RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 24/08/2017
BI MISSILOR 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Spiramycine...................................................................................................................... 1,5 M.U.I.
Métronidazole....................................................................................................................... 250 mg
Pour un comprimé pelliculé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement curatif
Les indications sont limitées aux infections stomatologiques aiguës, chroniques ou récidivantes :
· Abcès dentaires, phlegmons, cellulites périmaxillaires, péricoronarites,
· Gingivites, stomatites,
· Parodontites,
· Parotidites, sous-maxillites.
Traitement préventif
Traitement préventif des complications infectieuses locales post-opératoires en chirurgie odonto-stomatologique.
L’efficacité dans la prévention de l’endocardite infectieuse n’a pas été démontrée.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.
Ce médicament est indiqué chez les adultes et enfants de plus de 15 ans.
4.2. Posologie et mode d'administration
Traitement curatif
ENFANT DE PLUS DE 15 ANS ET ADULTE :
· 2 à 3 comprimés par jour en 2 ou 3 prises, au cours des repas (soit : 3 à 4,5 M.U.I. de spiramycine et 500 à 750 mg de métronidazole)
· Dans les cas sévères, la posologie peut être portée à 4 comprimés par jour.
Traitement préventif des complications infectieuses locales post-opératoires en chirurgie odonto-stomatologique :
ENFANT DE PLUS DE 15 ANS ET ADULTE : 2 à 3 comprimés par jour en 2 ou 3 prises, au cours des repas.
Mode d’administration
Voie orale.
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les cas suivants :
· Hypersensibilité aux imidazolés, à la spiramycine et/ou à l’un des excipients mentionnés dans la section 6.1
· Enfants de mois de 15 ans.
Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE en association avec le disulfirame et l’alcool ou les médicaments en contenant (voir rubrique 4.5.).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
La survenue, en début de traitement, d’un érythème généralisé fébrile associé à des pustules, doit faire suspecter une pustulose exanthématique aiguë généralisée (voir rubrique 4.8.) ; elle impose l’arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration de spiramycine seule ou associée.
Eviter les boissons alcoolisées (effet antabuse) (voir rubrique 4.5.).
Interrompre le traitement en cas d’ataxie, de vertiges, de confusion mentale.
En raison de la présence de métronidazole, tenir compte du risque d’aggravation de l’état neurologique chez les malades atteints d’affections neurologiques centrales et périphériques sévères, chroniques ou évolutives.
Précautions d’emploi
De très rares cas d’anémie hémolytique ayant été rapportés chez les patients ayant un déficit en Glucose-6-Phosphate-Déshydrogénase, l’utilisation de la spiramycine dans cette population de patients n’est pas recommandée.
En cas d’antécédents de troubles hématologiques, de traitement à forte dose et/ou de traitement prolongé, il est recommandé de pratiquer régulièrement des examens sanguins, particulièrement contrôle de la formule leucocytaire.
En cas de leucopénie, l’opportunité de la poursuite du traitement dépend de la gravité de l’infection.
En cas de traitement prolongé, surveiller l’apparition de signes évocateurs d’effet indésirable à type de neuropathies centrale ou périphérique (paresthésies, ataxie, vertige, crises convulsives).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations faisant l’objet de précautions d’emploi
+ Lévodopa (associée à la carbidopa)
En cas d’association avec la carbidopa : inhibition de l’absorption de la carbidopa avec diminution des concentrations plasmatiques de la lévodopa.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la lévodopa.
LIEES AU METRONIDAZOLE :
Associations déconseillées
+ Disulfirame
Risques d’épisodes de psychose aiguë ou d’état confusionnel, réversibles à l’arrêt de l’association.
+ Busulfan
Avec le busulfan à fortes doses : doublement des concentrations de busulfan par le métronidazole.
+ Alcool
Effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissements, tachycardie). Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
Associations faisant l’objet de précautions d’emploi
+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de métronidazole pendant le traitement par l’inducteur et après son arrêt.
