RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 11/03/2014
SERECOR 300 mg, gélule à libération prolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate d'hydroquinidine ......................................................................................................... 300,0 mg
Pour une gélule.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Gélule à libération prolongée.
4.1. Indications thérapeutiques
· Traitement et prévention des récidives des troubles du rythme ventriculaires documentés, symptomatiques et invalidants, en l'absence confirmée d'altération de la fonction ventriculaire gauche et/ou de coronaropathie avérée. Il convient d'initier le traitement avec des posologies faibles et de pratiquer des contrôles ECG.
· Prévention des récidives des tachycardies supraventriculaires documentées lorsque la nécessité d'un traitement est établie et en l'absence d'altération de la fonction ventriculaire gauche.
· Prévention des chocs cardiaques électriques chez certains patients porteurs de défibrillateurs implantables.
4.2. Posologie et mode d'administration
La posologie active est en général de 1 gélule le matin, 1 gélule le soir à 12 heures d'intervalle.
En cas de contrôle incomplet de l'arythmie, 2 gélules le matin, 2 gélules le soir.
Cette posologie permet d'obtenir une libération régulière d'une quantité d'hydroquinidine efficace, sans surdosage, ni discontinuité d'action et sans entraîner de manifestations notables d'intolérance.
Le chlorhydrate d'hydroquinidine NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situations suivantes:
· hypersensibilité à l'hydroquinidine ou à la quinidine (voir rubrique 4.4),
· bloc auriculoventriculaire non appareillé,
· bloc de branche complet, autres troubles marqués de la conduction intraventriculaire,
· troubles de l'automatisme sinusal (maladie de l'oreillette) non appareillés,
· troubles du rythme de l'intoxication digitalique,
· torsades de pointe,
· QT long,
· insuffisance cardiaque
· association avec les médicaments donnant des torsades de pointes:
o les antiarythmiques de classe Ia (quinidine, disopyramide...),
o les antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide...),
o le sultopride (neuroleptique),
o et autres médicaments tels que: bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, mizolastine, spiramycine IV, vincamine IV...
(voir rubrique 4.5).
· en association aux bêta-bloquants utilisés dans l'insuffisance cardiaque: carvédilol, bisoprolol, métoprolol.
Le chlorhydrate d'hydroquinidine EST GENERALEMENT DECONSEILLE dans les situations suivantes:
· grossesse, allaitement,
· myasthénie,
· en association avec:
o l'halofantrine,
o la pentamidine,
o la moxifloxacine,
o certains neuroleptiques (thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, trifluopérazine, cyamémazine, sulpiride, amisulpride, tiapride, pimozide, halopéridol, dropéridol...)
voir rubrique 4.5.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
D'autres anti-arythmiques de classe I ont été testés dans un essai randomisé multicentrique en double-aveugle (essai CAST) dans des troubles du rythme ventriculaire asymptomatiques et ne menaçant pas le pronostic vital chez des sujets ayant présenté un infarctus du myocarde de plus de 6 jours et de moins de 2 ans. L'incidence de la mortalité et des arrêts cardiaques non mortels sous ces médicaments a été supérieure à celle observée dans le groupe contrôle sous placebo. |
Comme pour les autres antiarythmiques de classe I, il n'existe pas d'essai contrôlé mettant en évidence un effet bénéfique de l'hydroquinidine en terme de survie ou de mort subite. |
Hypersensibilité/idiosyncrasie:
L'éventualité d'accidents gravissimes en cas d'hypersensibilité (en particulier arrêt cardiocirculatoire inopiné) conduit à tester la sensibilité des patients avant la mise en route d'un traitement par l'hydroquinidine.
Une gélule test est administrée.
· Si dans les premières heures après la première prise apparaissent une hypotension, une éruption cutanée, un épisode fébrile, une crise d'asthme, ou si l'intervalle QT s'allonge de 0,04 seconde ou plus ou si le QRS s'élargit de plus de 25% ou qu'apparaissent des extrasystoles nombreuses et (ou) polymorphes: l'hypersensibilité est vraisemblable et le traitement doit être suspendu.
