RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 26/02/2015

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CEFPODOXIME ARROW GENERIQUES ENFANTS ET NOURRISSONS 40 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Cefpodoxime proxétil ......................................................................................... 52,18 mg

Quantité correspondant à cefpodoxime................................................................. 40,00 mg

Pour 5 ml de suspension buvable reconstituée.

Excipients : lactose monohydrate et saccharose

5ml de suspension buvable contient 162 mg de lactose monohydrate et 2737,30 mg de saccharose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Granulés pour suspension buvable.

Poudre sèche : poudre granulée blanchâtre.

Apres reconstitution avec de l’eau : suspension blanchâtre, arôme banane.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Elles sont limitées chez l'enfant de moins de 11 ans au traitement des infections dues aux germes sensibles à la cefpodoxime (voir rubriques 4.4 et 5.1) :

Infections de la sphère ORL

· Sinusites aigües bactériennes,

· Angines,

· Otites moyennes aiguës,

Infections respiratoires basses

· Pneumonie bactérienne

Selon l’agent pathogène impliqué dans la pneumonie bactérienne, le cefpodoxime peut ne pas être l’antibiotique de première intention (voir rubriques 4.4).

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Voie orale.

Chez l'adulte et le sujet âgé :

Produit non adapté à ces populations

Nouveau-nés (> 28 jours), enfants en bas-âge, enfants (moins de 11 ans)

La posologie moyenne est de 8 mg/kg/jour répartis en 2 administrations à 12 heures d'intervalle.

La dose par prise est indiquée sur la cuillère-mesure. Les graduations correspondent au poids de l'enfant en kg et vont de 5 kg (2.5 ml) à 25 kg (12.5 ml) avec des graduations intermédiaires de 1 kg (0.5 ml). La dose par prise se lit donc directement sur la cuillère-mesure.

Le tableau ci-dessous fournit le dosage en fonction des graduations (correspondant au poids de l’enfant en kg) indiquées sur la cuillère-mesure.

Poids corporel (en Kg)

Posologie de cefpodoxime en mg à administrer deux fois par jour

Posologie de cefpodoxime en ml à administrer deux fois par jour

5

20

2.5

10

40

5

15

60

7.5

20

80

10

25

100

12.5

Pour un enfant dont le poids est d’au moins 25 kg, il faut administrer soit 12.5 ml de suspension deux fois par jour (graduation n°25) ou alors un comprimé pelliculé de 100 mg deux fois par jour.

Chez l'insuffisant hépatique :

Il n'est pas nécessaire de modifier la posologie, en cas d’insuffisance hépatique.

Chez l'insuffisant rénal :

Lorsque les valeurs de la clairance de la créatinine sont supérieures à 40 ml/min/1.73m2, il n'y a pas lieu de modifier la posologie.

Pour des valeurs inférieures à 40 ml/min, les études pharmacocinétiques montrent une augmentation de la demi-vie d’élimination plasmatique et du pic de concentrations plasmatiques, la posologie devra donc être adaptée en conséquence.

Clairance de la créatinine (ml/min)

39-10

Dose unique administrée toutes les 24 heures au lieu de 2 prises quotidiennes (c’est-à-dire la moitié de la dose habituelle adulte).

<10

Dose unique administrée toutes les 48 heures (c’est-à-dire le quart de la dose habituelle adulte).

Patients hémodialysés

Dose unique administrée après chaque séance de dialyse.

Le traitement peut être administré pendant ou en dehors des repas.

Instructions pour la reconstitution :

Avant de préparer la suspension, retirer puis jeter le gel de silice dessicant contenu dans le bouchon. Pour préparer la suspension, remuer le flacon afin de séparer les granules. Ajouter de l’eau jusqu'à la moitié du trait de 100 ml et agiter vigoureusement. Puis, compléter avec de l’eau jusqu’au trait représentant 100 ml et agiter vigoureusement jusqu’à obtenir une suspension homogène.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité au cefpodoxime, ou toute autre céphalosporine ou à l’un des excipients.