+ Lithium
Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques, avec signes de surdosage en lithium.
Surveillance stricte de la lithémie et adaptation éventuelle de la posologie du lithium.
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de métronidazole pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
Associations à prendre en compte
+ Fluoro-uracile (et, par extrapolation, Tegafur et Capécitabine)
Augmentation de la toxicité du fluoro-uracile par diminution de sa clairance.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR
De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
Interactions avec les examens paracliniques
Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver un test de Nelson.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
L’utilisation de ce médicament peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin quel qu’en soit le terme.
METRONIDAZOLE :
En clinique, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier du métronidazole. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque.
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène du métronidazole.
SPIRAMYCINE :
L’utilisation de la spiramycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, l’utilisation large de la spiramycine au cours de la grossesse n’a pas révélé, à ce jour, d’effet malformatif ou foetotoxique de cette molécule.
Le métronidazole et la spiramycine passant dans le lait maternel, éviter l’administration de ce médicament pendant l’allaitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Système gastro-intestinal :
· Gastralgies, nausées, vomissements, diarrhée et très rares cas de colites pseudo-membraneuses.
Peau et annexes :
· Eruptions, urticaire, prurit.
· Très rarement œdème de Quincke, chocs anaphylactiques.
· Très rares cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée (voir rubrique 4.4.).
Système nerveux central et périphérique :
· Paresthésies occasionnelles et transitoires.
Manifestations hépatiques :
· Très rares cas d’anomalies des tests hépatiques.
Lignée sanguine :
· De très rares cas d’anémie hémolytique ont été rapportés (voir rubrique 4.4.).
LIES AU METRONIDAZOLE
Système gastro-intestinal :
· Troubles digestifs bénins (douleurs épigastriques, nausées, vomissements, diarrhée)
· Glossite avec sensation de sécheresse de la bouche, stomatite, goût métallique, anorexie,
· Exceptionnellement, cas de pancréatites réversibles à l’arrêt du traitement.
Peau et annexes :
· Bouffées congestives, prurit, éruption cutanée parfois fébrile ;
· Urticaire, œdème de Quincke, exceptionnellement choc anaphylactique.
Système nerveux central et périphérique :
· Céphalées,
· Neuropathies sensitives périphériques,
· Convulsions vertiges, ataxie.
Troubles psychiatriques :
· Confusion, hallucinations.
Lignée sanguine :
· Très rares cas de neutropénie, d’agranulocytose, et de thrombopénie.
Manifestations hépatiques :
· Très rares cas d’anomalies réversibles des fonctions hépatiques et d’hépatites cholestatiques.
Divers :
· Apparition d’une coloration brun-rougeâtre des urines due à la présence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme du produit.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Il n’existe pas d’antidote spécifique pour la spiramycine ni le métronidazole.
En cas de surdosage, le traitement est symptomatique.
TROUBLES LIES A LA SPIRAMYCINE :
Il n’y a pas de dose toxique connue pour la spiramycine.
Les signes attendus à forte dose sont digestifs : nausées, vomissements, diarrhée.
Des cas d’allongement de l’intervalle QT régressifs à l’arrêt du traitement ont été observés chez des nouveau-nés traités à de fortes doses de spiramycine et après administration intraveineuse de spiramycine chez les sujets à risque d’allongement de l’intervalle QT. En cas de surdosage en spiramycine, un ECG est donc recommandé pour mesure de l’intervalle QT, ce d’autant qu’il existe d’autres facteurs de risque associé (hypokaliémie, allongement congénital de l’intervalle QTc, association aux médicaments prolongeant l’intervalle QT et/ou donnant des torsades de pointes).
TROUBLES LIES AU METRONIDAZOLE
Des cas d’administration d’un dose unique jusqu’à 12 g ont été rapportés lors de tentatives de suicide et de surdosage accidentel. Les symptômes se sont limités à des vomissements, ataxie et légère désorientation.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ASSOCIATIONS D’ANTIBACTERIENS, code ATC : J01RA.
Ce médicament est une association de spiramycine, antibiotique de la famille des macrolides, et de métronidazole, antibiotique de la famille des nitro-5-imidazolés, réservée à la pathologie infectieuse buccodentaire.
SPECTRE D’ACTIVITE ANTI-MICROBIENNE
SPIRAMYCINE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S < 1 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories |
Fréquence de résistance acquise en France (>10%)(valeurs extrêmes) |
ESPECES SENSIBLES Aérobies à Gram positif Bacillus cereus Corynebacterium diphtheriae Entérocoques Rhodococcus equi Staphylococcus méti-S Staphylococcus méti-R* Streptococcus B Streptococcus non groupable Streptococcus pneumoniae Streptococcus pyogenes Aérobies à Gram négatif Bordetella pertussis Branhamella catarrhalis Campylobacter Legionella Moraxella Anaérobies Actinomyces Bacteroides Eubacterium Mobiluncus Peptostreptococcus Porphyromonas Prevotella Propionibacterium acnes Autres Borrelia burgdoferi Chlamydia Coxiella Leptospires Mycoplasma pneumoniae Treponema pallidium |
50 – 70 %
70 – 80 %
30 – 40 % 35 – 70 % 16 – 31 %
30 – 60 %
30 – 40 % |
ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) Aérobies à Gram négatif Neisseria gonorrhoeae Anaérobies Clostridium perfringens Autres Ureaplasma urealyticum |
|
ESPECES RESISTANTES Aérobies à Gram positif Corynebacterium jeikeium Nocardia asteroïdes Aérobies à Gram négatif Acinetobacter Entérobactéries Haemophilus Pseudomonas
Anaérobies Fusobacterium
Autres Mycoplasma hominis |
|
La spiramycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
METRONIDAZOLE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S < 4 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories |
Fréquence de résistance acquise en France (>10%)(valeurs extrêmes) |
ESPECES SENSIBLES Aérobies à Gram négatif Helicobacter pylori
Anaérobies Bacteroides fragilis Bifidobacterium Bilophila Clostridium Clostridium perfringens Eubacterium Fusobacterium Peptostreptococcus Prevotella Porphyromonas Veillonella |
30 %
60 – 70 %
20 – 30 % |
ESPECES RESISTANTES Aérobies à Gram positif Actinomyces
Anaérobies Mobiluncus Propionibacterium acnes |
|
ACTIVITE ANTIPARASITAIRE Entamoeba histolytica Giardia intestinalis Trichomonas vaginalis |
|
Synergie : la moyenne des CMI des deux produits isolés et associés montre qu’il existe une synergie pour inhiber certaines souches bactériennes sensibles.
Sur Bacteroides fragilis, il suffit donc d’environ 16 fois moins de spiramycine et 4 fois moins de métronidazole.
CMI en µg/ml |
||
Souches Bactéroides |
Mélaninogénique |
Bacteroides fragilis |
Métronidazole seul |
0,25 |
0,5 |
Métronidazole + spiramycine 0,125 µg/ml |
0,062 |
0,125 |
Spiramycine seule |
2 |
32 |
Spiramycine + métronidazole 0,125 µg/ml |
0,125 |
2 |
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L’absorption de la spiramycine est rapide, mais incomplète. Elle n’est pas modifiée par la prise d’aliments.
Distribution
Après administration per os de 6 M.U.I., la concentration sérique maximale est de 3,3 µm/ml.
La demi-vie plasmatique est voisine de 8 heures.
La spiramycine ne pénètre pas dans le LCR. Elle passe dans le lait maternel.
La liaison aux protéines plasmatiques est faible (10%).
Il existe une excellente diffusion salivaire et tissulaire (poumon : 20-60 µg/g, amygdales : 20-80 µg/g, sinus infectés : 75-110 µg/g, os : 5-100 µg/g).
Dix jours après l’arrêt du traitement, il reste 5 à 7 µg/g de principe actif dans la rate, le foie, les reins.
Les macrolides pénètrent et s’accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l’homme.
Ces propriétés expliquent l’activité des macrolides sur les bactéries intracellulaires.
Biotransformation
La spiramycine est métabolisée dans le foie, avec formation de métabolites inconnus chimiquement mais actifs.
Élimination
· Urine : 10 % de la dose ingérée.
· Elimination biliaire très importante : concentrations 15 à 40 fois supérieures aux concentrations sériques.
· La spiramycine est présente en quantité non négligeable dans les fécès.
METRONIDAZOLE
Absorption
Après administration orale, le métronidazole est rapidement absorbé, 80 pour cent au moins en une heure. Les pics sériques obtenus après administration orale sont similaires à ceux obtenus après administration intraveineuse de doses équivalentes.
La biodisponibilité par voie orale est de 100 pour cent. Elle n’est pas significativement modifiée par l’ingestion simultanée de nourriture.
Distribution
Environ 1 heure après la prise unique de 500 mg, la concentration sérique maximale atteinte est, en moyenne, de 10 microgrammes/ml. Après 3 heures, la concentration sérique moyenne est de 13,5 microgrammes/ml.
La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.
La liaison aux protéines sanguines est faible : inférieure à 20 pour cent.
Le volume apparent de distribution est important aux environs de 40 l (soit 0.65 l/kg).
La diffusion est rapide et importante, avec des concentrations proches des taux sériques, dans : les poumons, les reins, le foie, la peau, la bile, le LCR, la salive, le liquide séminal, les sécrétions vaginales.
Le métronidazole traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
Biotransformation
Le métabolisme est essentiellement hépatique. Par oxydation, deux composés principaux sont formés :
· Le métabolite « alcool », métabolite principal, ayant une activité bactéricide sur les bactéries anaérobies d’environ 30 pour cent de celle du métronidazole, et une demi-vie d’élimination d’environ 11 heures ;
· Le métabolite « acide », en faible quantité, et ayant une activité bactéricide d’environ 5 pour cent de celle du métronidazole.
Élimination
Forte concentration hépatique et biliaire. Faible concentration colique. Faible élimination fécale. Excrétion surtout urinaire puisque le métronidazole et les métabolites oxydés, excrétés dans les urines représentent environ 35 à 65 pour cent de la dose administrée.
DIFFUSION DANS LA SPHERE BUCCODENTAIRE
Les deux constituants de ce médicament se concentrent dans la salive, le tissu gingival et l’os alvéolaire.
Les concentrations en spiramycine et métronidazole ont été mesurées chez l’homme dans le sérum et ces différents milieux 2 heures après administration de deux comprimés dosés à 750.000 UI de spiramycine et 125 mg de métronidazole ; les résultats obtenus, exprimés en microgrammes/ml ou microgrammes/g, sont les suivants :
Concentrations |
Sérum |
Salive |
Gencive |
Os alvéolaire |
Spiramycine |
0,68 + 0,22 |
1,54 + 0,41 |
26,63 + 9,65 |
113,9 + 41,16 |
Métronidazole |
35,03 + 12,35 |
15,32 + 3,16 |
7,43 + 6,34 |
5,73 + 2,72 |
5.3. Données de sécurité préclinique
Pelliculage : SEPIFILM blanc [hypromellose (E464), macrogol 6000, dioxyde de titane (E171)].
3 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
10, 12, 18, 20, 30 ou 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
45 PLACE ABEL GANCE
92100 BOULOGNE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 371 102-6 : 10 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
· 34009 371 103-2 : 12 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
· 34009 371 104-9 : 18 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
· 34009 371 105-5 : 20 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
· 34009 371 106-1 : 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
· 34009 567 775-3 : 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
Date de première autorisation: 24 novembre 2005
Date de dernier renouvellement : 07 juillet 2009
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
<{JJ mois AAAA}>
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I