirables sur la grossesse ou sur la santé du fœtus et/ou du nouveau-né. Les études de reproduction n'ont mis en évidence aucune malformation ni aucun effet fœtotoxique.

Par conséquent, dans des conditions normales d'utilisation, le paracétamol peut être administré pendant toute la durée de la grossesse après une évaluation bénéfice-risque.

Allaitement

Le paracétamol est excrété dans le lait maternel mais pas en quantités cliniquement significatives. Aucun effet nocif chez le nourrisson n'a été décrit. Le paracétamol peut être utilisé par les femmes qui allaitent à condition de ne pas dépasser la dose recommandée. En cas d'utilisation à long terme, la prudence est de rigueur.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Le paracétamol n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

La fréquence utilise les conventions suivantes: très fréquent (≥ 1/10); fréquent (≥ 1/100 à < 1/10); peu fréquent (≥ 1/1.000 à < 1/100); rare (≥ 1/10.000 à < 1/1.000); très rare (< 1/10.000), y compris rapports isolés. Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.

Fréquence

Système

Symptômes

Rare
≥ 1/10.000 - < 1/1.000

Affections hématologiques et du système lymphatique

Troubles plaquettaires, troubles des cellules souches

Affections du système immunitaire

Allergies (à l'exclusion de l'œdème angioneurotique)

Affections psychiatriques

Dépression sans autre précision, confusion, hallucinations

Affections du système nerveux

Tremblements sans autre précision, maux de tête sans autre précision.

Affections oculaires

Anomalies de la vision

Affections cardiaques

Œdème

Affections gastro-intestinales

Hémorragie sans autre précision, douleur abdominale sans autre précision, diarrhée sans autre précision, nausées, vomissements

Affections hépatobiliaires

Anomalies de la fonction hépatique, insuffisance hépatique, nécrose hépatique, jaunisse

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Prurit, éruption cutanée, sudation, purpura, œdème angioneurotique, urticaire

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Etourdissements (à l'exclusion du vertige), malaise, pyrexie, sédation, interactions médicamenteuses sans autre précision

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

Surdosage et intoxication

Très rare (< 10.000)

Affections hépatobiliaires

Hépatotoxicité

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Réaction d'hypersensibilité (nécessitant l'arrêt du traitement)

Affections hématologiques et du système lymphatique

Thrombocytopénie
Leucopénie
Neutropénie
Anémie hémolytique

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hypoglycémie

Affections du rein et des voies urinaires

Pyurie stérile (urines troubles) et effets indésirables rénaux

Quelques cas de nécrolyse épidermique, de syndrome de Stevens Johnson, d'érythème multiforme, d'œdème du larynx, de choc anaphylactique, d'anémie, d'altérations hépatiques et d'hépatite, d'altérations rénales (insuffisance rénale sévère, néphrite interstitielle, hématurie, anurie), d'effets gastro-intestinaux et de vertige ont été décrits.

4.9. Surdosage

Il existe un risque d'intoxication, en particulier chez les personnes âgées, les jeunes enfants, les patients souffrant d'une pathologie hépatique, en cas d'alcoolisme chronique, chez les patients souffrant de malnutrition chronique. Un surdosage peut s'avérer fatal en pareil cas.

Des dommages hépatiques sont possible chez l'adulte suite à la prise 10 g ou davantage de paracétamol. L'ingestion de 5 g de paracétamol ou davantage peut engendrer des dommages hépatiques si le patient présente des facteurs de risque (voir ci-dessous).

Facteurs de risque

Si le patient:

a. Est sous traitement à long terme par la carbamazépine, le phénobarbital, la phénytoïne, la primidone, la rifampicine, le millepertuis ou d'autres médicaments inducteurs des enzymes hépatiques,

ou

b. Consomme régulièrement de l'éthanol en quantité excessive,

ou

c. Est susceptible de présenter une carence en glutathion, par exemple troubles alimentaires, mucoviscidose, infection par le VIH, malnutrition, cachexie.

Symptômes

Les symptômes d'un surdosage de paracétamol au cours des premières 24 heures sont de la pâleur, des nausées, des vomissements, de l'anorexie et des douleurs abdominales. Les dommages hépatiques peuvent devenir manifestes 12 à 48 heures après l'ingestion. Des anomalies du métabolisme du glucose et de l'acidose métabolique peuvent apparaître. En cas d'intoxication grave, l'insuffisance hépatique peut évoluer vers une encéphalopathie, des hémorragies, de l'hypoglycémie, de l'œdème cérébral et la mort. Une insuffisance rénale aiguë avec nécrose tubulaire aiguë, dont il existe une forte présomption en présence de douleur lombaire, d'hématurie et de protéinurie, est susceptible de se développer même en l'absence de dommages hépatiques importants. Des arythmies cardiaques et de la pancréatite ont été décrits.

Traitement

Un traitement immédiat est essentiel dans le cadre de la prise en charge d'un surdosage de paracétamol. Malgré l'absence de symptômes significatifs précoces, le patient doit être envoyé à l'hôpital de toute urgence pour une prise en charge médicale immédiate. Les symptômes peuvent se limiter à des nausées ou à des vomissements et ne reflètent pas nécessairement la gravité du surdosage ou le risque de dommages aux organes. La prise en charge doit se dérouler conformément aux directives locales en matière de traitement d'un surdosage.

Un traitement par du charbon actif doit être envisagé si le surdosage ne remonte pas à plus d'une heure. La concentration plasmatique en paracétamol doit être mesurée 4 heures ou davantage après ingestion (les concentrations obtenues avant ce délai ne sont pas fiables). On peut recourir à un traitement par la N-acétylcystéine jusqu'à 24 heures après l'ingestion de paracétamol; toutefois, l'effet protecteur maximal est obtenu jusqu'à 8 heures après ingestion. L'efficacité de l'antidote diminue rapidement après ce délai. Si nécessaire, on administrera au patient de la N-acétylcystéine par voie intraveineuse, conformément au schéma d'administration établi. Si les vomissements ne posent pas de problème, la méthionine par voie orale peut constituer une alternative valable dans des zones isolées, en dehors d'un milieu hospitalier. La prise en charge des patients qui présentent une insuffisance hépatique sévère plus de 24 heures après ingestion doit faire l'objet d'une discussion avec le centre antipoison ou avec un service d'hépatologie.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Groupe pharmacothérapeutique: Autres analgésiques et antipyrétiques; anilides; Code ATC: N02BE01.

Le paracétamol possède à la fois des effets analgésiques et antipyrétiques. Il est cependant dépourvu d'effet anti-inflammatoire.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Absorption

Après administration orale, le paracétamol est rapidement et presque totalement absorbé. La concentration plasmatique maximale est atteinte après 30 minutes à 2 heures.

Distribution

Le volume de distribution du paracétamol est de l'ordre de 1 l/kg de poids corporel. Aux doses thérapeutiques, sa liaison aux protéines est négligeable.

Métabolisme

Chez l'adulte, le paracétamol est conjugué au niveau du foie à l'acide glucuronique (~60 %), aux sulfates (~35 %) et à la cystéine (~3 %).

Elimination

Le paracétamol est excrété dans les urines, principalement sous forme de conjugués glucuronate et sulfate et à raison de 2 à 3 % environ sous forme non modifiée. Sa demi-vie d'élimination varie entre 1 et 4 heures.

Variations physiopathologiques

Insuffisance rénale: En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l'élimination du paracétamol et de ses métabolites est ralentie.

5.3. Données de sécurité préclinique

Lors des études animales portant sur la toxicité aiguë, subchronique et chronique du paracétamol chez les rat et la souris, on a observé des lésions gastro-intestinales, des altérations de la numération des cellules sanguines, une dégénérescence et de la nécrose des parenchymes hépatique et rénal. Ces altérations sont attribuées d'une part au mécanisme d'action du paracétamol et d'autre part à son métabolisme. Les métabolites qui sont probablement responsables de ces effets toxiques et des modifications organiques correspondantes ont également été retrouvés chez l'être humain. En outre, lors d'utilisation à long terme (à savoir 1 an), on a décrit de très rares cas d'hépatite chronique agressive dans la plage des doses thérapeutiques maximales. A des doses subtoxiques, des symptômes d'intoxication peuvent survenir après une période de prise de 3 semaines. Le paracétamol ne doit par conséquent pas être administré pendant une période prolongée ou à fortes doses.

Des études approfondies n'ont mis en évidence aucun signe de risque significatif de génotoxicité du paracétamol aux doses thérapeutiques, c'est-à-dire non toxiques.

Les études à long terme chez le rat et la souris n'ont mis en évidence aucun signe d'effet carcinogène significatif pour des doses non hépatotoxiques de paracétamol.

Le paracétamol traverse la barrière placentaire. Les études chez l'animal et l'expérience clinique disponible jusqu'à présent n'indiquent aucun potentiel tératogène.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Copolymère basique de méthacrylate butylé, silice colloïdale hydratée (E551), acide stéarique, laurylsulfate de sodium, xylitol (E967), saccharine sodique (E954), aspartame (E951), arôme pamplemousse (contenant: maltodextrine de pomme de terre, gomme d'acacia (E414), butylhydroxyanisole (E320)).

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

18 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

5 ou 10 sachets (PETP/Aluminium/PE).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

DISPHAR INTERNATIONAL B.V.

winkelskamp 6

7255 pz hengelo

pays-bas

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 415 809-2 ou 34009 415 809 2 5: sachet (PETP/Aluminium/PE), boîte de 5.

· 415 810-0 ou 34009 415 810 0 7: sachet (PETP/Aluminium/PE), boîte de 10.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.