RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 02/02/2017
Iodure (131I) de sodium CIS bio international 111 MBq/mL, solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque mL contient 111 MBq/mL d’iodure (131I) de sodium à la date de calibration.
L’activité totale par flacon est comprise entre 80 et 1110 MBq à la date de calibration.
L'iode-131 est obtenu par fission d'uranium-235 ou par bombardement neutronique de tellure stable. La période de l'iode-131 est de 8,02 jours. Il décroît en xénon-131 stable par émission de rayonnement gamma de 365 keV (81,7 %), 637 keV (7,2 %) et 284 keV (6,1 %) et de rayonnement bêta moins d’énergie maximale 606 keV.
Excipient à effet notoire:
Chaque mL d’iodure (131I) de sodium contient 4,3 mg de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution limpide et incolore de pH compris entre 6 et 8.
4.1. Indications thérapeutiques
Utilisations préthérapeutiques et thérapeutiques
· Dans le cadre du traitement d'une pathologie thyroïdienne maligne, après thyroïdectomie, l'iodure (131I) de sodium permet de rechercher les reliquats de tissu thyroïdien et les métastases.
· L'iode-131 est indiqué dans le traitement des affections thyroïdiennes suivantes :
· Hyperthyroïdie : maladie de Basedow, goitre multinodulaire toxique ou nodules autonomes.
· Carcinome thyroïdien vésiculaire et/ou papillaire, y compris en cas de métastases et de tissus thyroïdiens résiduels. Le traitement par l'iodure (131I) de sodium est fréquemment associé à une intervention chirurgicale ou à un traitement par les anti-thyroïdiens de synthèse.
4.2. Posologie et mode d'administration
Utilisations préthérapeutiques
Chez l'adulte (70 kg), les activités recommandées sont les suivantes :
· Après thyroïdectomie (recherche de métastases et de reliquats thyroïdiens) : 400 MBq au maximum.
Utilisations thérapeutiques
L'activité à administrer est appréciée par le clinicien et éventuellement déterminée d’après dosimétrie individuelle. L’effet thérapeutique n'apparaît qu'au bout de plusieurs mois.
· Traitement de l'hyperthyroïdie
Dans la mesure du possible, il faut s'efforcer d'obtenir une euthyroïdie par des moyens pharmacologiques. En cas d’échec ou d’impossibilité de poursuivre le traitement médical, l'iode radioactif pourra être administré pour traiter l'hyperthyroïdie.
L'activité administrée se situe généralement entre 200 et 800 MBq, mais il peut être nécessaire de répéter le traitement jusqu'à une activité cumulée maximale de 5 000 MBq.
L’activité nécessaire dépend de la cause de l'hyperthyroïdie, de la taille de la thyroïde, de la fixation thyroïdienne et de la clairance de l'iode.
Les doses absorbées au niveau de l’organe cible suivantes peuvent être utilisées pour le calcul de la posologie :
nodule autonome 300-400 Gy
goitre multinodulaire toxique 150-200 Gy
maladie de Basedow 200 Gy
Dans la maladie de Basedow et le goitre multinodulaire toxique, les doses absorbées délivrées à l’organe cible mentionnées ci-dessus sont calculées en fonction du volume total de la glande thyroïde. Dans le nodule autonome, la dose absorbée délivrée à l’organe cible est définie uniquement en fonction du volume de l'adénome.
L'activité à administrer peut être calculée selon l'équation suivante,
Dose cible (Gy) x volume cible (ml)
A (MBq) = ___________________________________________________ x K
Fixation 131I max (%) x T ½ efficace (days)
Avec
Dose cible |
= |
dose absorbée à l’organe cible (glande thyroïde entière ou adénome) |
Volume cible |
= |
volume de la glande thyroïde entière (maladie de Basedow, goitre multinodulaire toxique) ou volume de l’adénome |
Fixation 131I max |
= |
fixation maximale de l’iode-131 dans la glande thyroïde ou dans les nodules en pourcentage de l'activité administrée, établie à partir d’une dose traceuse. |
T ½ efficace |
= |
demi-vie efficace de l'iode-131 dans la glande thyroïde |
K |
= |
24,67 |
D'autres méthodes dosimétriques peuvent également être utilisées comme les tests de fixation thyroïdienne au pertechnétate (99mTc) de sodium afin de déterminer la dose absorbée à délivrer à l’organe cible (Gy) la plus appropriée.
Des protocoles à activité fixe peuvent également être utilisés.
· Thyroïdectomie et traitement des métastases
Après une thyroïdectomie totale ou partielle, l’activité administrée en vue d'éliminer le reliquat de tissu thyroïdien est comprise entre 1 850 et 3 700 MBq. Cette activité est fonction de l’importance du reliquat et de la fixation de l’iode-131. Pour le traitement ultérieur des métastases, l’activité administrée varie entre 3 700 et 11 000 MBq.
Chez les patients présentant une insuffisance rénale
Une justification de l’activité administrée est particulièrement requise, car une exposition accrue aux radiations est possible.
Un ajustement de la posologie doit être considéré.
Population pédiatrique
L’utilisation chez l’enfant et l’adolescent doit être soigneusement évaluée, en fonction du besoin clinique et justifiée par le bénéfice attendu comparé au risque dans cette population de patients.
Chez les enfants et les adolescents, le traitement par l’iode radioactif d’affections thyroïdiennes bénignes est possible dans des cas justifiés, en particulier en cas de récidive après l’utilisation de médicaments antithyroïdiens ou en cas de réactions indésirables graves aux médicaments antithyroïdiens (voir 4.4).
Mode d’administration
Pour usage multidose.
Pour la préparation du patient, voir rubrique 4.4.
La solution injectable d'iodure (131I) de sodium est administrée par voie intraveineuse.
Acquisition des images
Pour l’étude de la fixation thyroïdienne, les images peuvent être acquises 4 heures après l'administration et entre 18 et 24 heures après l'administration.
Pour la scintigraphie de la thyroïde, d'autres images peuvent être acquises 72 heures après l'administration. Des images corps-entier peuvent être réalisées 5 à 7 jours après thyroïdectomie.
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés en rubrique 6.1.
· Grossesse (voir rubrique 4.6)
· Allaitement (voir rubrique 4.6).
· Patients présentant une gastrite évolutive, des lésions gastriques érosives ou un ulcère gastroduodénal.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Potentiel de réactions d'hypersensibilité ou de réactions anaphylactiques
En cas de réactions d’hypersensibilité ou de réactions anaphylactiques, un traitement par voie intraveineuse doit être débuté, si nécessaire. Afin de permettre une prise en charge rapide en cas d’urgence, il convient d’avoir à disposition immédiate les médicaments et le matériel nécessaires, notamment des sondes d’intubation trachéale et du matériel de ventilation.
Justification du bénéfice/risque individuel
Chez chaque patient, l’exposition aux rayonnements ionisants doit se justifier par rapport au bénéfice attendu. L’activité administrée doit correspondre à la plus faible dose de radiation possible compatible avec l'obtention de l’information diagnostique requise ou de l’effet thérapeutique escompté.
Chez les patients présentant une altération de la fonction rénale une justification du bénéfice/risque de l’examen est particulièrement requise, car une exposition accrue aux radiations est possible.
Population pédiatrique
Pour plus d’information concernant l’usage pédiatrique, voir rubrique 4.2.
L’indication doit être évaluée avec soin car la dose efficace par MBq est plus élevée que chez l’adulte (voir rubrique 11).
Chez les patients traités par l’iode-131 pour une affection thyroïdienne bénigne, il n’existe pas d’arguments en faveur d’une fréquence plus élevée de cancers, de leucémies ou de mutations, malgré une large utilisation de l’iode-131. Chez l’enfant et l’adulte jeune, il convient toutefois de prendre en compte la sensibilité plus importante des structures tissulaires et l’espérance de vie plus longue dans cette classe d’âge. Les risques doivent également être comparés avec ceux des autres traitements possibles. Voir rubriques 4.2 et 11.
Il y a peu de démonstrations d’une incidence accrue de cancers, de leucémies ou de mutations chez des patients après traitement par l’iode-131 pour des pathologies thyroïdiennes bénignes malgré une large utilisation. Pour les traitements de pathologie thyroïdienne malignes, dans une étude réalisée sur des patients ayant reçu des activités d’iode-131 jusque 3700 MBq une plus haute incidence de cancer de vessie a été rapportée. Une autre étude a rapporté une légère augmentation de leucémie chez les patients ayant reçu une très haute activité. Donc des activités cumulées supérieures à 26 GBq ne sont pas recommandées.
Fonction gonadique chez l’homme
L’utilisation d’une banque de sperme devrait être envisagée pour compenser un dommage potentiel réversible de la fonction gonadique de l’homme lié à une activité thérapeutique élévée d’iode radioactif chez des patients aux lésions étendues.
Patient avec atteinte rénale
Une attention particulière du rapport bénéfice /risque est nécessaire car une exposition accrue aux radiations est possible. Chez ces patients il peut être utile d’adapter la posologie.
Préparation du patient
Une surcharge iodée d’origine alimentaire ou médicamenteuse doit être recherchée avant administration d’iode (voir rubrique 4.5). Un régime pauvre en iode avant le traitement permet d’augmenter la fixation de l’iode-131 par le tissu thyroïdien fonctionnel.
Il est recommandé au patient de boire abondamment dans les 24 premières heures et de limiter l’irradiation vésicale par des mictions fréquentes. Chez les patients ayant des difficultés mictionnelles, une sonde doit être posée avant l’administration d’activités élevées d’iode radioactif.
Chez les patients présentant une pathologie gastro-intestinale, l’iode-131 doit être administré avec prudence. Il est recommandé d’associer un traitement par des antihistaminiques H2 ou des inhibiteurs de la pompe à protons.
Après administration du produit:
L’exposition aux rayonnements ionisants des glandes salivaires doit être réduite en stimulant la production de salive au moyen de substances acides (jus de citron, vitamine C).
Pour des raisons de radioprotection, il convient d’éviter les contacts rapprochés avec les femmes enceintes et les enfants pendant le temps nécessaire. La période de restriction du contact rapproché doit être adaptée à l’activité administrée et au type de pathologie.
Les patients ayant suivi une thérapie pour leur glande thyroïde doivent être réexaminés à intervalles appropriés.
Mises en garde spécifiques
Le traitement par l’iode radioactif de la maladie de Basedow peut être accompagné d’une corticothérapie.
En cas de carcinome thyroïdien, le traitement substitutif doit être arrêté avant l’administration d’iode-131 afin de garantir une fixation suffisante. Il doit être arrêté entre 7 et 14 jours avant avec la tri-iodothyronine et 4 à 6 semaines avant avec la thyroxine. Le traitement substitutif sera repris 2 jours après l’administration d’iode-131.
De même, il convient d’arrêter les traitements par carbimazole ou propylthiouracil au maximum une semaine avant l’administration d’iode-131 pour traiter l'hyperthyroïdie, et de ne les reprendre éventuellement que plusieurs jours après.
Ce médicament contient 4,3 mg de sodium par millilitre. La quantité de sodium peut excéder 1 mmol (23 mg) par injection, selon le volume de solution injecté. Cette quantité doit être prise en compte chez les patients ayant une alimentation à apport réduit en sodium
Pour les précautions liées au risque environnemental, voir rubrique 6.6.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
De nombreuses substances pharmacologiques interagissent avec l'iode radioactif. Les mécanismes de ces interactions sont variés et peuvent reposer sur une modification de la liaison aux protéines, ou sur une modification des propriétés pharmacocinétiques ou pharmacodynamiques. Il est donc indispensable d’interroger soigneusement le patient afin d’identifier tous les médicaments dont la prise doit être suspendue avant l'administration de la solution injectable d'iodure (131I) de sodium.
A titre d'exemple, la prise des médicaments suivants doit être arrêtée en fonction du contexte clinique:
Principes actifs |
Période de sevrage avant administration d’iode-131 |
Antithyroïdiens (carbimazole ou autres dérivés imidazolés tels que propylthiouracil), et perchlorate |
2 jours à 1 semaine avant le traitement jusqu’à plusieurs jours après |
Salicylés, corticoïdes, nitroprussiate de sodium, bromosulfophthaléine sodique, anticoagulants, antihistaminiques, antiparasitaires, pénicillines, sulfamides, tolbutamide, thiopentane |
1 semaine |
Phénylbutazone |
1 à 2 semaines |
Préparations vitaminées et fluidifiants bronchiques contenant de l’iode |
Environ 2 semaines |
Produits de substitution hormonale de synthèse ou naturels à visée thyroïdienne |
Triiodothyronine : 7 à 14 jours Thyroxine : 4 à 6 semaines |
Benzodiazépines et lithium Amiodarone*, |
Environ 4 semaines 3-6 mois |
Produits iodés pour application locale |
1 à 9 mois |
Produits de contraste iodés hydrosolubles Produits de contraste iodés liposolubles |
6 à 8 semaines Jusqu’à 6 mois |
* Dans le cas de l’amiodarone, une diminution de la captation de l’iode par la glande thyroïde peut perdurer sur plusieurs mois, notamment à cause de la longue demi-vie de ce médicament.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge d’avoir des enfants
Lorsqu'il est nécessaire d'administrer un médicament radiopharmaceutique à la femme en âge de procréer, il est indispensable de s’informer de toute éventualité d’une grossesse. Toute femme n’ayant pas eu ses règles doit être considérée comme enceinte jusqu’à preuve du contraire. L'utilisation de techniques de remplacement n'utilisant pas de rayonnements ionisants doit être envisagée.
Contraception chez l’homme et la femme
Les femmes traitées par l'iodure (131I) de sodium de NE DOIVENT PAS être enceintes pendant les 6 à 12 mois suivant le traitement.
Après administration d’iode-131 à dose thérapeutique, une contraception efficace sera mise en place et maintenue chez l’homme et la femme jusqu’à 6 mois après traitement d’une affection bénigne et jusqu’à 12 mois après traitement d’un cancer thyroïdien.
Grossesse
Compte tenu du passage transplacentaire de l’iode, l'iodure (131I) de sodium est contre-indiqué en cas de grossesse, de suspicion de grossesse, ou lorsque cette éventualité n'a pas été exclue (voir rubrique 4.3). La dose maximale de radiations absorbée au niveau de l'utérus pour ce produit se situe aux alentours de 600 mGy; de plus, la thyroïde fœtale présente une avidité particulière pour l'iode au cours des 2ème et 3ème trimestres.
En particulier, si le diagnostic d'un carcinome thyroïdien différencié est posé au cours de la grossesse, il convient de reporter le traitement par l'iode-131 après le terme de la grossesse.
Allaitement
Avant d'administrer un produit radiopharmaceutique à une femme souhaitant poursuivre l’allaitement maternel, il convient d’estimer si ce traitement peut être différé jusqu’à la fin de l’allaitement.
Il convient de demander à la patiente d’interrompre l’allaitement au moins 6 à 8 semaines avant l’administration d’iode (131I) et de différer le traitement jusqu’à la fin de la lactation.
Après l'administration d'iodure (131I) de sodium, l'allaitement sera arrêté définitivement.
Pour des raisons de radioprotection, il convient d’éviter les contacts rapprochés entre le patient traité et l’enfant pendant au moins 1 semaine.
Fertilité
Une cryoconservation du sperme devra être envisagée chez les adultes présentant une maladie disséminée nécessitant l’administration d'activités thérapeutiques élevées d'iode (131I). Pour des activités supérieures à 1850 MBq des troubles réversibles de la spermatogénèse peuvent survenir. Des effets cliniques significatifs incluant oligospermie, azoospermie et élévation des concentrations sériques de FSH ont été décrits pour des activités supérieures à 3700 MBq.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés.
Les fréquences des réactions indésirables signalées sont issues de la littérature médicale. Le profil de tolérance de l’iodure (131I) de sodium varie considérablement selon les activités administrées, tandis que les activités à administrer dépendent du type de traitement (traitement d’une affection bénigne ou d’un carcinome). Le profil de tolérance dépend des doses cumulées délivrées et du schéma posologique utilisé. Par conséquent, les réactions indésirables signalées ont été groupées selon qu’elles surviennent lors du traitement d’une affection bénigne ou d’un carcinome, même si les activités administrées et les schémas posologiques n’étaient généralement pas précisés dans les publications correspondantes et pourraient ne pas être conformes aux recommandations posologiques figurant dans ce RCP.
Les réactions indésirables fréquentes sont les suivantes : hypothyroïdie, hyperthyroïdie transitoire, troubles des glandes salivaires et lacrymales, et effets locaux des rayonnements. Lors du traitement d’un carcinome, des réactions indésirables gastro-intestinales et une myélo-suppression surviennent fréquemment.
Les tableaux suivants présentent les réactions indésirables signalées, triées par classe de systèmes d’organes. Les symptômes qui sont plutôt secondaires à un syndrome (par exemple, syndrome sec) sont mentionnés entre parenthèses au niveau du syndrome correspondant.
La signification des fréquences indiquées dans cette rubrique est présentée ci-dessous :
Très fréquent |
(³ 1/10) |
Fréquent |
(³ 1/100 à < 1/10) |
Peu fréquent |
(³ 1/1 000 à < 1/100) |
Rare |
(³ 1/10 000 à < 1/1 000) |
Très rare |
(< 1/10 000) |
Fréquence indéterminée |
(ne peut être estimée sur la base des données disponibles) |
Réactions indésirables après le traitement d’une affection bénigne :
Classe de système d’organes |
Symptôme |
Fréquence |
Affections du système immunitaire |
Réaction anaphylactique |
Fréquence indéterminée |
Affections endocriniennes |
Hypothyroïdie permanente, hypothyroïdie |
Très fréquent |
|
Hyperthyroïdie transitoire |
Fréquent |
|
Crise thyréotoxique, thyroïdite, hypoparathyroïdie (baisse de la calcémie, tétanie) |
Fréquence indéterminée |
Affections oculaires |
Orbitopathie endocrinienne (dans la maladie de Basedow) |
Très Fréquent |
Syndrome sec |
Fréquence indéterminée |
|
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Paralysie des cordes vocales |
Très rare |
Affections gastro-intestinales |
Sialadénite |
Fréquent |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
Tuméfaction locale |
Fréquence indéterminée |
Affections de la peau et du tissu sous -cutané |
Acné iodo induit (acné à type éruption cutanée) |
Fréquence indéterminée |
Réactions indésirables après le traitement d’une affection maligne :
Classe de système d’organes |
Symptôme |
Fréquence |
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (inclus kystes et polypes) |
Leucémie |
Fréquent |
Cancers solides (ex. cancer de la vessie, cancer du côlon, cancer gastrique) |
Fréquence indéterminée |
|
Affections hématologiques et du système lymphatique |
Anémie aplasique, érythropénie, dysfonctionnement de la moelle osseuse |
Très fréquent |
Leucopénie, thrombocytopénie |
Fréquent |
|
Suppression permanente ou sévère de la moelle osseuse |
Fréquence indéterminée |
|
Affections du système immunitaire |
Réaction anaphylactique |
Fréquence indéterminée |
Affections endocriniennes |
Crise thyréotoxique, hyperthyroïdie transitoire |
Rare |
Thyroïdite (leucocytose transitoire), hypoparathyroïdie (baisse de la calcémie, tétanie), |
Fréquence indéterminée |
|
Affections du système nerveux |
Parosmie |
Très fréquent |
Œdème cérébral |
Fréquence indéterminée |
|
Affections oculaires |
Syndrome sec (conjonctivite, sécheresse oculaire et nasale) |
Très fréquent |
Obstruction du canal nasolacrymal (augmentation du larmoiement) |
Fréquent |
|
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Dyspnée |
Fréquent |
Constriction de la gorge*, fibrose pulmonaire, détresse respiratoire, troubles obstructifs des voies aériennes, pneumonie, trachéite, dysfonctionnement des cordes vocales (paralysie des cordes vocales, dysphonie, raucité de la voix), douleurs oropharyngées, stridor |
Fréquence indéterminée |
|
Affections gastro-intestinales |
Sialadénite (sécheresse buccale, douleur des glandes salivaires, gonflement des glandes salivaires, caries dentaires, chute des dents), mal des rayons, nausées, agueusie, anosmie, dysgueusie, diminution de l’appétit |
Très fréquent |
Vomissements |
Fréquent |
|
Gastrite, dysphagie |
Fréquence indéterminée |
|
Affections du rein et des voies urinaires |
Cystite radique |
Fréquence indéterminée |
Affections des organes de la reproduction et du sein |
Insuffisance ovarienne |
Très fréquent |
Affections des organes de reproduction et du sein |
Azoospermie, oligospermie, baisse de la fécondité masculine, troubles menstruels |
Fréquence indéterminée |
Affections congénitales, familiales et génétiques |
Hypothyroïdie congénitale |
Fréquence indéterminée |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
Maladie pseudogrippale, céphalées, fatigue, douleurs du cou |
Très fréquent |
Gonflement local |
Fréquent |
*En particulier en cas de sténose trachéale existante.
Affections de la glande thyroïde et des parathyroïdes
Le traitement de l’hyperthyroïdie par l’iode radioactif peut entraîner une hypothyroïdie tardive dont la sévérité est dose-dépendante. Cette complication peut se manifester de quelques semaines à plusieurs années après le traitement et nécessite une surveillance de la fonction thyroïdienne à intervalles réguliers ainsi qu’un traitement substitutif hormonal approprié. L’hypothyroïdie consécutive à un traitement par l’iode radioactif n’apparaît généralement pas avant 6 à 12 semaines.
Dans le traitement d’affections malignes, l’hypothyroïdie est souvent signalée en tant que réaction indésirable ; toutefois, le traitement des affections malignes par l’iode radioactif fait généralement suite à une thyroïdectomie.
La destruction des follicules thyroïdiens causée par l’exposition aux rayonnements ionisants de l’iodure (131I) de sodium peut entraîner l’exacerbation d’une hyperthyroïdie déjà existante après 2 à 10 jours, ou même une crise thyrotoxique. Parfois, une hyperthyroïdie immunitaire peut se développer après une normalisation initiale (période de latence de 2 à 10 mois).
Avec les activités élevées d’iode-131, le patient peut présenter de façon transitoire une thyroïdite et une trachéite inflammatoires entre le 1er et le 3ème jour après l’administration, avec possibilité de constriction trachéale sévère, notamment en cas de sténose trachéale.
Dans de rares cas, une hyperthyroïdie transitoire peut être observée même après le traitement d’un carcinome thyroïdien fonctionnel.
Une hypoparathyroïdie transitoire a été observée occasionnellement à la suite d’un traitement par l’iode radioactif : elle doit faire l’objet d’une surveillance et d’un traitement appropriés.
Affections oculaires
L’orbitopathie endocrinienne peut progresser ou une nouvelle orbitopathie peut apparaître après traitement par l’iode radioactif d’une hyperthyroïdie ou d’une maladie de Basedow. Un traitement par corticoides est à envisager.
Effets locaux de l’irradiation
Un dysfonctionnement et une paralysie des cordes vocales ont été décrits après l’administration d’iodure (131I) de sodium ; toutefois, dans certains cas, ceux-ci pourraient également avoir été causés par une chirurgie de la glande thyroïde et il n’est pas possible d’établir si le dysfonctionnement des cordes vocales est causé par l’irradiation ou par le traitement chirurgical.
Une fixation tissulaire élevée de l’iodure (131I) de sodium peut entrainer des douleurs locales, une gêne et des œdèmes au niveau des tissus fixant le radionucléide; par exemple, en cas de traitement par l’iode radioactif de reliquat de tissu thyroïdien, une douleur diffuse et sévère des tissus mous dans la région de la tête et du cou est possible.
Une pneumonie et une fibrose pulmonaire induites par les rayonnements ont été observées chez des patients présentant des métastases pulmonaires diffuses d’un cancer différencié de la thyroïde, dues à la destruction du tissu métastatique. Cela survient essentiellement après traitement par l’iode radioactif à dose élevée.
Pour le traitement des cancers thyroïdiens avec des métastases au niveau du système nerveux central, il convient de prendre en compte l’éventualité d’œdème cérébral et/ou l’aggravation d’un œdème pré-existant.
Affections gastro-intestinales
Les activités élevées peuvent entrainer des troubles digestifs, qui apparaissent généralement au cours des premières heures ou des premiers jours après l’administration Pour la prévention des troubles digestifs se reporter à la rubrique 4.4.
Affections des glandes salivaires et lacrymales
Une sialadénite peut survenir, s’accompagnant d’un œdème et de douleurs au niveau des glandes salivaires, d’une agueusie partielle et d’une sécheresse de la bouche. La sialadénite est généralement résolutive, soit spontanément, soit après traitement anti-inflammatoire, mais des cas occasionnels d’agueusie et de sécheresse de la bouche persistantes et dose dépendantes, suivies de la perte des dents, ont été observés. Pour la prévention des affections salivaires, se reporter à la rubrique 4.4.
Un dysfonctionnement des glandes lacrymales, ainsi qu’un blocage du conduit nasolacrymal conduisant à un syndrome sec est également possible quelques mois (jusqu’à deux ans) après un traitement par l’iode radioactif. Bien que le syndrome sec soit un effet transitoire dans la plupart des cas, il peut, chez certains patients, persister pendant plusieurs années.
Myélosuppression
L’administration unique d’une activité supérieure à 5 000 MBq ou la répétition de l’administration moins de 6 mois après le premier traitement, augmente la probabilité d’apparition tardive d’une insuffisance médullaire transitoire ou, très rarement, persistante, qui se traduit par une thrombopénie ou une érythropénie isolées, et qui peut entraîner le décès.
Cancers induits
Avec les activités élevées, correspondant aux activités utilisées dans le traitement des affections thyroïdiennes malignes, une augmentation de la fréquence des cas de leucémie a été observée. Il est donc recommandé de ne pas dépasser une activité totale cumulée de 26 000 MBq.
Il a été également mis en évidence une augmentation de la fréquence des cas de cancers solides induits suite à l’administration d’activités élevées (supérieure à 7,4 GBq).
Altération de la fertilité
Après le traitement d’un cancer de la thyroïde par l’iode radioactif, une altération dose-dépendante de la fertilité est possible chez les hommes et les femmes.
Mises en garde d’ordre général
L'exposition aux radiations ionisantes peut théoriquement induire des cancers et/ou des anomalies héréditaires. La dose de radiations résultant de l’irradiation thérapeutique peut augmenter l’incidence de cancers ou de mutations. Dans tous les cas, il convient de s’assurer que les risques liés à l’irradiation sont inférieurs à ceux qu’entraîne la maladie. La dose efficace après administration d’iodure (131I) de sodium à des doses thérapeutiques est supérieure à 20 mSv.
Population pédiatrique
Les types de réactions indésirables attendues chez l’enfant sont identiques à celles chez l’adulte. En raison de la sensibilité accrue des tissus aux rayonnements ionisants chez les enfants (voir rubrique 11) et de l’espérance de vie supérieure, la fréquence et la sévérité pourraient être différentes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : produit radiopharmaceutique à usage thérapeutique dérivé de l’iode.
Code ATC :
V10XA01 : usage thérapeutique
Mode d’action
La substance pharmacologiquement active est l’iode-131 sous la forme d’iodure de sodium, qui est fixé par le tissu thyroïdien fonctionnel. La décroissance radioactive ayant lieu essentiellement au niveau de la glande thyroïde, où l’iode-131 présente un temps de résidence élevé, une irradiation sélective de cet organe est induite.
Effet pharmacodynamique
Lors de l’utilisation d’activité diagnostique ou thérapeutique, aucun effet pharmacologique n’est attendu étant donnée la quantité d’iode administrée.
Les effets de l’irradiation sont dus, à plus de 90 %, aux rayonnements bêta moins (b-) dont le parcours moyen dans les tissus est de 0,5 mm. Les rayonnements b moins (b-) diminuent de manière dose-dépendante la fonction cellulaire et la division cellulaire, conduisant à la destruction des cellules. Le faible parcours moyen et la quasi-absence de fixation de l’iodure (131I) de sodium hors de la glande thyroïde conduisent à une irradiation négligeable des tissus non thyroïdiens.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Distribution et fixation dans les organes
La pharmacocinétique est identique à celle de l’iodure non radioactif. L’iodure circulant se distribue dans le compartiment extra-thyroïdien, à partir duquel il est essentiellement fixé par la thyroïde ou éliminé par voie rénale.
Après injection intraveineuse, environ 20 % de l'iode-131 se fixe au niveau de la glande thyroïde lors du premier passage. La concentration maximale thyroïdienne est atteinte 24 à 48 heures après l'administration, le pourcentage de 50 % de la concentration maximale étant atteint au bout de 5 heures. La fixation est influencée par plusieurs facteurs : l’âge du patient, le volume de la glande thyroïde, la clairance rénale, la concentration plasmatique d’iodure et les autres médicaments (voir rubrique 4.5).
La clairance de l’iodure par la glande thyroïde est généralement comprise entre 5 à 50 mL/min. En cas de carence en iode, elle est toutefois augmentée jusqu’à 100 mL/min, et en cas d’hyperthyroïdie, jusqu’à 1 000 mL/min. En cas de surcharge iodée, elle peut diminuer à 2 à 5 mL/min. L’iodure s’accumule également dans les reins.
De petites quantités d'iodure (131I) sont fixées par les glandes salivaires, la muqueuse gastrique et peuvent également être retrouvées dans le lait maternel, le placenta et les plexus choroïdes. L’iodure fixé par la glande thyroïde suit le métabolisme connu des hormones thyroïdiennes et est incorporé dans les substances organiques à partir desquelles les hormones thyroïdiennes sont synthétisées.
Elimination
L'élimination est urinaire à 37-75 %, l'excrétion fécale est de 10 % environ, et l'excrétion par voie sudorale est pratiquement négligeable. L’excrétion urinaire est caractérisée par la clairance rénale, qui constitue environ 3 % du flux rénal et est relativement constante d’une personne à une autre. Elle est plus faible en cas d’hypothyroïdie et d’altération de la fonction rénale, et plus élevée en cas d’hyperthyroïdie. En présence d’une euthyroïdie chez des patients ayant une fonction rénale normale, 50 à 75 % de l’activité administrée sont excrétés dans l’urine dans les 48 heures.
Demi-vie
La période effective de l'iode radioactif est de l'ordre de 12 heures dans le plasma et d’environ 6 jours dans la thyroïde. Après administration d'iodure (131I) de sodium, la période effective est 6 heures pour 40 % environ de l'activité administrée, et 8 jours pour les 60 % restants.
5.3. Données de sécurité préclinique
Il n'existe pas de données concernant la toxicité par administration réitérée d'iodure de sodium. Aucune étude des effets sur la reproduction chez l'animal, de mutagénicité à long terme ou du pouvoir carcinogène n’a été effectuée.
29 jours à compter de la date de fabrication.
La date de péremption est indiquée sur le conditionnement extérieur et sur chaque flacon.
Après le premier prélèvement, conserver entre 2°C et 8°C (au réfrigérateur), et utiliser dans les huit heures.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Pour les conditions de conservation du médicament après premier prélèvement, voir rubrique 6.3.
Le stockage doit être effectué conformément aux réglementations nationales relatives aux produits radioactifs.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon de 15 mL, en verre étiré incolore, type I de la Pharmacopée Européenne, fermé par un bouchon de caoutchouc et scellé par une capsule en aluminium.
Présentation : un flacon multidose contenant de 80 à 1110 MBq à la date de calibration.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Mises en garde d’ordre général
Les produits radiopharmaceutiques ne doivent être réceptionnés, utilisés et administrés que par des personnes autorisées dans les services agréés. Leur réception, leur stockage, leur utilisation, leur transfert et leur élimination sont soumis aux réglementations et aux autorisations appropriées des autorités compétentes.
Les produits radiopharmaceutiques doivent être préparés de manière à satisfaire à la fois aux normes de radioprotection et de qualité pharmaceutique. Les précautions appropriées d'asepsie doivent être prises.
Les procédures d’administration doivent être menées d'une façon minimisant le risque de contamination du produit et d’irradiation des opérateurs. Un blindage adéquat est obligatoire.
Il est conseillé d’ouvrir l’emballage du produit et d'effectuer toutes les manipulations sous une hotte ventilée.
Le flacon doit être conservé à l’intérieur de sa protection au plomb.
Le flacon ne doit jamais être ouvert. Après désinfection du bouchon, la solution doit être prélevée aseptiquement à travers le bouchon à l'aide d'une seringue et d'une aiguille stériles à usage unique.
La solution est prête à l’emploi.
Avant l'utilisation, le conditionnement, l’activité et le spectre gamma doivent être vérifiés.
L'administration de produits radiopharmaceutiques présente des risques pour l'entourage du patient en raison de l'irradiation externe ou de la contamination par les urines, les vomissements, les expectorations. Par conséquent il faut prendre des mesures de protection contre les radiations conformément aux réglementations nationales.
L’administration d’activités élevées d’iode-131 présente des risques pour l’environnement. Selon l’activité administrée, ces risques peuvent être importants pour l’entourage immédiat du patient ou pour le public. Il convient de prendre les mesures appropriées afin d’éviter toute contamination par l’activité éliminée par le patient.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
RN 306 – SACLAY
B.P. 32
91192 GIF-SUR-YVETTE Cedex
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 554 589 1 3 : 0,1 à 10 mL de solution en flacon (verre).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}
Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Le modèle retenu par la CIPR repose sur une administration par voie intraveineuse.
Les doses de rayonnements délivrées aux différents organes qui ne sont pas forcément l’organe-cible du traitement, peuvent être influencées de manière significative par les modifications physiopathologiques induites par la maladie.
Pour évaluer le rapport bénéfice-risque, il est recommandé de calculer la dose efficace et les doses absorbées au niveau de chaque organe cible avant l'administration. L’activité pourra ainsi être ajustée en fonction de la taille de la thyroïde, de la période biologique et de facteurs prenant en compte l'état physiologique du malade (y compris une éventuelle carence en iode) et sa pathologie.
Fixation thyroïdienne bloquée (fixation : 0 %)
Organe |
DOSE ABSORBEE PAR UNITE D'ACTIVITE ADMINISTREE (mGy/MBq) |
||||
|
Adulte |
15 ans |
10 ans |
5 ans |
1 an |
Paroi vésicale Reins Utérus Paroi du côlon inf. |
0,61 0,065 0,054 0,043 |
0,75 0,080 0,067 0,052 |
1,1 0,12 0,11 0,082 |
1,8 0,17 0,17 0,13 |
3,4 0,31 0,30 0,23 |
Ovaires Intestin grêle Surrénales Paroi du côlon sup. |
0,042 0,038 0,037 0,037 |
0,054 0,047 0,042 0,045 |
0,084 0,075 0,067 0,070 |
0,13 0,12 0,11 0,12 |
0,24 0,22 0,20 0,21 |
Testicules Moelle rouge Pancréas Paroi gastrique Rate |
0,037 0,035 0,035 0,034 0,034 |
0,045 0,042 0,043 0,040 0,040 |
0,075 0,065 0,069 0,064 0,065 |
0,12 0,10 0,11 0,10 0,10 |
0,23 0,19 0,21 0,19 0,20 |
Seins Foie Surfaces osseuses Poumons Thyroïde |
0,033 0,033 0,032 0,031 0,029 |
0,033 0,040 0,038 0,038 0,038 |
0,052 0,065 0,061 0,060 0,063 |
0,085 0,10 0,097 0,096 0,10 |
0,17 0,20 0,19 0,19 0,20 |
Autres tissus |
0,032 |
0,039 |
0,062 |
0,10 |
0,19 |
Dose efficace (mSv/MBq) |
0,064 |
0,081 |
0,126 |
0,198 |
0,374 |
La paroi vésicale contribue pour 47,6 % de la dose efficace.
D’après la CIPR 60, après injection de 400 MBq (indication diagnostique) la dose efficace est de 25,6 mSv. Les doses absorbées au niveau de la thyroïde et de la paroi vésicale sont respectivement de 11,6 mGy et 244 mGy.
Après injection de 11 100 MBq (indication thérapeutique), la dose efficace, est de 710 mSv. La dose délivrée au niveau de la thyroïde est de 322 mGy et celle délivrée à la paroi vésicale est de 6770 mGy.
Blocage incomplet
Dose efficace (mSv/MBq) pour une fixation thyroïdienne faible
Fixation : 0,5 % Fixation : 1,0 % Fixation : 2,0 % |
0,50 0,90 1,60 |
0,79 1,42 2,60 |
1,20 2,10 4,20 |
2,60 4,70 9,30 |
4,90 9,30 17 |
Fixation thyroïdienne : 15 %
Organe |
DOSE ABSORBEE PAR UNITE D'ACTIVITE ADMINISTREE (mGy/MBq) |
||||
|
Adulte |
15 ans |
10 ans |
5 ans |
1 an |
Thyroïde Paroi vésicale Paroi gastrique Intestin grêle |
210 0,52 0,46 0,28 |
340 0,64 0,58 0,35 |
510 0,98 0,84 0,62 |
1100 1,5 1,5 1,0 |
2000 2,9 2,9 2,0 |
Reins Paroi du côlon sup. Moelle rouge Utérus |
0,060 0,059 0,054 0,054 |
0,075 0,065 0,074 0,068 |
0,11 0,10 0,099 0,11 |
0,17 0,16 0,14 0,17 |
0,29 0,28 0,24 0,31 |
Poumons Pancréas Surfaces osseuses Seins Ovaires |
0,053 0,052 0,047 0,043 0,043 |
0,071 0,062 0,067 0,043 0,059 |
0,12 0,10 0,094 0,081 0,092 |
0,19 0,15 0,14 0,13 0,14 |
0,33 0,27 0,24 0,25 0,26 |
Rate Paroi du côlon inf. Surrénales Foie Testicules |
0,042 0,042 0,036 0,032 0,028 |
0,051 0,053 0,043 0,041 0,035 |
0,081 0,082 0,071 0,068 0,058 |
0,12 0,13 0,11 0,11 0,094 |
0,23 0,23 0,22 0,22 0,18 |
Autres tissus |
0,065 |
0,089 |
0,14 |
0,22 |
0,40 |
Dose efficace (mSv/MBq) |
11,1 |
17,9 |
26,8 |
58,7 |
107 |
Fixation thyroïdienne : 35 %
Organe |
DOSE ABSORBEE PAR UNITE D'ACTIVITE ADMINISTREE (mGy/MBq) |
||||
|
Adulte |
15 ans |
10 ans |
5 ans |
1 an |
Thyroïde Paroi gastrique Paroi vésicale Intestin grêle |
500 0,46 0,40 0,28 |
790 0,59 0,50 0,35 |
1200 0,85 0,76 0,62 |
2600 1,5 1,2 1,0 |
4700 3,0 2,3 2,0 |
Poumons Moelle rouge Surfaces osseuses Seins |
0,090 0,086 0,076 0,067 |
0,12 0,12 0,12 0,066 |
0,21 0,16 0,16 0,13 |
0,33 0,22 0,23 0,22 |
0,56 0,35 0,35 0,40 |
Paroi du côlon sup. Reins Pancréas Utérus Rate |
0,058 0,056 0,054 0,050 0,046 |
0,065 0,072 0,069 0,063 0,059 |
0,10 0,11 0,11 0,10 0,096 |
0,17 0,17 0,18 0,16 0,15 |
0,30 0,29 0,32 0,30 0,28 |
Surrénales Ovaires Paroi du côlon inf. Foie Testicules |
0,042 0,042 0,040 0,037 0,026 |
0,050 0,057 0,051 0,049 0,032 |
0,087 0,090 0,080 0,082 0,054 |
0,14 0,14 0,13 0,14 0,089 |
0,28 0,27 0,24 0,27 0,18 |
Autres tissus |
0,11 |
0,16 |
0,26 |
0,41 |
0,71 |
Dose efficace (mSv/MBq) |
25,6 |
41,5 |
62,3 |
137 |
248 |
D’après la CIPR 60, après injection de 11 100 MBq, la dose efficace est de 284 Sv.
La dose délivrée au niveau de la thyroïde est de 5550 Gy et de 4,5 Gy au niveau de la paroi vésicale.
Fixation thyroïdienne : 55 %
Organe |
DOSE ABSORBEE PAR UNITE D'ACTIVITE ADMINISTREE (mGy/MBq) |
||||
|
Adulte |
15 ans |
10 ans |
5 ans |
1 an |
Thyroïde Paroi gastrique Paroi vésicale Intestin grêle |
790 0,46 0,29 0,28 |
1200 0,59 0,36 0,35 |
1900 0,86 0,54 0,62 |
4100 1,5 0,85 1,0 |
7400 3,0 1,6 2,0 |
Poumons Moelle rouge Surfaces osseuses Seins |
0,13 0,12 0,11 0,091 |
0,18 0,18 0,17 0,089 |
0,30 0,22 0,22 0,19 |
0,48 0,29 0,32 0,31 |
0,80 0,46 0,48 0,56 |
Paroi du côlon sup. Pancréas Rate Reins Surrénales |
0,058 0,058 0,051 0,051 0,049 |
0,067 0,076 0,068 0,068 0,058 |
0,11 0,13 0,11 0,10 0,11 |
0,18 0,21 0,17 0,17 0,17 |
0,32 0,38 0,33 0,29 0,34 |
Utérus Foie Ovaires Paroi du côlon inf. Testicules |
0,046 0,043 0,041 0,039 0,026 |
0,060 0,058 0,056 0,049 0,031 |
0,099 0,097 0,090 0,078 0,052 |
0,16 0,17 0,15 0,13 0,087 |
0,30 0,33 0,27 0,24 0,17 |
Autres tissus |
0,16 |
0,24 |
0,37 |
0,59 |
1,0 |
Dose efficace (mSv/MBq) |
40,2 |
65,0 |
100 |
214 |
391 |
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.
Médicament réservé à l'usage hospitalier.