RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 04/05/2015
Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
Seasonique 150 microgrammes/30 microgrammes + 10 microgrammes, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé blanc contient 10 microgrammes d'éthinylestradiol.
Excipients :
Comprimés roses : 63,02 mg de lactose, 0,169 mg de laque aluminique rouge Allura AC (E129) et 0,009 mg de laque aluminique de bleu brillant FCF (E133) par comprimé.
Comprimés blancs : 69,20 mg de lactose par comprimé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimés ronds, biconvexes, roses, d'environ 5,7 mm de diamètre, portant l'inscription « 172 » sur une face et « T » sur l'autre face.
Comprimés ronds, biconvexes, blancs, d'environ 5,7 mm de diamètre, portant l'inscription « 173 » sur une face et « T » sur l'autre face.
Les comprimés blancs occupent la cinquième (dernière) rangée de la troisième plaquette thermoformée. Seule la troisième plaquette thermoformée contient 5 rangées de comprimés et elle est de forme rectangulaire.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Chaque boîte de Seasonique contient 84 comprimés de l'association de 150 microgrammes de lévonorgestrel et de 30 microgrammes d'éthinylestradiol et 7 comprimés de 10 microgrammes d'éthinylestradiol.
Comment utiliser Seasonique
La prise des comprimés est continue pendant 91 jours. Un comprimé doit être pris par voie orale à la même heure chaque jour dans l'ordre indiqué sur la plaquette thermoformée.
Prendre un comprimé rose contenant du lévonorgestrel et de l'éthinylestradiol tous les jours pendant 84 jours consécutifs, suivi d'un comprimé blanc d'éthinylestradiol pendant 7 jours, période au cours de laquelle une hémorragie de privation se produira normalement.
Comment débuter la prise de Seasonique
Les comprimés doivent être pris tous les jours à peu près à la même heure, si nécessaire avec un peu d’eau, dans l'ordre indiqué sur la plaquette thermoformée. Prendre un comprimé tous les jours pendant 91 jours consécutifs. Prendre un comprimé rose tous les jours pendant 84 jours consécutifs, suivi d'un comprimé blanc pendant 7 jours consécutifs. Une hémorragie de privation se produira normalement pendant la période de 7 jours de prise des comprimés blancs.
Commencer chaque cycle suivant de 91 jours sans interruption le même jour de la semaine que celui de la première prise de Seasonique, en suivant le même schéma.
Pas de prise antérieure d'un contraceptif hormonal (au cours du dernier mois)
La prise des comprimés doit commencer le jour 1 du cycle menstruel normal (c'est-à-dire le premier jour des règles). La prise de Seasonique peut débuter plus tard (entre le 2e et le 5e jour du cycle) mais, dans ce cas, l'utilisation simultanée d'une méthode contraceptive barrière est recommandée pendant les 7 premiers jours de prise des comprimés.
Relais d'un contraceptif hormonal combiné (Contraceptif Oral Combiné (COC), anneau vaginal, dispositif transdermique)
La prise de Seasonique doit débuter le jour suivant la prise du dernier comprimé actif (le dernier comprimé contenant les substances actives) du COC précédent. En cas d'utilisation antérieure d'un anneau vaginal ou d'un dispositif transdermique, l’utilisation de Seasonique doit commencer le jour du retrait de l'anneau ou du dispositif et, au plus tard, le jour où l'application suivante aurait dû être faite.
Relais d’une contraception progestative seule (pilule progestative, injection, implant) ou d'un Système Intra-Utérin (SIU) libérant un progestatif
Le relais de la pilule progestative peut être effectué n'importe quel jour (le relais de l'implant ou du SIU doit être effectué le jour de son retrait ; le relais de l’injection doit être débuté le jour prévu pour l’injection suivante). Dans tous ces cas, l'utilisation simultanée d'une méthode contraceptive barrière est recommandée pendant les 7 premiers jours de prise des comprimés.
Après un avortement/fausse-couche au 1er trimestre
La prise des comprimés peut débuter immédiatement. Dans ce cas, il ne sera pas nécessaire de prendre des mesures contraceptives complémentaires.
Après un accouchement ou un avortement/fausse-couche au 2e trimestre
Il est recommandé de commencer la prise des comprimés entre 21 et 28 jours après un accouchement ou un avortement au 2e trimestre. En cas de début plus tardif, il est recommandé d'utiliser simultanément une méthode contraceptive barrière pendant les 7 premiers jours de prise des comprimés. Si des rapports sexuels ont déjà eu lieu, il convient de s'assurer d'une absence de grossesse avant de commencer la prise du COC ou d’attendre les règles suivantes.
Pour les femmes qui allaitent, voir rubrique 4.6.
Oubli de comprimés
L'efficacité contraceptive peut être réduite en cas d’oubli de comprimés roses, et notamment en cas d’oubli des premiers comprimés de la plaquette.
En cas d'oubli d’un comprimé rose depuis moins de 12 heures, le comprimé oublié doit être pris dès que possible et les comprimés suivants seront pris à l'heure habituelle.
En cas d'oubli d’un ou plusieurs comprimés roses depuis plus de 12 heures, l'efficacité contraceptive peut être réduite. Les deux règles de base suivantes s'appliquent en cas d'oubli de comprimés :
1. La prise des comprimés ne doit jamais être interrompue pendant plus de 7 jours
2. 7 jours de prise ininterrompue du traitement sont nécessaires afin d’obtenir une inhibition correcte de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
Les conseils suivants seront donc donnés en pratique :
Oubli de comprimés roses de lévonorgestrel/éthinylestradiol
Entre le 1er et le 7e jour (1re semaine)
L’oubli d’un ou plusieurs comprimés pendant la 1re semaine expose à un risque de grossesse plus élevé car la prise ininterrompue de comprimés pendant 7 jours est requise pour obtenir une inhibition de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
En cas de rapports sexuels au cours des 7 jours qui précèdent, la possibilité d'une grossesse doit être envisagée. Plus le nombre de comprimés oubliés est élevé et l'oubli proche de la phase de prise des comprimés blancs, plus le risque de grossesse sera élevé.
Lorsque la prise d'un seul comprimé rose est différée, le comprimé doit être pris dès que possible, même si cela signifie prendre 2 comprimés en même temps. Les comprimés restants seront pris à l'heure habituelle.
Si 2 comprimés roses sont oubliés, 2 comprimés seront pris le jour où l’oubli est constaté et 2 autres comprimés le jour suivant. Les comprimés restants seront pris à l'heure habituelle.
Si au moins 3 comprimés roses sont oubliés, les comprimés oubliés ne seront pas remplacés et les comprimés restants seront pris à l'heure habituelle dans l’ordre indiqué sur la plaquette. Des saignements peuvent survenir pendant la semaine suivant l’oubli des comprimés.
Dans tous les cas, une contraception supplémentaire sera utilisée pendant les 7 jours suivants.
Entre le 8e et le 84e jour (2e à 12e semaine)
Lorsque la prise d'un seul comprimé rose est différée, le comprimé doit être pris dès que possible, même si cela signifie prendre 2 comprimés en même temps. Les comprimés restants seront pris à l'heure habituelle. Il ne sera pas nécessaire de prendre des mesures contraceptives supplémentaires.
Si 2 comprimés roses sont oubliés, 2 comprimés seront pris le jour où l’oubli est constaté et 2 autres comprimés le jour suivant. Les comprimés restants seront pris à l'heure habituelle. Il sera nécessaire de prendre des mesures contraceptives non hormonales supplémentaires pendant les 7 jours suivant la reprise des comprimés.
Si au moins 3 comprimés roses sont oubliés, les comprimés oubliés ne seront pas remplacés et les comprimés restants seront pris à l'heure habituelle dans l’ordre indiqué sur la plaquette. Des saignements peuvent survenir pendant la semaine suivant l’oubli des comprimés. Il sera nécessaire de prendre des mesures contraceptives non hormonales supplémentaires pendant les 7 jours suivant la reprise des comprimés. En cas de rapports sexuels au cours des jours où des comprimés sont oubliés, la possibilité d'une grossesse doit être envisagée. Plus le nombre de comprimés oubliés est élevé et l'oubli proche de la phase de prise des comprimés blancs, plus le risque de grossesse sera élevé.
Oubli de comprimés blancs d'éthinylestradiol (13e semaine)
Les comprimés oubliés ne seront pas remplacés et les comprimés restants seront pris à l'heure habituelle jusqu'à la fin de la plaquette. Il ne sera pas nécessaire de prendre des mesures contraceptives supplémentaires.
En cas d’absence d’hémorragies de privation pendant la 13e semaine (pendant la prise des comprimés blancs d'éthinylestradiol), la possibilité d'une grossesse doit être exclue avant de commencer un nouveau cycle de 91 jours.
Conduite à tenir en cas de troubles gastro-intestinaux
En cas de troubles gastro-intestinaux sévères (par exemple des vomissements ou une diarrhée), l’absorption d’un comprimé peut ne pas être complète et des mesures contraceptives supplémentaires doivent être prises.
En cas de vomissements pendant les 3 à 4 heures suivant la prise d'un comprimé, les conseils concernant les comprimés oubliés devront être suivis.
Pour ne pas modifier l’ordre de prise des comprimés, le ou les comprimés roses supplémentaires devant être pris peuvent être prélevés dans la dernière rangée (12e semaine).
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de Seasonique chez les femmes en âge de procréer âgées de moins de 18 ans n'ont pas été établies.
· Thrombose veineuse ou antécédent de thrombose veineuse (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire) ;
· Thrombose artérielle ou antécédent de thrombose artérielle (par exemple infarctus du myocarde), ou signes précurseurs de thrombose (par exemple : angor et accident ischémique transitoire) ;
· Accident vasculaire cérébral (AVC) ou antécédent d’AVC ;
· Présence d'un facteur de risque sévère ou de plusieurs facteurs de risque de thrombose artérielle :
o diabète avec complications vasculaires,
o hypertension artérielle sévère,
o dyslipoprotéinémie sévère,
· Prédisposition héréditaire ou acquise à la thrombose veineuse ou artérielle, telle que résistance à la protéine C activée (APC), déficit en antithrombine III, déficit en protéine C, déficit en protéine S, hyperhomocystéinémie et anticorps antiphospholipides (anticorps anticardiolipine, anticoagulant lupique) ;
· Pancréatite ou antécédent de pancréatite, en cas d'association avec une hypertriglycéridémie sévère ;
· Affection hépatique sévère ou antécédent d’affection hépatique sévère, en l’absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques ;
· Tumeur hépatique (bénigne ou maligne) évolutive ou antécédent ;
· Tumeur maligne hormono-dépendante connue ou suspectée (par exemple des organes génitaux ou des seins) ;
· Saignements vaginaux non diagnostiqués ;
· Antécédent de migraine avec signes neurologiques focalisés ;
· En association avec du millepertuis (Hypericum perforatum) ;
· Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Troubles circulatoires
L'utilisation de tout COC augmente le risque de thromboembolie veineuse (TEV) par rapport à une non utilisation. Cette augmentation du risque thromboembolique veineux est plus importante pendant la première année d'utilisation d’un COC.
Chez les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés faiblement dosés en estrogène (moins de 0,05 mg d’éthinylestradiol) sans facteur de risque thromboembolique connu, des études épidémiologiques ont montré que l’incidence d’un accident thromboembolique veineux est d’environ 20 cas pour
100 000 années-femmes (pour les utilisatrices de COC contenant du lévonorgestrel). Chez les non utilisatrices, ce risque est de 5 à 10 cas pour 100 000 années-femmes et de 60 cas pour 100 000 grossesses.
Ces accidents sont d’évolution fatale dans 1 à 2 % des cas.
L’influence de Seasonique sur la survenue de ces événements thromboemboliques veineux comparativement aux autres COC contenant du lévonorgestrel est inconnue.
Des études épidémiologiques ont également associé l'utilisation des COC avec un risque accru de thromboembolie artérielle (infarctus du myocarde, accident ischémique transitoire).
Chez les utilisatrices d'une contraception orale, de très rares cas de thrombose d'autres vaisseaux sanguins ont été observés, par exemple veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales, cérébrales ou rétiniennes. Il n'existe pas de consensus sur la relation entre la survenue de ces accidents et l'utilisation de contraceptifs hormonaux.
Les symptômes d'événements thrombotiques/thromboemboliques veineux ou artériels ou d'un accident vasculaire cérébral peuvent être les suivants :
· douleur et/ou œdème inhabituel d’une jambe,
· douleur importante et brutale dans la poitrine, irradiant ou non dans le bras gauche,
· dyspnée brutale,
· toux de survenue brutale,
· céphalées inhabituelles, sévères, prolongées,
· cécité brutale, partielle ou totale,
· diplopie,
· troubles du langage ou aphasie,
· vertiges,
· collapsus avec ou sans convulsions focalisées,
· survenue brutale d’une parésie ou d’un engourdissement très important d’un hémicorps ou d’une partie du corps,
· troubles moteurs,
· douleur abdominale aigüe.
Chez les utilisatrices de COC, le risque de complications thromboemboliques veineuses augmente :
· avec l'âge,
· en cas d’antécédents familiaux d’accidents thromboemboliques veineux (chez un frère, une sœur ou chez un parent relativement jeune). En cas de suspicion de prédisposition héréditaire, il convient de demander l’avis d’un spécialiste avant de prescrire un COC,
· en cas d’immobilisation prolongée, d’intervention chirurgicale majeure, de chirurgie des membres inférieurs ou de traumatisme important. Dans ces cas, il est recommandé d’interrompre la contraception (au moins six semaines avant une intervention chirurgicale programmée) et de ne la reprendre que deux semaines au moins après la reprise d’une mobilité complète,
· avec l’obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²),
· Il n’y a pas de consensus en ce qui concerne le rôle éventuel des varices et des thrombophlébites superficielles dans l’apparition ou l’évolution de la thrombose veineuse.
Chez les utilisatrices de COC, le risque de complications thromboemboliques artérielles ou d'accident vasculaire cérébral augmente :
· avec l'âge,
· avec le tabagisme (il sera vivement recommandé aux femmes de plus de 35 ans de ne pas fumer si elles désirent prendre un COC),
· en cas de dyslipoprotéinémie,
· en cas d’hypertension artérielle,
· en cas de migraine,
· en cas d’obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²),
· en cas d’antécédents familiaux d’accidents thromboemboliques artériels (chez un frère, une sœur ou chez un parent relativement jeune). En cas de suspicion de prédisposition héréditaire, il convient de demander l’avis d’un spécialiste avant de prescrire un COC,
· en présence de valvulopathies cardiaques,
· en cas de fibrillation auriculaire.
La présence d'un facteur de risque grave ou de plusieurs facteurs de risque de maladie veineuse ou artérielle peut également constituer une contre-indication. La possibilité d'un traitement anticoagulant pourra être envisagée. En cas de survenue d'un symptôme évocateur d’une thrombose, il doit être recommandé aux femmes utilisatrices d'un COC de contacter leur médecin. En cas de survenue ou de suspicion de thrombose, la prise du COC doit être interrompue. En raison du potentiel tératogène d'un traitement anti-coagulant (dérivés coumariniques), une autre méthode contraceptive appropriée doit être instaurée.
L'augmentation du risque thromboembolique survenant lors du post-partum doit être prise en compte (voir rubrique 4.6 « Grossesse et allaitement »).
Les autres pathologies pouvant entraîner des accidents vasculaires sont : le diabète sucré, le lupus érythémateux disséminé, le syndrome hémolytique et urémique, les entéropathies inflammatoires chroniques (maladie de Crohn et rectocolite hémorragique) et la drépanocytose.
L'augmentation de la fréquence ou de l'intensité de migraines lors de la prise d'un COC (prodrome éventuel d'un accident vasculaire cérébral) peut justifier son arrêt immédiat.
Tumeurs
Certaines études épidémiologiques suggèrent que la prise de COC à long terme (> 5 ans) pourrait être associée à une augmentation du risque de cancer du col de l'utérus. Il n'est cependant pas établi dans quelle mesure cette augmentation du risque est liée à des facteurs confondants tels que le comportement sexuel et d'autres facteurs comme le papilloma virus humain (HPV).
Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a conclu qu’il existe une légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein chez les femmes sous COC. Cette majoration du risque disparaît progressivement au cours des 10 ans qui suivent l’arrêt d'un COC. Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombre plus élevé de cancers diagnostiqués chez les utilisatrices habituelles ou nouvelles utilisatrices d'un COC reste faible par rapport au risque global de cancer du sein. Ces études ne permettent pas d'établir une relation de causalité. Il est possible que, chez les utilisatrices de COC, cette augmentation du risque soit due à un diagnostic plus précoce du cancer du sein, aux effets biologiques de cette contraception ou à l'association des deux. Les cancers du sein diagnostiqués chez les femmes utilisant ou ayant utilisé un COC ont tendance à être moins évolués cliniquement par rapport à ceux diagnostiqués chez des femmes n'en ayant jamais utilisé.
Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et dans de plus rares cas encore, des tumeurs malignes du foie ont été rapportées chez des utilisatrices de COC. Dans des cas isolés, ces tumeurs ont conduit à des hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Chez les femmes sous COC, la survenue de douleurs de la partie supérieure de l'abdomen, d'une augmentation du volume du foie ou de signes d'hémorragie intra-abdominale doit faire évoquer une tumeur hépatique.
L’utilisation de COC plus fortement dosés (50 µg d’éthinylestradiol) diminue le risque de cancer de l’endomètre et de l’ovaire. Ceci demande à être confirmé avec les COC plus faiblement dosés.
Autres pathologies
Les femmes atteintes d'hypertriglycéridémie ou avec une prédisposition héréditaire à cette affection pourraient présenter un risque accru de pancréatite quand elles prennent des COC.
Une augmentation modérée de la pression artérielle a été observée chez de nombreuses femmes sous COC mais les cas cliniquement significatifs sont rares. Une interruption immédiate du COC n’est justifiée que dans ces rares cas. La persistance de chiffres tensionnels élevés ou le non contrôle des chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur chez une femme hypertendue prenant un COC doit faire interrompre celui-ci. Le COC pourra éventuellement être repris après normalisation des chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur.
La survenue ou l'aggravation des pathologies suivantes a été observée au cours de la grossesse ou chez des femmes prenant des COC, bien que la responsabilité des COC n'ait pu être établie : ictère et/ou prurit dû à une cholestase, lithiase biliaire, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, chorée de Sydenham, herpès gravidique, hypoacousie par otosclérose.
Chez les femmes présentant un angioedème héréditaire, les estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver des symptômes d’angioedème.
La survenue d'anomalies hépatiques aiguës ou chroniques peut nécessiter l'arrêt du COC jusqu'à la normalisation des paramètres hépatiques. La récidive d'un ictère cholestatique et/ou d'un prurit liés à une cholestase survenue au cours d'une grossesse précédente ou lors de la prise antérieure d'hormones stéroïdiennes doit faire arrêter le COC.
Bien que les COC puissent avoir un effet sur la résistance périphérique à l'insuline et la tolérance au glucose, il n'est cependant pas obligatoire de modifier le traitement chez des diabétiques utilisant un COC faiblement dosé (contenant moins de 0,05 mg d'éthinylestradiol). Les femmes diabétiques doivent cependant être étroitement surveillées, en particulier lors de l'instauration d'un COC.
Des cas d'aggravations de dépression endogène, d'épilepsie, de maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique ont été observés lors de la prise de COC.
Un chloasma peut survenir, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition au chloasma sous COC doivent éviter de s'exposer au soleil ou aux rayons ultra-violets.
Examen/consultation médical(e)
L'instauration ou la reprise d'un traitement par Seasonique doit être précédée du recueil complet des antécédents médicaux (y compris les antécédents familiaux). Une éventuelle grossesse devra être écartée. Un examen clinique complet, incluant une mesure de la pression artérielle, doit être effectué en tenant compte des contre-indications (voir rubrique 4.3) et des mises en garde (voir rubrique 4.4). Il sera conseillé aux femmes de lire attentivement la notice du produit et d’en respecter les recommandations. La fréquence et la nature des examens pratiqués tiendront compte des recommandations médicales établies et seront adaptées à chaque patiente.
Les femmes doivent être informées que les contraceptifs oraux ne protègent pas contre l’infection par le VIH (SIDA) ou les autres maladies sexuellement transmissibles.
Efficacité réduite
L’efficacité des COC peut être réduite, par exemple en cas d’oubli de comprimés (voir rubrique 4.2), de troubles gastro-intestinaux pendant la prise des comprimés actifs (voir rubrique 4.2) ou d’utilisation concomitante de médicaments (voir rubrique 4.5).
Troubles du cycle
Avec tous les COC, des saignements irréguliers (« spottings » ou métrorragies) peuvent survenir, en particulier pendant les 3 premiers mois d’utilisation. Par conséquent, l’évaluation de la régularité des saignements n’a de sens qu’après une période d’adaptation d’environ 3 cycles.
Dans les essais cliniques de Seasonique, les hémorragies (de privation) programmées et/ou les spottings ont été relativement constants avec le temps, avec en moyenne 3 jours de saignement et/ou spottings par cycle de 91 jours. Les saignements et spottings irréguliers ont diminué lors des cycles de 91 jours suivants.
En cas de survenue de saignements ou spottings irréguliers, la prise des comprimés doit se poursuivre normalement. Si les saignements persistent ou se prolongent, la femme devra consulter son médecin.
Les comprimés de Seasonique contiennent du lactose. Les patientes présentant des problèmes héréditaires rares tels qu'une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou une malabsorption du glucose ou du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Les comprimés roses de Seasonique contiennent des colorants azoïques comme la laque aluminique rouge Allura AC (E129) et laque aluminique de bleu brillant FCF (E133) qui peuvent provoquer des réactions allergiques.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Note : les informations relatives à la prescription des médicaments associés doivent être consultées pour identifier toute interaction éventuelle.
Influence d'autres médicaments sur Seasonique
Les interactions entre les contraceptifs oraux et d'autres médicaments peuvent induire des métrorragies et/ou conduire à l'échec de la contraception. Les interactions suivantes ont été retrouvées dans la littérature.
Métabolisme hépatique
Des interactions peuvent se produire avec des médicaments inducteurs des enzymes hépatiques, ce qui peut conduire à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles (par exemple, la phénytoïne, les barbituriques, la primidone, la carbamazépine, la rifampicine, le bosentan, le vémurafénib et les médicaments contre le VIH (par exemple ritonavir, névirapine) et peut-être aussi l’oxcarbazépine, le topiramate, le felbamate, la griséofulvine et les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum)). En général, l’induction enzymatique maximale est observée au bout d’environ 10 jours de traitement ; cependant, elle peut se prolonger au moins 4 semaines après l'arrêt du traitement.
Conduite à tenir
Les femmes prenant pendant une courte durée un médicament appartenant à l'une des classes mentionnées ci-dessus ou d'autres substances actives (médicaments inducteurs enzymatiques) autres que la rifampicine, doivent utiliser temporairement, en plus de leur COC, pendant toute la durée de ce traitement et pendant les 7 jours qui suivent l'arrêt du traitement, une méthode contraceptive mécanique complémentaire.
En cas de traitement par la rifampicine, les mêmes précautions s'appliquent mais la contraception mécanique doit être poursuivie 28 jours après l'arrêt de l'antibiotique.
Chez les femmes prenant un traitement à long terme par des substances actives ayant une action inductrice sur les enzymes hépatiques, une autre méthode de contraception fiable, non hormonale est recommandée.
Influence de Seasonique sur les autres médicaments
L'utilisation concomitante de COC et de lamotrigine a entraîné une réduction d'environ 50 % des taux de lamotrigine. Cette interaction pourrait être due au composant œstrogène puisqu'elle ne se produit pas avec les progestatifs administrés seuls. Chez une patiente déjà traitée par la lamotrigine, une surveillance clinique étroite et éventuellement un ajustement posologique au commencement et à l'arrêt du contraceptif pourront être nécessaires. En revanche, l'instauration d'une contraception orale pendant la titration de la lamotrigine doit être évitée.
Examens biologiques
L'utilisation des COC peut avoir un effet sur les résultats de certaines analyses biologiques dont les tests fonctionnels hépatiques, thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, les taux plasmatiques des protéines (porteuses), ex. la corticosteroid-binding globulin (CBG) et des fractions lipidiques/lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme glucidique et les paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse. Les modifications restent en général dans les limites de la normale.
Les femmes sous traitement substitutif par hormones thyroïdiennes auront peut-être besoin de doses plus fortes d'hormones thyroïdiennes car les concentrations sériques de la thyroxin binding globulin augmentent avec l'utilisation des COC.
Seasonique n’est pas indiqué pendant la grossesse.
En cas de découverte d’une grossesse pendant la prise de Seasonique, le traitement doit être immédiatement arrêté. De grandes études épidémiologiques n'ont pas révélé d’augmentation du risque d'anomalies congénitales chez les enfants nés de femmes ayant utilisé un COC avant la grossesse, ni d’effet tératogène lorsqu’un COC a été pris par erreur au cours de la grossesse.
Des études chez l'animal ont montré la présence d'effets indésirables au cours de la grossesse et de l'allaitement (voir rubrique 5.3). D'après ces données, un effet indésirable dû à l'activité hormonale des principes actifs ne peut être exclu. Cependant, sur la base de l'expérience de l'utilisation des COC pendant la grossesse, un tel effet indésirable n'a pas été observé dans l’espèce humaine.
Les COC pouvant influer sur la quantité de lait maternel et sa composition, ceux-ci sont généralement déconseillés jusqu'à la fin du sevrage. L'utilisation de COC peut s'accompagner d'une excrétion de faibles quantités de ces contraceptifs stéroïdiens et/ou de leurs métabolites dans le lait pouvant avoir un effet chez l'enfant.
Fertilité
Seasonique est indiqué dans la prévention de la grossesse.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L'essai clinique pivot qui a évalué la tolérance et l'efficacité de Seasonique était une étude sur 12 mois, multicentrique, randomisée, en ouvert, qui a inclus des femmes âgées de 18 à 40 ans, parmi lesquelles 1 006 ont pris au moins un comprimé de Seasonique.
Les effets indésirables apparus sous traitement les plus fréquemment rapportés ont été des saignements utérins irréguliers et/ou abondants, une prise de poids et de l’acné.
Les effets indésirables supplémentaires identifiés après la mise sur le marché de Seasonique sont rapportés comme étant de fréquence indéterminée.
Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de système d'organe |
Très fréquent |
Fréquent |
Peu fréquent |
Rare |
Fréquence indéterminée |
Infections et infestations |
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Infection fongique, vaginose fongique, vaginite bactérienne, infection vésicale, gastro-entérite, sinusite, pharyngite, candidose vaginale, infection vaginale, vaginite |
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Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes) |
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Maladie fibrokystique du sein, fibromes utérins, aggravation de fibromes utérins |
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Affections hématologiques et du système lymphatique |
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Anémie |
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Affections du système immunitaire |
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Réaction d'hypersensibilité |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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Augmentation de l'appétit, anorexie, diminution de l'appétit, diabète, insulinorésistance |
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Affections psychiatriques |
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Changements d'humeur, diminution de la libido, dépression |
Irritabilité, anxiété, aggravation d'une dépression, humeur dépressive, détresse émotionnelle, insomnie, labilité affective, aggravation d'une anxiété, troubles du désir, paranoïa |
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Affections du système nerveux |
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Céphalées1, migraine2 |
Etourdissements, hyperesthésie, hypoesthésie |
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Perte de conscience |
Affections de l'oreille et du labyrinthe |
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Vertige |
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Affections cardiaques |
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Palpitations, tachycardie |
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Affections vasculaires |
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Bouffées vasomotrices, hypertension, aggravation d'une hypertension, hypotension orthostatique |
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Thrombose |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
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Congestion sinusale |
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Embolie pulmonaire, thrombose pulmonaire |
Affections gastro-intestinales |
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Nausées3, douleurs abdominales4 |
Vomissements, dyspepsie, diarrhées, constipation, aggravation de nausées |
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Affections hépatobiliaires |
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Cholécystite, cholélithiase |
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Acné5 |
Eruption, pousse anormale des cheveux/poils, texture anormale des cheveux/poils, hypotrichose, affection des ongles, sueurs nocturnes, réaction de photosensibilité, hyperpigmentation cutanée |
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Alopécie |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
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Gonflement périphérique, douleurs dorsales, spasmes musculaires, arthralgies, raideur articulaire, myalgies, douleurs cervicales |
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Douleur dans les extrémités |
Affections des organes de reproduction et du sein |
Métrorragies |
Ménorragies, tension mammaire, dysménorrhée |
Sécheresse vulvovaginale, spasme utérin, douleurs mammaires, irrégularité menstruelle, engorgement mammaire, hypertrophie mammaire, dyspareunie, saignement post-coïtal, écoulement vaginal, écoulement mammaire, prurit génital, éruption génitale, douleurs pelviennes, ovaires polykystiques, affection vulvaire, gêne vulvovaginale |
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Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
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Fatigue, œdème6, douleurs, douleurs thoraciques, sensation de chaleur, affection pseudo-grippale, malaise, fièvre |
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Investigations |
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Prise de poids |
Augmentation de la pression artérielle, augmentation des lipides, perte de poids |
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1 y compris aggravation des céphalées et céphalées de tension
2 y compris aggravation d'une migraine et migraine avec aura
3 y compris aggravation de nausées
4 y compris distension abdominale, douleurs abdominales hautes et douleurs abdominales basses
5 y compris aggravation de l’acné
6 y compris œdème périphérique
Les événements indésirables graves suivants ont été rapportés chez des utilisatrices de COC et sont discutés à la rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi :
o Maladies thromboemboliques veineuses
o Maladies thromboemboliques artérielles
o Hypertension artérielle
o Tumeurs hépatiques
o Survenue ou aggravation d'affections pour lesquelles l’association avec l'utilisation de COC n’a pas été établie : maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, épilepsie, migraine, myome utérin, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, herpès gestationnel, chorée de Sydenham, syndrome hémolytique et urémique, ictère cholestatique
o Chloasma
o Troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique pouvant nécessiter l'arrêt de l'utilisation des COC jusqu'à ce que les marqueurs de la fonction hépatique se soient normalisés
o Possible induction ou aggravation des symptômes d’angiœdème suite à l'administration exogène d'œstrogènes chez les femmes ayant un angiœdème héréditaire
La fréquence de diagnostic de cancer du sein est très légèrement augmentée parmi les utilisatrices de contraceptifs oraux. Etant donné que le cancer du sein est rare chez les femmes de moins de 40 ans, l'augmentation du nombre de cas est faible par comparaison au risque global de cancer du sein. La relation de causalité avec l'utilisation des COC n'est pas établie. Pour plus d'informations, voir rubriques 4.3 et 4.4.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Hormones sexuelles et modulateurs de la fonction génitale, Contraceptifs hormonaux à usage systémique, Progestatifs et œstrogènes en association fixe , Code ATC : G03AA07.
Indice de Pearl global (18-35 ans) : 0,76 (limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % en bilatéral : 1,76).
Indice de Pearl pour l'échec de la méthode (18-35 ans) : 0,26 (limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % en bilatéral : 0,80).
Indice de Pearl global (18-40 ans) : 0,67 (limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % en bilatéral : 1,56).
L'action contraceptive des COC dépend de l'interaction de différents facteurs dont les plus importants sont l'inhibition de l’ovulation et la modification de l'endomètre.
