RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 22/01/2016
OMEPRAZOLE RATIOPHARM 20 mg, gélule gastro-résistante
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque gélule contient 20 mg d’oméprazole.
Excipient à effet notoire : chaque comprimé contient 80 mg de saccharose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Gélule composée d’un corps orange portant la mention « 20 » et d’une tête bleue portant la lettre « O », écrite en blanc. La gélule contient des microgranules blancs à blanchâtre.
4.1. Indications thérapeutiques
Les gélules d’OMEPRAZOLE RATIOPHARM sont indiquées dans :
Adultes
· traitement des ulcères duodénaux ;
· prévention des récidives d'ulcères duodénaux ;
· traitement des ulcères gastriques ;
· prévention des récidives d'ulcères gastriques ;
· en association avec des antibiotiques appropriés, éradication d'Helicobacter pylori (H. pylori) dans la maladie ulcéreuse gastroduodénale ;
· traitement des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ;
· prévention des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) chez les patients à risque ;
· traitement de l'oesophagite de reflux ;
· traitement d’entretien des patients après cicatrisation d'une oesophagite par reflux ;
· traitement du reflux gastro-oesophagien symptomatique ;
· traitement du syndrome de Zollinger-Ellison.
Usage pédiatrique
Enfants de plus d'un an et pesant au moins 10 kg
· traitement de l'oesophagite par reflux ;
· traitement symptomatique des brûlures d'estomac et des régurgitations acides en cas de reflux gastro-oesophagien.
Enfants de plus de 4 ans et adolescents
En association à des antibiotiques dans le traitement de l’ulcère duodénal consécutif à une infection par H. pylori.
4.2. Posologie et mode d'administration
Traitement des ulcères duodénaux
La dose recommandée chez les patients ayant un ulcère duodénal évolutif est 20 mg d’oméprazole une fois par jour. Chez la plupart des patients, la guérison survient dans les deux semaines. Chez les patients avec une cicatrisation incomplète après le traitement initial, la cicatrisation sera généralement obtenue après deux semaines supplémentaires de traitement. Chez les patients faiblement répondeur, la dose de 40 mg d’oméprazole une fois par jour est recommandée et la cicatrisation est généralement obtenue en quatre semaines.
Prévention des récidives d'ulcères duodénaux
Pour la prévention des récidives de l’ulcère duodénal chez les patients non infectés par H. pylori ou lorsque l'éradication d'H. pylori n’est pas possible, la dose recommandée est de 20 mg d’oméprazole une fois par jour. Chez certains patients, une dose journalière de 10 mg peut être suffisante. En cas d'échec thérapeutique, la dose peut être augmentée à 40 mg.
Traitement des ulcères gastriques
La dose recommandée est de 20 mg d’oméprazole une fois par jour. Chez la plupart des patients, la cicatrisation survient dans les quatre semaines. Chez les patients non cicatrisés après le traitement initial, la cicatrisation sera généralement obtenue au cours des quatre semaines supplémentaires de traitement. Chez les patients faiblement répondeurs, la dose recommandée est de 40 mg d’oméprazole une fois par jour et la cicatrisation est généralement obtenue dans les huit semaines.
Prévention des récidives d'ulcères gastriques
Pour la prévention de la récidive chez les patients faiblement répondeurs, la dose recommandée est de 20 mg d’oméprazole une fois par jour. Si nécessaire, la dose peut être augmentée à 40 mg d’oméprazole par jour.
Éradication de H. pylori dans la maladie ulcéreuse gastroduodénale
Pour l'éradication de H. pylori, le choix des antibiotiques doit tenir compte de la tolérance individuelle des patients, et devra tenir compte des profils de résistance nationaux, régionaux et locaux ainsi que des recommandations en vigueur.
· oméprazole 20 mg + clarithromycine 500 mg + amoxicilline 1000 mg, le tout deux fois par jour pendant une semaine, ou ;
· oméprazole 20 mg + clarithromycine 250 mg (ou 500 mg) + métronidazole 400 mg (ou 500 mg ou tinidazole 500 mg), le tout deux fois par jour pendant une semaine, ou ;
· oméprazole 40 mg une fois par jour, avec amoxicilline 500 mg et métronidazole 400 mg (ou 500 mg ou tinidazole 500 mg), chacun des deux trois fois par jour pendant une semaine.
Pour chacun de ces schémas, le traitement peut être répété si le patient est toujours porteur de H. pylori.
Traitement des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prise d’AINS
Pour le traitement des ulcères gastriques et duodénaux induits par les AINS, la dose recommandée est de 20 mg d’oméprazole une fois par jour. Chez la plupart des patients, la cicatrisation survient dans les quatre semaines. Chez les patients non cicatrisés après le traitement initial, la cicatrisation est généralement obtenue au cours d'une période de traitement supplémentaire de quatre semaines.
Prévention des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prise d’AINS chez les patients à risque
Pour la prévention des ulcères gastriques et duodénaux induits par les AINS chez les patients à risque (âge > 60 ans, antécédents d'ulcères gastriques et duodénaux, antécédent d’hémorragie digestive haute), la dose recommandée est de 20 mg d’oméprazole une fois par jour.
Traitement de l'oesophagite de reflux
La dose recommandée est de 20 mg d’oméprazole une fois par jour. Chez la plupart des patients, la cicatrisation survient dans les quatre semaines. Pour les patients non cicatrisés après le traitement initial de 4 semaines, la cicatrisation est généralement obtenue au cours d'une période de traitement supplémentaire de quatre semaines.
Chez les patients présentant une oesophagite sévère, la dose recommandée est de 40 mg d’oméprazole une fois par jour, et la cicatrisation est généralement obtenue dans les huit semaines.
Traitement d’entretien des patients après cicatrisation d'une oesophagite par reflux
Après cicatrisation d'une oesophagite par reflux, la dose recommandée est de 10 mg d’oméprazole une fois par jour. Si nécessaire, la dose peut être augmentée à 20-40 mg d’oméprazole une fois par jour.
Traitement du reflux gastro-oesophagien symptomatique
La dose recommandée est de 20 mg d’oméprazole par jour. Certains patients répondent à la dose 10 mg par jour et par conséquent, la posologie peut être ajustée individuellement.
Si les symptômes ne sont pas contrôlés après quatre semaines de traitement par 20 mg d’oméprazole par jour, des investigations complémentaires sont recommandées.
Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison
Chez les patients présentant un syndrome de Zollinger-Ellison, la posologie doit être ajustée individuellement et le traitement poursuivi aussi longtemps que nécessaire cliniquement. La dose initiale recommandée est de 60 mg par jour. Les patients présentant une maladie grave et une réponse inadaptée aux autres traitements ont été efficacement contrôlés, et plus de 90 % d’entre eux ont été maintenus à des doses comprises entre 20 et 120 mg d’oméprazole par jour. Pour les posologies supérieures à 80 mg par jour, la dose journalière doit être divisée et donnée en deux prises.
Population pédiatrique
Enfants de plus d'un an et pesant au moins 10 kg
Traitement de l'oesophagite par reflux
Traitement symptomatique des brûlures d'estomac et des régurgitations d’acide en cas de reflux gastro-oesophagien
Les recommandations posologiques sont les suivantes :
Âge |
Poids |
Posologie |
≥ 1 an |
10-20 kg |
10 mg une fois par jour. La posologie peut être augmentée à 20 mg une fois par jour si nécessaire |
≥ 2 ans |
> 20 kg |
20 mg une fois par jour. La posologie peut être augmentée à 40 mg une fois par jour si nécessaire |
Œsophagite par reflux :
La durée du traitement est de 4 à 8 semaines.
Traitement symptomatique des brûlures d'estomac et des régurgitations d’acide en cas de reflux gastro-œsophagien : La durée du traitement est de 2 à 4 semaines. Si les symptômes ne sont pas contrôlés après 2 à 4 semaines de traitement, des investigations supplémentaires sont recommandées.
Enfants de plus de 4 ans et adolescents
Traitement des ulcères duodénaux consécutifs à une infection par H. pylori
Lors du choix des antibiotiques à utiliser, il conviendra de tenir compte des recommandations officielles nationales, régionales et locales concernant la résistance bactérienne, la durée du traitement (le plus souvent 7 jours, mais cette durée peut atteindre parfois 14 jours) et l'utilisation adéquate de ces antibiotiques. Le traitement devra être surveillé par un spécialiste.
Les posologies recommandées sont les suivantes :
Poids |
Posologie |
15-30 kg |
Association avec deux antibiotiques : oméprazole 10 mg, amoxicilline 25 mg/kg de poids corporel et clarithromycine 7,5 mg/kg de poids corporel sont tous administrés simultanément deux fois par jour pendant une semaine |
31-40 kg |
Association avec deux antibiotiques : oméprazole 20 mg, amoxicilline 750 mg et clarithromycine 7,5 mg/kg de poids corporel sont tous administrés deux fois par jour pendant une semaine |
> 40 kg |
Association avec deux antibiotiques : oméprazole 20 mg, amoxicilline 1 g et clarithromycine 500 mg sont tous administrés deux fois par jour pendant une semaine. |
Populations particulières
Sujets âgés (> 65 ans)
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez le sujet âgé (voir rubrique 5.2).
Insuffisant rénal
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d’insuffisance rénale (voir rubrique 5.2).
Insuffisant hépatique
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique, une dose journalière de 10-20 mg peut suffir (voir rubrique 5.2).
Mode d’administration
Il est recommandé de prendre les gélules d’OMEPRAZOLE RATIOPHARM le matin, de préférence à jeun, et de les avaler en entier avec un demi-verre d'eau. Les gélules ne doivent être ni mâchées, ni croquées.
Chez les patients ayant des difficultés à avaler et chez les enfants capables de boire ou d’avaler des aliments semi-liquides
Les patients peuvent ouvrir la gélule et avaler le contenu avec un demi-verre d'eau ou après mélange avec un aliment légèrement acide, par exemple du jus de fruit ou de la compote de pommes ou de l'eau non gazeuse. Il faut conseiller aux patients de prendre le mélange immédiatement (ou dans les 30 minutes) et de toujours remuer juste avant de le boire, puis de rincer le verre avec un demi-verre d’eau et le boire.
Les patients peuvent également sucer la gélule et avaler les granules avec un demi-verre d'eau. Les granulés gastro-résistants ne doivent pas être mâchés.
L’oméprazole, comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), ne doit pas être administré de façon concomittante avec le nelfinavir (voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
L’association concomitante d’atazanavir avec des inhibiteurs de la pompe à proton n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5). Si l’association d’atazanavir avec un inhibiteur de la pompe à proton est jugée indispensable, une surveillance clinique étroite (ex : surveillance de la charge virale) est recommandée associée à une augmentation de la dose de l’atazanavir à 400 mg avec 100 mg de ritonavir ; une dose maximale de 20 mg d’oméprazole ne doit pas être dépassée.
Comme tous les médicaments visant à diminuer la sécrétion d’acides gastriques, l'oméprazole peut diminuer l'absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) en raison de l’hypo- ou de l’achlorhydrie. Cela devra être pris en compte lors d’un traitement au long cours chez des patients ayant une réserve en vitamine B12 diminuée ou des facteurs de risque entraînant la diminution de l’absorption de la vitamine B12.
L’oméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Au début et à la fin d’un traitement avec l’oméprazole, le risque d’interactions avec les produits métabolisés par le CYP2C19 doit être envisagé. Une interaction entre le clopidogrel et l’oméprazole a été observée (voir rubrique 4.5). La pertinence clinique de cette interaction est incertaine. Par précaution, l’utilisation concomitante d’oméprazole et de clopidogrel doit être déconseillée.
Hypomagnésémie
Des cas d’hypomagnésémies sévères ont été rapportés chez des patients traités par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que l’oméprazole pendant au moins trois mois et, dans la plupart des cas pendant un an. L’hypomagnésémie peut se manifester par des signes cliniques graves tels que fatigue, tétanie, bouffées délirantes, convulsions, vertiges, arythmie ventriculaire, mais elle peut débuter de façon insidieuse et passer inaperçue.
Chez la plupart des patients, l’hypomagnésémie s’est améliorée après supplémentation en magnésium et arrêt de l’IPP.
Chez les patients nécessitant un traitement prolongé ou en cas d’association des IPP avec de la digoxine ou avec des médicaments pouvant induire une hypomagnésémie (par exemple des diurétiques), un dosage du taux de magnésium sanguin doit être envisagé par les professionnels de santé avant de commencer le traitement par l’IPP puis régulièrement pendant le traitement.
Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s’ils sont utilisés à fortes doses et sur une durée prolongée (> 1 an), peuvent augmenter modérément le risque de fracture de la hanche, du poignet et des vertèbres, principalement chez les patients âgés ou en présence d’autres facteurs de risque identifiés. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40%. Cette augmentation peut être en partie due à d’autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d’ostéoporose doivent être pris en charge conformément aux recommandations en vigueur, et recevoir un apport approprié en vitamine D et en calcium.
Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très occasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s’accompagnent d’arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d’arrêter l’oméprazole. La survenue d’un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d’autres inhibiteurs de la pompe à protons.
Interférence avec des tests de laboratoires
Une augmentation du taux de CgA peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement par l’oméprazole doit être momentanément arrêté au moins 5 jours avant le dosage de CgA.
Certains enfants atteints d’affections chroniques peuvent nécessiter un traitement à long terme, bien que cela ne soit pas recommandé.
Un traitement par inhibiteurs de la pompe à protons pourrait légèrement augmenter le risque d’infections gastrointestinales, comme une infection par Salmonella et par Campylobacter (voir rubrique 5.1).
Comme dans tous les traitements à long terme, en particulier lorsque la période de traitement est supérieure à un an, une surveillance régulière des patients est nécessaire.
Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Effets de l'oméprazole sur la pharmacocinétique d'autres substances actives
Substances actives dont l'absorption dépend du pH
La diminution de l’acidité intragastrique au cours du traitement avec l’oméprazole peut diminuer ou augmenter l’absorption des substances actives dont l’absorption est dépendante du pH.
Nelfinavir, atazanavir
Les concentrations plasmatiques de l'atazanavir et du nelfinavir diminuent en cas de co-administration avec l'oméprazole.
L'administration concomitante d'oméprazole avec le nelfinavir est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
L'administration concomitante d'oméprazole (40 mg une fois par jour) a entraîné une diminution de l’exposition moyenne au nelfinavir de 40 % et une diminution de l’exposition moyenne de son métabolite pharmacologiquement actif M8 de 75-90 %. L’interaction pourrait également entraîner une inhibition du CYP2C19.
L'administration concomitante d'oméprazole avec l’atazanavir n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).
L’oméprazole (40 mg en une prise par jour) administré en association avec l’atazanavir 300 mg associé au ritonavir 100 mg, chez des volontaires sains, a entraîné une diminution de 75 % de l’exposition à l’atazanavir. L’augmentation de la posologie de l’atazanavir à 400 mg n’a pas compensé l’impact de l’oméprazole sur l’exposition à l’atazanavir. L’association d’oméprazole (20 mg une fois par jour) avec l’atazanavir 400 mg/ritonavir 100 mg chez des volontaires sains a diminué approximativement de 30% l’exposition à l’atazanavir en comparaison à l’exposition observée avec l’atazanavir 300 mg/ ritonavir 100 mg une fois par jour administré seul.
Digoxine
Un traitement concomitant par oméprazole (20 mg par jour) et digoxine chez des sujets sains augmente la biodisponibilité de la digoxine de 10%. La toxicité de la digoxine est rarement rapportée. Cependant, il faut être prudent chez les patients âgés lorsque l’oméprazole est administré à de fortes doses. La surveillance thérapeutique de la digoxine doit alors être renforcée.
Clopidogrel
Dans une étude clinique en cross-over, le clopidogrel (dose de charge de 300 mg suivie de 75 mg/jour) a été administré seul ou en association avec l’oméprazole (80 mg en prise simultanée avec le clopidogrel) pendant 5 jours. L’exposition du métabolite actif du clopidogrel a diminué de 46 % (jour 1) et de 42 % (jour 5) lorsque le clopidogrel et l’oméprazole ont été administrés ensemble. L’inhibition moyenne de l’agrégation plaquettaire (IAP) a été diminuée de 47% (24 heures) et de 30% (jour 5) lorsque le clopidogrel et l’oméprazole ont été administrés ensemble. Une autre étude a montré que la prise de clopidogrel et d’oméprazole à des moments différents n’a pas évité cette interaction qui est vraisemblablement liée à l’effet inhibiteur de l’oméprazole sur le CYP2C19. Des données contradictoires sur les conséquences cliniques de cette interaction pharmacocinétique (PK) / pharmacodynamique (PD) en termes de survenue d’événements cardiovasculaires majeurs ont été rapportées dans des études observationnelles et cliniques.
Autres substances actives
L’absorption du posaconazole, de l’erlotinib, du kétoconazole et de l’itraconazole est significativement diminuée et l’efficacité clinique peut donc être affaiblie. L’association concomitante du posaconazole et de l’erlotinib avec l’oméprazole doit être évitée.
Substances actives métabolisées par la CYP2C19
L’oméprazole est un inhibiteur modéré du CYP2C19, principal enzyme de métabolisation de l’oméprazole. De ce fait, lors d’une administration concomitante avec des substances actives métabolisées par le CYP2C19, la métabolisation peut être diminuée et l’exposition systémique de ces substances augmentée. Des exemples de tels médicaments sont la R-warfarine et les autres anti-vitamines K, le cilostazol, le diazépam et la phénytoïne.
Cilostazol
L’oméprazole administré à la dose de 40 mg à des sujets sains dans une étude en cross-over, a augmenté la Cmax et l’ASC pour le cilostazol de 18% et 26% respectivement, et pour l’un de ses métabolites actifs de 29% et 69% respectivement.
Phénytoïne
Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques de phénytoïne durant les deux premières semaines qui suivent l’initiation d’un traitement par oméprazole. Si un ajustement de dose de phénytoïne est réalisé, une surveillance et des ajustements de doses successifs peuvent être nécessaires jusqu’à la fin du traitement par oméprazole.
Mécanisme inconnu
Saquinavir
Il résulte de l'administration concomitante d'oméprazole avec du saquinavir/ritonavir une augmentation des concentrations plasmatiques d’environ 70% pour le saquinavir, ceci associé à une bonne tolérance chez les patients infectés par le VIH.
Méthotrexate
Une augmentation des taux de méthotrexate a été observée chez certains patients traités simultanément par des inhibiteurs de la pompe à protons. En cas d’administration de fortes doses de méthotrexate, il peut être prudent d’envisager un arrêt temporaire de l’oméprazole.
Tacrolimus
L’administration concomitante d’oméprazole augmente les concentrations sériques du tacrolimus. Une surveillance renforcée des concentrations du tacrolimus et de la fonction rénale (clairance de la créatinine) doit être réalisée ainsi qu’un ajustement du dosage du tacrolimus si nécessaire.
Effets d'autres substances actives sur la pharmacocinétique de l'oméprazole
Inhibiteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4
Comme l’oméprazole est métabolisé par CYP2C19 et CYP3A4, des substances actives connues pour inhiber CYP2C19 ou CYP3A4 (telles que la clarithromycine et le voriconazole) peuvent conduire à une augmentation des taux sériques d’oméprazole par diminution de sa métabolisation. L’administration concomitante du voriconazole a entraîné plus d’un doublement de l’exposition à l’oméprazole. L’oméprazole à forte dose a été bien toléré, l’ajustement des doses d’oméprazole n’est généralement pas nécessaire. Cependant, un ajustement de dose peut être nécessaire chez les patients souffrant d’une insuffisance hépatique sévère et si un traitement à long terme est indiqué.
Inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4
Des substances actives connues pour être inductrices du CYP2C19 ou du CYP3A4 ou des deux (comme la rifampicine et le millepertuis) peuvent entraîner une diminution des concentrations plasmatiques d’oméprazole par augmentation de sa métabolisation.
L’oméprazole est excrété dans le lait maternel, mais n’a probablement pas d’influence sur l’enfant s’il est utilisé à dose thérapeutique.
Il n'y a pas d'étude de fertilité disponible.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables les plus fréquents (1-10% des patients) sont les céphalées, les douleurs abdominales, la constipation, la diarrhée, les flatulences et les nausées/vomissements.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés ou suspectés au cours des essais cliniques de l’oméprazole et depuis sa mise sur le marché. Aucun des effets n’a été dose-dépendant. Les effets indésirables sont classés par fréquence et par classe de système d’organes.
La fréquence est définie par la convention suivante :
Très fréquent (≥ 1/10),
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10),
Peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100),
Rare (≥ 1/10000 à < 1/1000),
Très rare (< 1/10000),
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
|
Fréquent |
Peu fréquent |
Rare |
Très rare |
Fréquence Indéterminée |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
|
|
Leucopénie, thrombopénie |
Agranulocytose, pancytopénie |
|
Affections du système immunitaire |
|
|
Réactions d'hypersensibilité telles que fièvre, angiœdème et réaction/choc anaphylactique |
|
|
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
|
|
Hyponatrémie |
|
Hypomagnésémie (voir rubrique 4.4) |
Affections psychiatriques |
|
Insomnie |
Agitation, confusion, dépression |
Agressivité, hallucinations |
|
Affections du système nerveux |
Céphalées |
Étourdissementsparesthésie, somnolence |
Trouble du goût |
|
|
Affections oculaires |
|
|
Vision trouble |
|
|
Affections de l’oreille et du labyrinthe |
|
Vertiges |
|
|
|
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
|
|
Bronchospasme |
|
|
Affections gastro-intestinales |
Douleur abdominale, constipation, diarrhée, flatulences, nausées/ vomissements |
|
Sécheresse buccale, stomatite, candidose gastro-intestinale, colite microscopique |
|
|
Affections hépatobiliaires |
|
Augmentation des enzymes hépatiques |
Hépatite avec ou sans ictère |
Insuffisance hépatique, encéphalopathie chez des patients ayant une maladie hépatique pré-existante |
|
Affections de la peau et du tissus sous-cutané |
|
Dermatite, prurit, éruption cutanée, urticaire |
Alopécie, photosensibilité |
Érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell |
Lupus érythémateux cutané subaïgu |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
|
fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres (voir rubrique 4.4) |
Arthralgie, myalgie |
Faiblesses musculaires |
|
Affections du rein et des voies urinaires |
|
|
Néphrite interstitielle |
|
|
Affections des organes de reproduction et du sein |
|
|
|
Gynécomastie |
|
Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
|
Malaise, œdème périphérique |
Augmentation de la sudation |
|
|
Population pédiatrique
La tolérance de l'oméprazole a été évaluée chez 310 enfants âgés de 0 à 16 ans, atteints de maladies liées à l'acidité gastrique. Les données sur l’usage à long terme sont limitées et proviennent de 46 enfants ayant reçu un traitement d’entretien par oméprazole lors d’une étude clinique dans l'œsophagite érosive sévère pendant une durée allant jusqu'à 749 jours. Le profil des événements indésirables a généralement été identique à celui observé chez l'adulte, aussi bien dans les traitements à court et long terme. Il n'existe pas de données à long terme concernant les effets d’un traitement par oméprazole sur la puberté et la croissance.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.
Il y a peu d’information disponible relative aux effets d’un surdosage d’oméprazole chez les humains. Dans la littérature, des doses allant jusqu’à 560 mg ont été décrites, et des administrations de doses uniques orales d’oméprazole allant jusqu’à 2 400 mg (120 fois la dose clinique usuelle recommandée) ont été rapportées de façon occasionnelle. Nausées, vomissements, étourdissements, douleurs abdominales, diarrhées et céphalées ont été rapportés. De même des cas d’apathie, de dépression et de confusion ont été décrits dans des cas isolés.