· Antécédent d’hypersensibilité immédiate et/ou sévère (anaphylaxie) à la pénicilline ou toute autre bêta-lactamine.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Le cefpodoxime ne doit pas être prescrit en première intention dans le traitement des pneumonies staphylococciques, et ne doit pas être administré dans le cadre de pneumonies atypiques causées par des organismes tels que Legionella, Mycoplasma et Chlamydiae.

Le cefpodoxime n’est pas recommandé dans le traitement des pneumonies dues à S.pneumoniae (voir rubrique 5.1).

Comme avec toutes les bêta-lactamines, des réactions d’hypersensibilité graves et potentiellement fatales ont été observées. Dans le cas de réactions d’hypersensibilité graves, le traitement par cefpodoxime doit être interrompu immédiatement et des mesures d’urgence appropriées doivent être initiées.

La prescription d’un traitement par cefpodoxime nécessite un interrogatoire préalable du patient afin d’évaluer si celui-ci présente des antécédents de réactions d’hypersensibilité grave à la cefpodoxime, ou à d’autres céphalosporines ou aux bêta-lactamines. En cas d’antécédents d’hypersensibilité non sévère aux bêta-lactamines, des précautions d’emploi devront être prises

En cas d’insuffisance rénale sévère il peut être nécessaire de réduire la posologie en fonction de la clairance de la créatinine (voir rubrique 4.2)

Des cas de colites et de colites pseudomembraneuses ont été rapportés avec pratiquement tous les antibiotiques y compris cefpodoxime, la gravité de ces affections pouvant aller d’une diarrhée légère à une colite d’évolution fatale. Il est donc important d'envisager ce diagnostic chez les patients présentant une diarrhée après administration de cefpodoxime (voir rubrique 4.8). Le cefpodoxime devra être immédiatement arrêté, et un traitement spécifique du Clostridium difficile devra être instauré. L’administration de médicaments inhibant le péristaltisme doit absolument être évitée.

Le cefpodoxime doit toujours être prescrit avec précaution chez les patients ayant des antécédents de pathologies gastro-intestinales, en particulier de colites.

Comme avec toutes les bêta-lactamines, une neutropénie et plus rarement une agranulocytose peuvent apparaitre, particulièrement lors de traitement de longue durée. En cas de traitement supérieur à 10 jours, la numération de la formule sanguine doit être surveillée et le traitement interrompu, en cas de survenue de neutropénie.

Les céphalosporines ont tendance à être absorbées à la surface membranaire des globules rouges et à réagir avec les anticorps dirigés contre la molécule. Cela peut entrainer une positivation du test de Coombs et très rarement une anémie hémolytique. Une réactivité croisée avec les pénicillines est possible.

Des modifications de la fonction rénale ont été observées lors de l’administration de céphalosporines, notamment lors que celles-ci sont administrées de façon concomitante avec des substances potentiellement néphrotoxiques, telles que les aminosides et/ou avec des diurétiques puissants. Dans ces cas, la fonction rénale doit être surveillée.

L’utilisation prolongée du cefpodoxime, comme avec d’autres agents antibiotiques, peut parfois entraîner la prolifération de micro-organismes non sensibles (Candida et Clostridium difficile). Le traitement doit alors être interrompu.

Interactions avec les examens de laboratoire

Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherche de glucose dans les urines avec le réactif de Benedict, la liqueur de Fehling, ou lors du test de Copper. Ces faux positifs n’apparaissent pas lorsque les méthodes utilisées sont basées sur la réaction enzymatique avec la glucose oxydase.

Ce médicament contient du lactose et du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose ou au galactose, un déficit en lactase de Lapp, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Aucune interaction médicamenteuse significative n’a été rapportée au cours des essais cliniques.

Les antagonistes des récepteurs H2 de l’histamine et les anti-acides diminuent la biodisponibilité du cefpodoxime. Le probénécide inhibe l’excrétion des céphalosporines. Les céphalosporines potentialisent l’action anticoagulante de la coumarine et réduisent l’effet contraceptif des œstrogènes.

Anticoagulants oraux

L’administration concomitante de cefpodoxime avec de la warfarine peut augmenter l’activité anticoagulante de la warfarine.

