RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 09/02/2017

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PARACETAMOL NEPENTHES 500 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Paracétamol......................................................................................................................... 500 mg

Pour un comprimé pelliculé.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

Comprimé pelliculé blanc de forme ovale, marqué « P 500 » sur une face.

Le comprimé peut être divisé en doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement symptomatique des douleurs d'intensité légère à modérée et/ou des états fébriles.

Ce médicament est indiqué chez l’adulte et l’enfant à partir de 30 kg (soit environ 9 ans).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Adultes et enfants de plus de 15 ans (> 55 kg)

1 à 2 comprimés de 500 mg par prise, sans dépasser 6 comprimés (3000 mg) par 24 heures. L’intervalle entre deux prises doit être au minimum de 4 heures.

Population pédiatrique

Enfants de 9 à 15 ans :

Cette forme pharmaceutique n’est pas adaptée à l’enfant de moins de 6 ans.

La posologie dépend du poids de l’enfant. La dose quotidienne recommandée est d'environ 60 mg/kg/jour, sans dépasser 3000 mg (3 g) par jour :

· Entre 30 et 40 kg (de 9 à 12 ans environ) : 1 comprimé par prise (soit 500 mg) jusqu’à 3 à 4 fois par 24 heures, avec un intervalle de 6 à 8 heures.

· Entre 40 et 55 kg (de 12 à 15 ans environ) : 1 comprimé par prise (soit 500 mg) jusqu’à 4 à 6 fois par 24 heures, avec un intervalle de 4 à 6 heures.

La fréquence d’administration la plus faible est destinée aux enfants situés dans la limite inférieure du groupe de poids correspondant. Les prises systématiques, y compris pendant la nuit, permettent d'éviter les oscillations de douleur et de fièvre.

Instructions d’utilisation

· Ne pas utiliser en association avec d’autres médicaments contenant du paracétamol.

· La dose indiquée ne doit pas être dépassée en raison du risque de dommages hépatiques graves (voir rubriques 4.4 et 4.9).

· En fonction de l’apparition des symptômes (fièvre, douleur) une administration répétée est possible.

· Si le patient ne se sent pas mieux ou si ses symptômes s’aggravent au bout de 3 jours, ou si de nouveaux symptômes apparaissent, le traitement doit être arrêté et un médecin doit être consulté.

· La prise de paracétamol avec de la nourriture ou des boissons n’affecte pas l’efficacité de ce médicament.

Insuffisance rénale

En cas d’insuffisance rénale, la dose doit être réduite. Pour les adultes :

Débit de filtration glomérulaire

Dose

10-50 ml/min

500 mg toutes les 6 heures

< 10 ml/min

500 mg toutes les 8 heures

Insuffisance hépatique

Chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou un syndrome de Gilbert, la dose doit être réduite ou l’intervalle entre les prises doit être prolongé.

La dose quotidienne ne doit pas excéder 60 mg/kg/jour (sans dépasser 2000 mg/jour) dans les situations suivantes :

· Adultes de moins de 50 kg,

· Insuffisance hépatique légère à modérée, syndrome de Gilbert (ictère non hémolytique familial),

· Déshydratation,

· Malnutrition chronique,

· Alcoolisme chronique.

Mode d'administration

Le comprimé doit être avalé avec une grande quantité d’eau.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité au paracétamol ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

· Enfants de moins de 6 ans.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

L’utilisation prolongée ou fréquente n’est pas recommandée.

En raison du risque de surdosage, la prudence est recommandée en cas d’utilisation d’autres médicaments contenant également du paracétamol.

La prise de doses supérieures aux doses recommandées présente des risques de dommages hépatiques très graves. Dans ce cas, il convient de consulter un médecin immédiatement même si le patient se sent bien, en raison du risque d’atteinte hépatique irréversible et un antidote doit être administré dès que possible (voir rubrique 4.9).

Chez les sujets jeunes traités par une dose quotidienne de 60 mg/kg de paracétamol, l’association d’un autre antipyrétique n’est justifiée qu’en cas d’inefficacité.

Les bénéfices et les risques doivent être soigneusement pesés en cas d’utilisation chez des patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique (Child-Pugh > 9), une insuffisance hépatique légère à modérée (y compris le syndrome de Gilbert), une hépatite aiguë, chez des patients sous traitement concomitant par des médicaments affectant les fonctions hépatiques, présentant un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase ou une anémie hémolytique.

En cas d’identification d’une hépatite virale aiguë, le traitement doit être arrêté.

Les risques associés à un surdosage sont plus importants chez les sujets présentant une hépatopathie alcoolique non cirrhotique. La prudence est de mise dans les cas d’alcoolisme chronique. Le patient ne doit pas consommer d’alcool pendant le traitement. Chez ces patients, la dose quotidienne ne doit pas dépasser 2000 mg.

L’apparition d’une fièvre importante ou de signes d’une infection secondaire, ou la persistance des symptômes pendant plus de 3 jours, doit conduire à consulter un médecin.

Lors de l’utilisation prolongée (plus de 3 mois) de tout médicament analgésique contre les maux de tête, ces derniers peuvent s’aggraver ou devenir plus fréquents. Si cela se développe ou est suspecté, le traitement pour les maux de tête doit être arrêté en accord avec le médecin. Des maux de tête dus à une surutilisation de ces traitements doit être suspectée chez les patients ayant des maux de tête fréquents ou quotidiens malgré (ou à cause de) l’utilisation régulière d’analgésiques.

Chez les patients ayant un mauvais état nutritionnel en raison d’une consommation excessive d’alcool, d’une anorexie ou d’une mauvaise alimentation, l’utilisation continue et les doses maximales ne sont pas recommandées en raison du risque de réactions hépatiques toxiques.

La prudence est conseillée chez les patients asthmatiques sensibles à l’acide acétylsalicylique, car une légère réaction de type bronchospasme (réaction croisée) a été rapportée avec le paracétamol.

En général, l’utilisation habituelle d’analgésiques, et en particulier l’association de plusieurs analgésiques, peut conduire à des lésions rénales durables avec un risque de d’insuffisance rénale (néphropathie analgésique).

Interférences avec les tests biologiques

Le paracétamol peut modifier les résultats du dosage de l’acide urique par la méthode à l’acide phosphotungstique et de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-peroxydase.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Le métoclopramide et la dompéridone peuvent accélérer l’absorption du paracétamol (de façon marginalement cliniquement pertinente).

La cholestyramine réduit l’absorption du paracétamol. PARACETAMOL NEPENTHES doit donc être administré au moins 1 heure avant ou 4 à 6 heures après la cholestyramine.

Le paracétamol est métabolisé de façon importante au niveau du foie et peut interagir avec les médicaments ayant la même voie métabolique ou induire / inhiber la même voie métabolique.

L’utilisation chronique d’alcool ou de médicaments ayant des effets inducteurs enzymatiques tels que la rifampicine, les barbituriques, certains antiépileptiques (phénytoïne, carbamazépine, phénobarbital, primidone) et le millepertuis réduisent la biodisponibilité du paracétamol par augmentation de la glucuronidation, augmentant ainsi le risque d’hépatotoxicité. En conséquence, la prudence est recommandée avec les médicaments inducteurs enzymatiques.

En cas de co-administration avec le probénécide, une réduction de la dose doit être envisagée, car le probénécide diminue la clairance du paracétamol de moitié environ en inhibant la conjugaison de l’acide glycuronique. Si le probénécide est pris en même temps, la dose de paracétamol doit être réduite.

Le paracétamol peut augmenter les concentrations plasmatiques du chloramphénicol.

Lors de l’utilisation chronique concomitante de paracétamol et de zidovudine, une neutropénie peut souvent survenir et est probablement due à une diminution du métabolisme de la zidovudine

Le salicylamide peut prolonger la demi-vie d’élimination du paracétamol.

L’isoniazide réduit la clairance du paracétamol, avec une potentialisation possible de son action et/ou de sa toxicité, par inhibition de son métabolisme hépatique.

Le paracétamol peut réduire la biodisponibilité de la lamotrigine, avec une diminution possible de son effet, en raison d’une induction possible de son métabolisme hépatique.

L’effet anticoagulant de la warfarine et des autres substances coumariniques peut être augmenté par une utilisation quotidienne prolongée ou régulière de paracétamol. Cela peut induire une augmentation du risque de saignement. Une prise occasionnelle n’a aucun effet.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les données épidémiologiques concernant l’utilisation du paracétamol par voie orale aux doses thérapeutiques semblent exclure tout effet indésirable sur la grossesse ou sur la santé du fœtus ou du nouveau-né.

En conséquence, le paracétamol, dans les conditions normales d'utilisation, peut être utilisé chez la femme enceinte.

Allaitement

Le paracétamol est excrété dans le lait maternel mais en quantité cliniquement non significative. Aucun effet négatif n’a été rapporté chez les nourrissons.

Aux doses thérapeutiques, l’utilisation du paracétamol est possible pendant l'allaitement. Toutefois, des précautions doivent être prises en cas de traitement prolongé.

Fertilité

Aucun effet nuisible sur la fertilité dans les conditions normales d’emploi n’est connu avec le paracétamol.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

PARACETAMOL NEPENTHES n’a pas d’effet ou des effets négligeables sur l’aptitude à conduire ou à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables sont en général rares. Les effets les plus courants sont : urticaire et augmentation des transaminases hépatiques, avec une fréquence comprise entre 0,01% et 0,1% des patients traités.

Système

Fréquence

Symptômes

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rare

Agranulocytose (utilisation à long terme), thrombopénie, purpura thrombopénique, leucopénie, anémie hémolytique, troubles plaquettaires, affections des cellules souches

Très rare

Pancytopénie

Affections du système immunitaire

Rare

Hypersensibilité (à l’exclusion de l’angio-œdème)

Très rare

Hypersensibilité (angio-œdème, ventilation difficile, hyperhidrose, nausée, hypotension, choc, réactions anaphylactiques) nécessitant l’arrêt du traitement

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très rare

Hypoglycémie

Affections psychiatriques

Rare

Dépression SAI, confusion, hallucinations

Affections du système nerveux

Rare

Tremblement SAI, céphalée SAI

Affections oculaires

Rare

Vision anormale

Affections cardiaques

Rare

Œdème

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Très rares

Bronchospasme chez les patients sensibles à l’aspirine et aux AINS

Affections gastro-intestinales

Rare

Hémorragie SAI, douleurs abdominales SAI, diarrhée SAI, nausées, vomissements.

Affections hépatobiliaires

Rare

Fonction hépatique anormale, insuffisance hépatique, nécrose hépatique, ictère

Très rare

Hépatotoxicité

L’administration de 6 grammes de paracétamol peut entrainer des dommages hépatiques (chez l’enfant : plus de 140 mg/kg) ; des doses plus élevées peuvent causer une nécrose hépatique irréversible

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rare

Prurit, rash, transpiration, purpura, angio-œdème, urticaire

Très rare

Des réactions cutanées sévères ont été rapportées

Fréquence inconnue

Exanthème pustuleux aigu généralisé, nécrolyse toxique, dermatose induite par des médicaments, syndrome de Stevens-Johnson

Affections du rein et des voies urinaires

Très rare

Pyurie stérile (urine trouble) et effets indésirables rénaux (insuffisance rénale sévère, néphrite interstitielle, hématurie, énurésie)

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Rare

État vertigineux (sauf vertige), malaise, pyrexie, sédation, interaction médicamenteuse SAI*

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

Rare

Surdosage et intoxication

*SAI : Sans Autre Indication

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

4.9. Surdosage

Le paracétamol peut induire une intoxication, particulièrement chez les sujets âgés, chez les jeunes enfants, chez les patients ayant une atteinte hépatique, en cas d’alcoolisme chronique, chez les patients en sous-alimentation chronique et chez les patients prenant des agents inducteurs enzymatiques. Dans ces cas, un surdosage peut être mortel.

Des dommages hépatiques sont possibles chez l’adulte ayant pris 6000 mg (6 g) ou plus de paracétamol, en particulier si le patient présente des facteurs de risque (voir ci-dessous).

Facteurs de risque

Si le patient :

· Suit un traitement à long terme avec de la carbamazépine, du phénobarbital, de la phénytoïne, de la primidone, de la rifampicine, du millepertuis ou tout autre médicament inducteur enzymatique

· Ou consomme régulièrement de l’alcool en quantité excessive

· Ou est susceptible d’être déficient en glutathion (par exemple troubles de l’alimentation, mucoviscidose, infection VIH, famine, cachexie)

Symptômes

Une intoxication aiguë au paracétamol peut progresser en plusieurs phases.

Les symptômes d’un surdosage au paracétamol au cours des deux premiers jours sont : des nausées, des vomissements, une anorexie, une pâleur et des douleurs abdominales. L’intoxication légère est limitée à ces symptômes.

Lorsque l’intoxication est plus sévère, des symptômes infracliniques tels qu’une augmentation des enzymes hépatiques peuvent survenir.

Entre 2 et 4 jours après l’exposition, les symptômes cliniques d’altération hépatiques sont manifestes, tels que hépatomégalie douloureuse, ictère, encéphalopathie, coma, perturbation de la coagulation sanguine, tous secondaires à une insuffisance hépatique.

Une insuffisance de la fonction rénale (nécrose tubulaire) est rare. Au cours des intoxications sévères, une acidose métabolique peut survenir.

Prise en charge

Un traitement médical immédiat doit être mis en place.

Les recommandations locales de traitement du surdosage au paracétamol doivent être suivies.

Directement après l’ingestion d’une surdose de paracétamol, induisant potentiellement une intoxication sévère, un lavage gastrique peut être réalisé dans l’heure suivant la prise ou encore l’administration de charbon activé.

Le traitement du surdosage par administration de l’antidote N-acétylcystéine est efficace et doit être initié immédiatement, même en l’absence de symptômes aigus. Pour l’administration de cet antidote et d’autres traitements, la concentration plasmatique du paracétamol doit être déterminée. En général, l’administration de N-acétylcystéine se fait de préférence par voie intraveineuse et doit être continuée jusqu’à ce que le paracétamol ne soit plus détectable. La prise de N-acétylcystéine dans les 36 heures qui suivent la prise de paracétamol peut améliorer le pronostique. L’administration orale de N-acétylcystéine ne doit pas être associée avec celle de charbon activé par voie orale.

Des tests hépatiques doivent être pratiqués en début de traitement et répétés toutes les 24 heures après le traitement. Dans la plupart des cas, les transaminases hépatiques reviendront à un taux normal dans les deux semaines qui suivent le surdosage avec une récupération complète de la fonction hépatique. Dans de rares cas, une transplantation hépatique peut être requise.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : AUTRES ANALGÉSIQUES et ANTIPYRÉTIQUES ; ANILIDES

Code ATC : N02BE01.

Des effets analgésiques périphériques et centraux sont probables, ainsi que des effets antipyrétiques sur le centre de la thermorégulation de l’hypothalamus. Il n’existe cependant pas d’effet anti-inflammatoire. PARACETAMOL NEPENTHES n’a pas d’effet sur l’hémostase et n’entraine pas d’irritation de la muqueuse gastro-intestinale.

Le mode d’action principal du paracétamol est l’inhibition de la cyclo-oxygénase, une enzyme impliquée dans la synthèse des prostaglandines. La cyclo-oxygénase du système nerveux central est plus sensible au paracétamol que la cyclo-oxygénase périphérique, ce qui explique pourquoi le paracétamol a une efficacité analgésique et antipyrétique sans effet anti-inflammatoire périphérique apparent.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Absorption

Après administration orale, l'absorption du paracétamol est rapide et presque complète. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 30 minutes à 2 heures.

Distribution

Le paracétamol est distribué rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma.

Le volume de distribution du paracétamol est approximativement de 1 L/kg de poids corporel. Aux doses thérapeutiques, la liaison aux protéines plasmatiques est négligeable.

Métabolisme

Chez l’adulte, le paracétamol est métabolisé par glycuroconjugaison (environ 60%) et sulfoconjugaison (environ 35%). Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P450, est la formation d'un intermédiaire réactif (le N-acétyl benzoquinone imine), qui, dans les conditions normales d'utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine (environ 3%) et à l'acide mercaptopurique.

Chez les nourrissons et les enfants de moins de 12 ans, la sulfoconjugaison est la voie principale d’élimination et la glycuroconjugaison est plus faible que chez l’adulte. L’élimination totale chez l’enfant est comparable à celle de l’adulte, en raison d’une capacité augmentée à la sulfoconjugaison.

Elimination

L'élimination du paracétamol est essentiellement urinaire. 90% de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30%). Moins de 5 % est éliminé sous forme inchangée. La demi-vie d'élimination est d'environ 2 heures.

En cas d’insuffisance rénale ou hépatique, après un surdosage et chez le nourrisson, la demi-vie d’élimination du paracétamol est retardée. L’effet maximum est équivalent à la concentration plasmatique.

Chez le sujet âgé, la capacité de conjugaison n’est pas modifiée.

5.3. Données de sécurité préclinique

Des effets ont été observés au cours des études non-cliniques à des expositions considérées comme suffisamment supérieures à l’exposition maximale observée chez l’homme et ont peu de signification clinique. Les études chez l’animal, disponibles à ce jour, n’ont pas indiqué de potentiel tératogène.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau :

Amidon prégélatinisé, amidon de maïs, povidone, acide stéarique, talc.

Pelliculage :

Opadry blanc (Y-1-7000) : hypromellose, macrogol, dioxyde de titane (E171)

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température. A conserver dans l’emballage d'origine, à l’abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Plaquettes (PVC-Aluminium). Boites de 10, 16, 20, 30, 50 et 100 comprimés.

Flacons (PEHD) avec bouchon (PP). Flacons de 50, 100, 200 et 300 comprimés.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRES NEPENTHES

13 AVENUE PAUL LANGEVIN

95220 HERBLAY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 300 645 4 2 : plaquette(s) PVC aluminium de 10 comprimé(s).

· 34009 300 645 5 9 : plaquette(s) PVC aluminium de 16 comprimé(s).

· 34009 550 233 7 1 : plaquette(s) PVC aluminium de 20 comprimé(s).

· 34009 550 233 9 5 : plaquette(s) PVC aluminium de 30 comprimé(s).

· 34009 550 234 0 1 : plaquette(s) PVC aluminium de 50 comprimé(s).

· 34009 550 234 1 8 : plaquette(s) PVC aluminium de 100 comprimé(s).

· 34009 550 234 2 5 : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 50 comprimé(s).

· 34009 550 234 3 2 : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 100 comprimé(s).

· 34009 550 234 5 6 : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 200 comprimé(s).

· 34009 550 234 6 3 : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 300 comprimé(s).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.