Les symptômes liés à un surdosage d’oméprazole décrits sont transitoires, et aucun effet grave n’a été rapporté. Le taux d’élimination est resté inchangé (cinétique de premier ordre) avec l’augmentation des doses. Le traitement, s’il est nécessaire, est symptomatique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: inhibiteurs de la pompe à protons, code ATC : A02BC01
Mécanisme d’action
L’oméprazole est un mélange racémique de deux énantiomères réduisant la sécrétion acide gastrique par un mécanisme d’action spécifiquement ciblé. C’est un inhibiteur spécifique de la pompe à protons dans la cellule pariétale. Il agit rapidement et entraîne un contrôle de la sécrétion acide gastrique par une inhibition réversible, avec une prise journalière.
L’oméprazole est une base faible. Il est concentré et converti en forme active dans l’environnement hautement acide des canalicules intracellulaires des cellules pariétales, où il inhibe l’enzyme H+K+-ATPase (la pompe à protons). Cette étape finale du processus de formation de l’acidité gastrique est dépendante de la dose et entraîne une inhibition importante à la fois de la sécrétion acide basale et de la sécrétion acide stimulée, quel que soit le stimulus.
Effets pharmacodynamiques
Tous les effets pharmacodynamiques observés peuvent être expliqués par l’effet de l’oméprazole sur la sécrétion acide.
Effet sur la sécrétion d’acide gastrique
L'administration orale d'oméprazole une fois par jour entraîne une inhibition rapide et efficace de la sécrétion d'acide gastrique diurne et nocturne, l'effet maximal étant obtenu en 4 jours de traitement. Avec oméprazole 20 mg, une diminution moyenne d'au moins 80 % de l'acidité intragastrique sur 24 heures est alors maintenue chez les patients ayant un ulcère duodénal, avec une diminution moyenne d’environ 70 % du pic de débit acide après stimulation par la pentagastrine 24 heures après la prise.
Une prise orale d'oméprazole 20 mg maintient un pH intragastrique ≥ 3 pendant en moyenne 17 heures sur une période de 24 heures chez les patients ayant un ulcère duodénal.
La réduction de la sécrétion acide et de l'acidité intragastrique a pour conséquence la réduction/normalisation de manière dose dépendante de l'exposition acide de l'œsophage chez les patients ayant un reflux gastro-œsophagien.
L'inhibition de la sécrétion acide est liée à l'aire sous la courbe (ASC) des concentrations plasmatiques de l’oméprazole en fonction du temps, et non à la concentration plasmatique réelle à un temps donné.
Il n’a pas été observé de tachyphylaxie lors d’un traitement par oméprazole.
Effet sur H. pylori
H. pylori est associé à la maladie ulcéreuse gastro-duodénale incluant l’ulcère gastrique et l’ulcère duodénal. H. pylori est un facteur important dans le développement de la gastrite. H. pylori et l’acide gastrique sont des facteurs importants dans le développement de la maladie ulcéreuse gastroduodénale. H. pylori est un facteur important dans le développement de la gastrite atrophique, associée à une augmentation du risque de développer un cancer gastrique.
L’éradication de H. pylori par l’oméprazole associé à des antibiotiques est associée à des taux élevés de cicatrisation et de rémission à long terme des ulcères gastro-duodénaux.
Les bithérapies ont été testées, mais se sont révélées moins efficaces que les trithérapies. Les bithérapies peuvent cependant être envisagées dans les cas où une hypersensibilité connue empêche l'utilisation des trithérapies.
Autres effets liés à l'inhibition acide
Lors d’un traitement à long terme, des kystes glandulaires gastriques ont été observés avec une fréquence légèrement augmentée. Ces modifications sont une conséquence physiologique d’une inhibition prononcée de la sécrétion acide : elles sont bénignes et réversibles.
La diminution de l'acidité gastrique, quelle qu’en soit l’origine y compris l’utilisation des inhibiteurs de la pompe à protons, favorise le développement de bactéries intra-gastriques normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal. Un traitement entraînant la diminution de l’acidité peut conduire à un risque légèrement augmenté d’infections gastro-intestinales, telles que les infections par Salmonella et par Campylobacter.
Le taux de chromogranine A (CgA) peut aussi augmenter en raison de la diminution de l’acidité gastrique. Cette modification du taux de CgA ne peut être mise en évidence 5 jours après l’arrêt de traitement avec les IPPs.
Population pédiatrique
Dans une étude non contrôlée menée sur des enfants (de 1 à 16 ans) atteints d'une œsophagite sévère par reflux, l'oméprazole administré à des doses comprises entre 0,7 et 1,4 mg/kg a amélioré le stade de l'œsophagite dans 90 % des cas et a diminué de manière significative les symptômes de reflux. Dans une étude à simple aveugle, des enfants âgés de 0 à 24 mois ayant fait l’objet d’un diagnostic clinique de reflux gastro-œsophagien ont été traités avec 0,5 mg, 1,0 mg ou 1,5 mg d'oméprazole/kg. La fréquence des épisodes de vomissements / régurgitations a diminué de 50 % après 8 semaines de traitement, et ce indépendamment de la dose.
Éradication de H. pylori chez les enfants
Une étude clinique randomisée en double aveugle (étude Héliot) a conclu à l’efficiacié et à la bonne tolérance de l’oméprazole en association avec deux antibiotiques (amoxicilline et clarithromycine) dans le traitement des infections à H. pylori chez les enfants âgés de 4 ans ou plus souffrant de gastrite : taux d'éradication de H. pylori : 74,2 % (23/31 patients) avec oméprazole + amoxicilline + clarithromycine versus 9,4 % (3/32 patients) avec amoxicilline + clarithromycine. Néanmoins, aucune preuve n’a été apportée quant au bénéfice clinique sur les symptômes dyspeptiques. Cette étude n’apporte aucune information concernant les enfants de moins de 4 ans.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L'oméprazole et l'oméprazole magnésium sont instables en milieu acide et de ce fait l’administration par voie orale se fait sous forme de granulés gastro-résistants contenus dans des gélules ou des comprimés. L'absorption de l'oméprazole est rapide, avec un pic plasmatique survenant environ 1 à 2 heures après la prise. L'absorption de l'oméprazole se situe au niveau de l'intestin grêle et est habituellement totale en 3 à 6 heures. La prise concomitante d’aliments n'a pas d'influence sur la biodisponibilité. La disponibilité systémique (biodisponibilité) d'une dose orale unique d'oméprazole est d'environ 40 %. Après l’administration répétée de doses quotidiennes uniques, la biodisponibilité s’élève jusqu’à environ 60 %.
Distribution
Le volume de distribution apparent chez le sujet sain est d’environ 0,3 l/kg de poids corporel. L’oméprazole est lié à 97 % aux protéines plasmatiques.
Biotransformation
L’oméprazole est totalement métabolisé par le cytochrome P450 (CYP). La majeure partie de son métabolisme est dépendante du polymorphisme de l’enzyme CYP2C19, responsable de la formation de l’hydroxy-oméprazole, principal métabolite plasmatique. La partie restante est dépendante d’une autre isoforme spécifique, le CYP3A4, responsable de la formation de sulfone d’oméprazole. Du fait de la forte affinité de l’oméprazole pour le CYP2C19, il existe potentiellement une inhibition compétitive et des interactions médicamenteuses métaboliques avec d’autres substrats du CYP2C19. En revanche, l’oméprazole n’a pas le potentiel d’inhiber le métabolisme d’autres substrats du CYP3A4 du fait de sa faible affinité pour le CYP3A4.
De plus, l’oméprazole n’a pas d’effet inhibiteur sur les principales enzymes CYP.
Environ 3% de la population caucasienne et 15-20% de la population asiatique possèdent une enzyme CYP2C19 peu fonctionnelle et sont appelés métaboliseurs lents. Chez ces individus, le métabolisme de l’oméprazole est probablement principalement réalisé par le CYP3A4. Après des administrations répétées de doses uniques journalières de 20 mg d’oméprazole, l’aire sous la courbe (ASC) moyenne a été de 5 à 10 fois supérieure chez les métaboliseurs lents que chez les sujets ayant une enzyme CYP2C19 fonctionnelle (métaboliseurs rapides). Les pics de concentrations plasmatiques moyens étaient également de 3 à 5 fois plus élevés. Ceci n’a pas d’implication sur la posologie quotidienne de l’oméprazole.
Elimination
La demi-vie d'élimination plasmatique de l'oméprazole est habituellement inférieure à une heure après une administration orale quotidienne unique et répétée. L’oméprazole est éliminé complètement du plasma entre 2 administrations sans tendance à l’accumulation pour une administration quotidienne. Près de 80% de l’administration d’une dose est excrété sous forme de métabolites dans les urines, le reste dans les fèces, provenant principalement de la sécrétion biliaire.
L’aire sous la courbe d’oméprazole (ASC) augmente avec des administrations répétées. Cette augmentation est dose-dépendante et résulte en une relation non linéaire dose - ASC après administrations répétées. Cet effet temps- et dose-dépendant est dû à une diminution du premier passage hépatique et de la clairance systémique, probablement lié à une inhibition de l’enzyme CYP2C19 par l’oméprazole et/ou ses métabolites (ex : sulfone).
Il n’a pas été mis en évidence d’effet sur la sécrétion acide gastrique par les métabolites de l’oméprazole.
Populations spécifiques
Insuffisance hépatique
Le métabolisme de l’oméprazole des patients présentant une insuffisance hépatique est altéré, entraînant une augmentation de l’aire sous la courbe. L’oméprazole ne montre pas de tendance à l’accumulation avec une seule prise par jour.
Insuffisance rénale
La pharmacocinétique de l’oméprazole, incluant la biodisponibilité systémique et le taux d’élimination n’est pas modifiée chez les patients présentant une insuffisance rénale.
Patients âgés
Le métabolisme de l’oméprazole est légèrement réduit chez le sujet âgé (75-79 ans).
Population pédiatrique
Au cours du traitement à la posologie recommandée chez l’enfant à partir d’un an, les concentrations plasmatiques ont été similaires à celles observées chez l'adulte. Chez les enfants de moins de 6 mois, la clairance de l'oméprazole est faible en raison de leur faible capacité à métaboliser l'oméprazole.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sphères de sucre (saccharose et amidon de maïs)
Carboxyméthylamidon sodique
Laurylsulfate de sodium
Povidone
Phosphate trisodique dodécahydraté
Hypromellose
Copolymère d'acide méthacrylique–acrylate d'éthyle (1:1)
Citrate de triéthyle
Hydroxyde de sodium
Dioxyde de titane (E171)
Talc
Enveloppe de la gélule :
Indigotine (E132)
Erythrosine (E127)
Dioxyde de titane (E171)
Eau
Gélatine
Jaune de quinoléine (E104)
Encre d’impression
Gomme laque
Polyvinylpyrrolidone
Propylène glycol
Hydroxyde de sodium
Dioxyde de titane (E171)
2 ans.
Après première ouverture du flacon : à conserver 56 jours maximum.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
A conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de l’humidité.
Flacon :
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
Conserver le flacon soigneusement fermé à l’abri de l’humidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacons (PEHD) munis d’un bouchon sécurité-enfant et d’un disque desséchant de 5, 7, 14, 15, 20, 21, 28, 30, 42, 50, 56 (2x28), 60 (2x30), 84 (2x42), 90 (3x30), 98 (2x49), 100 (2x50), 250 (5x50) ou 500 (10x50) gélules.
Plaquettes (Aluminium/Aluminium). Boite de 5, 7, 14, 15, 20, 21, 25, 28, 30, 35, 42, 50, 50x1, 56, 60, 98, ou 100 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 300 019 7 4 : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 15 gélule(s).
· 34009 300 019 8 1 : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 20 gélule(s).
· 34009 300 020 0 1 : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 21 gélule(s).
· 34009 300 020 1 8 : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 28 gélule(s).
· 34009 300 020 2 5 : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 30 gélule(s).
· 34009 300 020 3 2 : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 42 gélule(s).
· 34009 300 020 4 9 : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 50 gélule(s).
· 34009 300 020 5 6 : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 56 gélule(s).
· 34009 300 020 6 3 : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 60 gélule(s).
· 34009 300 020 8 7 : 15 gélules sous plaquette(s) (Aluminium/Aluminium).
· 34009 300 020 9 4 : 20 gélules sous plaquette(s) (Aluminium/Aluminium).
· 34009 300 021 0 0 : 21 gélules sous plaquette(s) (Aluminium/Aluminium).
· 34009 300 021 1 7 : 25 gélules sous plaquette(s) (Aluminium/Aluminium).
· 34009 300 021 2 4 : 28 gélules sous plaquette(s) (Aluminium/Aluminium).
· 34009 300 021 4 8 : 30 gélules sous plaquette(s) (Aluminium/Aluminium).
· 34009 300 021 5 5 : 35 gélules sous plaquette(s) (Aluminium/Aluminium).
· 34009 300 021 6 2 : 42 gélules sous plaquette(s) (Aluminium/Aluminium).
· 34009 300 021 7 9 : 50 gélules sous plaquette(s) (Aluminium/Aluminium).
· 34009 300 021 8 6 : 56 gélules sous plaquette(s) (Aluminium/Aluminium).
· 34009 300 021 9 3 : 60 gélules sous plaquette(s) (Aluminium/Aluminium).
· 34009 550 007 4 7 : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 84 gélule(s).
· 34009 550 007 5 4 : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 90 gélule(s).
· 34009 550 007 6 1 : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 98 gélule(s).
· 34009 550 007 7 8 : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 100 gélule(s).
· 34009 550 007 9 2 : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 250 gélule(s).
· 34009 550 008 0 8 : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 500 gélule(s).
· 34009 550 008 1 5 : 98 gélules sous plaquette(s) (Aluminium/Aluminium).
· 34009 550 008 2 2 : 100 gélules sous plaquette(s) (Aluminium/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Médicament soumis à prescription médicale.
Liste II.