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques, dont des céphalosporines. Le risque dépend de l’infection sous-jacente, de l'âge et de l'état général du patient. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Il est recommandé de surveiller régulièrement l’INR au cours et juste après la co-administration du cefpodoxime et de l’anticoagulant.

Les études ont mis en évidence une diminution de l’ordre de 30 % de la biodisponibilité du cefpodoxime, lorsque celui-ci est administré avec des substances neutralisant le pH gastrique ou inhibant la sécrétion acide gastrique. Par conséquent, l’administration d’antiacides de type minéral et d’anti-H2 tels que la ranitidine, pouvant être à l’origine d’une augmentation du pH gastrique, peut se faire 2 à 3 heures après l’administration de cefpodoxime.

4.6. Grossesse et allaitement

Sans objet.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Des sensations vertigineuses ont été rapportées au cours du traitement par le cefpodoxime. Ceci doit être pris en compte pour la conduite de véhicule ou l’utilisation de machines.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables sont classés selon le système-organe MedDRA. Les fréquences des effets indésirables sont définies selon la convention suivante :

Très fréquent (≥ 1/10); fréquent (≥ 1/100 à < 1/10); peu fréquent (≥ 1/1,000 à < 1/100); rare (≥ 1/10,000 à <1/1,000); très rare (< 1/10,000), fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles)].

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rare : Troubles hématologiques tels que réduction de l’hémoglobine, thrombocytose, thrombopénie, leucopénie et éosinophilie.

Très rare : anémie hémolytique.

Affections du système nerveux

Peu fréquent : Céphalée, paresthésie, sensation vertigineuse.

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Peu fréquent : Acouphènes.

Affections gastro-intestinales

Fréquent : Compression gastrique, nausée, vomissement, douleur abdominale, flatulence, diarrhée.

Une diarrhée sanglante peut être le symptôme révélateur d’une entérocolite

Il est important d'envisager le diagnostic de colites pseudomembraneuses chez les patients présentant une diarrhée sévère ou persistante au cours ou après l’administration du traitement (voir rubrique 4.4).

Affections métaboliques et troubles de la nutrition

Fréquent : perte d’appétit.

Affections du système immunitaire

Des réactions d’hypersensibilité présentant différents degrés de sévérité ont été observées (voir rubrique 4.4).

Très rare : réactions anaphylactiques, bronchospasmes, purpura et angio-œdème.

Affections du rein et des voies urinaires

Très rare : légère augmentation de l’urémie et de la créatinine

Affections hépato-biliaires

Rare : élévation modérée et transitoire des transaminases ASAT, ALAT et des phosphatases alcalines et/ou de la bilirubine. Ces résultats anormaux des tests de la fonction hépatique, pouvant être expliqués par l’infection elle-même, sont rarement plus de deux fois supérieurs à la limite normale et peuvent entraîner une atteinte hépatique, habituellement cholestatique et le plus souvent asymptomatique.

Très rare : lésion hépatique

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent : Hypersensibilité cutanéo-muqueuse, rash, urticaire, prurit.

Très rare : Syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell et érythème polymorphe.

Infections et infestations

Risque de prolifération de micro-organismes non sensibles (voir rubrique 4.4).

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Peu fréquent : asthénie ou malaise.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.

4.9. Surdosage

En cas de surdosage, un traitement de soutien et symptomatique doit être initié.

En cas de surdosage et notamment chez l'insuffisant rénal, il y a un risque d'encéphalopathie, en général réversible lors de la diminution des concentrations plasmatiques de cefpodoxime.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : ANTIBACTERIEN appartenant à la famille des béta-lactamines, du groupe des céphalosporines de 3ème génération.

Code ATC : J01DD13

Mécanisme d’action :

Le cefpodoxime inhibe la synthèse de la paroi bactérienne par fixation sur les Protéines Liant la Pénicilline (PLP). Ceci provoque l’arrêt de la synthèse du peptidoglycane de la paroi cellulaire bactérienne, aboutissant à la lyse de la paroi et à la bactéricidie.

Relation Pharmacocinétique / pharmacodynamie.

