RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 04/05/2017

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

TRAVOPROST TEVA 40 microgrammes/mL, collyre en solution

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Travoprost............................................................................................................ 40 microgrammes

Pour un mL.

Une goutte contient approximativement 1,2 microgramme de travoprost.

Excipients à effet notoire : chaque mL de solution contient 0,15 mg de chlorure de benzalkonium et 5,0 mg d’hydroxystéarate de macrogolglycérol (voir rubrique 4.4).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Collyre en solution.

Solution incolore et limpide, pH 5,5-7,0, osmolarité 280 mOsmol/kg.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Réduction de la pression intraoculaire élevée chez les patients atteints d’hypertonie intraoculaire ou de glaucome à angle ouvert (voir rubrique 5.1).

4.2. Posologie et mode d'administration

Utilisation chez les adultes et les sujets âgés.

La posologie est d’une goutte de TRAVOPROST TEVA 40 microgrammes/mL, collyre en solution dans le cul de sac conjonctival de l’œil ou des yeux atteint (s) une fois par jour. L’effet est optimal si le traitement est administré le soir.

Une occlusion nasolacrymale ou une fermeture douce des paupières après administration est recommandée. Ceci peut réduire l’absorption systémique des médicaments administrés par voie oculaire et conduire à une diminution des effets indésirables systémiques.

En cas d’utilisation de plusieurs collyres, les médicaments doivent être administrés avec au moins 5 minutes d’écart (voir rubrique 4.5).

Si une instillation est oubliée, le traitement doit être poursuivi avec l'instillation suivante comme prévu. La posologie ne doit pas dépasser une goutte par jour dans l’œil ou les yeux atteint(s).

En cas de remplacement d’un autre traitement antiglaucomateux ophtalmique par TRAVOPROST TEVA 40 microgrammes/mL, collyre en solution, l’autre traitement doit être interrompu et le travoprost doit être commencé le jour suivant.

Population pédiatrique

L’efficacité et la tolérance du travoprost chez les patients de moins de 18 ans n’ont pas été établies et son utilisation n’est pas recommandée chez ces patients jusqu’à ce que de nouvelles données soient disponibles.

Insuffisants hépatiques et rénaux

Le travoprost a été étudié chez les insuffisants hépatiques modérés à sévères et chez les insuffisants rénaux modérés à sévères (clairance de la créatinine jusqu’à 14 mL/min). Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire chez ces patients.

Mode d’administration

Voie oculaire

Le patient doit retirer le sachet protecteur juste avant la première utilisation. Pour éviter la contamination de l’embout compte-gouttes et de la solution, il faut faire attention de ne pas toucher les paupières, les surfaces voisines ou d’autres surfaces avec l’embout compte-gouttes du flacon.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Le travoprost peut modifier progressivement la couleur des yeux en augmentant le nombre de mélanosomes (granules pigmentaires) dans les mélanocytes. Avant l’instauration du traitement, les patients doivent être informés du risque de changement permanent de la couleur de l’œil. Un traitement unilatéral peut avoir pour conséquence une hétérochromie définitive. Les effets à long terme sur les mélanocytes et leurs conséquences ne sont actuellement pas connus. La modification de couleur de l’iris évolue lentement et peut passer inaperçue pendant des mois, voire des années. Le changement de la couleur des yeux a surtout été observé chez des patients ayant l’iris bicolore, c’est-à-dire bleu-marron, gris-marron, jaune-marron et vert-marron ; cependant il a également été observé chez des patients ayant des yeux marron. Généralement, pour l’œil concerné, la pigmentation brune entourant la pupille s’étend de façon concentrique vers la périphérie, et l’iris peut devenir, en partie ou en totalité, brun plus foncé. Après l’arrêt du traitement, aucune augmentation ultérieure de la pigmentation brune de l’iris n’a été observée.

Au cours des essais cliniques contrôlés, un assombrissement de la peau périorbitaire et/ou palpébrale associé à l’utilisation du travoprost a été rapporté chez 0,4% des patients.

Le travoprost peut modifier progressivement les cils de l’œil ou des yeux traité(s). Au cours des essais cliniques ces changements, représentés par une augmentation de la longueur, de l’épaisseur, de la pigmentation et/ou du nombre de cils, ont été observés chez la moitié des patients environ. Le mécanisme de modifications des cils et ses conséquences à long terme sont actuellement inconnus.

Lors des études chez le singe, le travoprost a entraîné une légère augmentation de la fente palpébrale. Cependant, cet effet n’a pas été observé au cours des essais cliniques et est considéré comme étant spécifique à l’espèce.

Il n’y a pas de données concernant l’utilisation du travoprost sur un œil inflammatoire, dans les glaucomes néovasculaires, congénitaux, à angle étroit ou à angle fermé. L’expérience est encore limitée en ce qui concerne les atteintes oculaires d’origine thyroïdienne, le glaucome à angle ouvert des patients pseudophaques et les glaucomes pigmentaires ou pseudo-exfoliatifs.

Il est recommandé d’utiliser le travoprost avec précaution chez des patients aphaques, pseudophaques présentant une rupture capsulaire du cristallin ou porteurs d’implant de chambre antérieure ou chez des patients présentant des facteurs de risques connus d’œdème maculaire cystoïde.

Le contact cutané avec le travoprost doit être évité étant donné que l’absorption transdermique a été démontrée chez le lapin.

Le chlorure de benzalkonium, couramment utilisé comme conservateur dans les produits ophtalmiques, a été signalé pour provoquer une kératopathie ponctuée superficielle et / ou kératopathies ulcératives toxiques. TRAVOPROST TEVA 40 microgrammes/mL, collyre en solution contient du chlorure de benzalkonium, une surveillance étroite est donc nécessaire lors d'utilisations fréquentes ou prolongées.

Les patients qui ne tolèrent pas le chlorure de benzalkonium peuvent utiliser d'autres gouttes oculaires de travoprost, contenant des agents de conservation différents.

Chez les patients présentant des facteurs de risques connus aux iritis/uvéites, le travoprost devra être utilisé avec précaution.

Les prostaglandines et les analogues de prostaglandines sont des substances biologiquement actives pouvant être absorbées par la peau. Les femmes enceintes ou souhaitant le devenir devront prendre des précautions appropriées pour éviter une exposition directe au contenu du flacon. En cas de contact accidentel avec le contenu du flacon, laver immédiatement et soigneusement la zone concernée.

En raison de la présence de chlorure de benzalkonium, ce médicament peut provoquer une irritation des yeux.

Éviter le contact avec les lentilles de contact souples. Retirer les lentilles de contact avant application et attendre au moins 15 minutes avant de les remettre.

Le chlorure de benzalkonium peut décolorer les lentilles de contact souple.

Ce médicament contient de l’hydroxystéarate de macrogolglycérol, dérivé de l’huile de ricin polyoxyl hydrogénée et peut provoquer des réactions allergiques sévères.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes susceptibles d’être enceintes/contraception

Le travoprost ne doit pas être utilisé chez la femme susceptible d'être enceinte à moins qu’une contraception adéquate ne soit mise en place (voir rubrique 5.3).

Grossesse

Le travoprost a des effets pharmacologiques puissants sur la grossesse et/ou le fœtus/nouveau-né. Le travoprost ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse sauf en cas de nécessité absolue.

Allaitement

Il n'existe pas de données concernant l'excrétion du travoprost dans le lait maternel humain. Des études chez l'animal ont démontré une excrétion du travoprost et de ses métabolites dans le lait maternel. L’utilisation du travoprost n’est pas recommandée pendant l'allaitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Comme avec tout collyre, une vision floue provisoire ou d’autres troubles visuels peuvent diminuer l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. En cas de vision floue survenant lors de l’instillation, le patient doit attendre que sa vision redevienne normale avant de conduire un véhicule ou d’utiliser une machine.

4.8. Effets indésirables

Au cours des études cliniques incluant plus de 4400 patients, le travoprost en collyre (conservé avec du chlorure de benzalkonium) a été administré, une fois par jour, en monothérapie ou en association avec du timolol 0,5%. Aucun effet indésirable grave, ophtalmique ou systémique, lié au produit n’a été rapporté dans aucune des études cliniques. L’effet indésirable, lié au travoprost en collyre (conservé avec du chlorure de benzalkonium) en monothérapie, le plus fréquemment rapporté était une hyperémie oculaire (22,0%) incluant hyperémie oculaire, conjonctivale ou sclérale. L’hyperémie était légère chez 83,6% des patients. Chez la plupart des patients (98%), l'hyperémie n’a pas entraîné d’arrêt du traitement. Dans les études cliniques de phase III d’une durée de 6 à 12 mois, l’hyperémie a diminué avec le temps.

Lors d’une étude clinique post-AMM à long terme d’une durée de 5 ans incluant 502 patients, le travoprost a été administré une fois par jour. Aucun effet indésirable grave, ophtalmique ou systémique, lié au travoprost n’a été rapporté au cours de l’étude clinique. L’effet indésirable lié au traitement avec le travoprost le plus fréquemment rapporté était une hyperpigmentation de l’iris (29,5%) (voir rubrique 4.4). L’hyperhémie oculaire considérée comme liée à l’utilisation du travoprost a été rapportée avec une incidence de 10,0%, et 2% des patients rapportant une hyperhémie oculaire ont interrompu leur participation à l’étude en raison de cet effet indésirable.

Les effets indésirables suivants ont été considérés comme liés au traitement avec le travoprost (conservé avec du chlorure de benzalkonium) en monothérapie et ont été classés de la façon suivante : très fréquents (>1/10), fréquents (>1/100, <1/10), peu fréquents (>1/1 000, <1/100) et rares (>1/10 000, <1/1 000) ou très rares (<1/10 000). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés dans l’ordre décroissant de gravité.

Travoprost en collyre (conservé avec du chlorure de benzalkonium)

Classe de systèmes d’organes

Fréquence

Effets indésirables

Infections et infestations

Peu fréquentes

herpès simplex, kératite herpétique

Affections du système immunitaire

Peu fréquentes

hypersensibilité, hypersensibilité médicamenteuse, allergie saisonnière

Affections du système nerveux

Fréquentes

céphalées

Peu fréquentes

dysgueusie, sensation vertigineuse, anomalie du champ visuel

Affections oculaires

Très fréquentes

hyperémie oculaire, hyperpigmentation de l’iris

Fréquentes

kératite ponctuée, inflammation de la chambre antérieure, douleur oculaire, photophobie, sécrétions oculaires anormales, gêne oculaire, baisse d’acuité visuelle, vision trouble, sécheresse oculaire, prurit oculaire, augmentation de la sécrétion lacrymale, érythème des paupières, œdème des paupières, croissance des cils, coloration des cils

Peu fréquentes

érosion de la cornée, uvéite, kératite, inflammation oculaire, photopsie, blépharite, œdème conjonctival, effet de halo, conjonctivite, follicules conjonctivaux, hypo-esthésie oculaire, meibomite, ectropion, pigmentation de la chambre antérieure, mydriase, cataracte, bord de la paupière croûteux, asthénopie

Affections cardiaques

Peu fréquentes

fréquence cardiaque irrégulière, palpitations, fréquence cardiaque diminuée

Affections vasculaires

Peu fréquentes

diminution ou augmentation de la pression artérielle, hypotension, hypertension

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu fréquentes

dyspnée, asthme, trouble respiratoire, douleur oro-pharyngée, toux, dysphonie, congestion nasale, irritation de la gorge

Affections gastro-intestinales

Peu fréquentes

réactivation d’ulcère gastro-duodénal, affection gastro-intestinale, constipation

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquentes

hyperpigmentation cutanée (péri-oculaire)

Peu fréquentes

dermatite allergique, œdème péri-orbital, dermatite de contact, érythème, rash, modification de la couleur des cheveux, texture anormale des cheveux, hypertrichose, madarose

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Peu fréquentes

douleur musculo-squelettique

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Peu fréquents

asthénie, malaise

Des effets indésirables identifiés après la commercialisation et non rapportés précédemment lors des études cliniques avec le travoprost en collyre en monothérapie sont les suivants

Oculaire : œdème maculaire (voir aussi rubrique 4.4), yeux enfoncés dans les orbites.

Systémique : bradycardie, tachycardie, asthme aggravé, vertiges, bourdonnement d’oreilles, augmentation de la PSA, croissance des cheveux anormale.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

4.9. Surdosage

Aucun cas de surdosage n’a été rapporté. Un surdosage local est peu probable et vraisemblablement pas associé à une toxicité. Un surdosage oculaire de travoprost peut être rincé avec de l’eau tiède. Le traitement d’une ingestion orale suspectée est symptomatique et de soutien.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique: Ophtalmologiques-préparations antiglaucomateuses et myotiques-analogues des prostaglandines, code ATC: S01E E04

Mécanisme d’action

Le travoprost, analogue de la prostaglandine F2α, est un agoniste complet hautement sélectif ayant une haute affinité pour le récepteur FP aux prostaglandines et diminue la pression intraoculaire en augmentant l’écoulement de l’humeur aqueuse par le système trabéculaire et les voies uvéosclérales. Chez l’homme, la diminution de la pression intraoculaire débute environ 2 heures après l’administration et l’effet maximal est atteint au bout de 12 heures. Après une administration unique, une baisse significative de la pression intraoculaire peut être maintenue pour des périodes excédant 24 heures.

Lors d’un essai clinique, une réduction de la pression intraoculaire de 8 à 9 mmHg (environ 33%) par rapport à la pression intraoculaire de base de 24 à 26 mmHg a été obtenue chez des patients qui présentaient un glaucome à angle ouvert ou une hypertension oculaire et qui avaient été traités par du travoprost en collyre à raison d’une fois par jour, le soir. Les données relatives à l’administration conjointe de travoprost avec du timolol 0,5% et les données limitées de l’administration conjointe avec la brimonidine 0,2% ont été rassemblées au cours des essais cliniques montrant un effet additif de travoprost avec ces médicaments antiglaucomateux. Aucune donnée clinique sur l’utilisation conjointe avec les autres médicaments oculaires hypotensifs n’est disponible.

Pharmacologie secondaire :

Chez le lapin, le travoprost augmente significativement le flux sanguin à la tête du nerf optique dans les 7 jours suivant l’instillation oculaire (1,4 microgrammes, une fois par jour).

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Absorption

Le travoprost est une prodrogue de type ester. Il est absorbé à travers la cornée où l’ester d’isopropyl devient actif après hydrolyse en acide. Des études chez le lapin ont montré que des pics de concentration, dans l’humeur aqueuse, de 20 ng/g en acide libre ont été atteints une à deux heures après instillation oculaire de travoprost. Les concentrations dans l’humeur aqueuse déclinent avec une demi-vie de 1,5 heure environ.

Distribution

Suite à l’administration locale oculaire de travoprost chez des volontaires sains, une faible exposition systémique à la forme active (acide libre) a été démontrée. Des pics de concentrations plasmatiques de forme active (acide libre) de 25 pg/mL ou moins ont été observés entre 10 à 30 minutes après administration. Ainsi, les niveaux plasmatiques diminuent rapidement au-dessous de la valeur quantifiable de 10 pg/mL une heure après administration. En raison de la faible concentration plasmatique et de l’élimination rapide après administration locale, la demi-vie d’élimination de la forme active (acide libre) n’a pas pu être déterminée.

Biotransformation

Le métabolisme est la principale voie d’élimination du travoprost et de sa forme active (acide libre). Les mécanismes métaboliques systémiques sont équivalents à ceux de la prostaglandine F2α endogène, qui sont caractérisés par la réduction de la double liaison 13-14, l’oxydation de la fonction 15-hydroxyle ainsi que la scission par oxydation β de la partie supérieure de la chaîne latérale.

Elimination

Le travoprost sous forme d’acide libre et ses métabolites sont principalement excrétés par les reins. Le travoprost a été étudié chez les insuffisants hépatiques modérés à sévères et chez les insuffisants rénaux modérés à sévères (clairance de la créatinine jusqu’à 14 mL/min). Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire chez ces patients.

5.3. Données de sécurité préclinique

Chez le singe, lors des études de toxicité oculaire, l’administration de travoprost à une dose de 0,45 microgramme, deux fois par jour, a induit une augmentation de la fente palpébrale. Chez le singe, l’instillation de travoprost à des concentrations allant jusqu’à 0,012% dans l’œil droit, deux fois par jour pendant un an, n’a conduit à aucune toxicité systémique.

Des études de toxicité de reproduction du travoprost par voie systémique ont été réalisées chez le rat, la souris et le lapin. Les résultats sont liés à l’activité agoniste du récepteur FP de l’utérus avec létalité embryonnaire précoce, perte post implantation, fœtotoxicité. Chez la rate gravide, l’administration systémique de travoprost à des doses plus de 200 fois supérieures à la dose thérapeutique pendant la période d’organogenèse, a conduit à une augmentation de l’incidence des malformations. Après administration de 3H-travoprost chez des rates gravides, une faible radioactivité a été mesurée dans le liquide amniotique et dans les tissus fœtaux. Les études de reproduction et de développement ont démontré un effet abortif potentiel avec un taux élevé chez le rat et la souris (respectivement de 180 pg/mL et 30 pg/mL dans le plasma) avec une exposition 1,2 à 6 fois supérieures à l’exposition thérapeutique (jusqu’à 25 pg/mL).

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Chlorure de benzalkonium, hydroxystéarate de macrogolglycérol (Crémophor RH40), trométamol, édétate disodique, acide borique (E284), mannitol (E421), hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH), eau pour préparations injectables.

6.2. Incompatibilités

Aucune connue.

Des études spécifiques d’interactions in vitro avec Travoprost Teva et des médicaments contenant du thiomersal ont été effectuées. Aucune précipitation n’a été observée.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

Après première ouverture : le médicament doit être conservé maximum 4 semaines.

Après première ouverture : ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

6.4. Précautions particulières de conservation

Avant ouverture : conserver le flacon dans le sachet d'emballage, à l’abri de l'humidité.

Pour les conditions de conservation du médicament après première ouverture, voir rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon en polypropylène translucide de 5 ml avec un compte-goutte transparent en polyéthylène basse densité (PEBD) et un bouchon à vis en polyéthylène haute densité (PEHD), avec joint inviolable, présenté dans un sachet d'emballage (PET/Alu/PE). Chaque flacon contient 2,5 ml de solution.

Boîtes contenant 1, 3 ou 6 flacons.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

TEVA SANTE

100-110 ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE

92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 278 802 1 6 : 2,5 mL en flacon (Polypropylène); boîte de 1.

· 34009 586 753 1 7 : 2,5 mL en flacon (Polypropylène); boîte de 3.

· 34009 586 754 8 5 : 2,5 mL en flacon (Polypropylène); boîte de 6.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.