RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 24/07/2017
IASOtoc 20 MBq/mL, solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
1 mL contient 20 MBq de gallium (68Ga) édotréotide à la date et à l’heure de calibration.
L´activité par flacon de IASOtoc est alors 200 MBq, ce qui correspond à une activité comprise entre 200 MBq et 930 MBq par flacon à l’heure de fin de synthèse.
Le gallium-68 se désintègre en zinc-68 avec une période de 68 min en émettant des rayonnements X d’énergies 9 à 10 keV, positoniques d’énergies moyennes 353 et 836 keV, suivis d'un rayonnement photonique d’annihilation de 511 keV, et gamma de 1 077 keV.
Excipients à effet notoire
Chaque mL contient 3,3 mg de sodium et 0,074 mL d’éthanol.
Pour la liste complète des excipients, lire la rubrique 6.1.
Solution limpide et incolore.
4.1. Indications thérapeutiques
Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
IASOtoc se fixe spécifiquement aux récepteurs de la somatostatine.
IASOtoc est destiné à la tomographie par émission de positons (TEP).
La TEP après injection de IASOtoc est indiquée comme examen de diagnostic en oncologie permettant une approche fonctionnelle des pathologies, organes ou tissus dans lesquels une augmentation de l’expression des récepteurs de la somatostatine est recherchée.
Les indications suivantes ont été plus particulièrement documentées :
- Détection d‘une tumeur neuroendocrine primitive inconnue révélée par la présence démontrée d’une métastase d’une tumeur neuroendocrine ou par l‘augmentation de la concentration sérique d‘un marqueur spécifique.
- Caractérisation d’une masse bronchique comme tumeur neuroendocrine lorsque les autres modalités de diagnostic ne sont pas concluantes,
- Caractérisation, stadification initiale, détection en cas de récidive biologique et restadification des tumeurs neuroendocrines de l’intestin antérieur, y compris du thymus ou des bronches,
- Caractérisation, stadification initiale, détection en cas de récidive biologique et restadification des tumeurs neuroendocrines de l’intestin moyen, lorsque la 6-fluoro-(18F)-L-dihydroxyphenylalanine n’est pas disponible ou lorsque la TEP à la 6-fluoro-(18F)-L-dihydroxyphenylalanine n’est pas concluante,
- Complément de l'imagerie morphologique pour l'évaluation pré-thérapeutique d’un méningiome.
Les tumeurs n'exprimant pas de récepteurs de la somatostatine ne sont pas visualisées par IASOtoc.
4.2. Posologie et mode d'administration
Chez l’adulte et le sujet âgé
L'activité recommandée chez un adulte pesant 70 kg est de 100 à 200 MBq (cette activité doit être adaptée selon la masse corporelle du patient, le type de caméra utilisée, TEP ou TEP-TDM et le mode d’acquisition des images). Cette activité doit être administrée par injection intraveineuse directe.
Insuffisance rénale
Une attention particulière à l'activité qui doit être administrée est nécessaire chez ces patients, car une augmentation de l’exposition aux radiations est possible.
Population pédiatrique
Il existe peu de données cliniques concernant la tolérance et l'efficacité de ce produit chez le patient de moins de 18 ans.
L’utilisation chez l´enfant et l´adolescent doit être précédée d’une étude soigneuse des avantages et des risques. L’activité à administrer chez l’enfant ou l’adolescent peut se calculer selon les recommandations du groupe de travail sur la pédiatrie de l’Association Européenne de Médecine Nucléaire (EANM) en appliquant à l'activité recommandée chez l’adulte (pour le calcul) un facteur multiplicatif établi en fonction de la masse corporelle et reporté dans le tableau ci-dessous :
Activité administrée [MBq]= Activité recommandée chez l’adulte x Facteur Multiplicatif
Masse corporelle [kg] |
Facteur multiplicatif |
Masse corporelle [kg] |
Facteur multiplicatif |
Masse corporelle [kg] |
Facteur multiplicatif |
3 |
0,1 |
22 |
0,50 |
42 |
0,78 |
4 |
0,14 |
24 |
0,53 |
44 |
0,80 |
6 |
0,19 |
26 |
0,56 |
46 |
0,82 |
8 |
0,23 |
28 |
0,58 |
48 |
0,85 |
10 |
0,27 |
30 |
0,62 |
50 |
0,88 |
12 |
0,32 |
32 |
0,65 |
52-54 |
0,90 |
14 |
0,36 |
34 |
0,68 |
56-58 |
0,92 |
16 |
0,40 |
36 |
0,71 |
60-62 |
0,96 |
18 |
0,44 |
38 |
0,73 |
64-66 |
0,98 |
20 |
0,46 |
40 |
0,76 |
68 |
0,99 |
Mode d’administration
Pour injection intraveineuse.
L’injection de IASOtoc doit être strictement intraveineuse afin d’éviter l’irradiation résultant d’une extravasation locale, ainsi que des artéfacts d’imagerie. Le site d’injection doit être choisi à distance des zones pathologiques à examiner prioritairement, à priori au niveau de l’avant-bras.
Pour utilisation multidose.
Précautions à prendre avant de manipuler et d’administrer ce produit
Pour la préparation préalable du patient, lire la rubrique 4.4.
L’activité de IASOtoc doit être mesurée à l’aide d’un activimètre immédiatement avant injection.
Acquisition des images
L’acquisition des images commence entre 45 et 60 minutes après l’injection.
Si nécessaire, des examens TEP au gallium (68Ga) édotréotide peuvent être répétés dans un délai court.
- Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients (liste en 6.1).
- Grossesse (lire la rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Justification individuelle du rapport bénéfice/risque
Pour tout patient, l’exposition aux radiations doit être justifiée par un bénéfice probable. L’activité administrée doit être aussi faible qu’il est raisonnablement possible afin d’obtenir l’information diagnostique recherchée.
L’efficacité diagnostique du gallium (68Ga) édotréotide pour l’évaluation dosimétrique avant traitement par radiothérapie interne vectorisée ciblant les récepteurs de la somatostaine n’a pas été démontrée.
Insuffisance rénale
Une attention particulière doit être portée au rapport bénéfice/risque chez les patients insuffisants rénaux, car une augmentation de l’exposition aux radiations est possible.
Population pédiatrique
Pour plus d'informations concernant l'utilisation chez l’enfant et l’adolescent, lire la rubrique 4.2.
Préparation du patient
L’administration de IASOtoc ne nécessite pas que le patient soit à jeun.
Afin d’obtenir des images de la meilleure qualité possible et de réduire l’exposition de la vessie aux radiations, il faut encourager les patients à boire suffisamment et à vider leur vessie fréquemment avant et après l’examen TEP.
Interprétation des examens TEP/TDM au IASOtoc:
Les images TEP obtenues avec IASOtoc reflètent la densité des récepteurs de la somatostatine.
L’interprétation des images doit tenir compte de la biodistribution normale du radiopharmaceutique.
L’hypophyse, la thyroïde, le foie, la rate, les reins, les surrénales, et parfois la partie postérieure de la tête du pancréas présentent une fixation physiologique.
Certaines conditions pathologiques (telles que inflammation subaiguë, cancer du sein, lymphome) peuvent aussi montrer une fixation variable de IASOtoc.
Inversement, les tumeurs n'exprimant pas de récepteurs de la somatostatine ne sont pas visualisées avec IASOtoc.
En cas de syndrome de Cushing, une exposition prolongée à un hypercorticisme endogène peut diminuer l’expression des récepteurs à la somatostatine et influencer négativement les résultats de la TEP au 68Ga-edotreotide. Ainsi, chez ces patients, une normalisation de l’hypercorticisme doit être suggérée avant d’effectuer la TEP au gallium (68Ga) édotréotide.
Une augmentation de la fixation du gallium (68Ga) édotréotide n’est pas spécifique d’une tumeur neuroendocrine gastro-entéro-pancréatique (TNE-GEP). En cas de résultats positifs il est nécessaire d’évaluer la possibilité qu’une autre pathologie, caractérisée par une expression localement élevée de récepteurs de la somatostatine, soit présente. Par exemple, une augmentation de la densité des récepteurs de la somatostatine peut se rencontrer dans les pathologies suivantes : inflammation sub-aiguë (aires de concentration des lympocytes), pathologie thyroïdienne (nodule thyroïdien autonome, thyroïdite d’Hashimoto), tumeur hypohysaire, cancer du poumon (carcinome à petites cellules), méningiome, cancer du sein, maladie lympho-proliférative (lymphomes hodgkiniens et non-hodgkiniens), et tumeurs dérivant de la crête neurale (paragangliome, cancer médullaire de la thyroïde, neuroblastome, phéochromocytome).
Chez les patients après splénectomie, une splénose doit également être considérée comme une source possible de résultats faux positifs de l’imagerie au gallium (68Ga) édotréotide.
En cas de traitement par des analogues de la somatostatine : il est conseillé de pratiquer la TEP au gallium (68Ga) édotréotide le jour, ou dans les jours, précédant l’administration de l’analogue de la somatostatine (lire la rubrique 4.5).
Après l’examen
Il est recommandé d’éviter tout contact étroit entre le patient et les jeunes enfants ou les femmes enceintes pendant les 8 premières heures suivant l’injection.
Mise en garde spécifique
Selon le moment où l’on conditionne la seringue d’injection du patient, la quantité de sodium contenue peut dans certains cas être supérieure à 1 mmol (23 mg). Ceci doit être pris en compte chez les patients qui observent un régime pauvre en sodium.
IASOtoc contient 7,4% d’éthanol, soit jusqu’à 0,6 g pour la dose maximale de 10 mL. La concentration d’alcool dans le sang qui en résulte chez un adulte de 70 kg peut atteindre 0,015 g/L (1,5 mg/100 mL). Pour l’administration de la dose maximale à un adulte, cela équivaut à 15 mL de bière ou 6 mL de vin. Cela doit être pris en compte chez les patients souffrant d’alcoolisme, chez les femmes allaitantes, les enfants et les patients à risque tels que ceux souffrant de pathologies hépatiques ou d’épilepsie.
Précautions relatives aux risques pour l'environnement, lire la rubrique 6.6.
Le volume maximum qui peut être administrée à un patient ne doit pas excéder 10 mL.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.
La somatostatine et ses analogues semblent ne pas être en compétition avec IASOtoc pour la fixation aux récepteurs de la somatostatine dans les cellules cibles.
Néanmoins, il est recommandé d’éviter tout traitement concomitant avec des analogues de la somatostatine à demi-vie longue les quelques jours précédant la TEP/TDM avec IASOtoc. Les analogues de la somatostatine à demi-vie courte peuvent être utilisés jusqu'à 24 heures avant la TEP/TDM avec IASOtoc.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Lorsqu'il est nécessaire d'administrer un produit radiopharmaceutique à une femme en âge de procréer, toute éventualité de grossesse doit être écartée. Toute femme n'ayant pas eu ses règles doit être considérée comme enceinte jusqu'à preuve du contraire. Dans le doute (retard de règles ou règles très irrégulières), d’autres techniques n'impliquant pas l'emploi de radiations ionisantes (s’il en existe) doivent être envisagées.
Grossesse
Les examens utilisant IASOtoc sont contre-indiqués pendant la grossesse car ils entrainent également l’irradiation du fœtus (lire la rubrique 4.3).
Allaitement
Avant d’administrer un produit radiopharmaceutique à une femme qui allaite, il faut envisager de retarder l’administration du radionucléide jusqu’à ce que la mère ait sevré le nourrisson. Si l’administration est jugée nécessaire, l’allaitement doit être suspendu pendant 8 heures et le lait produit pendant cette période doit être éliminé.
De plus, pour des raisons de radioprotection, il est conseillé d’éviter tout contact étroit entre la mère et les jeunes enfants pendant les 8 heures qui suivent l’injection.
Fertilité
Aucune étude sur la fertilité n’a été effectuée.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L'exposition aux radiations ionisantes peut éventuellement induire des cancers ou développer des déficiences héréditaires. Comme la dose efficace est de 4,4 mSv chez l’homme et 5 mSv chez la femme en cas d’administration de 200 MBq, l’activité maximale de IASOtoc recommandée chez un patient de 70 kg, ces effets indésirables ne risquent de survenir qu’avec une très faible probabilité.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Effets pharmacodynamiques
Aux concentrations chimiques et aux activités recommandées pour les examens de diagnostic, la solution de gallium (68Ga) édotréotide parait n'avoir aucune activité pharmacodynamique.
In vitro, le gallium (68Ga) édotréotide se fixe avec une forte affinité principalement aux récepteurs SSTR2. L’édotréotide est un analogue de la somatostatine. La somatostatine est un neurotransmetteur du système nerveux central, et aussi une hormone qui se fixe sur les cellules d’origine neuroendocrine et inhibe la libération de l’hormone de croissance, l’insuline, le glucagon et la gastrine.
Performance diagnostique du gallium (68Ga) édotrétode
- Pour la caractérisation d’une masse bronchique comme tumeur neuroendocrine lorsque les autres modalités de diagnostic ne sont pas concluantes :
En regroupant les résultats des études publiées par Kumar et al. (2009), Jindal et al. (2011) et Venkitaraman et al. (2014), la sensibilité du gallium (68Ga) édotrétide au niveau du patient pour la caractérisation d’une masse pulmonaire comme tumeur neuroendocrine bronchique typique était 100 % (43/43), et pour la caractérisation d’une masse pulmonaire comme tumeur neuroendocrine bronchique atypique était 44 % (5/9).
- Pour la caractérisation, stadification initiale, détection en cas de récidive biologique et restadification des tumeurs neuroendocrines originaires de l’intestin antérieur, y compris du thymus ou des bronches, et pour la caractérisation, stadification initiale, détection en cas de récidive biologique et restadification des tumeurs neuroendocrines originaires de l’intestin moyen, lorsque la 6-fluoro-(18F)-L-dihydroxyphenylalanine n’est pas disponible ou lorsque la TEP à la 6-fluoro-(18F)-L-dihydroxyphenylalanine n’est pas concluante :
En regroupant les résultats des études publiées par Venkitaraman et al. (2014), Nakamoto et al. (2014), Gabriel et al. (2007), Frilling et al. (2010) et Schreiter et al. (2014), la sensibilité du gallium (68Ga) édotrétide au niveau du patient pour la caractérisation de la tumeur neuroendocrine primitive, en cas de métastase de la TNE prouvée ou d’augmentation de la concentration sérique d’un marqueur biologique pertinent, était 43 % (39/91).
En regroupant les résultats des études publiées par Hofman et al. (2001), Gabriel et al. (2007), Putzer et al. (2009), Putzer et al. (2010), Koukouraki et al. (2006), Kumar et al. (2011), Versari et al. (2010), Ruf et al. (2011), Beiderwellen et al. 2013, la sensibilité du gallium (68Ga) édotrétide au niveau du patient pour la caractérisation, stadification initiale et restadification des TNE GEP primitives et métastatiques, était 93 % (200/215), et en regroupant les résultats des études publiées par Gabriel et al. (20007), Putzer et al. (2009), Versari et al. (2010) et Ruf et al. (2011), la spécificité du gallium (68Ga) édotréotide pour la caractérisation, stadification initiale et restadification des TNE GEP primitives et métastatiques, était 81 % (29/36).
En regroupant les résultats des études publiées par Frilling et al. (2010), Gabriel et al. (2007), Froeling et al. (2012), Ruf et al. (2010), et Schraml et al. (2013), le résultat de l’imagerie fonctionnelle au gallium (68Ga) édotréotide a eu un impact sur la prise en charge du patient pour 43 % des patients atteints d’une TNE (116/272).
- Comme complément de l'imagerie morphologique pour l'évaluation pré-thérapeutique d’un méningiome (sauf pour la radiothérapie interne vectorisée) :
En regroupant les résultats des études publiées par Henze et al. (2001), Henze et al. (2005), Milker-Zabel et al. (2006), Gehler et al. (2009), Nyuyki et al. (2010), Afshar-Oromieh et al. (2012), Graf et al. (2012), Graf et al. (2013), Boss et al. (2010), Afshar-Oromieh et al. (2015), le taux de détection au niveau du patient était 99 % (310/313).
Pour la radiothérapie des méningiomes, l’imagerie fonctionnelle au gallium (68Ga) édotréotide a entraîné une modification du volume thérapeutique planifié chez 72 % des patients (112/155).
L’efficacité diagnostique du gallium (68Ga) édotréotide pour l’évaluation dosimétrique avant un traitement par radiothérapie interne vectorisée ciblant les récepteurs de la somatostaine n’a pas été démontrée.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Le gallium (68Ga) édotréotide est un analogue de la somatostatine avec une forte affinité pour les récepteurs de la somatostatine de type 2.
Après injection intraveineuse, le gallium (68Ga) édotréotide est rapidement éliminé de la circulation selon une fonction bi-exponentielle avec deux demi-vies (2,0 ± 0,3 min et 48 ± 7 min).
Fixation au niveau des organes
Pour certains types de tumeurs, une expression importante des récepteurs de la somatostatine est typique, ce qui explique leur fixation du gallium (68Ga) édotréotide.
Le gallium (68Ga) édotréotide est physiologiquement fixé au niveau de la rate et des reins et dans une moindre mesure, au niveau du foie, de la thyroïde, des surrénales et de l’hypophyse.
Elimination
Environ 16% de l’activité injectée de gallium (68Ga) édotréotide sont excrétés dans les urines.
Aucun métabolite radioactif n’a été détecté dans le sérum dans les 4 heures suivant l’injection du gallium (68Ga) édotréotide.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études à long terme de mutagénicité et de cancérogenèse n’ont pas été effectuées.
Aucune étude sur la fonction reproductrice n’a été effectuée chez l’animal.
Ethanol
Eau pour préparations injectables
Ce produit ne doit pas être mélangé avec d’autres produits pharmaceutiques.
Ce produit ne doit pas être dilué avant injection.
4 heures à compter de l'heure de fin de synthèse.
6.4. Précautions particulières de conservation
Le stockage doit être effectué conformément aux réglementations nationales relatives aux produits radioactifs.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon multidose de 25 mL en verre, incolore de type I de la Pharmacopée Européenne, fermé par un bouchon en caoutchouc et scellé par une capsule en aluminium. Du fait du processus de production, IASOtoc peut être livré avec un septum en caoutchouc perforé.
Présentations :
Un flacon de 25 mL contient 10 mL de solution, avec une activité de 200 MBq au jour et à l’heure de calibration, ce qui correspond à 200 à 930 MBq par flacon à l’heure de fin de synthèse.
Flacon multidose.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Mises en garde générales
Les produits radiopharmaceutiques ne doivent être réceptionnés, utilisés et administrés que par des personnes autorisées par les services compétents. Leur réception, leur stockage, leur utilisation, leur transfert et leur élimination sont soumis aux réglementations et aux autorisations appropriées des autorités compétentes.
Les produits radiopharmaceutiques doivent être préparés de manière à satisfaire à la fois aux normes de radioprotection et de qualité pharmaceutique. Les précautions appropriées d'asepsie doivent être prises afin de satisfaire aux exigences des Bonnes Pratiques de Fabrication pharmaceutique.
Ne pas utiliser le produit si l’intégrité de son conditionnement est compromise à quelque moment que ce soit de sa préparation.
L’administration de produits radiopharmaceutiques présente des risques pour l’entourage du patient en raison de l’irradiation externe ou de la contamination par les urines, les vomissements, etc. Par conséquent, il faut prendre les mesures de protection contre les radiations conformément aux réglementations nationales.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
FELDKIRCHNER STR. 4
8054 GRAZ-SEIERSBERG
AUTRICHE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
34009 550 236 9 2 : 25 mL en flacon (verre)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}
Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
La dosimétrie du médicament radiomarqué gallium (68Ga) édotréotide a été effectuée par Hartmann et al. en utilisant le logiciel OLINDA/EXM 1.0. (Hartmann H et al., Radiation exposure of patients during 68Ga-DOTATOC PET/CT examinations, Nuklearmedizin. 2009;48(5) :201-7).
Organe cible |
Dose absorbée par unité d’activité injectée (mGy/MBq) |
|
|
Homme |
Femme |
Surrénales |
0,073 |
0,084 |
Paroi de la vessie |
0,06 |
0,013 |
Surfaces osseuses |
0,015 |
0,02 |
Cerveau |
0,0072 |
0,0095 |
Sein |
0,0076 |
0,0098 |
Vésicules biliaires |
0,014 |
0,017 |
Tube digestif |
|
|
Estomac |
0,011 |
0,014 |
Intestin grêle |
0,01 |
0,013 |
Paroi du côlon ascendant |
0,012 |
0,013 |
Paroi du côlon descendant |
0,0094 |
0,013 |
Cœur |
0,0099 |
0,013 |
Reins |
0,21 |
0,25 |
Foie |
0,068 |
0,082 |
Poumons |
0,0092 |
0,012 |
Muscle |
0,0087 |
0,011 |
Ovaires |
|
0,012 |
Pancréas |
0,015 |
0,018 |
Moelle osseuse rouge |
0,012 |
0,014 |
Peau |
0,0073 |
0,0094 |
Rate |
0,25 |
0,21 |
Testicules |
0,008 |
|
Thymus |
0,0083 |
0,0099 |
Thyroïde |
0,0079 |
0,084 |
Utérus |
|
0,015 |
Autres tissus |
0,012 |
0,084 |
Dose efficace par unité d’activité administrée (mSv/MBq) |
0,022 |
0,025 |
La dose efficace résultant de l'administration d'une activité maximale de 200 MBq de Gallium (68Ga) édotréotide pour un adulte de 70 kg est d’environ 4,4 mSv cher l’homme et 5 mSv chez la femme.
Pour cette activité, les doses de radiations délivrées aux organes critiques (paroi de la vessie, rate, reins) sont 12 mGy, 50 mGy et 42 mGy chez l’homme et 2,6 mGy, 42mGy et 50 mGy chez la femme respectivement.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
L’emballage doit être vérifié avant l’utilisation et l’activité mesurée avec un activimètre.
Le prélèvement doit être effectué en respectant les conditions d’asepsie. Le flacon ne doit pas être utilisé avant désinfection du bouchon. La solution doit être prélevée à travers le bouchon à l’aide d’une seringue jetable stérile équipée d’une protection appropriée et d’une aiguille stérile jetable, ou à l’aide d’un système de dispensation automatisé autorisé.
Si l'intégrité de ce flacon est compromise, le produit ne doit pas être utilisé.
La solution doit être inspectée visuellement avant utilisation et seule une solution transparente sans particules visibles doit être utilisée.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) : http://www.ansm.sante.fr.
Liste I.
Médicament réservé à l’usage hospitalier.
Les produits radiopharmaceutiques ne doivent être utilisés que par des personnes qualifiées. Ils ne peuvent être délivrés qu’à des praticiens ayant obtenu l’autorisation spéciale prévue à l’article R1333‑24 du Code de la Santé Publique.