RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 15/01/2014
TRIAFEMI, comprimé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Norgestimate ................................................................................................................................ 0,180 mg
Ethinylestradiol ............................................................................................................................. 0,035 mg
Pour un comprimé blanc.
Norgestimate ................................................................................................................................ 0,215 mg
Ethinylestradiol ............................................................................................................................. 0,035 mg
Pour un comprimé bleu ciel.
Norgestimate ................................................................................................................................ 0,250 mg
Ethinylestradiol ............................................................................................................................. 0,035 mg
Pour un comprimé bleu foncé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé.
7 comprimés blancs, 7 comprimés bleu ciel, 7 comprimés bleu foncé.
4.1. Indications thérapeutiques
Contraception orale chez la femme ayant une acné légère à modérée; ce traitement contraceptif ne dispense pas d'un traitement spécifique de l'acné si celui-ci est nécessaire.
4.2. Posologie et mode d'administration
Prendre régulièrement et sans oubli 1 comprimé par jour au même moment de la journée, pendant 21 jours consécutifs, avec un arrêt de 7 jours entre chaque plaquette.
Début du traitement de l'acné et de la contraception orale
1er comprimé à prendre le 1er jour des règles.
Relais d'un autre estroprogestatif:
1er comprimé: après un arrêt de 7 jours si la précédente plaquette contenait 21 comprimés (6 jours si elle en contenait 22 et sans intervalle si elle en contenait 28).
En cas d'absence d'hémorragie de privation pendant les 6 ou 7 jours qui suivent l'arrêt de la pilule précédente s'assurer de l'absence de grossesse avant de commencer le traitement.
Le traitement devra être poursuivi plusieurs mois; les premiers signes d'amélioration clinique de l'acné se manifestent au bout de 2 mois, parfois plus.
Cas d'oubli d'un ou de plusieurs comprimés |
L'oubli d'un comprimé expose à un risque de grossesse.
Si l'oubli est constaté dans les 12 heures qui suivent l'heure habituelle de la prise, prendre immédiatement le comprimé oublié, et poursuivre le traitement normalement en prenant le comprimé suivant à l'heure habituelle.
Si l'oubli est constaté plus de 12 heures après l'heure normale de la prise, la sécurité contraceptive n'est plus assurée. Prendre immédiatement le dernier comprimé oublié et poursuivre le traitement contraceptif oral jusqu'à la fin de la plaquette, en utilisant simultanément une méthode contraceptive de type mécanique (préservatifs, spermicides...) jusqu'à la reprise de la plaquette suivante, y compris pendant les règles.
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
· accidents thrombo-emboliques ou antécédents thrombo-emboliques artériels (en particulier infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral);
· accidents thrombo-emboliques ou antécédents thrombo-emboliques veineux (phlébite, embolie pulmonaire) avec ou sans facteur déclenchant;
· affections cardiovasculaires: hypertension artérielle, coronaropathies, valvulopathies, troubles du rythme thrombogènes;
· pathologie oculaire d'origine vasculaire;
· diabète compliqué de micro ou de macro-angiopathie;
· tumeurs malignes du sein et de l'utérus;
· affections hépatiques sévères ou récentes;
· tumeurs hypophysaires;
· hémorragies génitales non diagnostiquées;
· connectivites;
· porphyries,
· en association avec le millepertuis (voir rubrique 4.5)
Ce médicament est généralement déconseillé dans les situations suivantes :
· tabagisme;
· affections métaboliques: diabète non compliqué, hyperlipidémies (hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie);
· obésité (indice de masse corporelle = Poids/Taille2 ≥ 30 kg/m2);
· otosclérose;
· tumeurs bénignes du sein et dystrophies utérines (hyperplasie, fibrome);
· hyperprolactinémie avec ou sans galactorrhée;
· insuffisance rénale;
· cholestase récurrente ou prurit récidivant lors d'une grossesse antérieure;
· herpès gestationis;
· en association avec les inducteurs enzymatiques (voir rubrique 4.5);
· allaitement (voir rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
RISQUE THROMBO-EMBOLIQUE ARTERIEL ET VEINEUX
Avant la prescription d'une contraception orale estroprogestative il importe de rechercher systématiquement les facteurs de risque thromboembolique artériel et veineux et de prendre en compte les contre-indications ou précautions d'emploi.
La survenue de symptômes pouvant faire craindre l'imminence d'une complication impose l'arrêt du traitement: céphalées importantes et inhabituelles, troubles oculaires, élévation de la tension artérielle, signes cliniques de phlébite et d'embolie pulmonaire.
1) Risque thrombo-embolique VEINEUX
L'utilisation de tout contraceptif œstroprogestatif oral augmente le risque d'accident thromboembolique veineux par rapport à une non-utilisation. Ce risque thromboembolique veineux est plus élevé pendant la première année d'utilisation, mais reste cependant inférieur au risque d'accident thromboembolique veineux survenant pendant la grossesse et estimé à 60 cas pour 100 000 grossesses. Dans 1 à 2 % des cas, ces accidents ont une évolution fatale.
Plusieurs études épidémiologiques ont montré que les femmes prenant une pilule œstroprogestative contenant de l'éthinylestradiol, le plus souvent à la dose de 30 µg, associé au désogestrel ou au gestodène, progestatifs de 3ème génération, ont un risque d'accident thromboembolique veineux plus élevé que les femmes prenant une pilule œstroprogestative contenant moins de 50 µg d'éthinylestradiol et du lévonorgestrel.Pour les spécialités contenant 30 µg d'éthinylestradiol associé au désogestrel ou au gestodène, le risque relatif de survenue d'un accident thromboembolique veineux est estimé entre 1,5 et 2,0 par rapport aux contraceptifs contenant moins de 50 µg d'éthinylestradiol et du lévonorgestrel. Dans ce dernier cas, l'incidence d'un accident thromboembolique veineux est d'environ 20 cas pour 100 000 années-femmes d'utilisation. Pour le désogestrel et le gestodène, l'incidence est d'environ 30 à 40 cas pour 100 000 années-femmes d'utilisation: soit 10 à 20 cas supplémentaires pour 100 000 années-femmes d'utilisation. Chez les femmes utilisant des contraceptifs pour la première fois, et tout au long de la première année d'utilisation, ce risque relatif serait plus important quelque soit l'association œstroprogestative utilisée.
Les facteurs de risque thrombo-emboliques veineux sont:
· les antécédents personnels thrombo-emboliques avec ou sans facteur déclenchant, l'obésité (indice de masse corporelle ≥ 30 kg/m2) qui sont des contre-indications (cf. contre-indications),
· l'intervention chirurgicale, l'alitement et le post-partum:
En cas d'intervention chirurgicale prévue, il convient d'interrompre l'estroprogestatif un mois à l'avance,
En cas d'immobilisation prolongée, le traitement sera également interrompu,
En post-partum jusqu'au retour de couche, il est souhaitable d'utiliser une autre méthode contraceptive (contraception mécanique ou contraception orale progestative microdosée).
· les antécédents familiaux:
En cas d'antécédents familiaux thrombo-emboliques veineux (ayant touché un ou plusieurs sujets de moins de 50 ans) il peut être utile, avant la prescription de la contraception estroprogestative, de rechercher une anomalie favorisant la thrombose veineuse.
· les varices (cf. Précautions d'emploi).
2) Risque thrombo-embolique ARTERIEL
· Les données disponibles sur le risque d'infarctus du myocarde ne permettent pas de conclure à un risque différent entre les utilisatrices de contraceptifs oraux de 2ème et de 3ème génération.
· Le risque thrombo-embolique artériel associé à la prise de contraceptifs oraux augmente avec l'âge et le tabagisme. C'est pourquoi les femmes de plus de 35 ans sous contraceptif oral doivent impérativement cesser de fumer.
Les autres facteurs de risque thrombo-emboliques artériels sont:
· certaines affections cardiovasculaires: HTA, coronaropathies, valvulopathies, troubles du rythme thrombogènes; le diabète; les dyslipidémies qui sont des contre-indications (voir rubrique 4.3);
· l'âge: le risque thrombotique artériel augmentant avec l'âge, le rapport bénéfice/risque de cette contraception devra être réévalué individuellement à partir de 35 ans.
CANCERS GYNECOLOGIQUES
· Une méta-analyse regroupant les données de 54 études internationales a mis en évidence une légère augmentation du risque de cancer du sein chez les utilisatrices de contraceptifs oraux. L'augmentation du risque ne semble pas dépendante de la durée d'utilisation ni de l'existence de facteurs de risque tels que la nulliparité et les antécédents familiaux de cancer du sein.
Cette augmentation est transitoire et disparaît 10 ans après l'arrêt de son utilisation.
La surveillance clinique plus régulière des femmes sous contraceptif oral, permettant un diagnostic plus précoce, pourrait jouer un rôle important dans l'augmentation du nombre de cancers du sein diagnostiqué.
Les données publiées ne sont pas de nature à remettre en cause l'utilisation des contraceptifs oraux dont les bénéfices sont nettement supérieurs aux risques éventuels.
· Par ailleurs, la contraception orale diminue le risque de cancer de l'ovaire et de l'utérus (endomètre).
Précautions d'emploi
· Un examen médical est nécessaire avant et en cours de traitement; les contrôles porteront essentiellement sur: poids, tension artérielle, seins, appareil génital, frottis cervico-vaginaux, triglycéridémie et cholestérolémie, glycémie.
· Une surveillance attentive doit être exercée chez les patientes présentant: épilepsie, migraine, asthme, antécédents vasculaires artériels familiaux et varices.
· La survenue de troubles digestifs intercurrents dans les 4 heures suivant la prise, tels que et vomissements ou diarrhée sévère peut entraîner une inefficacité transitoire de la méthode imposer la conduite à tenir préconisée en cas d'oubli de moins de 12 heures.
Si ces épisodes se répètent sur plusieurs jours, il est alors nécessaire d'associer une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif masculin, spermicides...) jusqu'à la reprise de la plaquette suivante.
· Des métrorragies et des spottings peuvent apparaître, plus particulièrement pendant les premiers mois d'utilisation. Ils cessent en général spontanément et il n'y a pas lieu d'interrompre le traitement. Si ces saignements persistent ou apparaissent pour la première fois après une utilisation prolongée, la recherche d'une éventuelle cause organique s'impose.
· En cas de chloasma apparu lors d'une grossesse, il est recommandé d'éviter les expositions solaires.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les interactions entre les contraceptifs estro-progestatifs et d'autres substances peuvent conduire à une augmentation ou une diminution des concentrations plasmatiques d’estro-progestatifs.
La diminution des concentrations plasmatiques d’estro-progestatifs peut provoquer une augmentation de l'incidence des saignements intermenstruels et éventuellement réduire l'efficacité du contraceptif estro-progestatif.
Associations contre-indiquées
+ Millepertuis
Diminution des concentrations plasmatiques du contraceptif hormonal, en raison de l’effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baisse d’efficacité voire d’annulation de l’effet dont les conséquences peuvent être éventuellement graves (survenue d’une grossesse).
Associations déconseillées
+ Inducteurs enzymatiques
Anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne, primidone, carbamazépine, oxcarbazépine), rifabutine, rifampicine, efavirenz, névirapine.
Diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par l’inducteur.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l’association et un cycle suivant.
+ Lamotrigine (voir aussi ci-dessous Association nécessitant des précautions d’emploi)
Risque de diminution des concentrations et de l'efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique.
Eviter de mettre en route une contraception orale pendant la période d’ajustement posologique de la lamotrigine.
+ Modafinil
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive, pendant le traitement et un cycle après l'arrêt du traitement par le modafinil, en raison de son potentiel inducteur enzymatique.
Utiliser des contraceptifs oraux normodosés ou une autre méthode contraceptive.
+ Nelfinavir
Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l’association et un cycle suivant.
+ Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal due à l’augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l’association et un cycle suivant.
+ Topiramate
Pour des doses de topiramate supérieures ou égales à 200 mg/jour : risque de diminution de l’efficacité contraceptive par diminution des concentrations en estrogène.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.
+ Vémurafénib
Risque de diminution des concentrations des estroprogestatifs, avec pour conséquence un risque d’inefficacité.
+ Pérampanel
Pour des doses de pérampanel ≥ 12 mg/j : risque de diminution de l’efficacité contraceptive.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.
Associations nécessitant des précautions d’emploi
+ Bosentan
Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal.
Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée de l’association et un cycle suivant.
+ Griséofulvine
Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l’association et un cycle suivant.
+ Lamotrigine
Risque de diminution des concentrations et de l’efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la lamotrigine lors de la mise en route d’une contraception orale et après son arrêt.
Diminution modérée des concentrations d’éthinylestradiol. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.
Associations à prendre en compte
+ Etoricoxib
Augmentation des concentrations d’éthinylestradiol par l’étoricoxib.
Ce médicament n'est pas indiqué pendant la grossesse.
En clinique, à la différence du diéthylstilbestrol, les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d'écarter, à ce jour, un risque malformatif des estrogènes seuls ou en association en début de grossesse.
Par ailleurs, les risques portant sur la différenciation sexuelle du fœtus (en particulier féminin), risques décrits avec d'anciens progestatifs très androgénomimétiques, n'ont pas lieu d'être extrapolés aux progestatifs récents comme celui présenté dans cette spécialité, nettement moins voire pas du tout androgénomimétiques.
En conséquence, la découverte d'une grossesse sous estroprogestatifs n'en justifie pas l'interruption.
En cas d'allaitement, l'utilisation de ce médicament est déconseillée en raison du passage des estroprogestatifs dans le lait maternel.
Si la femme désire allaiter, un autre moyen de contraception doit être proposé.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Il n'a pas été observé d'effet sur l'aptitude à conduire ou à utiliser des machines.
Effets indésirables rares mais devant faire interrompre le traitement:
· accidents thrombo-emboliques artériels (en particulier infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral);
· accidents thrombo-emboliques veineux (phlébite, embolie pulmonaire);
· hypertension artérielle, coronaropathies;
· hyperlipidémies (hypertriglycéridémie et/ou hypercholestérolémie), diabète;
· mastodynie sévère, mastopathie bénigne;
· adénome hypophysaire à prolactine (éventuellement révélé par une galactorrhée);
· céphalées importantes et inhabituelles, migraines, vertiges, modification de la vision
· exacerbation d'une comitialité;
· adénome hépatique, ictères cholestatiques;
· chloasma.
Effets indésirables plus fréquents n'empêchant pas habituellement la poursuite du traitement:
· nausées, céphalées banales, prise de poids, irritabilité, jambes lourdes;
· tension mammaire, saignements intermenstruels, oligoménorrhée, aménorrhée, modification de la libido;
· irritation oculaire par les lentilles de contacts.
Rarement: séborrhée, hypertrichose.
Autres: lithiase biliaire: augmentation du risque (environ doublé chez les utilisatrices).
Effets à l'arrêt du traitement: aménorrhées post-thérapeutiques.
Des aménorrhées avec anovulation (survenant plus volontiers chez les femmes ayant des antécédents de cycles irréguliers) peuvent s'observer à l'arrêt du traitement. Elles cèdent en général spontanément. En cas de prolongation, avant toute nouvelle prescription, la recherche d'une éventuelle pathologie hypophysaire s'impose.
Le risque d'accident thromboembolique veineux augmente chez toutes les femmes prenant un contraceptif œstroprogestatif. Pour les informations concernant le risque thromboembolique veineux des différentes pilules œstroprogestatives, voir rubrique 4.4.
Le surdosage peut se manifester par des signes digestifs (nausées, vomissements...) et des troubles du cycle.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
PROGESTATIFS ET ESTROGENES POUR ADMINISTRATION SEQUENTIELLE
Code ATC: G03B
Estroprogestatif combiné minidosé, triphasique.
Le norgestimate est un progestatif de 3ème génération appartenant à la classe thérapeutique des gonanes.
Cette combinaison estroprogestative agit par suppression des gonadotrophines. Bien que le mécanisme premier de cette action soit l'inhibition de l'ovulation, d'autres modifications ont lieu comme la modification de la glaire cervicale et de l'endomètre.
L'indice de Pearl de cet estroprogestatif (nombre de grossesses pour 100 années femmes) est de 0 à 0,77 (48 598 cycles). L'indice de Pearl tient compte de toutes les grossesses survenues au cours des études y compris chez les femmes n'ayant pas pris correctement les comprimés (oublis).
Cette association augmente le taux de SHBG (Sex Hormone Binding Globulin) et diminue celui de la testostérone libre à l'instar d'associations estroprogestatives comparables.
TRIAFEMI a été testé contre un placebo au cours de 2 études cliniques randomisées et en double aveugle chez des femmes présentant une acné légère à modérée. TRIAFEMI n'a pas été testé contre un autre traitement hormonal antiacnéique.
A partir de travaux in vitro sur des lignées cellulaires humaines transfectées exprimant le récepteur aux androgènes, les propriétés suivantes ont été démontrées mais n'ont pas fait l'objet d'études in vivo:
· le norgestimate et le déacetyl-norgestimate présentent une inhibition compétitive avec les androgènes pour la liaison au récepteur (sur des cellules PALM de cancer prostatique: PC3 Androgen Luciferase MMTV);
· le norgestimate et le déacetyl-norgestimate réduisent le transfert cyto-nucléaire des complexes androgènes-récepteur des androgènes (sur des cellules de mammifères COS7);
· le norgestimate et le déacetyl-norgestimate inhibent faiblement l'activité transcriptionnelle de la luciférase induite par les androgènes (sur des cellules humaines de cancer prostatique PALM) à faible concentration.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Le norgestimate est actif par lui-même et par ses métabolites: le 17-déacétyl-norgestimate et le norgestrel. Il est rapidement absorbé et intensivement métabolisé. Le pic plasmatique du norgestimate est atteint en 1 heure, celui du 17-déacétyl-norgestimate en 2 heures. La demi-vie du 17-déacétyl-norgestimate est de 16-17 heures.
L'éthinylestradiol est rapidement absorbé. Le pic plasmatique est atteint en 1 à 2 heures. La demi-vie de l'éthinylestradiol est comprise entre 6 et 20 heures. L'éthinylestradiol est excrété dans les urines et les fèces sous forme inchangée et sous forme de métabolites.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet.
Comprimé blanc: lactose anhydre, amidon prégélatinisé, stéarate de magnésium.
Comprimé bleu ciel et bleu foncé: lactose anhydre, amidon prégélatinisé, stéarate de magnésium, laque aluminique d'indigotine.
Sans objet.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
21 comprimés (7 comprimés blancs, 7 comprimés bleu ciel, 7 comprimés bleu foncé) sous plaquette thermoformée (PVC/Aluminium); boîte de 1 ou 3 plaquettes.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EFFIK
9/11, RUE JEANNE BRACONNIER
BATIMENT "LE NEWTON"
92366 MEUDON-LA-FORET
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 358 995-0: 21 comprimés sous plaquette thermoformée (PVC/Aluminium). Boîte de 1 plaquette.
· 358 996-7: 21 comprimés sous plaquette thermoformée (PVC/Aluminium). Boîte de 3 plaquettes.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Liste I.