RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 03/08/2015

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PARACETAMOL CAFEINE GALPHARM 500 mg/65 mg, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé contient 500 mg de paracétamol et 65 mg de caféine.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé.

Comprimé blanc, en forme de capsule.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement symptomatique des douleurs d'intensité légère à modérée et/ou de la fièvre chez l’adulte et l’enfant de plus de 15 ans.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Chez l’adulte (y compris les personnes âgées) et les adolescents de 15 à 18 ans qui pèsent plus de 50 kg

1 à 2 comprimés jusqu’à 3 fois par jour en fonction des besoins.

Une prise de 1 comprimé est adaptée pour les patients de moins de 60 kg tandis qu’une prise de 2 comprimés est adaptée pour les patients de plus de 60 kg. La dose maximale par prise est de 1 g de paracétamol (2 comprimés), la dose maximale par jour est de 3 g de paracétamol (6 comprimés).

L’intervalle entre les prises dépend des symptômes et de la dose journalière maximale. Une administration répétée est possible en fonction de la récurrence des symptômes (fièvre et/ou douleur). Il est cependant préférable d’attendre 6 heures pour prendre une seconde dose et en aucun cas, l’intervalle entre deux prises ne doit être inférieur à 4 heures.

Si la douleur persiste plus de 5 jours ou si la fièvre persiste plus de 3 jours, ou bien si les symptômes s’aggravent, ou si de nouveaux symptômes apparaissent, le patient doit arrêter le traitement et consulter un médecin.

Population pédiatrique

Adolescents de 15 à 18 ans et pesant plus de 50 kg : comme les adultes.

Chez les enfants, il est indispensable de respecter la posologie définie en fonction du poids et d’utiliser la forme pharmaceutique appropriée. Les âges approximatifs basés sur le poids corporel sont donnés à titre d’information.

Ce médicament ne convient pas aux enfants de moins de 15 ans.

Insuffisance rénale

En cas d'insuffisance rénale un ajustement de la dose est nécessaire :

Filtration glomérulaire

Dose

10 – 50 ml/min

1 comprimé toutes les 6 heures

< 10 ml/min

1 comprimé toutes les 8 heures

Insuffisance hépatique

Pour les patients présentant une insuffisance hépatique ou un syndrome de Gilbert, la dose doit être réduite ou l’intervalle entre les prises doit être prolongé.

La dose de paracétamol ne doit pas être supérieure à 60 mg/kg/jour (maximum 2 g / jour de paracétamol) dans les cas suivants :

· Adultes et adolescents de moins de 50 kg

· Insuffisance hépatique légère à modérée, syndrome de Gilbert (jaunisse familiale non-hémolytique)

· Déshydratation

· Malnutrition chronique

· Alcoolisme chronique

Mode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité au paracétamol, à la caféine ou à l’un des excipients listés en rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Un avis médical doit être pris immédiatement en cas de surdosage, même si vous vous sentez bien, en raison du risque retardé de lésions sérieuses du foie.

L'utilisation fréquente ou prolongée est déconseillée. Il doit être conseillé aux patients de ne pas prendre ce médicament en même temps que d'autres médicaments contenant du paracétamol. La prise de plusieurs doses journalières en une seule administration peut endommager gravement le foie; bien qu'il ne se produise pas de perte de conscience. Cependant, il convient de consulter immédiatement un médecin. L'utilisation prolongée, si elle n'est pas soumise à une surveillance médicale, peut être nocive. Chez les adolescents traités par une dose quotidienne de 60 mg/kg de paracétamol, l'association de ce médicament à d'autres antipyrétiques n'est pas justifiée sauf en cas d'inefficacité.

La prudence est conseillée lors de l'administration de paracétamol aux patients présentant une insuffisance rénale modérée ou grave, une insuffisance hépatocellulaire légère à modérée (notamment un syndrome de Gilbert), une insuffisance hépatique grave (score de Child-Pugh > 9), une hépatite aiguë, aux patients sous traitement concomitant par des médicaments affectant les fonctions hépatiques, aux patients souffrant d'un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase, d'anémie hémolytique, de déshydratation, d’alcoolisme chronique et de malnutrition chronique (voir rubrique 4.2).

Les dangers d'un surdosage sont plus importants chez les personnes atteintes de maladie hépatique alcoolique non cirrhotique. La prudence est impérative dans les cas d'alcoolisme chronique. La dose journalière ne doit pas dépasser 2 g si tel est le cas.

La consommation d'alcool est fortement déconseillée pendant le traitement par du paracétamol.

La prudence est conseillée chez les patients asthmatiques sensibles à l'aspirine, une légère réaction à type de bronchospasme avec le paracétamol (réaction croisée) ayant été rapportée chez moins de 5 % des patients évalués.

PARACETAMOL CAFEINE GALPHARM 500 mg/65 mg doit être donné avec prudence aux patient atteints de goutte, d’hyperthyroïdisme et d’arythmie. Les patients doivent limiter leur prise de caféine lorsqu’ils prennent PARACETAMOL CAFEINE GALPHARM 500 mg/65 mg, puisqu’un excès de caféine peut entraîner de la nervosité, une irritabilité, une insomnie et occasionnellement une accélération du rythme cardiaque.

Comme la caféine est naturellement présente dans le thé, le café et le chocolat, et dans certaines boissons gazeuses il y a un risque potentiel pour que les utilisateurs de dépassement de la dose journalière maximale de caféine recommandée de 390 mg/jour (6 comprimés).

Les patients doivent tenir compte de leur source alimentaire et médicamenteuse en caféine et s’assurer qu’ils ne dépassent pas la dose recommandée.

Les principales quantités de caféines issues de sources alimentaires sont :

Café filtre : 50-100 mg/100 ml*

Café soluble et thé : 20-73 mg/100 ml*

Boisson gazeuse (cola) : 9-19 mg/100 ml*

Chocolat : 5-20 mg/100 ml*

(* 100 ml est équivalent à une petite tasse de boisson)

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Paracétamol

Les substances hépatotoxiques peuvent augmenter la possibilité d'accumulation du paracétamol et de surdosage. Le risque d’hépatotoxicité du paracétamol peut être augmenté par les médicaments inducteurs des enzymes microsomales hépatiques comme les barbituriques, les antidépresseurs tricycliques, et l’alcool.

Le probénécide entraîne une diminution de moitié de la clairance du paracétamol en inhibant sa conjugaison à l'acide glucuronique. Une réduction de la dose de paracétamol doit être envisagée en cas de traitement concomitant avec le probénécide.

Le salicylamide peut prolonger la demi-vie d'élimination du paracétamol.

Le métoclopramide et la dompéridone accélèrent l'absorption du paracétamol.

La cholestyramine réduit l'absorption du paracétamol.

L'utilisation concomitante du paracétamol (4 g par jour pendant au moins 4 jours) et d'anticoagulants oraux peut entraîner de légères variations des valeurs INR (taux de prothrombine). Dans ce cas, il convient de procéder à une surveillance accrue des valeurs INR pendant la durée de cette association médicamenteuse et après son interruption.

L’isoniazide diminue la clairance du paracétamol de 20 %, avec possibilité de potentialisation de son action et/ou de sa toxicité, en inhibant son métabolisme hépatique. La pertinence clinique de cette interaction n’est pas connue.

Le paracétamol diminue la biodisponibilité de la lamotrigine, avec diminution potentielle de son effet due à une induction potentielle de son métabolisme hépatique.

Une co-administration du paracétamol avec de la zidovudine peut entraîner une neutropénie ou une hépatotoxicité. Cependant ces effets ne sont pas toujours observés. Une utilisation chronique / répétée du paracétamol chez des patients traités par zidovudine devrait être évitée, cependant si le paracétamol et la zidovudine doivent être utilisés de façon concomitante, le nombre de leucocytes et la fonction hépatique doivent être surveillés, particulièrement chez les patients souffrants de malnutrition.

Le paracétamol peut affecter les paramètres pharmacocinétiques du chloramphenicol. La surveillance de la concentration plasmatique du chloramphenicol est recommandée en cas de traitement associant la prise de paracétamol avec une injection de chloramphenicol.

Interférence avec les analyses de laboratoire : le paracétamol peut affecter le dosage de l'acide urique par la méthode à l'acide phosphotungstique, et la determination de la glycémie par la méthode à la glucose-oxydase-peroxydase.

Caféine

La phenylpropanolamine quadruple la concentration plasmatique de caféine. Il y a un risque additif des effets indésirables sur le système nerveux central (SNC). Des cas isolés décrivent le développement de psychose aiguë chez des patients qui avaient pris de la caféine avec de la phenylpropanolamine.

La fluvoxamine, un puissant inhibiteur de CYP1A2, réduit nettement la clairance de la caféine. Une administration concomitante peut conduire à une intoxication à la caféine.

La ciprofloxacine réduit le métabolisme de la caféine, doublant la concentration plasmatique en caféine.

La caféine, un stimulant du SNC, a un effet antagoniste à l’égard de l’action des sédatifs et des tranquillisants. La caféine peut augmenter l’effet tachycardisant de la phenylpropanolamine et d’autres médicaments sympathomimétiques.

La caféine peut augmenter la pression sanguine et contrecarrer l’action antihypertensive des béta-bloquants comme l’aténolol, le métaprolol, l’oxprenolol et le propranolol. Ce médicament ne doit pas être pris en même temps que des béta-bloquants.

Le disulfirame diminue de moitié la clairance de la caféine. Une utilisation du disulfirame avec Paracétamol Caféine Galpharm 500 mg/65 mg, doit être évitée.

La caféine réduit l’effet vasodilatateur du dipyridamole injectable.

Un traitement avec de la caféine doit être arrêté au moins 5 jours avant une imagerie cardiaque. La consommation de café, de thé et de chocolat doit être interrompue dans les 24 heures précédent le test. A utiliser avec précaution.

L’enoxacine augmente la concentration plasmatique de caféine en diminuant son métabolisme hépatique, ce qui peut entrainer une excitation ou des hallucinations. Une utilisation concomitante n’est par conséquent pas recommandée.

Le mexiletine augmente la concentration plasmatique de la caféine par inhibition de son métabolisme hépatique. A prendre en considération.

La norfloxacine augmente la concentration plasmatique de la caféine par inhibition de son métabolisme hépatique. A prendre en considération.

Le stiriptentol augmente possiblement la concentration plasmatique de la caféine avec un risque de surdosage, par inhibition de son métabolisme hépatique. A utiliser avec précaution.

La caféine exerce une inhibition compétitive avec le métabolisme de la clozapine. Par conséquent, la caféine et la clozapine ne doivent pas être utilisés simultanément.

L’utilisation de carbonate de lithium et de caféine peut entraîner une légère diminution du lithium sérique. Par conséquent une administration concomitante de caféine doit être évitée. En cas d’utilisation concomitante, le risque d’augmentation du lithium sérique lors d’un arrêt brutal de la consommation de caféine doit être pris en compte.

Les inhibiteurs de la monoamine oxydase peuvent augmenter l’effet stimulant de la caféine.

Le méthoxsalène diminue la clairance de la caféine et peut augmenter les effets de la caféine.

La phénytoïne double la clairance de la caféine, alors que la caféine n’affecte pas le métabolisme de la phénytoïne.

L’acide pipemidique réduit la clairance de la caféine, augmentant les effets de la caféine.

La théophylline et la caféine partagent le même mécanisme métabolique, entraînant une diminution de la clairance de la théophylline lorsqu’elle est prise en association avec la caféine. Une utilisation concomitante doit être évitée.

La lévothyroxine, comme la caféine, peut augmenter la pression sanguine, et par conséquent ces deux substances actives ne devraient pas être utilisées simultanément.

L’éphédrine et la caféine interagissent pour produire des effets cardiovasculaires significatifs. Par conséquent la caféine devrait être évitée lors de la prise d’éphédrine.

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse

Les études épidémiologiques réalisées chez l’homme lors de la grossesse n’ont pas montré d’effets néfastes causés par le paracétamol pris aux doses recommandées, mais les patientes doivent suivre le conseil de leur médecin sur son utilisation.

Il y a un risque d’une augmentation potentielle d’avortements spontanés et de baisse de poids à la naissance avec l’utilisation de la caféine au cours de la grossesse.

Allaitement

Le paracétamol est excrété dans le lait maternel mais en quantité non significative cliniquement. Les données publiées disponibles ne contre-indiquent pas l’allaitement.

La présence de caféine dans le lait peut avoir un effet stimulant chez le nourrisson allaité. Des insomnies et de l’irritabilité ont été rapportés chez des nourrissons.

Fertilité

Il y a peu d’informations disponibles sur les effets du paracétamol et de la caféine sur la fertilité humaine.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Paracétamol Caféine Galpharm 500 mg/65 mg n’a aucune ou peu d’influence sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Les évènements indésirables, issus des données des essais cliniques réalisés, sont à la fois peu fréquents et secondaires à une faible exposition. Par conséquent, les évènements indésirables survenus aux doses thérapeutiques, rapportés durant la commercialisation du paracétamol et caféine, sont listés ci-dessous par classe de système d’organe et par fréquence.

Les fréquences sont définies à l'aide des conventions suivantes: très fréquent (≥ 1/10); fréquent (≥ 1/100 à < 1/10); peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100); rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000); très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée à partir des données disponibles).

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très rare : Thrombocytopénie, agranulocytose.

Affections du système immunitaire

Rare : Réaction anaphylactique, dermatite allergique, rash, angiœdème, syndrome de Stevens-Johnson, nécrose épidermique toxique.

