RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 23/08/2017

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PERINUTRIFLEX OMEGA E, émulsion pour perfusion

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

L’émulsion pour perfusion intraveineuse prête à l’emploi contient, après mélange du contenu des différents compartiments :

Compartiment supérieur
(solution de glucose)

Dans 1 000 mL

Poche de

1 250 mL

Poche de 1 875 mL

Poche de

2 500 mL

Glucose monohydraté

70,40 g

88,00 g

132,0 g

176,0 g

équivalent glucose anhydre

64,00 g

80,00 g

120,0 g

160,0 g

Phosphate monosodique dihydraté

0,936 g

1,170 g

1,755 g

2,340 g

Acétate de zinc dihydraté

5,280 mg

6,600 mg

9,900 mg

13,20 mg

Compartiment central
(émulsion lipidique)

Dans 1 000 mL

Poche de

1 250 mL

Poche de 1 875 mL

Poche de

2 500 mL

Triglycérides à chaîne moyenne

20,00 g

25,00 g

37,50 g

50,00 g

Huile de soja raffinée

16,00 g

20,00 g

30,00 g

40,00 g

Triglycérides d’acides oméga 3

4,000 g

5,000 g

7,500 g

10,00 g

Compartiment inférieur
(solution d’acides aminés)

Dans 1 000 mL

Poche de

1 250 mL

Poche de 1 875 mL

Poche de

2 500 mL

Isoleucine

1,872 g

2,340 g

3,510 g

4,680 g

Leucine

2,504 g

3,130 g

4,695 g

6,260 g

Chlorhydrate de lysine

2,272 g

2,840 g

4,260 g

5,680 g

équivalent lysine

1,818 g

2,273 g

3,410 g

4,546 g

Méthionine

1,568 g

1,960 g

2,940 g

3,920 g

Phénylalanine

2,808 g

3,510 g

5,265 g

7,020 g

Thréonine

1,456 g

1,820 g

2,730 g

3,640 g

Tryptophane

0,456 g

0,570 g

0,855 g

1,140 g

Valine

2,080 g

2,600 g

3,900 g

5,200 g

Arginine

2,160 g

2,700 g

4,050 g

5,400 g

Chlorhydrate d’histidine monohydraté

1,352 g

1,690 g

2,535 g

3,380 g

équivalent histidine

1,000 g

1,251 g

1,876 g

2,502 g

Alanine

3,880 g

4,850 g

7,275 g

9,700 g

Acide aspartique

1,200 g

1,500 g

2,250 g

3,000 g

Acide glutamique

2,800 g

3,500 g

5,250 g

7,000 g

Glycine

1,320 g

1,650 g

2,475 g

3,300 g

Proline

2,720 g

3,400 g

5,100 g

6,800 g

Sérine

2,400 g

3,000 g

4,500 g

6,000 g

Hydroxyde de sodium

0,640 g

0,800 g

1,200 g

1,600 g

Chlorure de sodium

0,865 g

1,081 g

1,622 g

2,162 g

Acétate de sodium trihydraté

0,435 g

0,544 g

0,816 g

1,088 g

Acétate de potassium

2,354 g

2,943 g

4,415 g

5,886 g

Acétate de magnésium tétrahydraté

0,515 g

0,644 g

0,966 g

1,288 g

Chlorure de calcium dihydraté

0,353 g

0,441 g

0,662 g

0,882 g

Électrolytes [mmol]

Dans 1 000 mL

Poche de

1 250 mL

Poche de 1 875 mL

Poche de

2 500 mL

Sodium

40

50

75

100

Potassium

24

30

45

60

Magnésium

2,4

3,0

4,5

6,0

Calcium

2,4

3,0

4,5

6,0

Zinc

0,024

0,03

0,045

0,06

Chlorure

38

48

72

96

Acétate

32

40

60

80

Phosphate

6,0

7,5

11,25

15,0

Dans 1 000 mL

Poche de

1 250 mL

Poche de 1 875 mL

Poche de

2 500 mL

Teneur en acides aminés [g]

32

40

60

80

Teneur en azote [g]

4,6

5,7

8,6

11,4

Teneur en glucides [g]

64

80

120

160

Teneur en lipides [g]

40

50

75

100

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Emulsion pour perfusion.

Solutions d’acides aminés et de glucose : solutions limpides, incolores à jaune paille.

Émulsion lipidique : émulsion d’huile dans l’eau, blanche et laiteuse.

Dans 1 000 mL

Poche de

1 250 mL

Poche de 875 mL

Poche de

2 500 mL

Valeur énergétique sous forme de lipides (kJ [kcal])

1 590 (380)

1 990 (475)

2 985 (715)

3 980 (950)

Valeur énergétique sous forme de glucides (kJ [kcal])

1 075 (255)

1 340 (320)

2 010 (480)

2 680 (640)

Valeur énergétique sous forme de protéines (kJ [kcal])

535 (130)

670 (160)

1 005 (240)

1 340 (320)

Valeur énergétique non protéique (kJ [kcal])

2 665 (635)

3 330 (795)

4 995 (1 195)

6 660 (1 590)

Valeur énergétique totale (kJ [kcal])

3 200 (765)

4 000 (955)

6 000 (1 435)

8 000 (1 910)

Osmolalité [mOsm/kg]

950

950

950

950

Osmolarité théorique [mOsm/L]

840

840

840

840

pH

5,0 – 6,0

5,0 – 6,0

5,0 – 6,0

5,0 – 6,0

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Apport en énergie, en acides gras essentiels dont acides gras oméga 3 et oméga 6, en acides aminés, en électrolytes et apport hydrique pour la nutrition parentérale des patients en état de catabolisme léger à modérément sévère lorsque la nutrition orale ou entérale est impossible, insuffisante ou contre-indiquée.

PERINUTRIFLEX OMEGA E est indiqué chez l’adulte.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La posologie doit être ajustée en fonction des besoins spécifiques du patient.

Il est recommandé d’administrer PERINUTRIFLEX OMEGA E en continu. Une augmentation du débit de perfusion par paliers au cours des 30 premières minutes jusqu’à atteindre le débit de perfusion souhaité permet d’éviter d’éventuelles complications.

Adultes

La dose quotidienne maximale est de 40 mL/kg de masse corporelle, soit :

1,28 g d’acides aminés /kg de masse corporelle par jour

2,56 g de glucose /kg de masse corporelle par jour

1,6 g de lipides /kg de masse corporelle par jour

Le débit de perfusion maximal est de 2,5 mL/kg de masse corporelle par heure, soit :

0,08 g d’acides aminés /kg de masse corporelle par heure

0,16 g de glucose /kg de masse corporelle par heure

0,1 g de lipides /kg de masse corporelle par heure

Pour un patient pesant 70 kg, ceci correspond à un débit de perfusion maximal de 175 mL par heure. Les quantités de substrat administrées sont alors de 5,6 g d’acides aminés par heure, 11,2 g de glucose par heure et 7,0 g de lipides par heure.

Population pédiatrique

PERINUTRIFLEX OMEGA E est contre-indiqué chez les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants âgés de moins de 2 ans (voir rubrique 4.3).

La sécurité et l’efficacité chez les enfants âgés de plus de 2 ans et les adolescents n’ont pas encore été établies. Aucune donnée n’est disponible.

Patients atteints d’insuffisance rénale/hépatique

La posologie doit être ajustée individuellement chez les patients atteints d’insuffisance hépatique ou rénale (voir également rubrique 4.4).

Durée du traitement

La durée du traitement dans le cadre des indications spécifiées ne doit pas dépasser 7 jours via la même voie périphérique. Lors de l’administration de PERINUTRIFLEX OMEGA E, il est nécessaire d’assurer un apport en quantités appropriées en oligo-éléments et des vitamines.

Durée de la perfusion pour une poche unique

La durée de perfusion recommandée pour une poche de nutrition parentérale est de 24 h maximum.

Mode d’administration

Voie intraveineuse. À administrer exclusivement en perfusion dans une veine périphérique ou centrale.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité aux substances actives, aux œufs, au poisson, aux arachides, aux protéines de soja ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Anomalies congénitales du métabolisme des acides aminés

· Hyperlipidémie sévère caractérisée par une hypertriglycéridémie (≥ 1 000 mg/dL ou 11,4 mmol/L)

· Coagulopathie sévère

· Hyperglycémie ne répondant pas à des doses d’insuline allant jusqu’à 6 unités d’insuline/heure

· Acidose

· Cholestase intrahépatique

· Insuffisance hépatique sévère

· Insuffisance rénale sévère en l’absence de traitement de substitution rénale

· Diathèse hémorragique en voie d’aggravation

· Événements thromboemboliques aigus, embolie lipidique

En raison de sa composition, PERINUTRIFLEX OMEGA E ne doit pas être utilisé chez les nouveau-nés, les nourrissons et les jeunes enfants âgés de moins de 2 ans.

Les contre-indications générales de la nutrition parentérale comprennent :

· Etat circulatoire instable avec menace pour le pronostic vital (états de collapsus et de choc)

· Phases aiguës d’un infarctus du myocarde et d’un accident vasculaire cérébral

· Etat métabolique instable (ex., syndrome postagression sévère, coma d’origine indéterminée)

· Apport cellulaire en oxygène insuffisant

· Perturbations de l’équilibre hydro-électrolytique

· Œdème pulmonaire aigu

· Insuffisance cardiaque décompensée

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Une attention particulière est requise en cas d’élévation de l’osmolarité sérique.

Les perturbations de l’équilibre hydro-électrolytique ou acido-basique doivent être corrigées avant de débuter la perfusion.

Une perfusion trop rapide peut conduire à une surcharge hydrique avec des concentrations sériques en électrolytes pathologiques, une hyperhydratation et un œdème pulmonaire.

Tout signe ou symptôme d’une réaction anaphylactique (tel que fièvre, frissons, rash ou dyspnée) doit conduire à l’arrêt immédiat de la perfusion.

La concentration sérique en triglycérides doit être surveillée lors de la perfusion de PERINUTRIFLEX OMEGA E.