Seasonique est un contraceptif oral à cycle prolongé de 91 jours qui réduit les saignements menstruels de privation à 4 épisodes programmés par an. De plus, pendant les 7 derniers jours du cycle prolongé (85e à 91e jour), Seasonique inclut 10 microgrammes d'éthinylestradiol au lieu d'un placebo afin de renforcer la suppression folliculaire ovarienne et de diminuer le risque d'ovulation d'échappement. Cependant, on ne sait pas dans quelle mesure l'efficacité contraceptive est modifiée.
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec Seasonique dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans la contraception (voir rubrique 4.2 pour les informations sur l'utilisation pédiatrique).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Les concentrations plasmatiques maximales d'éthinylestradiol et de lévonorgestrel sont atteintes dans les 2 heures suivant l'administration orale. Le lévonorgestrel est absorbé complètement après administration orale (biodisponibilité d'environ 100 %) et ne subit pas d’effet de premier passage. L'éthinylestradiol est absorbé dans le tube digestif mais, du fait de l’effet de premier passage dans la muqueuse intestinale et le foie, sa biodisponibilité est d'environ 43 %.
Etat d'équilibre
Lors de l'utilisation continue de Seasonique, les taux sériques de lévonorgestrel augmentent d'environ 3 fois et les taux d'éthinylestradiol d'environ 1,6 fois au 21e jour par rapport au 1er jour du traitement.
L'exposition quotidienne au lévonorgestrel et à l'éthinylestradiol au 21e jour, correspondant à la fin d'un cycle contraceptif classique de 3 semaines, et au 84e jour, à la fin d'un cycle prolongé, a été similaire, sans accumulation supplémentaire du médicament.
Distribution
Le lévonorgestrel se lie fortement aux protéines, principalement à la Sex Hormone Binding Globulin (SHBG) et à l'albumine sérique. L'éthinylestradiol se lie à l'albumine sérique de manière importante (environ 95 %) mais pas spécifique. L'éthinylestradiol ne se lie pas à la SHBG, mais induit une augmentation des concentrations sériques de SHBG, influençant la distribution relative du lévonorgestrel dans les différentes fractions protéiques (augmentation de la fraction liée à la SHBG et diminution de la fraction liée à l'albumine).
Biotransformation
Après absorption, le lévonorgestrel est conjugué en position 17β-OH pour former des sulfates et, dans une moindre mesure, des glucuroconjugués dans le plasma.
L’effet de premier passage de l'éthinylestradiol implique la formation d'éthinylestradiol-3-sulfate dans la paroi intestinale, suivie de la 2-hydroxylation d'une portion de l'éthinylestradiol inchangé restant par le cytochrome hépatique P-450 3A4. Les divers métabolites hydroxylés subissent ensuite une méthylation et/ou une conjugaison.
Élimination
Environ 45 % du lévonorgestrel et de ses métabolites sont excrétés dans les urines et environ 32 % sont excrétés dans les selles, principalement sous forme de glucuroconjugués. La demi-vie d'élimination terminale du lévonorgestrel après l'administration d'une dose unique de Seasonique a été d'environ 34 heures.
L'éthinylestradiol est excrété dans les urines et les selles sous forme de glucuroconjugués et de sulfoconjugués et il subit une recirculation entérohépatique. La demi-vie d'élimination terminale de l'éthinylestradiol après l'administration d'une dose unique de Seasonique a été d'environ 18 heures.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques pour l'éthinylestradiol et le lévonorgestrel issues des études de toxicologie en administration répétée, génotoxicité et carcinogénicité n'ont pas révélé de risque particulier pour l'Homme. Il convient toutefois de se rappeler que les hormones stéroïdes sexuelles peuvent favoriser la croissance de certains tissus hormonodépendants et de certaines tumeurs.
Noyau du comprimé :
Lactose anhydre, hypromellose, cellulose microcristalline, stéarate de magnésium.
Pelliculage :
Hypromellose, dioxyde de titane (E171), macrogol 400, laque aluminique rouge Allura AC (E129), polysorbate 80, laque aluminique de bleu brillant FCF (E133).
Comprimés pelliculés blancs :
Noyau du comprimé :
Lactose anhydre, polacriline potassique, cellulose microcristalline, stéarate de magnésium.
Pelliculage :
Dioxyde de titane (E171), polydextrose FCC, hypromellose, triacétine, macrogol 8000.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine à l'abri de la lumière et de l'humidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
2 x 28 comprimés pelliculés roses + 1 x (28 comprimés pelliculés roses + 7 comprimés pelliculés blancs)
Trois plaquettes (PVC/TE/PVDC//Aluminium) sont placées à l'intérieur d'un étui en carton, placé dans un sachet et dans une boîte.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
100-110, Esplanade du general de gaulle
92931 PARIS la DÉFENSE cedex
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I