Affections psychiatriques

Fréquent: Insomnie, agitation, anxiété.

Affections du système nerveux

Fréquent: Nervosité, vertiges, céphalées.

Affections du système cardiaque

Fréquence indéterminée : Palpitations, tachycardie.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Très rare : Bronchospasmes.

Affections gastro-intestinales

Fréquent: Troubles gastro-intestinaux.

Affections hépatobiliaires

Très rare: Anomalies des fonctions hépatiques, augmentation des transaminases.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquence indéterminée : Irritabilité.

Quand les doses recommandées sont combinées à la prise alimentaire de caféine, l’augmentation résultante de la caféine peut potentiellement augmenter la survenue d’effets indésirables liés à la caféine tels que nervosité, vertiges, insomnie, agitation, anxiété, irritabilité, céphalées, troubles gastro-intestinaux et palpitations.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr

4.9. Surdosage

Paracétamol

Des lésions hépatiques sont possibles chez les adultes qui ont pris 10 g ou plus de paracétamol. L'ingestion de 5 g ou plus de paracétamol peut aboutir à des lésions hépatiques si le patient présente des facteurs de risque (voir ci-dessous).

Facteurs de risque :

Si le patient:

a) reçoit un traitement au long cours par la carbamazépine, le phénobarbital, la phénytoïne, la primidone, la rifampicine, le millepertuis ou d'autres médicaments inducteurs des enzymes hépatiques,

ou

b) a une consommation régulière d'éthanol supérieure aux quantités recommandées,

ou

c) présente probablement une carence en glutathion, par exemple à la suite de troubles alimentaires, d'une mucoviscidose, d'une infection à VIH, d'une malnutrition ou d'une cachexie.

Symptômes

Au cours des 24 premières heures, le surdosage de paracétamol se manifeste par une pâleur, des nausées, des vomissements, une anorexie et des douleurs abdominales. Les lésions hépatiques peuvent apparaître 12 à 48 heures après l'ingestion. Des perturbations du métabolisme du glucose et une acidose métabolique sont possibles. En cas d'intoxication sévère, l'insuffisance hépatique peut évoluer vers une encéphalopathie avec hémorragies, hypoglycémie, œdème cérébral, puis vers le décès. Une insuffisance rénale aiguë avec nécrose tubulaire aiguë, fortement suggérée par des douleurs inguinales, une hématurie et une protéinurie, peut apparaître, même en l'absence de lésions hépatiques sévères. Des cas de troubles du rythme cardiaque et de pancréatite ont été décrits.

Conduite à tenir

Le traitement immédiat joue un rôle essentiel dans la prise en charge d'un surdosage de paracétamol. Même en l'absence de symptômes précoces significatifs, les patients doivent être hospitalisés pour des soins médicaux immédiats. Les symptômes peuvent se limiter à des nausées ou des vomissements et ne pas refléter la gravité du surdosage ou le risque de défaillance des organes. Le traitement doit être conforme aux directives locales pour la gestion du surdosage.

L'administration de charbon actif doit être envisagée si le surdosage a eu lieu au cours de l'heure précédente. La concentration plasmatique du paracétamol doit être déterminée 4 heures ou plus après l'ingestion (les valeurs mesurées plus tôt ne sont pas fiables). L'administration de N-acétylcystéine est possible jusqu'à 24 heures après l'ingestion du paracétamol, mais le pic de l'effet protecteur n'est atteint que jusqu'à 8 heures après l'ingestion. L'efficacité de l'antidote diminue brutalement après ce délai. Si nécessaire, le patient peut recevoir de la N-acétylcystéine par voie intraveineuse, conformément au schéma posologique établi. Si les vomissements ne posent pas de problèmes, la méthionine orale peut être une alternative valable dans les régions isolées, hors d'un hôpital. La prise en charge des patients présentant un dysfonctionnement hépatique grave plus de 24 heures après l'ingestion doit être discutée avec le Centre Anti-poison ou un service d'hépatologie.

Caféine

Symptômes

Les symptômes fréquents comprennent l’anxiété, la nervosité, l’agitation, l’insomnie, l’excitation, les contractions musculaires, la confusion et les convulsions. Pour de fortes doses de caféine, une hypoglycémie peut aussi apparaître.

Les symptômes cardiaques comprennent tachycardie et arythmie.

Il est à noter que pour que des symptômes cliniques importants de surdosage en caféine apparaissent avec cette spécialité, la quantité ingérée sera très probablement associée à une toxicité sévère du paracétamol.

Conduite à tenir

Les symptômes associés à un surdosage en caféine sont contrôlés par la diminution ou l’arrêt de la prise de caféine.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Groupe pharmacothérapeutique : Analgésiques ; Autres analgésiques et antipyrétiques; Analides ; Paracétamol, combinaison excl. psycholeptiques.

Code ATC: N02BE51.

Paracétamol

Analgésique

Le mode d'action analgésique n'a pas été entièrement élucidé. Le paracétamol pourrait agir essentiellement en inhibant la synthèse des prostaglandines dans le système nerveux central (SNC) et, dans une moindre mesure, en bloquant la production de l'influx douloureux dans le système périphérique. L'action périphérique peut aussi être due à l'inhibition de la synthèse des prostaglandines ou à l'inhibition de la synthèse ou des actions d'autres substances qui sensibilisent les récepteurs de la douleur à une stimulation mécanique ou chimique.

Antipyrétique

Le paracétamol produit probablement une antipyréxie en agissant au niveau central sur le centre hypothalamique de la thermogenèse en produisant une vasodilatation périphérique entraînant une augmentation de la transpiration, une augmentation du flux sanguin cutané et une perte de chaleur. L'action centrale fait probablement intervenir l'inhibition de la synthèse des prostaglandines dans l'hypothalamus.

Caféine

Stimulant du système nerveux central

La caféine stimule tous les niveaux du système nerveux central, même si ces effets corticaux sont moindres et plus courts que ceux des amphétamines.

Agent analgésique

La caféine resserre les vaisseaux cérébraux ce qui induit une diminution de débit sanguin cérébral et de la pression de l’oxygène dans le cerveau. On pense que la caféine aide à soulager les maux de tête en accélérant l’action des analgésiques et/ou en permettant un soulagement à de plus faibles doses d’analgésiques.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Paracétamol

Absorption et devenir :

Le paracétamol est rapidement absorbé dans le tube digestif avec des concentrations plasmatiques maximales atteintes en 30 minutes à 2 heures après l'ingestion. Il est métabolisé par le foie et est excrété dans les urines principalement sous forme glycuroconjuguée et sulfoconjuguée. Moins de 5 % est excrété sous forme inchangée. La demi-vie d'élimination varie de 1 à 4 heures. La liaison aux protéines plasmatiques est négligeable aux concentrations thérapeutiques habituelles mais s'accroît avec l'augmentation des concentrations.

Un métabolite hydroxylé mineur habituellement produit en très petites quantités par les oxydases hépatiques et habituellement détoxifié par le glutathion hépatique peut s'accumuler après un surdosage de paracétamol et provoquer des lésions hépatiques.

Variations physiopathologiques : Insuffisance rénale : en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min) l’élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée.

Caféine

Absorption et devenir :

La caféine est absorbée rapidement après administration orale et est distribuée largement à travers le corps.

La caféine est métabolisée presque entièrement par oxydation, déméthylation et acétylation puis excrétée par voie urinaire. Les principaux métabolites sont: 1-methylxanthine, 7-methylxanthine, 1,7-dimethylxanthine (paraxanthine),. 5-acétylamino-6 formylamino-3-méthyluracile (AMFU) et d’autres métabolites avec seulement 1% de caféine inchangée.

5.3. Données de sécurité préclinique

Il n'existe pas d'autres données précliniques importantes pour le prescripteur que celles déjà incluses dans les autres rubriques du RCP.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Amidon de maïs, amidon de maïs prégélatinisé, povidone, acide stéarique et talc.

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

1 an.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

Conserver la plaquette dans son emballage extérieur à l’abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Boîtes de 10, 12, 24, 30, 48 ou 50 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium)

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

GALPHARM HEALTHCARE LIMITED

HUGH HOUSE -UPPER CLIFFE ROAD

DODWORTH BUSINESS PARK DODWORTH

BARNSLEY - S75 3SP

SOUTH YORKSHIRE

ROYAUME-UNI

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 276 936 0 1 : plaquette(s) thermoformée(s) PVC-aluminium de 10 comprimé(s).

· 34009 276 937 7 9 : plaquette(s) thermoformée(s) PVC-aluminium de 12 comprimé(s).

· 34009 586 086 5 0 : plaquette(s) thermoformée(s) PVC-aluminium de 24 comprimé(s).

· 34009 586 087 1 1 : plaquette(s) thermoformée(s) PVC-aluminium de 30 comprimé(s).

· 34009 586 088 8 9 : plaquette(s) thermoformée(s) PVC-aluminium de 48 comprimé(s).

· 34009 586 089 4 0 : plaquette(s) thermoformée(s) PVC-aluminium de 50 comprimé(s).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale