RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 16/12/2016
VAQTA 50 U/ml, suspension injectable en seringue préremplie. Vaccin de l'hépatite A, inactivé, adsorbé
Pour adultes
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Virus de l'hépatite A (souche CR326F) (inactivé) 1,2 50U3
1 cultivé sur fibroblastes diploïdes humains MRC-5,
2 adsorbé sur sulfate d’hydroxyphosphate d’aluminium amorphe (0,45 mg Al3+).
3 unités mesurées selon la méthode interne au fabricant - Merck Sharp & Dohme Corp.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Suspension injectable en seringue préremplie.
4.1. Indications thérapeutiques
VAQTA doit être utilisé sur la base des recommandations officielles.
Pour obtenir une réponse optimale en anticorps, la première dose doit être administrée au moins 2 semaines, de préférence 4 semaines, avant l'exposition attendue au virus de l'hépatite A.
VAQTA ne protège pas contre les hépatites dues à des agents infectieux autres que le virus de l'hépatite A.
4.2. Posologie et mode d'administration
La vaccination complète comporte une injection suivie d'une injection de rappel, selon le schéma suivant :
Primovaccination :
Les adultes (18 ans et plus) doivent recevoir une dose de 1 ml (50 U) de vaccin à la date choisie.
Rappel :
Les adultes (18 ans et plus), ayant reçu une première dose, doivent recevoir une dose de 1 ml (50 U) 6 à 18 mois après la première dose.
Les anticorps anti-VHA persistent au moins 6 ans après la deuxième dose (dose de rappel). Sur la base de modélisations mathématiques, les anticorps persisteraient au moins 25 ans (voir rubrique 5.1).
Interchangeabilité de la dose de rappel :
Chez les sujets ayant reçu une première injection d’un autre vaccin inactivé contre l'hépatite A, VAQTA peut être administré en dose de rappel, 6 à 12 mois plus tard (voir rubrique 5.1 également).
Adultes séropositifs vis à vis du VIH :
Les adultes séropositifs vis à vis du VIH devraient recevoir une seule dose de 1,0 ml (50U) à la date choisie, suivie d’une dose de rappel de 1,0 ml (50U) 6 mois plus tard.
Mode d'administration
VAQTA doit être injecté par voie INTRAMUSCULAIRE dans la région deltoïdienne. Le vaccin ne doit pas être administré par voie intradermique, cette voie d'administration ne permettant pas d'obtenir une réponse optimale.
Chez les sujets à risque d'hémorragie lors d'une injection intramusculaire (par exemple, les hémophiles), ce vaccin peut être administré par voie sous-cutanée (voir rubrique 5.1).
VAQTA ne doit pas être administré par voie intravasculaire.
· Hypersensibilité à l'un des composants du vaccin.
· La vaccination doit être différée en cas d'infections fébriles sévères.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Les sujets qui présentent des symptômes évoquant une hypersensibilité après une injection de VAQTA ne doivent pas recevoir d'autres injections du vaccin (voir rubrique 4.3).
Faites attention lors de la vaccination des personnes sensibles au latex car le bouchon piston et le capuchon de la seringue contiennent du latex naturel pouvant causer des réactions allergiques.
Avant toute décision de vaccination, les anticorps anti-VHA devront être recherchés chez les sujets ayant pu être en contact avec le virus de l'hépatite A précédemment, tels que ceux ayant grandi dans des zones de haute endémie et/ou avec des antécédents d'ictère.
VAQTA ne protège pas immédiatement contre l'hépatite A, les anticorps n'étant détectables que 2 à 4 semaines après la vaccination.
VAQTA ne protège pas contre les hépatites dues à des agents infectieux autres que le virus de l'hépatite A. Etant donné la longue période d'incubation de l'hépatite A (20 à 50 jours environ), il est possible qu'une infection latente par le virus de l'hépatite A existe au moment de l'administration du vaccin. Le vaccin peut ne pas prévenir l'hépatite A chez ces sujets.
Comme lors de toute vaccination, il convient de disposer de traitements adéquats, notamment d'adrénaline, pour une utilisation immédiate en cas de réaction anaphylactique ou anaphylactoïde.
VAQTA peut être administré par voie sous-cutanée lorsque cela est justifié cliniquement (par exemple : personnes ayant des troubles de la coagulation à risque d’hémorragie) bien que la cinétique de séroconversion soit plus lente lors de la première injection sous-cutanée de VAQTA comparée aux données historiques d’administration intramusculaire.
Comme pour tout vaccin, la vaccination par VAQTA peut ne pas entraîner de réponse protectrice chez certains sujets.
Ce vaccin peut contenir des traces de néomycine et de formaldéhyde utilisés au cours de la fabrication.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Exposition récente connue ou supposée au virus de l’hépatite A (VHA) / Voyage impromptu en zone d’endémie :
Utilisation avec des immunoglobulines
Chez les sujets qui nécessitent une prophylaxie en post-exposition ou une protection à la fois immédiate et à long terme (ex : voyageurs partant dans des zones endémiques de façon impromptue), VAQTA peut être administré en même temps que des immunoglobulines si celles-ci sont disponibles, en utilisant des sites d'injection différents et des seringues différentes. Cependant, le titre d'anticorps obtenu sera probablement moins élevé que lors de l'administration du vaccin seul. La pertinence clinique de cette observation n'est pas établie.
Utilisation avec d'autres vaccins
VAQTA peut être administré simultanément avec un vaccin contre la fièvre jaune et un vaccin typhoïdique polyosidique, en des sites d’injection séparés (voir rubrique 5.1).
Aucune donnée chez les sujets âgés de 18 ans et plus ne sont disponibles. Cependant, des études chez les enfants âgés de 12 à 23 mois ont montré que VAQTA pouvait être administré de façon concomitante avec les vaccins contre la rougeole, les oreillons, la rubéole, la varicelle, et le vaccin pneumococcique conjugué heptavalent et le vaccin poliomyélitique inactivé. Les données d’immunogénicité sont insuffisantes pour permettre l’administration concomitante de VAQTA avec le vaccin DTaP (vaccin diphtérique, tétanique coquelucheux acellulaire).
Les études d'association, autres que celles effectuées avec un vaccin contre la fièvre jaune et un vaccin typhoïdique polyosidique, ne sont pas encore disponibles. Cependant on ne doit pas s'attendre à des interactions avec d'autres vaccins s'ils sont administrés en des sites d'injections différents.
Quand l'administration concomitante avec d'autres vaccins est nécessaire, VAQTA ne doit pas être mélangé à ces vaccins dans la même seringue et les sites d'injections doivent être différents.
Aucune étude sur la reproduction animale n'a été conduite avec VAQTA.
L'effet de VAQTA sur la capacité de reproduction et sur le développement fœtal, quand il est administré à la femme enceinte n'est pas connu. VAQTA ne doit être utilisé chez la femme enceinte qu'en cas de risque élevé d'infection par le virus de l'hépatite A. Le médecin jugera si le bénéfice apporté par la vaccination l'emporte sur les risques éventuels encourus par le fœtus.
On ignore si VAQTA est excrété dans le lait maternel. L'effet de VAQTA chez les nourrissons de femmes vaccinées lorsqu'elles allaitent n'a pas été étudié. En conséquence, VAQTA doit être utilisé avec précaution chez la femme qui allaite.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Dans des essais cliniques incluant 1 529 adultes sains ayant reçus une dose ou plus de vaccin Hépatite A, les sujets ont été suivis pour une élévation de température et les réactions locales pendant une période postvaccinale de 5 jours ; les réactions systémiques incluant la fièvre, ont été suivies pendant une période postvaccinale de 14 jours. Les réactions au site d'injection, généralement moyennes et transitoires, ont été les plus fréquemment rapportées. Les évènements rapportés considérés comme en relation avec le vaccin sont listés ci-dessous, par système organique et ordre décroissant de survenue.
Réactions très fréquentes (³ 1/10), réactions fréquentes (³ 1/100, < 1/10), réactions peu fréquentes : (³ 1/1 000, < 1/100) et réactions rares (³ 1/10 000, < 1/1 000).
Infections et infestations :
Peu fréquent : pharyngite, infection respiratoire haute.
Rare : bronchite, gastro-entérite infectieuse
Affections hématologiques et du système lymphatique :
Peu fréquent : lymphadénopathie
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Rare : anorexie
Affections psychiatriques :
Rare : apathie, insomnie
Affections du système nerveux :
Fréquent : céphalées
Peu fréquent : sensations vertigineuses, paresthésie
Rare : somnolence, migraine, tremblements
Affections oculaires :
Rare : démangeaisons des yeux, photophobie, larmoiement
Affections de l’oreille et du labyrinthe :
Peu fréquent : douleur auriculaire
Rare : vertige
Affections vasculaires :
Peu fréquent : bouffées de chaleur
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Peu fréquent : congestion respiratoire, congestion nasale, toux
Rare : œdème pharyngé, affections des sinus
Affections gastrointestinales :
Peu fréquent : nausée, diarrhées, flatulences, vomissements
Rare : sécheresse buccale, ulcère buccal
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Peu fréquent : prurit, urticaire, érythème
Rare : sueur nocturne, rash, affection cutanée
Affections musculo-squelettiques et systémiques :
Fréquent : douleur du membre ayant reçu l’injection
Peu fréquent : myalgie, raideur, douleur des épaules, douleur musculo-squelletique, douleur dorsale, arthralgie, douleur des jambes, du cou, faiblesse musculaire
Rare : crampes musculaires, douleur des coudes, des hanches, des mâchoires, spasmes
Affections des organes de reproduction et du sein :
Rare : trouble des menstruations
Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
Très fréquent : sensibilité au site d’injection, douleur, chaleur, gonflement, érythème
Fréquent : asthénie/fatigue, fièvre (température orale ≥ 38,3°C), ecchymose au site d’injection, douleur/endolorissement.
Peu fréquent : prurit au site d’injection, raideur/sensation de compression, douleur, hématome au site d’injection, frissons, douleur abdominale, malaise, induration et engourdissement au site d’injection, sensation de froid, maladie pseudo-grippale
Rare : brûlure au site d’injection, induration (≤ 2,5 cm), convulsion musculaire, rash, distension abdominale, douleur au thorax, douleur des flancs, irritabilité.
Comme pour tous les vaccins, des réactions allergiques peuvent se produire, allant dans de rares cas, jusqu’au choc allergique (voir rubrique 4.4).
Après commercialisation :
Les effets indésirables suivants ont été rapportés après commercialisation du vaccin.
Affections du système nerveux
Très rarement : syndrome de Guillain-Barré.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très rarement : thrombocytopénie.
Etude de tolérance après commercialisation :
Dans une étude de tolérance après commercialisation, un total de 29 587 sujets âgés de 18 ans et plus a reçu 1 ou 2 doses de VAQTA. Il n’y a eu aucun événement indésirable grave identifié, lié au vaccin. Il n’y a eu aucun événement indésirable non grave, lié au vaccin, ayant entraîné une consultation médicale à l’exception de diarrhées et gastro-entérites chez l’adulte à un taux de 0,5 %.
On ne dispose pas de donnée concernant le surdosage.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
GROUPE PHARMACOTHERAPEUTIQUE : vaccins viraux
Code ATC : J07BC
VAQTA contient du virus de l'hépatite A inactivé provenant d'une souche originellement issue, par passage en série, d'une souche atténuée connue. Le virus est cultivé, récolté, hautement purifié, inactivé par le formol, puis adsorbé sur du sulfate d’hydroxyphosphate d'aluminium amorphe.
Dans les limites des méthodes actuellement utilisées, une dose de 50 Unités de VAQTA contient moins de 0,1 µg de protéine non-virale, moins de 4x10-6 µg d'ADN, moins de 10-4 µg d'albumine bovine et moins de 0,8 µg de formaldéhyde. Les autres résidus chimiques du procédé de fabrication sont à des taux inférieurs à 10 parties par million (ppm).
Les essais cliniques ont montré des taux de séroconversion de 95% chez les adultes, 4 semaines après la dose de primovaccination. Chez les sujets de plus de 60 ans, le taux de séroconversion était de 88% (n=64) 4 semaines après la dose de primovaccination.
Chez les adultes, il a été montré que la séroconversion persiste jusqu’à 18 mois après une seule dose de 50 U. La persistance d’une mémoire immunitaire a été démontrée grâce à l’obtention d’une réponse anamnestique en anticorps substantielle suite à l’administration d’une dose de rappel de 50 U, 6 à 18 mois après la primovaccination chez l’adulte. Les données sur les sujets de plus de 60 ans sont limitées.
Persistance des anticorps
Les études effectuées sur des adultes sains (de 18 à 41 ans) ayant reçu une dose initiale de VAQTA de 50 U à J0 et une seconde dose de 50 U 6 mois plus tard, ont montré, à ce jour, que la réponse en anticorps persistait au moins 6 ans. Après une baisse initiale les 2 premières années, la Moyenne Géométrique des Titres reste stable lors de la période suivante allant de 2 à 6 ans.
Les données disponibles provenant d'études à long terme jusqu'à 10 ans sur la persistance des anticorps anti-VHA après 2 doses de VAQTA, chez des sujets de moins de 41 ans en bonne santé et immunocompétents, permettent de prédire que sur la base des modélisations mathématiques, au moins 99% des sujets resteront séropositifs (≥ 10 mUI anti-VHA /ml) au moins 25 ans après la vaccination. Sur la base de cette analyse, une vaccination supplémentaire, après la primo-vaccination complète avec 2 doses, ne semble pas être nécessaire. Toutefois, les décisions concernant une vaccination supplémentaire doivent être fondées sur le bénéfice-risque pour l'individu.
Interchangeabilité de la dose de rappel
Dans une étude clinique portant sur 537 adultes sains âgés de 18 à 83 ans, on a comparé la réponse immunitaire obtenue après une dose de rappel de VAQTA à celle obtenue après une dose d’un vaccin hépatite A inactivé comparable, administrée 6 ou 12 mois après la première dose du vaccin comparateur. La réponse immunitaire observée avec VAQTA était équivalente à celle observée avec le vaccin comparateur. L’administration de VAQTA comme dose de rappel a été généralement bien tolérée (voir rubrique 4.2).
Administration concomitante avec des immunoglobulines
L'administration concomitante chez des sujets sains (âgés de 18 à 39 ans) de 50 Unités de VAQTA avec 0,06 ml/kg d'immunoglobulines a été évaluée au cours d'un essai clinique. Le taux de séroconversion 24 semaines après la dose de primovaccination était plus élevé dans le groupe des sujets vaccinés seuls (97%) que dans le groupe des sujets recevant le vaccin et les immunoglobulines (92%, p=0,050). Toutefois, ce taux atteignait 100% dans les 2 groupes 1 mois après la dose de rappel.
Utilisation concomitante avec d’autres vaccins
Une étude clinique contrôlée, randomisée a été conduite sur 240 adultes sains âgés de 18 à 54 ans, qui ont reçu :
· soit VAQTA et un vaccin typhoïdique polyosidique inactivé ainsi qu'un vaccin contre la fièvre jaune simultanément en des sites d’injection séparés.
· soit un vaccin typhoïdique polyosidique inactivé et un vaccin contre la fièvre jaune, simultanément, en deux sites d’injection séparés.
· soit VAQTA seul.
Le taux de séroconversion (TSC) pour l’hépatite A, lorsque VAQTA, le vaccin typhoïdique polyosidique inactivé et le vaccin contre la fièvre jaune étaient administrés en même temps, était similaire à celui de VAQTA administré seul. Cependant, les Moyennes Géométriques des Titres (MGT) pour l'hépatite A étaient diminuées lorsque les 3 vaccins étaient administrés en même temps. Cliniquement, la réduction des MGT peut être considérée comme moins importante comparée au bénéfice de l'administration simultanée des 3 vaccins.
Le taux de réponse en anticorps pour la fièvre jaune et la typhoïde ont été équivalents, que les vaccins soient administrés en même temps, avec ou sans VAQTA. L’administration simultanée de ces 3 vaccins en des sites d’injection séparés a été généralement bien tolérée. L'addition de VAQTA, à la pratique habituelle d'administration concomitante du vaccin typhoïdique polyosidique et du vaccin contre la fièvre jaune, n'augmente pas le taux de réactions au point d'injection ou de réactions indésirables. (voir section 4.2).
Administration sous-cutanée
Dans une étude clinique, VAQTA (50 U) a été administré par voie sous-cutanée à 114 adultes sains séronégatifs vis à vis du VHA. Quatre semaines après la première dose, le taux de séroconversion (TSC) était de 78 %, la MGT était de 21 mUI/ml. Vingt-quatre semaines après la première dose et juste avant la deuxième injection par voie sous-cutanée, le TSC était de 95 % et la MGT était de 153 mUI/ml. Quatre semaines après la deuxième administration, le TSC était de 100 % et la GMT était de 1 564 mUI/ml : la MGT était de 2287mUI/ml chez les sujets de moins de 30 ans, comparé à une MGT de 1122 mUI/ml chez les sujets de 30 ans et plus. La cinétique de séroconversion a été plus lente pour la première injection sous-cutanée de VAQTA comparée aux données historiques d’administration intramusculaire. Vingt-quatre semaines après la première administration sous-cutanée, le TSC était similaire aux données historiques à 4 semaines après une administration intramusculaire. Cependant, quatre semaines après la seconde administration par voie sous-cutanée, le TSC était similaire aux données historiques après la deuxième administration intramusculaire.
L’administration de VAQTA en sous-cutanée a été généralement bien tolérée.
Administration aux adultes séropositifs vis à vis du VIH
Dans une étude clinique, 180 sujets, 60 adultes VIH-séropositifs (de 20 à 45 ans) et 90 adultes VIH-séronégatifs (de 21 à 53 ans) ont reçu du VAQTA (50 U) et 30 adultes VIH-séropositifs (de 22 à 45 ans) ont reçu un placebo. Quatre semaines après la première dose de VAQTA, le TSC était de 61 % pour les adultes VIH-séropositifs et 90 % pour les adultes VIH-séronégatifs. Vingt-huit semaines après la première dose de VAQTA (4 semaines après la deuxième dose), le TSC était satisfaisant dans tous les groupes : 94 % (MGT à 1 060 mUI/ml) pour les adultes VIH-séropositifs et 100 % (MGT à 3 602 mUI/ml) chez les adultes VIH-séronégatifs. De plus, dans le groupe VIH-séropositif recevant du VAQTA, le TSC était de 100 % (MGT à 1 959 mUI/ml) chez les sujets dont les CD4 sont ³ 300 cellules/mm3 ; et de 87 % (MGT à 517 mUI/ml) chez les sujets avec un taux de CD4 < 300 cellules/mm3. Il n’y a pas eu de séroconversion après 2 doses de vaccin chez trois adultes VIH-séropositifs ayant un taux de CD4 < 100 cellules/mm3. La cinétique de la réponse immunitaire a été plus lente dans le groupe VIH-séropositif comparé au groupe VIH-séronégatif. Chez les adultes VIH-séropositifs, l’administration de VAQTA n’a pas semblé affecter le taux de CD4 et la charge en ARN du virus de l’immunodéficience humaine.
Etude de tolérance après commercialisation
Dans une étude de tolérance après commercialisation, conduite aux Etats-Unis dans une grande organisation de santé, un total de 29 587 individus âgés de 18 ans et plus a reçu 1 ou 2 doses de VAQTA. La tolérance a été suivie par la revue des informations médicales recueillies au niveau des urgences, des visites médicales, des hospitalisations et des décès. Il n’y a pas eu d’événement indésirable grave, lié au vaccin, identifié parmi les 29 587 sujets dans cette étude. Il n’y a eu aucun événement indésirable non grave, lié au vaccin, ayant entraîné une consultation médicale, à l’exception des diarrhées et gastro-entérites chez l’adulte à un taux de 0,5 %. Il n’y a pas eu d’événement indésirable identifié, lié au vaccin, qui n’avait déjà été rapporté au cours des études cliniques précédentes avec VAQTA.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
VAQTA étant un vaccin, aucune étude de pharmacocinétique n'a été faite.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données de sécurité précliniques n’ont pas révélé de risques particuliers pour l’homme.
Borate de sodium, chlorure de sodium et eau pour préparations injectables. (Pour les adjuvants, voir section 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE).
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (2°C et 8°C).
NE PAS CONGELER car la congélation détruit l'activité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
1 ml de suspension en seringue préremplie (verre type I) munie d’un bouchon-piston (mélange de chlorobutyle isoprène), d'un protège embout (mélange de chlorobutyle isoprène), sans aiguille - boîte de 1 ou 10.
1 ml de suspension en seringue préremplie (verre type I) munie d’un bouchon-piston (mélange de chlorobutyle isoprène), d'un protège embout (mélange de chlorobutyle isoprène), avec une ou deux aiguilles séparées - boîte de 1 ou 10.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Le vaccin doit être utilisé tel quel ; aucune reconstitution n'est nécessaire.
Agiter de façon énergique avant d'utiliser le produit, afin de maintenir le vaccin en suspension. Pour les seringues sans aiguille attachée, l'aiguille doit être montée fermement sur la seringue en opérant une rotation d'un quart de tour.
Tout médicament pour usage parentéral doit être contrôlé par un examen visuel avant son administration : il ne doit ni contenir d'éléments étrangers, ni avoir changé de couleur. Après agitation, VAQTA se présente sous la forme d'une suspension blanche légèrement opaque.
Il est important d'utiliser une seringue et une aiguille stériles à usage unique pour chaque patient, afin de prévenir la transmission d'agents infectieux d'un patient à l'autre.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
8, rue Jonas Salk
69007 LYON
FRANCE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
342 928 -7 ou 34009 342 928 7 3 : 1 ml de suspension en seringue préremplie (verre type I) munie d'un bouchon-piston (mélange de chlorobutyle isoprène) - boîte de 2
342 929 -3 ou 34009 342 929 3 4 : 1 ml de suspension en seringue préremplie (verre type I) munie d'un bouchon-piston (mélange de chlorobutyle isoprène) - boîte de 5
342 930 -1 ou 34009 342 930 1 6 : 1 ml de suspension en seringue préremplie (verre type I) munie d'un bouchon-piston (mélange de chlorobutyle isoprène) - boîte de 10
383 094-3 ou 34009 383 094 3 0 : 1 ml de suspension en seringue préremplie (verre type I) munie d'un bouchon-piston (mélange de chlorobutyle isoprène), d'un protège embout (mélange de chlorobutyle isoprène), sans aiguille - boîte de 1
383 096-6 ou 34009 383 096 6 9 : 1 ml de suspension en seringue préremplie (verre type I) munie d'un bouchon-piston (mélange de chlorobutyle isoprène), d'un protège embout (mélange de chlorobutyle isoprène), sans aiguille - boîte de 10
383097-2 ou 34009 383097 2 0 : 1 ml de suspension en seringue préremplie (verre type I) munie d'un bouchon-piston (mélange de chlorobutyle isoprène), d'un protège embout (mélange de chlorobutyle isoprène), avec 1 aiguille séparée - boîte de 1
383 098-9 ou 34009 383098 9 8 : 1 ml de suspension en seringue préremplie (verre type I) munie d'un bouchon-piston (mélange de chlorobutyle isoprène), d'un protège embout (mélange de chlorobutyle isoprène), avec 1 aiguille séparée - boîte de 10
383 099-5 ou 34009 383 099 5 9 : 1 ml de suspension en seringue préremplie (verre type I) munie d'un bouchon-piston (mélange de chlorobutyle isoprène), d'un protège embout (mélange de chlorobutyle isoprène), avec 2 aiguilles séparées - boîte de 1
383 100-3 ou 34009 383 100 3 0 : 1 ml de suspension en seringue préremplie (verre type I) munie d'un bouchon-piston (mélange de chlorobutyle isoprène), d'un protège embout (mélange de chlorobutyle isoprène), avec 2 aiguilles séparées - boîte de 10
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES