RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 04/05/2016
LOGIMAX 5 mg/47,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Félodipine dans une matrice gélifiée .................................................................................................. 5,00 mg
Succinate de métoprolol en microgranule ......................................................................................... 47,50 mg
Pour un comprimé pelliculé à libération prolongée.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimés pelliculés à libération prolongée.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement de deuxième intention de l'hypertension artérielle, lorsque la monothérapie n'est pas efficace.
4.2. Posologie et mode d'administration
Administrer un comprimé par jour. Le comprimé doit être pris le matin et avalé entier avec de l'eau.
Il ne doit pas être broyé ou croqué. Plus rarement, si le contrôle tensionnel est insuffisant, la posologie pourra être augmentée à 2 comprimés par jour.
La dose de 1 comprimé par jour ne doit en aucun cas être dépassée chez le sujet âgé ou chez l'insuffisant hépatique.
Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de:
· asthme et broncho-pneumopathies chroniques obstructives dans leurs formes sévères,
· insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement,
· choc cardiogénique,
· bloc auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés non appareillés,
· angor de Prinzmetal (formes sévères),
· maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire),
· bradycardie (< 45 - 50 contractions par minute),
· phénomène de Raynaud et troubles circulatoires périphériques dans leurs formes sévères,
· phéochromocytome non traité,
· hypotension,
· hypersensibilité au métoprolol ou aux dihydropyridines,
· antécédents de réaction anaphylactique,
· infarctus du myocarde en phase aiguë,
· angor instable,
· association à la floctafénine et au sultopride (voir rubrique 4.5),
· en cas d'occlusion intestinale, en raison de la présence d'huile de ricin.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde
Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux: l'arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite. |
· Ce médicament est généralement déconseillé en association avec le bépridil, le diltiazem et le vérapamil et le dantrolène (en perfusion), ainsi que pendant la grossesse et l'allaitement.
· Insuffisance hépatique sévère et sujets âgés (voir rubrique 4.2).
· En raison de présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
· En raison de la présence d'huile de ricin, risque de sensibilisation.
Précautions d'emploi
Arrêt du traitement
Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c'est-à-dire sur une à deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif.
Asthme et broncho-pneumopathies chroniques obstructives
Les bêta-bloquants ne peuvent être administrés qu'en cas de formes légères en choisissant un bêta-1 sélectif à posologie initiale faible. Il est recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoires avant la mise en route du traitement.
En cas de crise survenant sous traitement, on pourra utiliser des bronchodilatateurs bêta-mimétiques.
Insuffisance cardiaque
Chez l'insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, le métoprolol sera administré à de très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.
Bradycardie
Si la fréquence s'abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré
Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
Angor de Prinzmetal
Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chez les patients souffrant d'un angor de Prinzmetal. L'utilisation d'un bêta-bloquant cardiosélectif est possible, dans les formes mineures, à condition d'administrer conjointement un vasodilatateur.
Troubles circulatoires périphériques
Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladie ou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier un bêta-bloquant cardiosélectif et doté d'un pouvoir agoniste partiel, que l'on administrera avec prudence.
Phéochromocytome
L'utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l'hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
Insuffisance hépatique
En pratique, on surveillera le rythme cardiaque, de façon à diminuer les doses s'il apparaît une bradycardie excessive (< 50-55 batt/min. au repos).
Cirrhose: la biodisponibilité du métoprolol peut augmenter par diminution de la clairance.
Sujet diabétique
Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l'autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
Psoriasis
Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l'indication mérite d'être pesée.
Réactions allergiques
Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine (voir rubrique 4.5) ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l'adrénaline aux posologies habituelles.
Anesthésie générale
Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d'hypotension. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d'arythmie, d'ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l'anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.
Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu:
· chez les malades atteints d'insuffisance coronaire, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risque lié à l'arrêt brutal des bêta-bloquants.
· en cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit être protégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisante d'atropine renouvelée selon les besoins. L'anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.
· le risque anaphylactique devra être pris en compte.
Thyrotoxicose
Les bêta-bloquants sont susceptibles d'en masquer les signes cardiovasculaires.
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Liées à la présence de métoprolol
+ Médicaments bradycardisants
De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas notamment des antiarythmiques de classe I, des bêta-bloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des digitaliques, et des anticholinestérasiques.
+ Floctafénine
En cas de choc ou d'hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants.
+ Sultopride
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Bépridil, Diltiazem et Vérapamil
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et risque majoré de troubles du rythme ventriculaire (torsades de pointes) ainsi que de défaillance cardiaque (synergie d'effets avec le vérapamil).
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Amiodarone, propafénone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
+ Anesthésiques volatils halogénés
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants. (L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêta-mimétiques).
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
+ Antihypertenseurs centraux
Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.
Eviter l'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.
Surveillance clinique.
+ Insuline, sulfamides hypoglycémiants
Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie: les palpitations et la tachycardie.
Prévenir le malade et renforcer, surtout au début du traitement, l'autosurveillance sanguine.
+ Lidocaïne (voie IV)
Augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec possibilité d'effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de la lidocaïne).
Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt du bêta-bloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (sauf sultopride) (antiarythmiques de classe Ia (quinidiniques, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotalol), certains neuroleptiques phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride, véralipride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozides) et autres médicaments (bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, luméfantrine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, sertindole, spiramycine IV, vincamine IV).
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et ECG.
+ Paroxétine:
Risque de majoration des effets indésirables du métoprolol, avec notamment bradycardie excessive, par inhibition de son métabolisme par la paroxétine. Surveillance clinique accrue; si besoin, adaptation de la posologie du métoprolol pendant la durée du traitement par la paroxétine et après son arrêt.
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon
Diminution de l'absorption digestive du bêta-bloquant.. Prendre les topiques gastro-intestinaux et antiacides à distance du bêta-bloquant (plus de 2 heures, si possible).
Associations à prendre en compte
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les anti-inflammatoires non stéroïdiens et rétention hydrosodée avec les anti-inflammatoires non stéroïdiens pyrazolés).
+ Dipyridamole (IV)
Majoration de l'effet antihypertenseur.
+ Pilocarpine
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
Liées à la présence de félodipine
(Par mesure de prudence)
+ Dantrolène (perfusion)
Chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV.
L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant, quelques patients ont reçu l'association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Itraconazole, kétoconazole
Risque majoré d'effets indésirables notamment d'œdèmes, par diminution du métabolisme hépatique de la dihydropyridine.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la dihydropyridine pendant le traitement par l'antifongique azolé et après son arrêt.
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
Liées à l'association
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Baclofène
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Dérivés nitrés et apparentés (dinitrate d'isosorbide, isosorbide, linsidomine, molsidomine, nicorandil, trinitrine)
Majoration du risque d'hypotension orthostatique.
Associations à prendre en compte
+ Alpha-bloquants à visée urologique, antihypertenseurs alpha-bloquants
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotension orthostatique.
+ Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Amifostine,
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Corticoïdes
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
Données concernant la félodipine
Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence des effets tératogènes et fœtotoxiques de la félodipine.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de la félodipine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
Données concernant le métoprolol
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu.
En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance.
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persiste plusieurs jours a près la naissance et peut se traduire par une bradycardie, une détresse respiratoire, une hypoglycémie; mais le plus souvent, cette rémanence est sans conséquence clinique.
Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs, tout en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP).
Pour l'association
En conséquence, l'utilisation de ce médicament est déconseillé au cours de la grossesse.
La félodipine ainsi que les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait.
La survenue d'hypoglycémie et de bradycardie a été décrite pour certains bêta-bloquants.
En conséquence, l'allaitement est déconseillé en cas de nécessité de traitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules automobiles et les utilisateurs de machines, en raison du risque de vertiges ou de sensation de fatigue pouvant se produire occasionnellement.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés observés au cours des essais cliniques ont été les suivants:
· céphalées,
· œdème des chevilles,
· flush,
· étourdissements,
· nausées,
· fatigue.
La plupart de ces effets peuvent s'expliquer par les propriétés vasodilatatrices de la félodipine.
Effets dus à la félodipine
Chez les coronariens, comme avec d'autres substances vaso-actives, la félodipine peut entraîner des douleurs dans la région thoracique (éventuellement des douleurs angineuses). Elles surviennent 15 à 20 minutes après la prise médicamenteuse. Elles demeurent extrêmement rares et imposent l'arrêt du traitement.
Les effets indésirables rencontrés avec la félodipine sont généralement de type vasodilatateur (dilatation des artérioles). La plupart de ces réactions sont dose-dépendantes et s'observent au début du traitement ou après une augmentation des doses. Lorsque des réactions se produisent, elles sont d'ordinaire transitoires et s'atténuent au cours du temps.
Comme les autres dihydropyridines, une légère hyperplasie gingivale a été décrite chez les patients présentant une gingivite/parodontite importante. Cette hyperplasie peut être évitée ou guérie par une hygiène bucco-dentaire rigoureuse.
Les effets suivants ont été observés lors des essais cliniques et après la mise sur le marché:
· Système nerveux central: fatigue, étourdissements, céphalées. Des cas isolés de paresthésie ont été observés.
· Système cardiovasculaire: œdème des chevilles dose-dépendant (résultant d'une vasodilatation pré-capillaire), flush. Rarement: tachycardie, palpitations.
· Peau: réactions cutanées à type d'éruption et prurit, cas isolés de réactions de photosensibilité.
· Tractus gastro-intestinal: cas isolés de nausées.
· Foie: très rare cas d'augmentation des enzymes hépatiques, cas isolés d'hépatites.
· Appareil locomoteur: cas isolés d'arthralgies.
· Autres: cas isolés de réactions d'hypersensibilité, tels que urticaire, œdème de Quincke. Des cas exceptionnels de syndrome extrapyramidal ont été rapportés avec certains inhibiteurs calciques.
Effets dus au métoprolol
· Système nerveux central: occasionnellement: fatigue, étourdissements, céphalées. Rarement: paresthésies, crampes musculaires.
· Système cardiovasculaire: occasionnellement: bradycardie, troubles posturaux (parfois avec syncope). Rarement: phénomène de Raynaud, œdème, douleurs précordiales, chute tensionnelle, insuffisance cardiaque.
Des cas isolés de troubles de la conduction et de gangrène chez des patients souffrant de troubles circulatoires périphériques sévères ont été observés.
· Psychiatrie: rarement: dépression, réduction de la vivacité mentale, somnolence ou insomnie, cauchemars. Des cas isolés de troubles de la personnalité ont été observés.
· Tractus gastro-intestinal: occasionnellement: nausées et vomissements, douleurs abdominales. Rarement: diarrhée ou constipation. Cas isolés de sécheresse de la bouche.
· Foie: beaucoup plus rarement: élévation des enzymes hépatiques et hépatites.
· Peau: rarement: rash cutané (sous forme d'urticaire, de lésions psoriasiformes et de dystrophies cutanées). Cas isolés de photosensibilité, d'hypersudation et de chute de cheveux.
· Système respiratoire: occasionnellement: dyspnée d'effort. Rarement: bronchospasme, également chez les patients sans antécédents de bronchopathie obstructive. Cas isolés de rhinite.
· Organes sensoriels: cas isolés de troubles visuels, de xérophtalmie et/ou d'irritation oculaire, de conjonctivite, d'acouphènes.
· Métabolisme: cas isolés de prise de poids, hypoglycémie.
· Système hématopoïétique: cas isolés de thrombocytopénie.
· Autres: impuissance, refroidissement des extrémités, aggravation d'une claudication intermittente existante.
Exceptionnellement: fibrose rétro-péritonéale, maladie de La Peyronie, arthralgies.
En raison de la présence d'huile de ricin, troubles digestifs (nausées, vomissements, douleurs abdominales).
Au plan biologique, on a pu observer, dans de rares cas, l'apparition d'anticorps antinucléaires ne s'accompagnant qu'exceptionnellement de manifestations cliniques, à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement.
Lié au métoprolol
En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours à l'administration par voie veineuse:
· d'atropine, 1 à 2 mg en bolus,
· de glucagon à la dose de 1 mg en bolus lent suivi si nécessaire d'une perfusion de 1 mg à 10 mg par heure,
· puis, si nécessaire,
o soit d'isoprénaline en injection lente à la dose de 15 à 85 μg; l'injection sera éventuellement renouvelée, la quantité à administrer ne devant pas dépasser 300μg,
o ou soit de dobutamine 2,5 à 10 μg/kg/min.
En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêta-bloquants:
· glucagon sur la base de 0,3 mg/kg,
· hospitalisation en soins intensifs,
· isoprénaline et dobutamine: les posologies en général élevées et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
BETABLOQUANTS ET AUTRES ANTIHYPERTENSEURS / METOPROLOL ET AUTRES ANTIHYPERTENSEURS,
Code ATC: C07FB02 (C: système cardiovasculaire).
Les effets de la félodipine, antagoniste calcique sélectif (réduction des résistances périphériques) s'additionnent avec ceux du métoprolol, antagoniste sélectif des récepteurs β1 (réduction du débit cardiaque).
La félodipine est un inhibiteur calcique appartenant à la famille des dihydropyridines. Elle inhibe à très faibles concentrations par une action au niveau du canal calcique lent, la pénétration intracellulaire du calcium de la cellule musculaire lisse.
Par ce mécanisme, elle joue un rôle électrophysiologique et mécanique (inhibition du couplage excitation-contraction) aboutissant à une diminution du tonus artériel. Cette diminution des résistances artériolaires provoque une vasodilatation et entraîne la baisse de la pression artérielle.
Cette vasodilatation artériolaire s'accompagne:
· d'une augmentation de la compliance artérielle et du diamètre artériel,
· d'une préservation, voire une augmentation des débits loco-régionaux (coronaire, rénal, cérébral),
· d'une action légèrement diurétique et natriurétique à court terme,
· d'une absence de rétention hydrosodée à long terme.
Contrairement à ce qui est observé en administration aiguë, le traitement chronique n'entraîne pas d'accélération de la fréquence cardiaque.
Le métoprolol est un antagoniste cardiosélectif des récepteurs bêta-adrénergiques. Il agit sur les récepteurs β1 cardiaque à des doses plus faibles que celles nécessaires pour affecter les récepteurs β2 essentiellement situés dans les vaisseaux périphériques et les bronches.
Le métoprolol n'a pas d'effet stabilisateur de membrane et ne présente pas de fonction agoniste partiel.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Félodipine
La biodisponibilité de la félodipine LP est d'environ 15% chez l'homme et est indépendante de la dose.
La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 99%; elle est liée essentiellement à la fraction albumine.
Elimination et métabolisme
La demi-vie d'élimination de la félodipine est de 25 heures. Il n'y a pas d'accumulation significative pendant un traitement au long cours. La félodipine est fortement métabolisée par le foie et tous les métabolites identifiés sont inactifs. Environ 70% de la dose sont éliminés sous forme de métabolites urinaires; la fraction restante est éliminée dans les fèces. Moins de 0,5% de la dose se retrouve sous forme inchangée dans l'urine.
Métoprolol
La biodisponibilité du métoprolol est d'environ 50%. La demi-vie d'élimination est de 3 à 5 heures. Le métoprolol est métabolisé par le foie en trois métabolites dont aucun n'a d'effet pharmacologique. Environ 5% de la dose sont excrétés sous forme inchangée par voie rénale.
L'association félodipine + métoprolol, ne modifie pas la pharmacocinétique de chacun des composants.
La prise de nourriture n'influence pas les paramètres pharmacocinétiques ou hémodynamiques.
Avec la forme LP, la phase d'absorption est prolongée, ce qui se traduit par des concentrations plasmatiques stables de félodipine et de métoprolol pendant 24 heures.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet.
Silice hydratée, hypromellose 6 cps, macrogol 6000, dioxyde de titane, oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172), paraffine spéciale.
Composition de la matrice gélifiée:
Hypromellose 50 cps, hypromellose 10000 cps, silice d'aluminium, lactose anhydre, cellulose microcristalline, huile de ricin hydrogénée polyoxyéthylénée (40), gallate de propyl, hydroxypropylcellulose LF, stéaryl fumarate de sodium.
Composition des microgranules:
Ethylcellulose 10 cps, hydroxypropylcellulose.
Sans objet.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pour les plaquettes thermoformées en PVC/PVDC et les plaquettes thermoformées en aluminium: à conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Pour le flacon en PEHD: à conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
28 comprimés en flacon en PEHD avec cape en polyéthylène.
28 comprimés sous plaquette thermoformée en aluminium.
28, 30, 84, 90 et 91 comprimés sous plaquette thermoformée en PVC/PVDC.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ASTRAZENECA
1, PLACE RENAULT
92844 RUEIL MALMAISON CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 337 884-5: 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium).
· 337 886-8: 28 comprimés en flacon (PEHD).
· 337 885-1: 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC).
· 371 440-9: 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC).
· 371 441-5: 84 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC).
· 371 442-1: 90 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC).
· 371 443-8: 91 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Liste I.