RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 03/07/2017
BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate de bétaxolol....................................................................................................... 0,28 g
Quantité correspondant à bétaxolol base................................................................................. 0,25 g
pour 100 ml de suspension
Excipient à effet notoire : Chlorure de benzalkonium
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
· Glaucome chronique à angle ouvert
· Hypertonie intra-oculaire
4.2. Posologie et mode d'administration
· La posologie conseillée est d'une goutte de BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique dans l'œil malade, deux fois par jour (matin et soir).
· Chez certains patients, la normalisation de la pression intra-oculaire par le BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique requiert parfois quelques semaines, aussi l'évaluation du traitement doit-elle inclure une détermination de la pression intraoculaire après une période de traitement par le BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique d'un mois. Par la suite, le contrôle de la pression intra-oculaire sera effectué en fonction du malade, selon une fréquence laissée à l'appréciation du médecin.
· En raison des variations normales nycthémérales de la tension intra-oculaire, il est préférable d'évaluer l'efficacité du BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique en mesurant la tension à différents moments de la journée.
· Dans le cas où le BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique doit prendre le relais d'un traitement antiglaucomateux antérieur, superposer les deux traitements pendant une journée. Le lendemain, on peut supprimer le traitement antérieur et poursuivre avec le BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique seul.
· Quand on doit substituer le BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique à plusieurs médicaments anti-glaucomateux associés, le médecin peut, en fonction du cas, en interrompre certains ou décider de les arrêter tous. Cependant, les suppressions seront successives et ne doivent impliquer qu'un seul médicament à la fois, en respectant un intervalle d'une semaine au minimum entre deux suppressions successives.
· L'ophtalmologiste pourra, s'il le juge nécessaire, associer au traitement par le BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique :
o soit un collyre antiglaucomateux sympatho- ou para-sympathomimétique,
o soit un traitement par voie générale à l'aide d'un inhibiteur de l'anhydrase carbonique, pour obtenir un résultat maximal.
· Le malade se conformera strictement à la prescription médicale qui sera accompagnée de la surveillance de la pression intra-oculaire, surtout durant la période d'ajustement de la posologie.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique chez les enfants n’ont pas été établies.
Mode d’administration
· Lorsque vous réalisez une occlusion nasolacrymale ou une fermeture des paupières pendant 2 minutes, l'absorption systémique est réduite. Il peut en résulter une diminution des effets secondaires systémiques et une augmentation de l'activité locale.
· Après ouverture du bouchon, si le dispositif de sécurité du col du flacon s’est cassé, il doit être retiré avant d’utiliser le produit.
· Insuffisance cardiaque congestive non contrôlée
· Bloc auriculo-ventriculaire de haut degré (non appareillé)
· Bradycardie importante (< 45 à 50 batt/ min)
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Maladie réactive des voies aériennes, y compris l'asthme bronchique grave ou des antécédents d'asthme bronchique grave, la broncho-pneumopathie chronique obstructive sévère.
· Bradycardie sinusale, syndrome de sinus malade, bloc sino-auriculaire, bloc auriculo-ventriculaire du deuxième ou troisième degré non contrôlé par stimulateur cardiaque. Insuffisance cardiaque manifeste, choc cardiogénique.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Utilisation par voie ophtalmique uniquement.
Comme d'autres agents ophtalmiques à usage local, le bétaxolol a une absorption systémique. En raison de la composante bêta-adrénergique du bétaxolol, les mêmes types d'effets indésirables cardiovasculaires, pulmonaires et d’autres effets indésirables observés avec les agents bêta-bloquants systémiques peuvent se produire.
L’incidence des effets indésirables systémiques après l’administration topique ophtalmique est inférieure à celle d’une administration systémique. Pour réduire l'absorption systémique, voir rubrique 4.2.
Affections cardiaques
Chez les patients atteints de maladies cardio-vasculaires (par exemple maladie coronarienne, angine de Prinzmetal et insuffisance cardiaque) et d'hypotension, le traitement avec des bêta-bloquants doit être évalué de manière critique et le traitement avec d'autres principes actifs doit être envisagé. Les patients atteints de maladies cardiovasculaires doivent être surveillés pour des signes de détérioration de ces maladies et des effets indésirables.
En raison de leur effet négatif sur le temps de conduction, les bêta-bloquants doivent être administrés uniquement avec prudence chez les patients ayant un bloc cardiaque de premier degré.
L'apparition des signes d'insuffisance cardiaque, surtout en cas d'antécédents de cet ordre, doit notamment être surveillée en cas de gros cœur et chez les sujets âgés.
Affections vasculaires
Les patients souffrant de graves troubles/désordres circulatoires périphériques (par exemple formes sévères de la maladie de Raynaud ou syndrome de Raynaud) doivent être traités avec prudence.
Troubles respiratoires
Des réactions respiratoires, y compris la mort due à un bronchospasme chez les patients souffrant d'asthme ont été rapportés suite à l'administration de certains bêta-bloquants ophtalmiques.
Les patients atteints d’asthme bronchique léger/modéré, présentant des antécédents d’asthme bronchique léger/modéré ou, une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) légère/modérée doivent être traités avec prudence.
Hypoglycémie/diabète
Les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence chez les patients sujets à l'hypoglycémie spontanée ou chez les patients atteints de diabète instable, car les bêta-bloquants peuvent masquer les signes et les symptômes de l'hypoglycémie aiguë.
Hyperthyroïdie
Les bêta-bloquants peuvent également masquer les signes d'hyperthyroïdie.
Maladies de la cornée
Les bêta-bloquants ophtalmiques peuvent induire une sécheresse des yeux. Les patients atteints de maladies de la cornée doivent être traités avec prudence.
Autres agents bêta-bloquants
L'effet sur la pression intra-oculaire ou les effets connus des bêta-bloquants systémiques peuvent être potentialisés lorsque le bétaxolol est donné aux patients recevant déjà un bêtabloquant systémique. La réponse de ces patients doit être étroitement surveillée. L'utilisation de deux agents bêta-bloquants topiques n'est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
La prise de ce médicament est déconseillée avec le diltiazem, le vérapamil, le bépridil (voir rubrique 4.5).
Faiblesse musculaire
Les bêta-bloquants peuvent renforcer certains symptômes de faiblesse musculaire en rapport avec certains symptômes myasthéniques (par exemple la diplopie, la ptose et une faiblesse générale).
Réactions anaphylactiques
En prenant des bêta-bloquants, les patients avec des antécédents d'atopie ou de réaction anaphylactique sévère à divers allergènes peuvent être plus réactifs aux expositions répétées avec ces allergènes et insensibles à la dose d'adrénaline utilisée habituellement pour traiter les réactions anaphylactiques.
Décollement de la choroïde
Un décollement de la choroïde a été signalé avec l'administration d'un traitement de suppression de la production aqueuse (timolol, acétazolamide) après des chirurgies filtrantes.
Anesthésie chirurgicale
Les préparations bêta-bloquantes ophtalmologiques peuvent bloquer les effets β-agonistes systémiques de l’adrénaline par exemple. L'anesthésiste doit être informé lorsque le patient reçoit du bétaxolol.
Lentilles de contact
BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique contient du chlorure de benzalkonium, qui peut provoquer une irritation et est connu pour teinter les lentilles de contact souples. Eviter le contact avec les lentilles de contact souples. Les patients doivent être informés de la nécessité d'enlever les lentilles de contact avant l'instillation de BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique et d’attendre au moins 15 minutes avant de les remettre.
Bien que le BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique utilisé chez les glaucomateux porteurs de lentilles de contact ainsi que chez les aphaques ait été bien toléré, au cours du traitement, le port de lentilles de contact est déconseillé d'une manière générale, en raison du risque :
· de diminution de la sécrétion lacrymale liée, d'une manière générale, aux bêta-bloquants
· d'adsorption sur la lentille de certains composants du collyre.
Mises en garde
· Sportifs, attention, cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive lors des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Précautions d'emploi
· Une surveillance ophtalmologique est nécessaire en cas de traitement concomitant par un collyre contenant de l'adrénaline (risque de mydriase) (voir rubrique 4.5).
· Une diminution de la réceptivité au bétaxolol pourrait apparaître après traitement prolongé ; l'augmentation des doses serait sans effet. Il convient, dans les traitements au long cours, de vérifier chaque année l'absence "d'échappement thérapeutique".
Population pédiatrique
Absence d'études cliniques pédiatriques.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
· Aucune étude spécifique d’interaction n’a été réalisée avec le bétaxolol.
· Il existe un risque d’effets additifs donnant lieu à une hypotension et/ou à une bradycardie marquée lorsque BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique est administré de façon concomitante avec des inhibiteurs calciques oraux, des bêta-bloquants, des anti-arythmiques (y compris l’amiodarone), des glucosides digitaliques, des parasympathomimétiques, la guanéthidine (voir rubrique 4.4).
· Une surveillance rapprochée est recommandée en cas d’administration d’un bêta-bloquant à des patients recevant des médicaments entraînant une déplétion des catécholamines, comme la réserpine, en raison d’effets additifs possibles, notamment sur le prolongement du temps de conduction auriculoventriculaire et du développement d'une hypotension et/ou d’une bradycardie pouvant entraîner des vertiges, des syncopes ou une hypotension orthostatique.
· En cas d’administration conjointe avec des myotiques topiques et/ou des inhibiteurs de l’anhydrase carbonique administrés par voie systémique, l’effet de BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique peut être additif sur l’abaissement de la PIO.
· Les bêta-bloquants peuvent diminuer la réponse à l'adrénaline utilisée pour traiter les réactions anaphylactiques. Des précautions particulières doivent être prises chez les patients ayant des antécédents d'atopie ou d'anaphylaxie.
· Bien que BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique utilisé seul n’ait que peu ou pas d’effet sur la taille de la pupille, une mydriase résultant d’une administration concomitante de BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique et d’adrénaline a été parfois signalée.
· L’administration concomitante de bêta-bloquants ophtalmiques, de digitaliques et d’inhibiteurs calciques peut avoir des effets additifs sur le prolongement du temps de conduction auriculoventriculaire.
· Les bêta-bloquants ophtalmiques et les composés phénothiaziniques peuvent avoir des effets hypotenseurs additifs en raison de l’inhibition mutuelle du métabolisme.
· Les bêta-bloquants peuvent majorer l'effet hypoglycémiant des antidiabétiques. Les bêta-bloquants peuvent masquer les signes et les symptômes de l'hypoglycémie (voir rubrique 4.4).
En cas de traitement concomitant par une autre préparation oculaire, attendre au moins 5 minutes entre chaque instillation. Les pommades ophtalmiques doivent être appliquées en dernier.
Médicaments bradycardisants
De nombreux médicaments peuvent entrainer une bradycardie. C’est le cas notamment des antiarythmiques de la classe des bêta-bloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des digitaliques, de la pilocarpine, des anticholinestérasiques, etc.
(Voir rubrique 4.4)
+ Bépidril
Troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et risque majoré de troubles du rythme ventriculaire (torsades de pointes) ainsi que de défaillance cardiaque.
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
+ Diltiazem, vérapamil
Troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et défaillance cardiaque.
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Amiodarone (voir aussi ci-dessous « médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes»).
Troubles de l’automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
+ Anesthésiques volatils halogénés
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les béta-bloquants.
L’inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l’intervention par les bêta-stimulants.
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter un arrêt brutal. Informer l’anesthésiste de ce traitement.
+ Antiarythmiques de la classe I (sauf lidocaïne) (cibenzoline, disopyramide, flécaïnide, hydroquinidine, méxilétine, propafénone, quinidine).
Troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.
+ Antihypertenseurs centraux : clonidine, guanfacine, méthyldopa, moxonidine, rilménidine.
Augmentation importante de la pression artérielle en cas d’arrêt brutal du traitement par l’antihypertenseur central.
Eviter l’arrêt brutal du traitement par l’antihypertenseur central. Surveillance clinique.
+ Baclofène
Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l’antihypertenseur si nécessaire.
+ Insuline, sulfamides hypoglycémiants
Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l’hypoglycémie : palpitations et tachycardie.
Prévenir le malade et renforcer, surtout au début du traitement, l’auto-surveillance sanguine.
+ Lidocaïne
Avec la lidocaïne utilisée par voie IV : augmentation des concentrations plasmatiques de la lidocaïne avec possibilité d’effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de la lidocaïne). Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de la lidocaïne pendant l’association et après l’arrêt du bêta-bloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.
+ Médicaments donnant des torsades de pointes : (amiodarone, amisulpride, arsenieux, bepridil, chlorpromazine, cisapride, cyamemazine, diphemanil, disopyramide, dofetilide, dolasetron, droperidol, erythromycine, flupentixol, fluphenazine, halofantrine, haloperidol, hydroquinidine, ibutilide, levomepromazine, lemefantrine, methadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, pimozide, pipamperone, pipotiazine, quinidine, sertindole, sotalol, spiramycine, sulpiride, sultopride, tiapride, toremifene, vincamine, zuclopenthixol).
(pour le bépidril voir aussi en association déconseillée)
Risque majoré de torsades de pointes, par effet bradycardisant du bêta-bloquant.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Propaférone
Troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique ECG.
Associations à prendre en compte
+ Alpha-bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazonsine, tamsulosine, terazosine).
Majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique majoré.
+ Antihypertenseurs alpha-bloquants (prazosine, trimazosine, urapidil).
Majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique majoré.
+ Amifostine
Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
+ Dihydropyridines
Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs). Le béta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Dipyridamole
Avec le dipyridamole IV : majoration de l’effet antihypertenseur.
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Réduction de l’effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par l’AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
+ Antidépresseurs imipraminiques – neuroleptiques
Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
+ Neuroleptiques
Effet vasodilatateur et risque d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
+ Pilocarpine
Risque de bradycardie excessive (addition des effets).
+ Dérivés nitrés et apparentés
Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Il n'y a pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de bétaxolol chez les femmes enceintes. Le bétaxolol ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf nécessité absolue. Pour réduire l'absorption systémique, voir rubrique 4.2.
Les études épidémiologiques n'ont révélé aucun effet malformatif mais ont montré un risque de retard de croissance intra-utérin lorsque les bêta-bloquants sont administrés par voie orale. En outre, les signes et symptômes des bêta-bloquants (par exemple, bradycardie, hypotension, détresse respiratoire et hypoglycémie) ont été observés chez le nouveau-né lorsque les bêta-bloquants ont été administrés jusqu'à l'accouchement.
Si BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique est administré jusqu'à l'accouchement, le nouveau-né doit être surveillé attentivement pendant les premiers jours de vie.
Allaitement
La possibilité d'un passage dans le lait n'a pas été étudiée.
Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait maternel. Cependant, aux doses thérapeutiques du bétaxolol en collyre, il est peu probable que des quantités suffisantes soient présentes dans le lait maternel et entraînent des symptômes cliniques des bêta-bloquants chez le nourrisson. Pour réduire l'absorption systémique, voir rubrique 4.2.
Fertilité
Il n'y a pas de données concernant l'effet de BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique sur la fertilité humaine.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Comme avec tout collyre, une vision floue provisoire ou d’autres troubles visuels peuvent diminuer l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. En cas de vision floue survenant lors de l’instillation, le patient doit attendre que sa vision redevienne normale avant de conduire un véhicule ou d’utiliser une machine.
Résumé du profil de sécurité
Lors des essais cliniques avec BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique, l’effet indésirable le plus fréquemment rapporté a été la gêne oculaire, survenant chez 12% des patients.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors des essais cliniques avec BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique et sont classés selon la convention suivante : très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à < 1/10), peu fréquents (≥1/1000 à <1/100), rares (≥1/10000 à <1/1000), très rares (<1/10000). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés dans l’ordre décroissant de gravité.
Classe de système d’organe |
Terme préféré MedDRA (v. 13.0) |
Affections psychiatriques |
Rare : anxiété |
Affections du système nerveux |
Fréquent : maux de tête Rare : syncope |
Affections oculaires |
Très fréquent : gène oculaire Fréquent : vision floue, larmoiement Peu fréquent : kératite ponctuée, kératite, conjonctivite, blépharite, altération de la vision, photophobie, douleurs oculaires, sécheresse oculaire, asthénopie, blépharospasme, prurit oculaire, écoulement oculaire, croûtes sur le bord des paupières, inflammation oculaire, irritation oculaire, trouble conjonctival, œdème conjonctival, hyperhémie oculaire Rare : cataracte |
Affections cardiaques |
Peu fréquent : bradycardie, tachycardie |
Affections vasculaires |
Rare : hypotension |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Peu fréquent : asthme, dyspnée, rhinite Rare : toux, rhinorrhée |
Affections gastro-intestinales |
Peu fréquent : nausées Rare : dysgeusie |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Rare : dermatite, rash |
Affections des organes de reproduction et du sein |
Rare : diminution de la libido |
D’autres effets indésirables identifiés à partir de la surveillance post-commercialisation sont présentés ci-dessous. Les fréquences ne peuvent pas être estimées sur la base des données disponibles.
Classe de système d’organe |
Terme préféré MedDRA (v. 13.0) |
Affections du système immunitaire |
Hypersensibilité |
Affections psychiatriques |
Insomnie, dépression |
Affections du système nerveux |
Etourdissements |
Affections oculaires |
Erythème de la paupière |
Affections cardiaques |
Arythmie |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Alopécie |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
Asthénie |
· Une légère sensation désagréable de courte durée peut être observée ainsi qu’une hypoesthésie cornéenne.
· Quelques cas d'hyperhémie conjonctivale ont été rapportés.
· De rares cas d'anisocorie ont été observés.
Description de certains effets indésirables :
Comme d'autres médicaments ophtalmiques à usage local, le bétaxolol est absorbé dans la circulation générale. Cela peut entraîner des effets indésirables similaires à ceux observés avec les agents bêta-bloquants systémiques. L’incidence des effets indésirables systémiques après l’administration topique ophtalmique est inférieure à une administration systémique. Les effets indésirables listés sont des réactions observées au sein de la classe des bêta-bloquants ophtalmiques.
D’autres effets indésirables ont été observés avec des bêta-bloquants ophtalmiques et peuvent potentiellement survenir avec BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique :
Affections du système immunitaire :
Réactions allergiques systémiques incluant œdème de Quincke, urticaire, rash localisé et généralisé, prurit, réaction anaphylactique.
Troubles métaboliques et nutritionnels :
Hypoglycémie.
Troubles psychiatriques :
Insomnie, dépression, cauchemars, perte de mémoire.
Affections du système nerveux :
Syncope, accident vasculaire cérébral, ischémie cérébrale, augmentation des signes et symptômes de myasthénie grave, étourdissements, paresthésie, et maux de tête.
Affections oculaires :
Signes et symptômes d'irritation oculaire (par exemple brûlure, picotements, démangeaisons, larmoiements, rougeurs), blépharite, kératite, vision floue et décollement de la choroïde après chirurgie filtrante (voir rubrique 4.4), diminution de la sensibilité cornéenne, sécheresse des yeux, érosion de la cornée, ptosis, diplopie.
Troubles cardiaques :
Bradycardie, douleur thoracique, palpitations, œdème, arythmie, insuffisance cardiaque congestive, bloc auriculo-ventriculaire, arrêt cardiaque, insuffisance cardiaque.
Troubles vasculaires :
Hypotension, phénomène de Raynaud, mains et pieds froids.
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux :
Bronchospasme (surtout chez les patients atteints de la maladie bronchospastique préexistante), dyspnée, toux.
Troubles gastro-intestinaux :
Dysgueusie, nausées, dyspepsie, diarrhée, bouche sèche, douleurs abdominales, vomissements.
Troubles des tissus cutanés et sous-cutanés :
Alopécie, rash psoriasiforme ou exacerbation d'un psoriasis, rash cutané.
Affections musculo-squelettiques et systémiques :
Myalgie.
Troubles du système reproducteur et mammaires :
Dysfonctionnement sexuel, diminution de la libido.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Asthénie/fatigue.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Un surdosage après administration oculaire de bétaxolol est pratiquement impossible compte-tenu de la capacité limitée du sac conjonctival. La DL50 orale du bétaxolol chez la souris est comprise entre 350 et 920 mg/kg et chez le rat entre 860 et 1050 mg/kg. Les symptômes qui pourraient apparaître suite à un surdosage avec un béta-bloquant ß1 sélectif administré par voie générale sont une bradycardie, une hypotension et une insuffisance cardiaque aiguë.
En cas de surdosage après administration locale de bétaxolol, pratiquer un lavage de l’œil au sérum physiologique stérile.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Bêta-bloquants, code ATC : S01ED02
· Après instillation oculaire, le bétaxolol abaisse la tension intra-oculaire, associée ou non à un glaucome. La suspension ophtalmique de BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique possède un effet hypotensif oculaire équivalent à celui du collyre BETOPTIC 0,5 POUR CENT.
· Une chute de la pression est obtenue 30 minutes après l'instillation unique d'une goutte de BETOPTIC 0,25 POUR CENT, suspension ophtalmique, l'effet maximum intervient au bout de 2 heures et la baisse est toujours significative 12 heures après.
· La stabilité de l'effet hypotenseur a été observée sur une période de 3 ans, ce qui tendrait à démontrer, sinon l'absence de tachyphylaxie au bétaxolol du moins la faible fréquence des cas "d'échappement thérapeutique".
· Le bétaxolol n'entraîne pratiquement pas de modification du diamètre pupillaire et de l'accommodation. Aucun cas de vision floue ni d'héméralopie, habituelles aux myotiques, n'a été observé et les sujets atteints d'opacités nucléaires du cristallin ne souffrent pas de gêne visuelle causée par un myosis.
· En raison de sa nature polaire, le bétaxolol peut induire une gêne à l'instillation. Dans la présente formule, les molécules de bétaxolol sont fixées par des liaisons ioniques à la résine amberlite. Lors de l'instillation, les molécules de bétaxolol sont échangées avec les ions sodium contenus dans le film lacrymal. Cet échange nécessite plusieurs minutes, ce qui améliore le confort à l'instillation du bétaxolol.
· Les caractéristiques pharmacologiques du bétaxolol sont :
o β 1 - sélectivité ou "cardiosélectivité" : d'où une importante marge de sécurité chez les sujets présentant une hyper-réactivité bronchique,
o l'absence d'activité sympathomimétique intrinsèque (A.S.I.),
o un effet anesthésique local (stabilisant de membrane) négligeable.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
· L'étude chez l'homme des effets systémiques, consécutifs au passage dans la circulation générale du bétaxolol après instillation oculaire, a montré que les paramètres cardiovasculaires et pulmonaires n'avaient pas été affectés de manière significative.
5.3. Données de sécurité préclinique
Avant ouverture du flacon : 2 ans.
A utiliser dans les 28 jours après la première ouverture du flacon.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Suspension ophtalmique en flacon compte-gouttes.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
4, rue Henri Sainte-Claire Deville
LES COLONNADES
92563 RUEIL-MALMAISON CEDEX
[Tel, fax, e-Mail : à compléter ultérieurement par le titulaire]
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· CIP 3400933512958: 3 ml flacon compte-gouttes (PE)
· CIP 3400933513030: 5 ml flacon compte-gouttes (PE)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}
Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
{JJ mois AAAA}
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.