· Par contre, si les modifications électrocardiographiques ne se produisent qu'après 48 heures (et en l'absence des autres signes décrits ci-dessus), il suffira de diminuer les doses.
· L'hydroquinidine pouvant entraîner des torsades de pointe, il est nécessaire de surveiller la kaliémie (l'hypokaliémie favorise ce trouble du rythme ventriculaire grave responsable de syncopes et de mort subite) et de suivre par des ECG réguliers, surtout en début de traitement, les modifications de la durée de l'intervalle QT.
· La survenue d'une fièvre inexpliquée doit conduire à la réalisation d'un bilan hépatique.
En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.
Précautions particulières d'emploi
Effets pro-arythmiques:
L'hydroquinidine, comme les autres agents anti-arythmiques, peut provoquer la survenue d'une forme plus sévère d'arythmie, augmenter la fréquence d'une arythmie préexistante ou aggraver la sévérité des symptômes. Une variation spontanée du trouble du rythme propre au patient peut se révéler difficile à distinguer d'une aggravation secondaire à l'administration du médicament. L'apparition d'extrasystoles ventriculaires plus nombreuses ou polymorphes doit faire interrompre le traitement.
Modifications électrocardiographiques:
· L'hydroquinidine doit être administrée avec précaution chez les patients ayant des anomalies préexistantes de la conduction.
· La survenue sous traitement d'un bloc auriculo-ventriculaire, d'un bloc de branche complet permanent ou d'un bloc sino-auriculaire doit faire interrompre l'hydroquinidine.
· Un élargissement de QRS supérieur à 25% des valeurs de base amènera à réduire la posologie.
· Un allongement de QT supérieur à 25% des valeurs de base entraînera l'arrêt du médicament.
En cas de modification de la posologie de l'hydroquinidine ou des traitements associés pouvant affecter la conduction cardiaque, les patients, notamment ceux présentant des anomalies de la conduction, seront étroitement surveillés par électrocardiogramme.
Perturbations électrolytiques
L'hypokaliémie ou encore l'hypomagnésie peuvent entraîner les effets proarythmiques des anti-arythmiques de classe I et doivent donc être corrigées avant l'administration de chlorhydrate d'hydroquinidine.
Insuffisance rénale:
La surveillance électrolytique doit être renforcée (l'hyperkaliémie majore les effets de l'hydroquinidine). En cas de besoin, la posologie sera adaptée en fonction des concentrations plasmatiques.
Porteurs de stimulateurs cardiaques
Prendre en compte la possibilité d'une élévation de seuil.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l'automatisme, de la conduction et de la contractilité cardiaque.
L'association d'antiarythmiques de classes différentes peut apporter un effet thérapeutique bénéfique, mais s'avère le plus souvent TRES DELICATE, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l'ECG. L'association d'antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol) est CONTRE-INDIQUEE
L'association d'antiarythmiques de même classe est DECONSEILLEE, sauf cas exceptionnels en raison du risque accru d'effets indésirables cardiaques.
L'association à des médicaments ayant des propriétés inotropes négatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conduction auriculoventriculaire est DELICATE et nécessite une surveillance clinique et un contrôle de L'ECG.
+ Médicaments donnant des torsades de pointes: antiarythmiques de classe Ia (quinidine, disopyramide...) et de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide...), sultopride (neuroleptique), bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, mizolastine, spiramycine IV, vincamine IV...
Risque majoré de troubles ventriculaires, notamment de torsades de pointes.
+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol)
Effet inotrope négatif avec risque de décompensation cardiaque (synergie des effets).
+ Certains neuroleptiques (thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, trifluopérazine, cyamémazine, sulpiride, amisulpride, tiapride, halopéridol, pimozide, dropéridol...)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Halofantrine, pentamidine, moxifloxacine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Si cela est possible, interrompre le médicament torsadogène non anti-infectieux.
Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance électrocardiographique monitorée.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Alcalinisants urinaires: acétazolamide, bicarbonate de sodium, trométamol
Augmentation des concentrations plasmatiques de l'hydroquinidine et risque de surdosage (diminution de l'excrétion rénale de l'hydroquinidine par alcalinisation des urines).
Surveillance clinique, électrocardiographique et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de l'antiarythmique. Si besoin, adaptation de la posologie de l'hydroquinidine pendant le traitement alcalinisant et après son arrêt.
+ Anticholinestérasiques (donépézil, rivastigmine, tacrine, galantamine, néostigmine, pyridostigmine, ambénonium)
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants). Surveillance clinique régulière.
+ Bêtabloquants (sauf sotalol, bisoprolol, carvédilol et métoprolol).
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Bradycardisants (antagonistes du calcium bradycardisants: diltiazem, vérapamil; bêta-bloquants; clonidine; guanfacine; digitaliques; méfloquine; anticholinestérasiques notamment ceux utilisés dans la maladie d'Alzheimer)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Digoxine (et, par extrapolation, deslanoside)
Augmentation de la digoxinémie par diminution de la clairance rénale de la digoxine. De plus, troubles de l'automatisme (bradycardie excessive et troubles de la conduction auriculo-ventriculaire).
Surveillance clinique et électrocardiographique. En cas de réponse inattendue, contrôler la digoxinémie et adapter la posologie.
+ Hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants (seuls ou associés), laxatifs stimulants, amphotéricine B (voie IV), glucocorticoïdes (voie générale), tétracosactide)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Inducteurs enzymatiques (anticonvulsivants: carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone; rifampicine)
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'hydroquinidine par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique, électrocardiographique et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de l'hydroquinidine. Si besoin, adaptation de la posologie de l'antiarythmique pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Itraconazole
Risque d'acouphènes et/ou de diminution de l'acuité auditive: cinchonisme lié à une diminution du métabolisme hépatique de l'hydroquinidine par l'itraconazole. Surveillance des concentrations plasmatiques de l'hydroquinidine et diminution éventuelle de sa posologie.
Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de l'hydroquinidine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
En conséquence l'utilisation de l'hydroquinidine est déconseillée pendant la grossesse.
En raison du passage dans le lait maternel et du profil d'effets secondaires, l'allaitement est à éviter en cas de traitement par l'hydroquinidine.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Sans objet.
· Cinchonisme (essentiellement en cas de surdosage): vertiges, diplopie, photophobie, bourdonnements d'oreille, hypoacousie. Ces signes peuvent survenir isolément et sur un mode mineur aux posologies usuelles,
· Les troubles digestifs sont les plus fréquents: diarrhées, nausées, vomissements.
· Troubles hématologiques: purpura thrombopénique, anémie hémolytique,
· Comme tous les antiarythmiques (et tout particulièrement ceux de la classe I) l'hydroquinidine possède un pouvoir arythmogène potentiel: extrasystolie, tachycardie ventriculaire, fibrillation ventriculaire, torsades de pointes,
· Arrêt cardiocirculatoire: syncope grave, notamment en cas d'hypersensibilité.
· Troubles de conduction: bloc auriculo-ventriculaire, plus souvent bloc intra-ventriculaire.
· Photosensibilisation.
· Rares cas d'atteinte hépatique d'origine immunoallergique, le plus souvent accompagnée de fièvre.
Les symptômes de surdosage s'observent pour des doses massives (égales ou supérieures à 4 g d'hydroquinidine base); ces symptômes sont les suivants: troubles digestifs, neurosensoriels (visuels, auditifs), respiratoires (apnée), agitation, hypotension.
Les signes électrocardiographiques vont d'un aspect de bloc de branche ou de bi-bloc, de QRS élargi à des troubles rythmiques ventriculaires majeurs: tachycardie ventriculaire, torsades de pointes, fibrillation ventriculaire.
