RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 06/10/2016

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

BECLOMETASONE TEVA 800 microgrammes/2 ml, suspension pour inhalation par nébuliseur en récipient unidose

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque récipient unidose de 2 ml contient 800 microgrammes de dipropionate de béclométasone.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Suspension pour inhalation par nébuliseur.

Suspension blanche à sensiblement blanche.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

BECLOMETASONE TEVA est indiqué chez les adultes, les adolescents, les enfants et les nourrissons dans le traitement de fond de l’asthme, lorsque l’utilisation d’aérosol-doseurs pressurisés ou d’inhalateurs de poudre sèche n’est pas satisfaisante ou est inappropriée.

BECLOMETASONE TEVA N’EST PAS destiné à traiter une crise d’asthme aigu.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La dose initiale de dipropionate de béclométasone administrée à l'aide d'un appareil de nébulisation sera déterminée en fonction de la sévérité de l'asthme.

La dose sera ajustée afin d'obtenir le contrôle de l'asthme et pourra ensuite être diminuée à la dose minimale permettant de maintenir le contrôle des symptômes de l'asthme.

Les doses initiales recommandées sont :

Adultes et adolescents : 800 à 1 600 microgrammes 2 fois par jour soit 1 à 2 récipients unidoses de 800 microgrammes 2 fois par jour.

Enfants, nourrissons : 400 microgrammes 2 fois par jour, soit 1 récipient unidose de 400 microgrammes ou la moitié d’1 récipient unidose de 800 microgrammes. Une ligne est inscrite sur le récipient unidose de 800 microgrammes déterminant la moitié de la quantité de produit contenu dans le récipient. Une fois la moitié de la dose utilisée, le produit restant ne doit pas être réutilisé car il ne sera plus stérile. Il doit être jeté.

La dose nécessaire peut être supérieure dans les asthmes très sévères. Il convient de ne pas dépasser la dose quotidienne de 1 000 microgrammes chez les enfants et de 4 000 microgrammes chez les adultes.

BECLOMETASONE TEVA doit être utilisé régulièrement et quotidiennement.

Mode d’administration

Voie inhalée.

Ne pas injecter. Ne pas administrer par voie orale.

BECLOMETASONE TEVA doit être administré par voie inhalée à l’aide d'un nébuliseur pneumatique à air comprimé avec un débit de 6 à 8 l/min. Les données disponibles issues du développement pharmaceutique de BECLOMETASONE TEVA ont été établies avec le nébuliseur à air comprimé PARI LC Plus. L’utilisation alternative d’un autre appareil de nébulisation peut nécessiter une adaptation posologique.

La quantité de substance active délivrée par les nébuliseurs peut être variable. Il convient de se conformer aux instructions du fabricant. La durée de nébulisation et la dose délivrée dépendent du débit, de la taille de la cuve du nébuliseur et du volume de remplissage.

Les patients doivent être informés qu’ils doivent se conformer aux instructions du fabricant du nébuliseur et n’utiliser que les réglages recommandés. Une utilisation incorrecte du nébuliseur pourrait entraîner une administration inadéquate du médicament.

En l’absence de données expérimentales permettant de documenter leur utilisation, l'administration de BECLOMETASONE TEVA avec des appareils de nébulisation ultrasoniques n'est pas recommandée.

Pour les instructions concernant la préparation ou la dilution de la suspension de BECLOMETASONE TEVA, voir rubrique 6.6.

À usage unique exclusivement.

Le récipient unidose ne doit être ouvert qu’immédiatement avant l’administration. Ne pas réutiliser un récipient unidose préalablement ouvert.

Les patients doivent être informés qu’ils doivent se rincer la bouche avec de l’eau après avoir inhalé la dose prescrite afin de minimiser le risque de candidose oropharyngée. En cas d’utilisation d’un masque facial, les patients doivent également se rincer le visage avec de l’eau pour prévenir une irritation de la peau du visage.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Le traitement par BECLOMETASONE TEVA ne doit pas être arrêté brutalement.

L'apparition d'une freination de la fonction surrénalienne est rarement décrite en dessous de la dose quotidienne de 1500 microgrammes de dipropionate de béclométasone inhalé administré à l’aide d’aérosol-doseurs pressurisés ou d’inhalateurs de poudre sèche; ce qui correspond à une dose d’environ 3 000 microgrammes par jour de BECLOMETASONE TEVA suspension pour inhalation par nébuliseur. Une diminution de la cortisolémie a été rapportée chez certains patients traités à la dose de 2 000 microgrammes par jour (administrée par aérosol-doseurs pressurisés ou inhalateurs de poudre sèche) ou de 4 000 microgrammes par jour (administrée par nébuliseur). Dans ce cas, le risque d'inhibition de la fonction surrénalienne doit être évalué au regard du bénéfice thérapeutique et une corticothérapie systémique adaptée de supplémentation devra être envisagée en situations de stress prolongé.

Des effets systémiques peuvent apparaître avec tout corticoïde inhalé, en particulier en cas de traitement au long cours à doses élevées. La survenue de ces effets est néanmoins beaucoup moins probable qu’au cours d'une corticothérapie orale. Les effets systémiques possibles sont : syndrome de Cushing, tableau clinique cushingoïde, freination de la fonction surrénalienne, retard de croissance chez les enfants et les adolescents, diminution de la densité minérale osseuse, cataracte et glaucome, et plus rarement, troubles psychologiques et comportementaux incluant hyperactivité motrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression ou agressivité (en particulier chez les enfants). Par conséquent, le patient sera suivi régulièrement et la posologie minimale efficace permettant le contrôle de l'asthme devra toujours être recherchée.

En cas de survenue de symptômes aigus d’une crise d’asthme, un ß2-mimétique d’action rapide et de courte durée doit être utilisé. Une augmentation de l’utilisation de bronchodilatateurs, en particulier de ß2 mimétiques d'action rapide et de courte durée pour soulager les symptômes, traduit une détérioration du contrôle de l’asthme. Si le patient perçoit une diminution de l'effet du bronchodilatateur d’action rapide et de courte durée ou s'il doit en augmenter sa consommation pour soulager ses symptômes, une consultation médicale est nécessaire. La conduite thérapeutique devra être réévaluée et une augmentation de la dose de corticoïdes inhalés ou l'introduction d'une corticothérapie orale devront être envisagées. Les exacerbations sévères d'asthme relèvent du traitement standard. La prudence est requise chez les patients présentant des infections virales, bactériennes ou fongiques oculaires, buccales ou au niveau des voies respiratoires. En cas d’infection bactérienne des voies respiratoires, l’administration concomitante d’une antibiothérapie adaptée peut être nécessaire.

Une sensation de malaise peut être ressentie par certains patients pendant environ 2 semaines après l’arrêt de la corticothérapie systémique malgré la stabilisation ou même l'amélioration de la fonction respiratoire. Il doit être recommandé au patient de poursuivre son traitement par le dipropionate de béclométasone inhalé.

La survenue d'un bronchospasme paradoxal se traduisant par une augmentation du sifflement respiratoire, une dyspnée et une toux immédiatement à la suite de l'inhalation de dipropionate de béclométasone, doit conduire à l'arrêt du traitement. Le bronchospasme sera traité par un bronchodilatateur d'action rapide. La conduite thérapeutique devra être réévaluée pour envisager un traitement alternatif si nécessaire.

La prudence est requise lors du relais par BECLOMETASONE TEVA chez les patients traités par des corticoïdes systémiques au long cours ou à doses élevées, car le risque d'inhibition de la fonction surrénalienne peut persister pendant une durée prolongée. Dans tous les cas, le dipropionate de béclométasone sera administré en maintenant la corticothérapie orale pendant environ une semaine avant d'entamer la diminution progressive de la dose par paliers successifs sous surveillance médicale régulière (notamment de la fonction surrénalienne) afin d'ajuster si besoin la dose de dipropionate de béclométasone.

Les patients ayant arrêté la corticothérapie orale et ayant reçu des doses élevées de corticoïdes systémiques dans le cadre d'une urgence ou un traitement prolongé par corticoïdes inhalés à la dose maximale recommandée sont également exposés au risque d'insuffisance surrénale en cas de stress important. Une corticothérapie de supplémentation par voie systémique doit être envisagée pendant les périodes de stress et en cas d’intervention chirurgicale programmée.

La diminution ou l’arrêt de la corticothérapie orale peut démasquer les signes cliniques d’un syndrome de Churg–Strauss avec hyperéosinophilie sous-jacents.

Le remplacement des corticoïdes systémiques par un traitement inhalé peut entrainer la réapparition de symptômes d'allergies sous-jacente telles que rhinite allergique ou eczéma antérieurement contrôlées par la corticothérapie systémique. Les antihistaminiques et/ou les médicaments topiques, y compris des dermocorticoïdes peuvent être utilisés pour traiter ces symptômes.

La prudence est requise chez les patients présentant une tuberculose pulmonaire active ou latente ou d’autres infections respiratoires fongiques ou virales. En cas de tuberculose, le traitement par dipropionate de béclométasone doit être associé à un traitement antituberculeux.

Afin de prévenir le risque de candidose buccale, il sera recommandé au patient de se rincer la bouche avec de l'eau, sans l'avaler, immédiatement après l’inhalation.

Population pédiatrique

Les données concernant l’effet possible d’inhibition de la croissance chez les enfants de moins de 2 ans sont insuffisantes.

Il est recommandé de contrôler régulièrement la taille des enfants qui sont traités de façon régulière par des corticoïdes inhalés. En cas de retard de croissance, le traitement doit être évalué en vue d'une diminution, si possible, de la dose du corticoïde inhalé. Les bénéfices de la corticothérapie doivent être évalués soigneusement au regard du risque possible d’inhibition de la croissance. L'avis d'un pneumo-pédiatre peut être requis.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

L'administration concomitante de ce médicament avec les corticoïdes par voie systémique ou par voie nasale entraine un effet additif sur le risque d'inhibition de la fonction surrénalienne.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n’a pas été mené d’études spécifiques au cours de la grossesse. Le dipropionate de béclométasone est largement utilisé depuis de nombreuses années sans que des effets tératogènes aient été rapportés, bien que la possibilité d'effets sur le développement fœtal en relation avec l'administration à doses élevées par voie systémique ne puissent pas être exclue. La nécessité d'une corticothérapie et les bénéfices attendus chez la mère doivent être évalués, au regard du risque encouru pendant la grossesse en tenant compte du risque potentiel d'inhibition de la fonction surrénalienne chez le fœtus lors d'un traitement prolongé.

Allaitement

Il n’a pas été mené d’études spécifiques au cours de l’allaitement. La sécrétion de dipropionate de béclométasone dans le lait maternel est néanmoins présumée. Cependant, aux doses administrées par voie inhalée, la probabilité de concentrations significatives dans le lait maternel est faible.

Fertilité

Il n’a pas été mené d’études spécifiques sur la fertilité humaine. Bien que les résultats des études effectuées chez l’animal aient montré une diminution de la fertilité, celle-ci n'est observée qu'à des doses élevées (voir rubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

BECLOMETASONE TEVA n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Les fréquences sont définies selon la convention suivante :

très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000 ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Classe de systèmes d’organes

Effet indésirable

Fréquence

Infections et infestations

Laryngite, pharyngite,
Candidose, infection à Herpes simplex

Très fréquent
Rare

Troubles psychiatriques

Hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression, agressivité, troubles du comportement (en particulier chez les enfants)

Fréquence indéterminée

Troubles du système nerveux

Céphalées
Tremblements

Peu fréquent
Rare

Troubles oculaires

Œdème oculaire

Rare

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Toux
Irritation de la gorge, dysphonie, bronchospasme paradoxal, sibilants.
Dyspnée, œdème pharyngé

Fréquent
Peu fréquent


Rare

Troubles gastro-intestinaux

Nausées, dyspepsie

Fréquent

Troubles cutanés et du tissu sous-cutané

Urticaire, rash, prurit, angiœdème

Rare

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Asthénie, œdème du visage

Rare

Des effets systémiques peuvent survenir avec les corticoïdes inhalés, en particulier en cas de traitement au long cours à doses élevées. Ces effets sont : inhibition de la fonction surrénalienne, retard de croissance chez les enfants et adolescents, diminution de la densité minérale osseuse, cataracte et glaucome et tendance aux ecchymoses (voir rubrique 4.4).

Population pédiatrique

Le retard de croissance et les troubles du comportement peuvent être plus fréquents chez les enfants que chez les adultes, en particulier en cas de traitement au long cours à doses élevées.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

4.9. Surdosage

Surdosage aigu : à doses élevées pendant une période très courte, une inhibition de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) peut survenir. Dans ce cas, aucune mesure d’urgence particulière n’est nécessaire. La fonction de l’axe HHS se normalisera en un à deux jours. Pendant les périodes de stress, tels qu'une intervention chirurgicale, un traumatisme ou une infection, une corticothérapie adaptée de supplémentation par voie systémique peut être nécessaire. Le traitement de l’asthme par BECLOMETASONE TEVA sera poursuivi à la dose habituellement recommandée.

Surdosage chronique : l’utilisation de BECLOMETASONE TEVA à des doses supérieures à 3 000 microgrammes par jour pendant une période prolongée peut entraîner une freination de la fonction surrénalienne. Dans ce cas, une surveillance rapprochée de la fonction surrénalienne est recommandée. Les patients dont la fonction surrénalienne est inhibée sont corticodépendants et doivent recevoir une corticothérapie de supplémentation adaptée par voie systémique.

Le traitement par le dipropionate de béclométasone peut être poursuivi à dose réduite afin de contrôler l'asthme.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Autres médicaments pour les syndromes obstructifs des voies aériennes, par inhalation, glucocorticoïdes, code ATC : R03BA01.

Effets pharmacodynamiques

BECLOMETASONE TEVA contient du dipropionate de béclométasone qui est une prodrogue. Le métabolite actif est le 17-monopropionate de béclométasone (17-MPB). La substance active est destinée à un usage local exerçant un effet anti-inflammatoire et antiallergique puissant au niveau de la muqueuse respiratoire.

Le dipropionate de béclométasone administré par voie inhalée aux doses recommandées exerce une action anti-inflammatoire glucocorticoïde au niveau pulmonaire. Son activité minéralocorticoïde est limitée. Selon le test de vasoconstriction de McKenzie, le dipropionate de béclométasone est 5 000 fois plus efficace que l’hydrocortisone, 625 fois plus actif que l’alcool de bétaméthasone, 5 fois plus actif que l’acétate de fluocinolone et 1,39 fois plus actif que le valérate de bétaméthasone.

Mécanisme d’action

Le mécanisme exact de l’effet anti-inflammatoire du dipropionate de béclométasone n’est pas connu.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Le dipropionate de béclométasone (DPB) est une prodrogue qui est hydrolysée par des enzymes estérases en métabolite actif 17-monopropionate de béclométasone (17-MPB).

Absorption

Après inhalation, l’absorption systémique du DPB sous forme inchangée s’effectue essentiellement au niveau pulmonaire, l’absorption orale de la dose déglutie étant négligeable. Le passage systémique du principal métabolite actif, le 17-MPB, résulte de la déposition pulmonaire et de l’absorption orale de la dose déglutie. La biodisponibilité du DPB administré par voie orale est négligeable, mais la transformation pré-systémique en 17-MPB entraîne l’absorption d’environ 40 % de la dose déglutie sous forme de ce métabolite.

Distribution

La liaison aux protéines plasmatiques est modérément élevée.

Métabolisation

Le métabolite principal est le métabolite actif 17-MPB. Des métabolites inactifs, le 21-monopropionate de béclométasone (21-MPB) et la béclométasone (BOH) sont également formés en quantité négligeable entrainant une exposition systémique faible.

Élimination

Le dipropionate de béclométasone est éliminé très rapidement par métabolisme induit par des enzymes estérases présentes dans la plupart des tissus de l'organisme. L’élimination rénale du DPB et de ses métabolites est négligeable ; l’excrétion fécale est la principale voie d’élimination du DPB, essentiellement sous forme de métabolites polaires.

Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique

L’affinité du dipropionate de béclométasone et de ses métabolites pour les récepteurs aux glucocorticoïdes humains a été déterminée. Le métabolite 17-MPB est le plus actif, avec une activité environ 30 fois supérieure à celle du DPB. Le 17-MPB est également le métabolite retrouvé en plus grande quantité dans le plasma. Par conséquent, la majorité des effets corticoïdes systémiques sont liés à l’exposition systémique au 17-MPB. Les effets pharmacodynamiques systémiques du DPB et de ses métabolites peuvent être évalués en mesurant les effets sur la fonction de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS). Les études réalisées chez des adultes n'ont pas mis en évidence d’effet mesurable sur les taux de cortisol endogène avec des doses allant jusqu’à 400 microgrammes de dipropionate de béclométasone administré à l’aide d’un aérosol-doseur pressurisé ou d’un inhalateur de poudre sèche. La dose maximale recommandée de DPB (2 000 microgrammes administrée à l’aide d’un aérosol doseurs en flacon pressurisé ou d’un inhalateur de poudre sèche) induit des diminutions transitoires d’environ 40 % du cortisol endogène chez les volontaires sains.

Linéarité/non-linéarité

L’exposition systémique au 17-MPB, le métabolite actif, augmente de façon à peu près linéaire avec la dose inhalée.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données pertinentes pour l'homme, issues des études précliniques réalisées chez l'animal avec le dipropionate de béclométasone, sont la survenue d'effets en relation avec une stimulation excessive des effets pharmacologiques connus.

L’administration de dipropionate de béclométasone par nébulisation chez le rat et le chien pendant respectivement 180 jours et 90 jours n’a pas eu d’effet sur le poids, la crase sanguine ou le trophisme de la muqueuse respiratoire. De plus, les fonctions hépatique et rénale sont restées dans les limites de la normale.

Les études de toxicité sur la reproduction effectuées chez l’animal ont mis en évidence des effets tératogènes, une létalité embryonnaire et une diminution de la fertilité. Ces effets sont survenus à des doses élevées. Il n’a pas été observé d’effets indésirables chez la souris à la dose de 11 microgrammes/kg qui correspond à la dose sans effet toxique observé (NOAEL).

Les études menées chez l’animal indiquent que l’administration de doses pharmacologiques de glucocorticoïdes pendant la grossesse peut augmenter le risque de retard de croissance intra-utérin, de maladies cardiovasculaires et/ou métaboliques à l'âge adulte et/ou de troubles du développement neuro-comportemental.

Le dipropionate de béclométasone administré par nébulisation chez des rates et lapines gestantes n’a pas été génotoxique. Il n’a pas été observé de signes de toxicité maternelle ou fœtale, d’avortements ou de diminution du nombre de naissances.

Aucun signe de carcinogénicité n'a été observé dans une étude de 95 semaines chez le rat.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Polysorbate 20, laurate de sorbitan, chlorure de sodium, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

Durée de conservation après première ouverture du sachet : 12 semaines.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

2 ml de suspension pour inhalation par nébuliseur en récipient unidose (PE). Le récipient unidose présente une ligne de graduation à 1 ml.

Les plaquettes de 5 récipients unidose sont conditionnées dans un sachet (Al).

Les sachets sont conditionnés dans une boîte. Chaque boîte contient 5, 10, 15, 20, 25, 30, 40, 50 ou 60 récipients unidose.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Il peut être nécessaire de diluer la dose de la suspension pour inhalation par nébuliseur afin d’obtenir un volume final adapté à la cuve du nébuliseur et à la durée d’administration. Si une dilution est nécessaire, n’utiliser qu’une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 % (9 mg/ml). Dans ce cas, vider le contenu du récipient unidose dans la cuve du nébuliseur et ajouter la solution de chlorure de sodium à 0,9 % (9 mg/ml).

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Teva sante

100-110 esplanade du general de gaulle

92931 paris la defense cedex

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 300 670 8 6 : 2 ml en récipient unidose (PE). Boîte de 5.

· 34009 300 670 9 3 : 2 ml en récipient unidose (PE). Boîte de 10.

· 34009 300 671 0 9 : 2 ml en récipient unidose (PE). Boîte de 15.

· 34009 300 671 1 6 : 2 ml en récipient unidose (PE). Boîte de 20.

· 34009 300 671 2 3 : 2 ml en récipient unidose (PE). Boîte de 25.

· 34009 300 671 3 0 : 2 ml en récipient unidose (PE). Boîte de 30.

· 34009 300 671 4 7 : 2 ml en récipient unidose (PE). Boîte de 40.

· 34009 300 671 5 4 : 2 ml en récipient unidose (PE). Boîte de 50.

· 34009 300 671 6 1 : 2 ml en récipient unidose (PE). Boîte de 60.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.