Pour les céphalosporines, le paramètre pharmacocinétique / pharmacodynamique le plus pertinent en corrélation avec l’efficacité in vivo est le pourcentage de l’intervalle entre deux doses successives pour laquelle la fraction non liée demeure supérieure à la concentration minimale inhibitrice (CMI) de cefpodoxime pour chaque espèce cible individuelle (c’est-à-dire temps pendant lequel les concentrations sériques sont supérieures à la CMI).

Mécanisme(s) de résistance :

La résistance aux céphalosporines résulte de divers mécanismes :

1) altération de la perméabilité de la paroi cellulaire des bactéries à Gram (–)

2) altération des Protéines Liant la Pénicilline (PLP)

3) synthèse de β- lactamases

4) pompes d’efflux des bactéries

Seuils:

Les seuils des CMI (mg/l) du cefpodoxime établis par l’European Union Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing (EUCAST) sont présentés dans le tableau ci-dessous (2011-01-05, v 1.3) :

Organisme

Sensible (S) (mg/l)

Resistant (R) (mg/l)

Enterobacteriaceae (uniquement infection du tractus urinaire (ITU) non compliquée)

≤ 1

>1

Staphylococcus spp.

Note1

Note1

Streptocoques des groupes A, B, C et G

Note2

Note2

Streptococcus pneumoniae

≤ 0.25

>0.5

Haemophilus influenzae

≤ 0.25

Note3

>0.5

Moraxella catarrhalis

≤ 0.25

Note3

>0.5

Neisseria gonorrhoeae

Note*

Note*

Seuil non lié à l’espèce

Note*

Note*

1 Sensibilité des staphylocoques aux céphalosporines est fonction de la sensibilité à la céfoxitine.

2 Sensibilité des streptocoques beta-hémolytiques des groupe A, B, C et G aux beta-lactamines est fonction de leur sensibilité à la pénicilline.

3 Les souches pour lesquelles les valeurs de CMI sont supérieures au seuil de sensibilité sont très rares ou non pas encore été déterminées. Les tests d’identification et les antibiogrammes de ces isolats doivent être répétés et, en cas de confirmation du résultat, l’isolat doit être transmis à un laboratoire de référence.

*Mise en évidence insuffisante

Sensibilité:

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Si nécessaire, un avis d’expert peut être utile lorsque la prévence locale de la résistance est discutable, notamment pour certains agents pathogènes dans certains types d’infections.

Spectre antibactérien

ESPECES HABITUELLEMENT SENSIBLES

Aérobies à Gram positif:

Staphylococcus aureus (Methicilline-sensible)

Streptococcus pyogenes

Aérobies à Gram négatif:

Haemophilus influenzae

Moraxella catarrhalis

Proteus mirabilis%

ESPECES AYANT ACQUIS UNE RESISTANCE – POUVANT ETRE PREJUDICIABLE

Aérobies à Gram positif:

Streptococcus pneumoniae

Aérobies à Gram négatif:

Citrobacter freundi$

Enterobacter cloacae$

Escherichia coli%

Klebsiella pneumoniae%

Serratia marcescens$

ESPECES INCONSTAMMENT RESISTANTES

Aérobies à Gram positif:

Enterococcus spp.

Staphylococcus aureus (methicilline résistant)

Aérobies à Gram négatif:

Morganella morganii

Pseudomonas aeruginosa.

Autres

Chlamydia spp.

Chlamydophila spp.

Legionella pneumophila

Mycoplasma spp.

$ Sensibilité innée intermédiaire

+ Taux de Resistance >50% dans au moins une région

% souches productrices de BêtaLactamases à Spectre Etendu (BLSE) présentant toujours une résistance

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Le cefpodoxime est absorbé dans l’intestin et hydrolysé en son métabolite actif cefpodoxime.

L'absorption du cefpodoxime proxétil administré par voie orale au sujet à jeun, sous forme d'un comprimé correspondant à 100 mg de cefpodoxime, est de 51.5%.

Celle-ci est augmentée par la prise d'aliments. Le volume de distribution est de 32.3 L et les pics de concentration de cefpodoxime apparaissent 2 à 3 heures après son administration. La concentration plasmatique maximale est de 1.2 mg/L et de 2.5 mg/L après l’administration respectivement de 100 mg et de 200 mg. Après l’administration pendant 14,5 jours de 100 mg et de 200 mg, 2 fois par jour, les paramètres pharmacocinétiques plasmatiques du cefpodoxime ne sont pas modifiés.

Le taux de fixation du cefpodoxime est de l'ordre de 40 % et se fait principalement sur l'albumine. Cette fixation est de type non saturable.

Des concentrations de cefpodoxime en excédent de la CMI pour des agents pathogènes fréquents peuvent être atteintes dans le parenchyme pulmonaire, la muqueuse bronchique, le liquide pleural, les amygdales et la prostate.

Les concentrations sont élevées dans les urines, dans la mesure où le cefpodoxime est majoritairement éliminée par voie rénale (les concentrations 0 à 4, 4 à 8, 8 à 12 heures après l’administration d’une dose unique sont supérieures à la CMI90 pour les pathogènes urinaires fréquents). Une bonne diffusion du cefpodoxime a également été constatée dans le tissu rénal, avec une concentration supérieure à la CIM90 des pathogènes urinaires fréquents, 3 à 12 heures après l’administration d’une dose unique de 200 mg (1.6-3.1μg/g). Les concentrations de cefpodoxime dans les tissus cortical et médullaire sont semblables.

Des études chez les volontaires sains ont montré que les concentrations moyennes de cefpodoxime dans l’éjaculat total, 6 à 12 heures après l’administration d’une dose unique de 200 mg de cefpodoxime, tendent à être supérieures à la CMI90 de N. gonorrhoeae.

La principale voie d’élimination est rénale, 80% du cefpodoxime sont éliminés sous forme inchangé dans les urines, avec une demi-vie d'élimination moyenne de 2,4 heures.

CHEZ L'ENFANT:

Chez les enfants, les études ont montré que les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en moyenne en 2 à 4 heures. Les concentrations plasmatiques, après administration par voie orale à des sujets âgés de 4 à 12 ans, d'une dose unique de 5 mg/kg, sont semblables à celles obtenues après l’administration de 200 mg chez l’adulte.

Chez les patients de moins de 2 ans lors d'une administration répétée de 5 mg/kg toutes les 12 heures, les concentrations plasmatiques moyennes, 2 heures après administration, sont comprises entre 2,7 mg/l (1 mois à 6 mois) et 2,0 mg/l (7 mois à 2 ans).

Chez les patients âgés de 1 mois à 12 ans après administration répétée de 5 mg/kg toutes les 12 heures, les concentrations plasmatiques résiduelles de cefpodoxime à l'état d'équilibre sont comprises entre 0,2 à 0,3 mg/l (1 mois à 2 ans) et 0,1 mg/l (2 à 12 ans).

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données disponibles sur une toxicité chronique n’ont pas révélé de risques particuliers pour l’Homme, qui ne soient pas déjà connus.

De plus, les études in vivo et in vitro n’apportent aucune donnée quant à une éventuelle toxicité sur la reproduction ou une mutagénicité. Aucune étude de carcinogénicité n’a été conduite.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose monohydraté, amidon de maïs, croscarmellose sodique, oxyde de fer jaune, hydroxypropylcellulose, cellulose dispersible, silice colloidale anhydre, acide citrique anhydre, citrate de sodium, benzoate de sodium, Durarome (arôme banane), saccharose.

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

Suspension reconstituée : à conserver au réfrigérateur pendant 10 jours (entre +2°C et +8°C).

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas + 25°C.

A conserver dans son emballage d’origine, à l’abri de la lumière.

Pour les précautions de conservation pour la suspension reconstituée, voir rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon (PEHD) de 100 ml avec un bouchon sécurité enfant en propylène blanc, contenant un gel dessicant.

Une cuillère mesure graduée de 5 kg à 25 kg est fournie dans l’emballage pour une posologie précise.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ARROW GENERIQUES

26 AVENUE TONY GARNIER

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 219 009 7 2 : Flacon PEHD de 100 ml avec cuillère mesure graduée en kg. Boîte de 1.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.