Conduite d'urgence: hospitalisation en milieu spécialisé, lavage gastrique, entraînement électrosystolique, correction d'éventuels troubles hydro-électrolytiques.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
ANTI-ARYTHMIQUE CLASSE IA, code ATC: C01BA.
L'hydroquinidine possède à un degré renforcé toutes les propriétés de la quinidine et le chlorhydrate améliore sa tolérance digestive.
L'hydroquinidine est le chef de file des antiarythmiques de classe I (sous classe Ia) dits «stabilisants de membrane».
Ces produits modifient la perméabilité membranaire aux ions Na+ et K+ et agissent ainsi sur la dépolarisation et la repolarisation des cellules myocardiques:
· diminution de l'automaticité (normale et anormale),
· diminution de la vitesse de conduction dans les oreillettes, le système de His-Purkinje et les ventricules (effet dromotrope négatif),
· diminution de l'excitabilité,
· l'hydroquinidine ralentit la repolarisation ce qui entraîne un allongement des périodes réfractaires effectives auriculaires, du système de His-Purkinje et ventriculaires,
· dépression de la contractilité (effet inotrope négatif),
· l'hydroquinidine possède des propriétés anticholinergiques pouvant entraîner une accélération de la conduction dans la jonction auriculo-ventriculaire,
· l'hydroquinidine est vasodilatatrice artérielle, ce qui, en l'absence de mécanismes compensateurs, peut entraîner une hypotension artérielle.
Les propriétés antiarythmiques de l'hydroquinidine s'exercent donc aux deux niveaux supraventriculaire et ventriculaire.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
SERECOR est une forme à libération prolongée d'hydroquinidine dans le tube digestif.
Après absorption intestinale, l'alcaloïde est lié à 80% aux protéines plasmatiques, puis se fixe rapidement et en grande concentration aux protéines tissulaires myocardiques du réticulum sarcoplasmique et des mitochondries.
L'excrétion de l'hydroquinidine se fait dans les urines sous forme de métabolites et d'hydroquinidine. Cette excrétion est ralentie en cas d'alcalinisation des urines et de réduction de la filtration glomérulaire.
La forme galénique de SERECOR permet d'obtenir des taux plasmatiques d'hydroquinidine constants et stables pendant une longue durée.
En effet, par comparaison à l'hydroquinidine simple, il n'existe pas de pic d'hydroquinidinémie élevée suivant la prise orale et la concentration plasmatique maximale se maintient plusieurs heures (la durée de concentration plasmatique supérieure à la moitié de la concentration maximale est de l'ordre de 13 à 14 heures, environ le double de celle obtenue avec l'hydroquinidine simple).
L'étude des concentrations plasmatiques en état d'équilibre (dès le 3e jour) démontre que la moyenne des concentrations a une valeur identique à celle trouvée à la 8e heure après une prise unique et que les variations des taux plasmatiques sont très faibles.
Le taux plasmatique d'hydroquinidine dosé par des méthodes spécifiques (type chromatographie liquide haute pression) ne doit pas dépasser 3 mg/l.
La demi-vie d'élimination plasmatique est de 7 à 9 heures.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet.
Saccharose, povidone, talc, sphères de sucre*, copolymère d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle (1: 1) (Eudragit L100).
*Composition des sphères de sucre: mélange contenant 80% de saccharose et 20% d'amidon de maïs soit 92,7 mg de saccharose et 23,2 mg d'amidon de maïs par gélule.
Enveloppe de la gélule: gélatine, dioxyde de titane (E171), érythrosine (E127), indigotine (E132), oxyde de fer jaune (E172).
Sans objet.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîte de 20 ou 60 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
SANOFI-AVENTIS FRANCE
1-13, boulevard Romain Rolland
75014 Paris
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 324 007-0: 20 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
· 324 008-7: 60 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.