RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 26/05/2016
AZITHROMYCINE TEVA 250 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Azithromycine ..................................................................................................................... 250 mg
Sous forme d'azithromycine dihydraté
Pour un comprimé pelliculé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
· angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternative au traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.
· surinfections des bronchites aiguës,
· exacerbations des bronchites chroniques,
· infections stomatologiques.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
Adulte
· angines, infections stomatologiques : 500 mg (2 comprimés) par jour pendant 3 jours. Cette posologie, avec une durée d'administration courte de 3 jours, s'explique par les propriétés pharmacocinétiques particulières de l'azithromycine et le maintien de l'activité, dans ces indications, plusieurs jours après la dernière prise.
· surinfections des bronchites aiguës, exacerbations des bronchites chroniques : 500 mg (2 comprimés) le premier jour puis 250 mg (1 comprimé) les 4 jours suivants. La durée de traitement sera de 5 jours.
· pas de modification de posologie chez le sujet âgé. Cependant, en raison des conditions proarythmiques possibles chez les personnes âgées, une attention particulière doit être portée sur les risques potentiels de développement d’arythmie cardiaque ou de torsades de pointes (voir rubrique 4.4).
· même posologie chez les patients avec une insuffisance hépatique moyenne à modérée (voir rubrique 4.4).
Mode d’administration
Les comprimés peuvent être pris pendant ou en dehors des repas, en une prise unique journalière.
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en cas de :
· hypersensibilité à l'azithromycine, à l'érythromycine, à tout autre macrolide ou kétolide ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,
· association avec les alcaloïdes de l'ergot de seigle : dihydroergotamine, ergotamine (voir rubriques 4.4 et 4.5),
· association avec le cisapride (voir rubrique 4.5),
· association avec la colchicine (voir rubrique 4.5),
· insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.4).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Des examens de la fonction hépatique devront être réalisés en cas de survenue de signes ou de symptômes d’une altération de la fonction hépatique, tels qu’un développement rapide d’une asthénie associée à un ictère, des urines foncées, des saignements ou une encéphalopathie hépatique. La prise d’azithromycine doit être arrêtée en cas d’apparition de dysfonction hépatique.
En cas de traitement par les dérivés de l'ergot de seigle, certains antibiotiques macrolides administrés concomitamment ont précipité l’ergotisme. Il n’y a pas de données quant à une éventuelle interaction entre l'ergot de seigle et l'azithromycine. Cependant, compte tenu du risque théorique d'ergotisme, les dérivés de l'ergot de seigle et l'azithromycine ne doivent pas être administrés conjointement.
Comme avec tous les antibiotiques, la surveillance de signes de surinfection par des organismes non-sensibles, incluant les champignons, est recommandée.
Des cas de diarrhées associées à Clostridium difficile sont rapportés avec l’utilisation de nombreux antibiotiques, dont l’azithromycine. La sévérité peut varier de la diarrhée légère à la colite pouvant être fatale.
Un traitement antibactérien modifie la flore normale du colon ce qui entraine une prolifération de Clostridium difficile.
Le C. difficile produit des toxines A et B qui contribuent au développement de la diarrhée associée à Clostridium difficile. Des souches de C. difficile productrices d’hypertoxines sont responsables de morbidité et de mortalité accrues, étant donné que ces infections peuvent être réfractaires au traitement antimicrobien et peuvent nécessiter une colectomie.
Il est important que ce diagnostic de diarrhée associée à Clostridium difficile soit évoqué chez des patients qui présentent une diarrhée pendant ou après la prise d’un antibiotique puisque des cas ont été observés jusqu’à 2 mois après l’arrêt du traitement.
En cas d’insuffisance rénale sévère (taux de filtration glomérulaire < 10 ml/min), une augmentation de 33% de l’exposition systémique à l’azithromycine a été observée.
Il n'est pas utile d'ajuster la posologie chez les patients atteints d'une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine supérieure à 40 ml/mn). Chez les patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/mn, la prescription d'azithromycine doit être prudente.
Des cas de prolongation de la repolarisation cardiaque et d'allongement de l'intervalle QT, impliquant un risque de survenue d’arythmie cardiaque et de torsades de pointes, ont été observés lors du traitement avec d’autres macrolides dont l’azithromycine (voir rubrique 4.8).
Un effet similaire ne peut pas être totalement exclu avec l’azithromycine chez les patients présentant un risque accru de prolongement de la repolarisation cardiaque (voir rubrique 4.8); par conséquent, la prudence est de rigueur lors du traitement de patients :
· Présentant un allongement de l’intervalle QT congénital ou documenté.
· Recevant actuellement un traitement par d’autres substances actives connues pour allonger l’intervalle QT telles que des antiarythmiques de classes IA (quinidine et procainamide) et III (dofetilide, amiodarone et sotalol),, le cisapride,la terfénadine, des agents antipsychotiques tel que le pimozide ; des antidépresseurs tel que le citalopram ; et les fluoroquinolones tel que la moxifloxacine et la levofloxacine.
· Présentant un trouble électrolytique, en particulier dans les cas d’hypokaliémie et d’hypomagnésémie.
· Présentant une bradycardie, une arythmie cardiaque, ou une insuffisance cardiaque grave.
Des exacerbations de symptômes de la myasthénie grave et de nouvelles poussées du syndrome myasthénique ont été rapportées chez les patients sous azithromycine (voir rubrique 4.8).
L’efficacité et la sécurité de l’azithromycine chez l’enfant dans la prévention ou le traitement de l’infection par Mycobacterium avium complex (MAC) n’ont pas été établies.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
· Cisapride
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
· Colchicine
Augmentation des effets indésirables de la colchicine aux conséquences potentiellement fatales
· Dihydroergotamine
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition de l'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).
· Ergotamine
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergotamine).
· Alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques
(Bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide)
Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
· Antivitamines K :
Augmentation de l’effet de l’antivitamine K et du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l’antivitamine K pendant le traitement et après son arrêt.
· Atorvastatine
Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant.
Utiliser des doses plus faibles d’hypocholestérolémiant ou une autre statine non concernée par ce type d’interaction.
· Ciclosporine
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie.
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêt du macrolide. Dans le cadre d’une étude pharmacocinétique chez des volontaires sains ayant reçu 500 mg par jour d’azithromycine per os pendant 3 jours, puis une dose unique de 10 mg/kg de cyclosporine per os,une augmentation de la Cmax et de l’ASC0-5 de la ciclosporine a été constatée.
· Digoxine
Une élévation de la concentration plasmatique des substrats de la P-gp comme la digoxine a été observée lors de son administration concomitante avec des macrolides. En conséquence si l’azithromycine et des substrats de la P-gp comme la digoxine sont administrés de façon concomitante, une augmentation de la concentration plasmatique en substrat doit être envisagée.
· Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.
· Simvastatine
Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant.
Autres associations
· Antiacides:
Lors d’une étude pharmacocinétique sur les effets de l'administration simultanée d'antiacides et d'azithromycine aucune modification de la biodisponibilité n’a été observée bien que les pics sériques aient diminué d’approximativement 25%. Chez les patients recevant conjointement de l’azithromycine et des antiacides, la prise de ces deux types de médicaments sera décalée dans le temps.
· Cetirizine:
Chez des volontaires sains; la co-administration d’azithromycine et de 20 mg de cetirizine à dose constante pendant 5 jours n’a montré aucune interaction pharmacocinetique ni de changement significatif au niveau de l’intervalle QT.
· Didanosine (Dideoxyinosine):
La co-administration de azithromycine 1200 mg/jour et de didanosine 400 mg/jour chez 6 sujets séropositifs n’a pas semblé affecter la pharmacocinétique du didanosine en comparaison avec le placebo.
· Zidovudine:
Des doses uniques de 1000 mg et de multiples doses de 1200 mg ou 600 mg d’azithromycine n’ont affecté que faiblement la pharmacocinétique plasmatique et l’excrétion urinaire de la zidovudine ou de son métabolite glycuroconjugué. Toutefois, l’administration d’azithromycine a augmenté les concentrations de zidovudine phosphorylée, le métabolite cliniquement actif, dans les cellules mononucléaires du sang périphérique. Même si la significativité clinique de ces observations est floue, elles peuvent s’avérer bénéfiques aux patients.
· L’azithromycine
n’interagit pas significativement avec le système hépatique du cytochrome P450. C’est pourquoi les interactions pharmacocinétiques rencontrées avec l’érythromycine et les autres macrolides ne sont pas attendues avec l’azithromycine. L’azithromycine ne conduit pas à une induction ou une inactivation du cytochrome hépatique P450 via le complexe cytochrome-métabolite.
Des études pharmacocinétiques ont été menées avec l’azithromycine et les produits suivants connus pour agir sur le métabolisme au niveau du cytochrome P450.
· Atorvastatine:
La co-administration d’atorvastatine (10 mg par jour) et d’azithromycine (500 mg par jour) n’altère pas la concentration sérique d’atorvastatine (étude par inhibition de l’ HMG CoA-reductase). Cependant, des cas de rhabdomyolyse ont été rapportés post-commercialisation chez des patients traités par statines et qui prenaient de l’azithromycine.
· Carbamazepine:
aucun effet significatif sur la concentration plasmatique de carbamazépine ou de ses métabolites actifs n’a été observé dans une étude pharmacocinétique d’interaction avec l’azithromycine chez des volontaires sains.
· Cimetidine:
Dans une étude pharmacocinétique administrant une dose unique de cimetidine 2 heures avant la prise d’azithromycine, aucune altération pharmacocinétique de l’azithromycine n’a été observée.
· Efavirenz:
La co-administration d’une dose unique de 600 mg d’azithromycine et de 400 mg d’efavirenz par jour pendant 7 jours n’a montré aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative.
· Fluconazole:
La co-administration d’une dose unique de 1200 mg d’azithromycine n’altère pas la pharmacocinétique d’une dose unique de fluconazole 800 mg ; L’exposition totale et la demi vie de l’azithromycine n’ont pas été modifiées par l’administration conjointe de fluconazole, mais une diminution cliniquement non significative de Cmax (18%) d’azithromycine a été observée.
· Indinavir:
La co-administration d’une dose unique de 1200 mg d’azithromycine n’a pas d’effet statistiquement significatif sur la pharmacocinétique de l’indinavir administré à 800 mg trois fois par jour pendant 5 jours.
· Methylprednisolone:
Dans une étude pharmacocinétique chez les volontaires sains, l’azithromycine n’a pas d’effet significatif sur la pharmacocinétique de la methylprednisolone.
· Midazolam:
Chez des volontaires sains, la co-administration d’azithromycine 500 mg/jour pendant 3 jours n’induit pas de changement significatif pharmacocinétique et pharmacodynamique d’une dose unique de 15 mg de midazolam..
· Nelfinavir:
La co-administration d’azithromycine (1200 mg) et de nelfinavir à dose constante (750 mg trois fois par jour) a entrainé une augmentation de la concentration d’azithromycine. Aucun effet indésirable cliniquement significatif n’a été observé et aucun ajustement de dose n’est nécessaire.
· Rifabutine:
La co-administration d’azithromycine et de rifabutine n’affecte pas les concentrations sériques de ces produits. Des neutropenies ont été observés chez des sujets traités par azithromycine et rifabutine. Bien que la neutropenie soit associée à l’utilisation de rifabutine, une relation de causalité avec son association à l’azithromycine n’a pas été établie (voir Section 4.8).
· Sildenafil:
Chez les volontaires sains, aucun effet de l’azythromycine administré à la dose de 500 mg, 3 fois par jour, sur l’AUC et la Cmax, du sildenafil ou de ses principaux métabolites circulants n’a été établi.
· Terfenadine:
Des études pharmacocinétiques n’ont pas mis en évidence d’interaction entre l’azithromycine et la terfenadine. Quelques rares cas où la possibilité qu’une telle interaction ne pouvait pas être complétement exclue ont été rapportés; cependant il n’y a pas eu de preuve spécifique pouvant le confirmer.
· Theophylline:
Aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative n’a été mis en évidence lors de l’administration d’azithromycine et de théophylline chez les volontaires sains.
· Triazolam:
Chez 14 volontaires sains, la co-administration d’azithromycine 500 mg le premier jour et de 250 mg le deuxième jour avec 0.125 mg de triazolam n’a montré aucun effet significatif sur les variables pharmacocinétique du triazolam comparé à triazolam et placebo.
· Triméthoprime/sulfaméthoxazole:
La co-administration de trimethoprime/sulfamethoxazole (160mg/800mg) pendant 7 jours avec l’azithromycine 1200 mg le dernier jour n’a pas d’effet significatif sur le pic plasmatique, l’exposition totale ou l’excrétion urinaire de triméthoprime ou du sulfamethoxazole. Les concentrations sériques d’azithromycine étaient identiques à celles observées dans les autres études.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR
De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n’y a pas de données sur l’utilisation de l’azithromycine chez la femme enceinte.
Les études de reproduction chez l’animal ont montré que l’azithromycine passe le placenta mais aucun effet tératogène n’a été observé.
La sécurité de l’azithromycine n’a pas été confirmée au cours de son utilisation durant la grossesse. En conséquence, l’azithromycine ne doit être administrée chez la femme enceinte que si les bénéfices attendus apparaissent supérieurs aux risques encourus.
Fertilité
Des études de fertilité chez le rat ont révélé une diminution du taux de grossesse après administration d’azithromycine. La pertinence de ces résultats chez l'humain n’est pas connue.
Allaitement
L’azithromycine est sécrété dans le lait maternel, cependant aucune étude clinique de pharmacocinétique chez les femmes allaitantes n’a été menée.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les fréquences de groupe sont définies selon la convention suivante: très fréquent (≥ 1/10); fréquent (≥ 1/100 à < 1/10); peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100); rare (≥ 1/10000 à < 1/1000); très rare (< 1/10000); et indéterminé (ne peut être estimé à partir des données disponibles). Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Effets indésirables possiblement ou probablement liés à l’azithromycine selon l’expérience au cours des essais cliniques et la surveillance après la mise sur le marché:
Classe de système d’organes |
Fréquence |
Effets indésirables |
Infections et infestations |
Peu fréquent |
Candidose Infection vaginale Pneumonie Infection fongique Infection bactérienne Pharyngite Gastroentérite Troubles respiratoires Rhinite Candidose orale |
Indéterminée |
Colite pseudomembraneuse (voir rubrique 4.4) |
|
Affections hématologiques et du système lymphatique |
Peu fréquent |
Leucopénie Neutropenie Eosinophilie |
Indéterminée |
Thrombocytopénie Anémie hémolytique |
|
Affections du système immunitaire |
Peu fréquent |
Œdème de Quincke Hypersensibilité |
Indéterminée |
Réaction anaphylactique (voir rubrique 4.4) |
|
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
Peu fréquent |
Anoréxie |
Affections psychiatriques |
Peu fréquent |
Nervosité Insomnie, |
Rare |
Agitation |
|
Indéterminée |
Agressivité Anxiété Délire Hallucination |
|
Affections Du système nerveux |
Fréquent |
Maux de tête |
Peu fréquent |
Etourdissements Somnolence Dysgueusie Paresthésie
|
|
Indéterminée |
Syncope, Convulsion Hypoesthésie Hyperactivité psychomotrice Anosmie Agueusie Parosmie Myasthénie grave (voir rubrique 4.4) |
|
Affections oculaires |
Peu fréquent |
Troubles visuels |
Affections de l’oreille et du labyrinthe |
Peu fréquent |
Troubles de l'oreille Vertige |
Indéterminée |
Déficience auditive (surdité et/ou acouphènes) |
|
Affections cardiaques |
Peu fréquent |
Palpitations |
Indéterminée |
Torsades de pointes (voir rubrique 4.4) Arythmie (voir rubrique 4.4), dont tachycardie ventriculaire Allongement du QT (voir rubrique 4.4) |
|
Affections vasculaires |
Peu fréquent |
Bouffées de chaleur |
Indéterminée |
Hypotension |
|
Affections Respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Peu fréquent |
Dyspnée, Epistaxis |
Affections Gastro-intestinales |
Trés fréquent |
Diarrhée |
Fréquent |
Vomissements Douleurs abdominales Nausée |
|
Peu fréquent |
Constipation Flatulence Dyspepsie, Gastrite, dysphagie Distension abdominale Sécheresse de la bouche Eructation Ulcération de la bouche Hypersécrétion salivaire |
|
Indéterminée |
Pancréatite Décoloration de la langue |
|
Affections hépatobiliaires |
Rare |
Anomalie de la fonction hépatique Jaunisse cholestatique |
Peu fréquent |
Hépatite |
|
|
Indéterminée |
Insuffisance hépatique (ayant rarement entraîné la mort) Hépatite fulminante Nécrose hépatique
|
Affections de la peau et du tissus sous cutané |
Peu fréquent |
Eruption Prurit Urticaire Dermatite Peau sèche Hyperhidrose |
Rare |
Réaction de photosensibilité |
|
Indéterminée |
Syndrome de Stevens-Johnson Nécrolyse épidermique toxique Erytheme multiforme Syndrome de Lyell |
|
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
Peu fréquent |
Osteoarthrite Myalgie Douleur au dos Douleurs au cou |
Indéterminée |
Arthralgie |
|
Affections du rein et des voies urinaires |
Peu fréquent |
Dysurie Douleur rénale |
Indéterminée |
Insuffisance rénale aiguë Néphrite interstitielle |
|
Affections des organes de reproduction et du sein |
Peu fréquent |
Métrorragies, Troubles testiculaires |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
Peu fréquent |
Œdème Asthénie Malaise Fatigue Œdème de la face Douleur thoracique Pyrexie Douleur Œdème périphérique |
Investigations |
Fréquent |
Diminution de la numération lymphocytaire Augmentation de la numération des polynucléaires éosinophiles Diminution de la concentration en bicarbonates dans le sang Augmentation de la numération des polynucléaires des basophiles Augmentation des monocytes Augmentation de la numération des polynucléaires des neutrophiles |
Peu fréquent |
Augmentation de l’aspartate aminotransférase Augmentation de l’alanine aminotransférase Augmentation de la bilirubinémie Augmentation de l’urémie Augmentation de la créatininémie Concentration anormale de potassium dans le sang Augmentation des phosphatases alcalines Augmentation des chlorures Augmentation du glucose Augmentation des plaquettes Diminution de l’hématocrite Augmentation des bicarbonates Anomalie du taux de sodium |
|
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures |
Peu fréquent |
Complication post procédurale |
Effets indésirables possiblement ou probablement lié à l’azithromycine dan la prevention ou le traitement des infections à Mycobacterium avium complex selon l’expérience au cours des essais cliniques et la surveillance après la mise sur le marché Ces effets sont différents par leur nature et leur fréquence de ceux rapportés avec les formulations à liberation prolongée ou immediate.
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
Fréquent |
Anorexie |
Affections du système nerveux |
Fréquent |
Etourdissements Maux de tête Paresthésie Dysgueusie |
Peu fréquent |
Hypoesthésie |
|
Affections oculaires |
Fréquent |
Déficience visuelle |
Affections de l’oreille et du labyrinthe |
Fréquent |
Surdité |
Peu fréquent |
Diminution de l’audition Acouphènes |
|
Affections cardiaques |
Peu fréquent |
Palpitations |
Affections gastro-intestinales |
Très fréquent |
Diarrhée Douleur abdominale Nausée Flatulence Gêne abdominale Selles molles |
Affections hépatobiliaires |
Peu fréquent |
Hépatite |
Affections de la peau et du tissus sous-cutané |
Fréquent |
Eruption Prurit |
Peu fréquent |
Syndrome de Stevens-Johnson Réaction de photosensibilité |
|
Affections musculo-squelettique et systémiques |
Fréquent |
Arthralgie |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
Fréquent |
Fatigue |
Peu fréquent |
Asthénie Malaise |
Déclaration des effets indésirables suspectés :
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance Site internet: www.ansm.sante.fr
Conduite à tenir: traitement symptomatique et mise en place de mesures appropriées.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE,
Code ATC: J01FA10.
(J: Anti-infectieux)
Antibiotique de la famille des macrolides.
L'azithromycine est la première molécule de la classe des antibiotiques des azalides (famille des macrolides).
L'azithromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la partie 50 S du ribosome et en empêchant la translocation peptidique.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 0,5 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories |
Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES |
|
Aérobies à Gram positif |
|
Bacillus cereus |
|
Corynebacterium diphtheriae |
|
Entérocoques |
50 - 70 % |
Rhodococcus equi |
|
Staphylococcus méti-S |
|
Staphylococcus méti-R * |
70 - 80 % |
Streptococcus B |
|
Streptococcus non groupable |
30 - 40 % |
Streptococcus pneumoniae |
35 - 70 % |
Streptococcus pyogenes |
16 - 31 % |
Aérobies à Gram négatif |
|
Bordetella pertussis |
|
Branhamella catarrhalis |
|
Campylobacter |
|
Legionella |
|
Moraxella |
|
Anaérobies |
|
Actinomyces |
|
Bacteroides |
30 - 60 % |
Eubacterium |
|
Mobiluncus |
|
Peptostreptococcus |
30 - 40 % |
Porphyromonas |
|
Prevotella |
|
Propionibacterium acnes |
|
Catégories |
Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
Autres |
|
Borrelia burgdorferi |
|
Chlamydia |
|
Coxiella |
|
Leptospires |
|
Mycoplasma pneumoniae |
|
Treponema pallidum |
|
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES |
|
(in vitro de sensibilité intermédiaire) |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Haemophilus |
|
Neisseria gonorrhoeae |
|
Anaérobies |
|
Clostridium perfringens |
|
Autres |
|
Ureaplasma urealyticum |
|
ESPÈCES RÉSISTANTES |
|
Aérobies à Gram positif |
|
Corynebacterium jeikeium |
|
Nocardia asteroïdes |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Acinetobacter |
|
Entérobactéries |
|
Pseudomonas |
|
Anaérobies |
|
Fusobacterium |
|
Autres |
|
Mycoplasma hominis |
|
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L'azithromycine est rapidement absorbée après administration orale.
L'absorption du comprimé est influencée par la prise de nourriture.
Le pic plasmatique est atteint en 2 à 3 heures.
Les études cinétiques ont mis en évidence des taux tissulaires d'azithromycine très supérieurs aux taux plasmatiques (pouvant atteindre 50 fois la concentration plasmatique maximale) reflétant la forte affinité tissulaire de la molécule. Il en ressort également que l'exposition globale à 1,5 g d'azithromycine administrée sur 3 jours ou sur 5 jours est similaire.
La demi-vie terminale d'élimination plasmatique, fidèle reflet de la demi-vie de déplétion tissulaire, est de 2 à 4 jours.
L'azithromycine est largement distribuée dans l'organisme: après prise unique de 500 mg, les concentrations observées dans les tissus cibles dépassent les CMI 90 des germes les plus souvent en cause dans les infections pulmonaires, amygdaliennes ou prostatiques.
Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme. Ces propriétés expliquent l'activité de l'azithromycine sur les bactéries intracellulaires.
Dans les infections expérimentales, en phase active de phagocytose, les quantités d'azithromycine relarguées sont plus importantes que lors de la phase quiescente. Chez l'animal, cela conduit à la présence de fortes concentrations d'azithromycine au site de l'infection.
La liaison aux protéines plasmatiques est de l'ordre de 20%.
Elimination
L'azithromycine est retrouvée principalement sous forme inchangée dans la bile et les urines.
Le foie est la principale voie de bio-transformation de l'azithromycine, par N-déméthylation.
La voie principale d'élimination est biliaire.
Il existe également une élimination urinaire mineure du produit. Lors d'un traitement d'une durée de 5 jours, le produit a pu être retrouvé dans les urines des 24 heures jusqu'à 3 semaines après la prise.
5.3. Données de sécurité préclinique
Pelliculage : hypromellose, dioxyde de titane (E171), polysorbate 80, talc.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
6 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
100-110 ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 218 117 0 4 : 6 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[À compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[À compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I