RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 02/05/2013

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

NEISVAC, suspension injectable en seringue préremplie. Vaccin méningococcique polyosidique du groupe C (conjugué adsorbé)

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Une dose (0,5 ml) contient:

Polyoside (de-O-acétylaté) de Neisseria meningitidis, groupe C, (souche C11) ....................... 10 microgrammes

Conjugué à l'anatoxine tétanique .................................................................................... 10-20 microgrammes

adsorbé sur de l'hydroxyde d'aluminium hydraté ............................................................................ 0,5 mg Al3+

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Suspension injectable en seringue préremplie.

Suspension semi-opaque blanche à blanc cassé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

NEISVAC est indiqué pour l’immunisation active des enfants à partir de l'âge de 2 mois, des adolescents et des adultes pour la prévention des maladies invasives dues à Neisseria meningitidis du sérogroupe C.

L’utilisation de NEISVAC doit suivre les recommandations officielles.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Aucune donnée n'est disponible sur l'utilisation de différents vaccins méningococciques du groupe C conjugués pour la primovaccination ou la dose de rappel. Dans la mesure du possible, le même vaccin doit être utilisé pour tout le schéma vaccinal.

Primovaccination

Nourrissons à partir de 2 mois jusqu'à 12 mois:

Deux doses, de 0,5 ml chacune, doivent être administrées avec un intervalle d'au moins deux mois.

(Voir les rubriques 4.5 et 5.1 concernant la co-administration de NEISVAC avec d'autres vaccins).

Enfants âgés de plus de un an, adolescents et adultes: une dose unique de 0,5 ml.

Doses de rappel

Il est recommandé qu'une dose de rappel soit administrée après la primovaccination effectuée chez les nourrissons de moins de 12 mois. La date d'administration de cette dose doit être conforme aux recommandations officielles disponibles.

Les informations concernant les réponses obtenues après les doses de rappel et celles relatives à la co-administration avec d'autres vaccins pédiatriques sont décrites respectivement en rubriques 5.1 et 4.5.

La nécessité de doses de rappel chez les sujets vaccinés par dose unique (c'est à dire les sujets âgés de 12 mois ou plus lors de la première immunisation) n'a pas encore été établie (voir rubrique 5.1).

Mode d'administration

NEISVAC s'administre par injection intramusculaire, de préférence dans la face antérolatérale de la cuisse chez le nourrisson et dans la région deltoïdienne chez les enfants plus âgés, les adolescents et les adultes. Chez les nourrissons âgés de 12 à 24 mois, le vaccin peut être administré dans le deltoïde ou la face antérolatérale de la cuisse.

Le vaccin ne doit pas être administré par voie sous-cutanée ou intraveineuse (voir rubrique 4.4).

NEISVAC ne doit pas être mélangé à d'autres vaccins dans la même seringue. Différents sites d'injection doivent être utilisés si plusieurs vaccins sont administrés (voir rubrique 4.5).

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients du vaccin, y compris l'anatoxine tétanique.

Comme pour les autres vaccins, l’administration de NEISVAC doit être différée chez les sujets présentant une maladie fébrile aiguë sévère.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Un traitement médical approprié ainsi que les dispositions nécessaires doivent être disponibles immédiatement en cas de réaction anaphylactique qui pourrait survenir dans de rares cas. C'est pour cette raison que le sujet doit rester sous surveillance pendant la durée appropriée après vaccination.

NEISVAC NE DOIT EN AUCUN CAS ETRE INJECTE PAR VOIE INTRAVEINEUSE.

Lors de l’utilisation du vaccin chez des personnes ayant des problèmes de coagulation (ex. thrombopénie) ou en association avec un traitement anticoagulant, la balance bénéfice-risque doit être évaluée avec précaution en raison du risque de saignement ou d’hématome au niveau du point d’injection.

Il n'existe aucune donnée disponible sur l'administration sous-cutanée de NEISVAC, par conséquent le risque de toxicité ou de baisse de l'efficacité est inconnu.

Le risque potentiel d ‘apnée avec nécessité de surveillance respiratoire pendant 48-72 h doit être soigneusement pris en compte lors de l’administration des doses de primovaccination chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) et particulièrement chez ceux ayant des antécédents d’immaturité respiratoire. En raison du bénéfice élevé de la vaccination chez les nourrissons, l’administration ne doit pas être suspendue ou reportée.

Ce médicament contient moins d’1 mmol de sodium (23 milligrammes) par dose, c’est à dire, qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Il n'existe pas de données disponibles sur l'utilisation du vaccin dans le contrôle d'une épidémie.

L'évaluation risque-bénéfice d'une vaccination avec NEISVAC dépend de l'incidence de l'infection par les sérogroupes C de N. meningitidis dans une population donnée avant introduction d'un programme élargi de vaccination.

La vaccination devra être différée chez des patients présentant des maladies aiguës (avec ou sans fièvre) qui pourraient être aggravées par des d’éventuels effets indésirables dus au vaccin ou qui pourraient interférer dans l’interprétation d’éventuels effets indésirables dus au vaccin.

Chez les sujets immunodéprimés (par ex., en raison d'une maladie génétique ou d'un traitement immunosuppresseur), ce vaccin peut ne pas induire la production d'anticorps protecteurs après vaccination. Par conséquent, la vaccination peut ne pas entraîner une réponse en anticorps protecteurs chez tous les sujets.

Les sujets présentant un déficit en fractions du complément et les sujets présentant une asplénie fonctionnelle ou anatomique pourraient développer une réponse immunitaire aux vaccins méningococciques C conjugués ; cependant, le degré de protection qui serait acquis est inconnu.

Bien que des symptômes de type méningé tels que raideur / douleur de la nuque ou photophobie aient été rapportés, le vaccin ne provoque pas de méningite à méningocoque C. Par conséquent, la vigilance clinique quant à la possibilité d’une méningite coïncidente doit être maintenue.

L'immunisation obtenue avec ce vaccin conjugué à l’anatoxine tétanique ne remplace pas l'immunisation classique contre le tétanos.

NEISVAC ne protège que contre le groupe C de Neisseria meningitidis et ne peut pas prévenir totalement les maladies méningococciques du groupe C. Il ne protège pas contre les autres sérogroupes de Neisseria meningitidis ni d’autres micro-organismes responsables de méningites ou de septicémie. En cas d’apparition de pétéchies et/ou de purpura à la suite de la vaccination (voir section 4.8), l’étiologie devra être scrupuleusement étudiée. Il faudra considérer à la fois les causes infectieuses et non-infectieuses.

Il n'existe pas de données sur l’utilisation de NEISVAC chez les adultes âgés de 65 ans et plus (voir rubrique 5.1).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

NEISVAC ne doit pas être mélangé à d'autres vaccins dans la même seringue. Des sites d’injection séparés doivent être utilisés si plus d’un vaccin est administré.

L'administration de NEISVAC en même temps (mais dans des sites d'injection séparés) que des vaccins contenant les antigènes suivants n'a pas réduit la réponse immunologique à ces antigènes lors d'essais cliniques :

· diphtérique et tétanique (DT),

· coquelucheux à germes entiers,

· coquelucheux acellulaires (aC),

· vaccins Haemophilus influenzae type b (Hib) conjugués,

· vaccin poliomyélitique inactivé (IPV),

· vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR),

· Vaccin pneumococcique conjugué (7-, 10-, and 13-valents).

Des variations mineures des titres d’anticorps (Moyenne Géométrique des titres) ont été cependant observées entre les administrations concomitantes et séparées d’une étude à l’autre ; toutefois la signification clinique des ces observations n’a pas été établie.

L’administration concomitante de NEISVAC (schéma à 2 doses adapté aux nourrissons) et INFANRIX HEXA (DtaC-IPV-HBV-Hib) en primovaccination en 3 doses n’a pas montré d’interférence cliniquement pertinente dans la réponse à chaque antigène contenu dans le vaccin hexavalent.

Des données spécifiques sur l’administration concomitante de NEISVAC et HEXAVAC (DtaC-IPV-HBV-Hib) en primovaccination en 3 doses ont montré que les réponses vis-à-vis du vaccin hépatite B n’étaient pas satisfaisantes. Par conséquent, l’administration concomitante avec HEXAVAC n’est pas recommandée.

Dans diverses études menées avec différents vaccins, l’administration concomitante de vaccins conjugués méningococciques du sérogroupe C avec des combinaisons contenant des composants coquelucheux acellulaires (avec ou sans virus poliomyélitiques inactivés, antigène de surface de l’hépatite B ou antigènes Hib conjugués) a montré des moyennes géométriques des titres d’anticorps sériques bactéricides (ASB) plus faibles comparativement aux administrations séparées ou aux co-administrations avec des vaccins coquelucheux à germes entiers. Les proportions de sujets qui atteignent des titres d’ASB d’au moins 1/8 ou 1/128 ne sont pas touchées. Actuellement, les conséquences potentielles de ces observations sur la durée de protection ne sont pas connues.

Le taux de réponse immunitaire vis-à-vis de NEISVAC, administré un mois après le vaccin tétanique, était de 95,7% comparé à 100% lorsque les vaccins étaient administrés simultanément.

La co-administration d’un vaccin oral rotavirus (vaccin RotaTeq), avec NEISVAC chez des nourrissons âgés de 3 et 5 mois (habituellement administrée au même moment que le vaccin DTaP-IPV-Hib), suivi d’une troisième dose de vaccin rotavirus, chez les mêmes nourrissons âgés approximativement de 6 mois, démontrent que la réponse immunitaire des deux vaccins n’est pas affectée. Cette co-administration présente un profil de sécurité satisfaisant.

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'y a pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de ce vaccin chez la femme enceinte. Les études animales ne sont pas concluantes pour ce qui est des effets délétères sur la gestation, le développement embryonnaire / fœtal, accouchement et le développement postnatal. Le risque potentiel en clinique n'est pas connu. Néanmoins, devant la gravité de la maladie méningococcique C, la grossesse ne doit pas faire exclure la vaccination lorsque le risque d'exposition est clairement défini.

Allaitement

Le rapport risque / bénéfice doit également être évalué avant de prendre une décision d'immuniser ou non pendant l'allaitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Il est peu probable que le vaccin affecte l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Tableau résumé du profil de tolérance.

Effets indésirables observés lors d’essais cliniques

Les effets indésirables suivants listés ci-dessous ont été identifiés au cours d’études cliniques conduites avec NEISVAC chez des nourrissons/jeunes enfants âgés de 2 mois à <18 mois (n=1266), chez des enfants âgés de 3,5 ans à <18 ans (n=1911) et chez des adultes (n=130).

La fréquence des effets indésirables rapportés durant ces études cliniques est basée sur l’échelle suivante :

Très fréquent (>1/10); Fréquent (>1/100-<1/10), Peu fréquent (>1/1000-1/100), Rare (>1/10000-<1/1000).

Fréquence

Classe Système Organe (CSO)

Effets indésirables observés lors d’essais cliniques

Nourrissons/Jeunes enfants âgés de 2 mois à <18 mois

Enfants âgés de 3,5 ans à < 18 ans

Adultes

Très fréquent

TROUBLES DU METABOLISME ET DE LA NUTRITION

Perte d’appétit

=

=

AFFECTIONS DU

Pleurs

Maux de tête

Maux de tête

SYSTEME NERVEUX

Sédation/Somnolence

AFFECTIONS GASTRO-INTESTINALES

Vomissement

=

=

TROUBLES GENERAUX

Irritabilité, Fatigue, Fièvre

Réactions au niveau du

Réactions au

ET ANOMALIES AU

Réactions au niveau du

point d’injection

niveau du point

SITE D’ADMINISTRATION

point d’injection (douleur/sensibilité, gonflement et érythème)

(douleur/sensibilité, gonflement et érythème)

d’injection (douleur/sensibilité, gonflement et érythème)

Fréquent

INFECTIONS ET INFESTATIONS

Pharyngite/Rhinite

Pharyngite/Rhinite

=

AFFECTIONS PSYCHIATRIQUES

Agitation/Nervosité Troubles du sommeil

=

=

AFFECTIONS DU SYSTEME NERVEUX

=

Vertige, Sédation/ Somnolence

=

AFFECTIONS RESPIRATOIRES, THORACIQUES ET MEDIASTINALES

Toux

Toux

=

AFFECTIONS GASTRO-INTESTINALES

=

Nausée, Douleur abdominale, Vomissement, Diarrhée

Vomissement

AFFECTIONS DE LA PEAU ET DU TISSU SOUS-CUTANE

Rash, Hyperhidrose

Prurit, Ecchymose, Dermatite

=

AFFECTIONS MUSCULO-SQUELETTIQUES ET SYSTEMIQUES

=

Douleur dans les extrémités des membres

Myalgie

TROUBLES GENERAUX ET DES ANOMALIES AU SITE D’ADMINISTRATION

=

Fièvre, Malaise, Fatigue

Malaise, Fièvre

Peu fréquent

AFFECTIONS HEMATOLOGIQUES ET DU SYSTEME LYMPHATIQUE

=

Lymphadénopathies

Lymphadénopathies

AFFECTIONS DU SYSTEME IMMUNITAIRE

=

Réactions d’hypersensibilité y compris bronchospasme

=

Peu fréquent

TROUBLES DU METABOLISME ET DE LA NUTRITION

=

Perte d’appétit

=

AFFECTIONS PSYCHIATRIQUES

=

Agitation/Nervosité

=

AFFECTIONS DU SYSTEME NERVEUX

=

Anomalies sensorielles (paresthésie, sensation de brûlure, hypoesthésie), Syncope, Pleurs, Convulsions

=

AFFECTIONS OCULAIRES

=

Œdème de la paupière

=

AFFECTIONS VASCULAIRES

Bouffées de chaleur

Bouffées de chaleur

=

AFFECTIONS RESPIRATOIRES, THORACIQUES ET MEDIASTINALES

=

Congestion nasale

=

AFFECTIONS GASTRO-INTESTINALES

Douleur abdominales dyspepsie

=

=

TROUBLES DE LA PEAU ET DU TISSU SOUS-CUTANE

Erythème

Hyperhidrose, Rash

=

AFFECTIONS MUSCULO-SQUELETTIQUES ET SYSTEMIQUES

Douleur dans les extrémités des membres

Raideur musculo-squelettique (incluant une raideur au niveau du cou et une raideur articulaire), Douleur au niveau du cou, Myalgie, Arthralgie, Douleur au niveau du dos

=

TROUBLES GENERAUX ET ANOMALIES AU SITE D’ADMINISTRATION

Œdème périphérique, Malaise, Frissons

Irritabilité, Asthénie, Œdème périphérique, Frissons

Syndrome pseudo-grippal

Rare

AFFECTIONS DU SYSTEME IMMUNITAIRE

Réactions d’hypersensibilité y compris bronchospasme

=

=

AFFECTIONS OCULAIRES

Œdème de la paupière

=

=

AFFECTIONS VASCULAIRES

Collapsus circulatoire

Collapsus circulatoire

=

AFFECTIONS DE LA PEAU ET DU TISSU SOUS-CUTANE

Ecchymose

=

=

AFFECTIONS MUSCULO-SQUELETTIQUES ET DU TISSU CONJONCTIF

Raideur musculo-squelettique (incluant une raideur du cou et une raideur articulaire),

=

=

TROUBLES GENERAUX ET ANOMALIES AU SITE D’ADMINISTRATION

=

Syndrome pseudo-grippal

=

Expérience rapportée dans le cadre de la surveillance après-commercialisation

Les effets indésirables suivants décrits dans le tableau ci-dessous ont été rapportés durant l’expérience post-AMM. Les fréquences de ces événements ne sont pas connues car elles ne peuvent pas être estimées à partir de données disponibles.

Classe Système Organe (CSO)

Type de réaction

AFFECTIONS HEMATOLOGIQUES ET DU SYSTEME LYMPHATIQUE

Purpura thrombopénique idiopathique, Lymphadénopathies

AFFECTIONS DU SYSTEME IMMUNITAIRE

Anaphylaxie, angio-œdème (incluant œdème facial), Réactions d’hypersensibilité y compris bronchospasme

TROUBLES DU METABOLISME ET DE LA NUTRITION

Perte d’appétit

AFFECTIONS PSYCHIATRIQUES

Trouble du sommeil

AFFECTIONS DU SYSTEME NERVEUX

Convulsions fébriles, Convulsions, Méningisme, Hypotonie-Hyporéactivité, Syncope, Etourdissements, Anomalies sensorielles (incluant paresthésie, sensation de brûlure, hypoesthésie), Hypersomnie

TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX

Nausées

AFFECTIONS RESPIRATOIRES, THORACIQUES ET MEDIASTINALES

Apnée, Dyspnée, Sifflements, congestion nasale.

AFFECTIONS DE LA PEAU ET DU TISSU SOUS-CUTANE

Syndrome de Stevens-Johnson, Erythème polymorphe, Pétéchies, Purpura, Urticaire, Eruptions cutanées*, Erythème.

AFFECTIONS MUSCULO-SQUELETTIQUES ET SYSTEMIQUES

Raideurs musculo-squelettiques (incluant des raideurs au niveau du cou et des raideurs articulaires), Douleurs au niveau du cou, Douleurs dans les extrémités des membres

TROUBLES GENERAUX ET ANOMALIES AU SITE D’ADMINISTRATION

Œdèmes périphériques, Asthénie, Fatigue, Frissons

*Incluant une éruption maculovésiculaire, une éruption vésiculaire, une éruption maculopapulaire, une éruption papulaire, une éruption maculaire, des boutons de chaleur, une éruption érythémateuse, une éruption généralisée, une éruption avec prurit.

Réactions de classe

Une rechute d’un syndrome néphrotique a été rapportée en association avec les vaccins conjugués méningococciques du groupe C.

4.9. Surdosage

Il n'y a pas d'antécédent de surdosage avec le vaccin NEISVAC. Un surdosage avec ce vaccin est très improbable, car il est administré dans une seringue en dose unitaire par un professionnel de santé.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Groupe pharmacothérapeutique: VACCIN ANTI-MENINGOCOCCIQUE.

Code ATC: J07AH.

Aucun essai d'efficacité n'a été réalisé.

Les équivalents sérologiques de protection n'ont pas été définitivement établis pour les vaccins méningococciques C conjugués; ceux-ci sont en cours d'évaluation.

Le titrage des anticorps sériques bactéricides (ASB) mentionné dans le texte ci-après a utilisé comme source de complément du sérum de lapin et la souche C11.

Dans l'étude 99 MCIUK (voir tableau ci-dessous), presque tous les nourrissons ont reçu un vaccin diphtérique, tétanique, coquelucheux à germes entiers, combiné au vaccin Hib conjugué, en même temps que chacune des doses de NEISVAC (1, 2 ou 3 doses ont été administrées selon le traitement randomisé du groupe).

· Parmi les nourrissons (n=182) ayant reçu 1 seule dose de NEISVAC à l'âge de 2 mois, 98,4 % ont développé des titres sériques bactéricides d'au moins 1: 8 et 95,6 % des titres d'au moins 1: 32 un mois après vaccination.

· Parmi les nourrissons (n=188) ayant reçu 2 doses à l'âge de 2 et 4 mois, 100 % des sujets ont développé des titres sériques en anticorps bactéricides d'au moins 1: 8 et 99, 5 % avaient des titres d'au moins 1: 32 un mois après la deuxième dose.

· Une dose d'épreuve réalisée avec du polyoside non conjugué de groupe C (administré avec un vaccin A/C au 1/5ème de la dose recommandée) au cours de la deuxième année, a induit un titre sérique bactéricide d'au moins 1: 32 chez 98 % des enfants qui avaient reçu soit une (n=166), soit deux doses (n=157) de NEISVAC dans leur petite enfance.

Dans une étude clinique chez des adultes âgés de 18 à 64 ans, 1 seule dose de NEISVAC a été administrée d'une part à 73 adultes n'ayant pas été préalablement vaccinés contre l'infection meningococcique de groupe C et d'autre part à 40 adultes qui avait déjà reçu un vaccin polyosidique non conjugué de groupe C. Parmi ceux dont les titres ont été déterminés un mois après vaccination, 65/68 (97,1 %) non préalablement vaccinés et 34/35 (95,6 %) avec un antécédent de vaccination avaient des titres sériques en anticorps bactéricides d'au moins 1: 8 alors que 65/58 et 33/35 avaient des titres d'au moins 1: 128.

Cependant, les titres moyens en anticorps sérique bactéricide (ASB) étaient respectivement de 1758 et 662.

Par conséquent, les réponses au polyoside conjugué contenu dans NEISVAC étaient plus faibles chez les adultes qui avaient déjà été vaccinés avec un polyoside non conjugué, bien que plus de 90 % de ceux-ci avaient un titre en ASB de 1: 128.

Les réponses en anticorps obtenues par classe d'âge# (titres ASB contre la souche C 11) sont résumées dans le tableau ci-dessous:

Etude

Nombre de volontaires ayant atteint un titre /Nombre total de volontaires

titre ≥ 1:8*

titre ≥ 1:32*

Etude chez des Nourrissons 99 MCIUK

1 dose à l'âge de 2 mois

179/182

(98,4 %)

174/182

(95,6 %)

2 doses à l'âge de 2 et 4 mois

188/188

(100 %)

187/188

(99,5 %)

3 doses à l'âge de 2, 3 et 4 mois

172/173

(99,4 %)

170/172

(98,8 %)

Etude chez des nourrissons 97C002
Rappel avec NEISVAC (4ème dose)**

24/24

(100 %)

Enfants en bas âge

72/72

(100 %)

70/72

(97,2 %)

3,5-6 ans

72/73

(98.6 %)

72/73

(98,6 %)

13-17 ans

28/28

(100 %)

28/28

(100 %)

Adultes

Pas de vaccin Men C au préalable

65/68

(95,6 %)

***

Vaccin Men C non conjugué au préalable

34/35

(97,1 %)

***

*Un prélèvement sanguin pour test sérologique a été réalisé environ 4 semaines après vaccination.

** Les 3 doses ont été données aux nourrissons à 2, 3 et 4 mois.

*** 95,6 % et 94,3 % des individus avaient, respectivement, des titres en ASB ≥ 1:128.

# Hormis les nourrissons, tous les groupes d'âges ont reçu une seule dose de NEISVAC.

Surveillance après commercialisation suite à une campagne de vaccination au Royaume-Uni

Dans le programme de vaccination généralisée au Royaume Uni (utilisant trois vaccins méningococciques de groupe C conjugués en proportions variables) couvrant la période depuis le début de la vaccination fin 1999 jusqu'à mars 2004, les estimations de l'efficacité du vaccin démontraient la nécessité d'une dose de rappel à la suite de la primovaccination (à 2, 3 et 4 mois) effectuée chez le nourrisson de moins de 12 mois. Au cours de l'année suivant la fin de la primovaccination, l'efficacité du vaccin dans la cohorte de nourrissons a été estimée à 93 % (IC 95 %: 67,99). Cependant, plus d'un an après la fin de la primovaccination, une baisse de la protection a été clairement mise en évidence.

Jusqu'en 2007, pour les cohortes âgées de 1 à 18 ans ayant reçu une seule dose du vaccin méningococcique du groupe C conjugué lors du programme initial de vaccination de rattrapage au Royaume-Uni, les estimations globales d'efficacité sur le terrain variaient de 83 % à 100 %. Les données ne montrent pas de baisse significative de l'efficacité sur le terrain pour ces cohortes lorsque l'on compare les périodes post-vaccinales inférieure à un an et supérieure ou égale à un an après la vaccination.

Surveillance après commercialisation suite à une campagne de vaccination aux Pays-Bas

En septembre 2002, les Pays Bas ont mis en place une vaccination de routine méningococcique de groupe C chez les nourrissons âgés de 14 mois. De plus, entre juin et novembre 2002, une campagne de rattrapage a été menée chez les 1 à 18 ans. Cette campagne de rattrapage a couvert près de 3 millions de sujets (94 % de couverture vaccinale). La surveillance épidémiologique des infections à méningocoque C aux Pays-Bas, où Neisvac a été utilisé de façon exclusive dans les programmes de vaccination, a révélé que l'incidence des infections à méningocoque C a nettement diminué. Jusqu'en 2008 aucun cas d'infections à méningocoque C n'a été rapporté chez les sujets précédemment vaccinés avec NEISVAC.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Les études de pharmacocinétique ne sont pas nécessaires pour les vaccins.

5.3. Données de sécurité préclinique

Il n'y a pas de données précliniques d'intérêt pour le prescripteur, autres que celles déjà incluses dans les autres paragraphes.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Chlorure de sodium, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompatibilités

En l’absence d’études de compatibilité, NEISVAC ne doit pas être mélangé à avec d'autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

42 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.

Conserver la seringue dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.

Pendant la durée de conservation indiquée de 42 mois, le produit peut être conservé à température ambiante (jusqu’à +25°C) pendant une période unique maximale de 9 mois. Durant cette période, le produit peut être replacé au réfrigérateur entre 2 et 8°C. S’il est conservé à température ambiante, (jusqu’à 25°C), la date de début d’utilisation et la date de péremption révisée de 9 mois doivent être indiquées sur l’emballage du produit. La date de péremption révisée pour la conservation à température ambiante ne doit pas dépasser la date de péremption fixée en conformité avec la durée de conservation de 42 mois.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

NEISVAC se présente comme une suspension de 0,5 ml en seringue préremplie (verre de type I) munie d’un opercule (caoutchouc bromobutyle) et d’un bouchon piston (caoutchouc bromobutyle) en boîtes de 1, 10 ou 20.

Chaque seringue préremplie est conditionnée dans un blister. L’ouverture du blister scellé est volontaire et permet d’éviter la condensation une fois le vaccin amené à température ambiante préalablement à son administration. Ouvrir le blister en enlevant l’opercule pour retirer la seringue. Ne pas faire passer la seringue à travers le blister.

La boîte de 1 peut inclure 2 aiguilles de tailles différentes. Les 2 aiguilles sont stériles et seulement à usage unique. Le conditionnement primaire est sans latex.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pendant la conservation, un dépôt blanc et un surnageant transparent peuvent être observés.

Le vaccin doit être bien agité avant administration de façon à obtenir une suspension homogène et doit être inspecté visuellement afin de mettre en évidence la présence de particules étrangères et/ou tout changement de l'aspect physique. Dans l’un ou l’autre des cas, jeter le vaccin.

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

Il est recommandé d’utiliser la plus petite des aiguilles (0,50X16mm) incluse dans les conditionnements unitaires, pour la vaccination des enfants et d’utiliser la plus grosse des aiguilles (0,60X25 mm) pour la vaccination des adultes.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BAXTER SAS

6 AVENUE LOUIS PASTEUR

78310 MAUREPAS

FRANCE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 362 768-5: 0,5 ml de suspension en seringue préremplie (verre de type I) munie d'un opercule (caoutchouc bromobutyle) et d'un bouchon piston (caoutchouc bromobutyle). Boîte de 1.

· 362 769-1: 0,5 ml de suspension en seringue préremplie (verre de type I) munie d'un opercule (caoutchouc bromobutyle) et d'un bouchon piston (caoutchouc bromobutyle). Boîte de 10.

· 362 771-6: 0,5 ml de suspension en seringue préremplie (verre de type I) munie d'un opercule (caoutchouc bromobutyle) et d'un bouchon piston (caoutchouc bromobutyle). Boîte de 20.

· 362 773-9: 0,5 ml de suspension en seringue préremplie (verre de type I) munie d'un opercule (caoutchouc bromobutyle) et d'un bouchon piston (caoutchouc bromobutyle) + 2 aiguilles. Boîte de 1.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.