Selon l’état métabolique du patient, une hypertriglycéridémie occasionnelle peut survenir. Si la concentration plasmatique en triglycérides dépasse 4,6 mmol/L (400 mg/dL) pendant l’administration de lipides, il est recommandé de réduire le débit de perfusion. La perfusion doit être interrompue si la concentration plasmatique en triglycérides dépasse 11,4 mmol/L (1 000 mg/dL) car ces taux ont été associés à des cas de pancréatite aiguë.

Patients présentant des troubles du métabolisme lipidique

PERINUTRIFLEX OMEGA E doit être administré avec prudence chez les patients présentant des perturbations du métabolisme lipidique avec augmentation des triglycérides sériques, notamment en cas d’insuffisance rénale, de diabète, de pancréatite, d’altération de la fonction hépatique, d’hypothyroïdie (avec hypertriglycéridémie), de sepsis et de syndrome métabolique. En cas d’administration de PERINUTRIFLEX OMEGA E chez des patients présentant ces affections, une surveillance plus fréquente des triglycérides sériques est nécessaire pour s’assurer de l’élimination des triglycérides et du maintien de taux de triglycérides stables inférieurs à 11,4 mmol/L (1 000 mg/dL).

En cas d’hyperlipidémies combinées et en cas de syndrome métabolique, les taux de triglycérides réagissent au glucose, aux lipides et à la suralimentation. La dose doit être ajustée en conséquence. Les autres sources de lipides et de glucose doivent être évaluées et surveillées, ainsi que les médicaments interférant avec leur métabolisme.

La présence d’une hypertriglycéridémie 12 heures après l’administration de lipides indique également une perturbation du métabolisme lipidique.

Comme pour toute solution contenant des glucides, l’administration de PERINUTRIFLEX OMEGA E peut entraîner une hyperglycémie. La glycémie doit être surveillée. En cas d’hyperglycémie, le débit de perfusion doit être diminué ou de l’insuline administrée. Si d’autres solutions de glucose intraveineuses sont administrées au patient de façon concomitante, la quantité supplémentaire de glucose administrée doit être prise en compte.

Une interruption de l’administration de l’émulsion peut être indiquée si la glycémie dépasse 14 mmol/L (250 mg/dL) pendant l’administration.

La réalimentation ou la réplétion de patients dénutris ou souffrant de déplétion peut entraîner une hypokaliémie, une hypophosphatémie et une hypomagnésémie. Il est impératif de surveiller étroitement les électrolytes sériques. Une supplémentation adéquate en électrolytes en fonction des écarts par rapport aux valeurs normales est nécessaire.

Il est nécessaire de contrôler les concentrations en électrolytes sériques, l’équilibre hydrique, l’équilibre acido-basique, ainsi que les numérations sanguines, la coagulation et les fonctions hépatique et rénale.

Une substitution en électrolytes, vitamines et oligoéléments peut parfois être nécessaire. PERINUTRIFLEX OMEGA E contenant du zinc, du magnésium, du calcium et du phosphate, des précautions particulières doivent être prises en cas d’administration concomitante de solutions contenant ces oligoéléments.

PERINUTRIFLEX OMEGA E est une préparation de composition complexe. Aussi, il est fortement déconseillé de la mélanger à d’autres solutions (tant que la compatibilité n’a pas été démontrée ; voir rubrique 6.2).

Les médicaments ajoutés peuvent augmenter l’osmolarité globale de l’émulsion ; il convient de le prendre en compte en cas d’administration par voie périphérique et de surveiller le site d’injection.

PERINUTRIFLEX OMEGA E ne doit pas être administré en même temps que du sang dans la même ligne de perfusion en raison du risque de pseudo-agglutination (voir rubrique 4.5).

Comme pour toute solution intraveineuse, en particulier celles destinées à la nutrition parentérale, la perfusion de PERINUTRIFLEX OMEGA E doit être effectuée dans des conditions d’asepsie strictes.

L’administration de la perfusion dans une veine périphérique peut provoquer une thrombophlébite. Le site de perfusion doit être surveillé quotidiennement afin de détecter tout signe de thrombophlébite.

Population pédiatrique

À ce jour, on ne dispose d’aucune expérience clinique de l’utilisation de PERINUTRIFLEX OMEGA E chez les enfants et les adolescents.

Patients âgés

En règle générale, la posologie est la même que chez l’adulte, mais la prudence est de rigueur lorsque les patients présentent d’autres affections, telles qu’une insuffisance cardiaque ou une insuffisance rénale qui peuvent fréquemment être associées à un âge avancé.

Patients atteints de diabète ou dont la fonction cardiaque ou rénale est altérée

Comme toute solution pour perfusion de grand volume, PERINUTRIFLEX OMEGA E doit être administré avec prudence chez les patients dont la fonction cardiaque ou rénale est altérée.

L’expérience de l’utilisation de PERINUTRIFLEX OMEGA E chez les patients atteints de diabète ou présentant une insuffisance rénale est limitée.

Interférences avec les analyses biologiques

Les lipides contenus dans le produit peuvent interférer avec certaines analyses de laboratoire (ex., bilirubine, lactate déshydrogénase, saturation en oxygène) si le sang est prélevé avant que les lipides n’aient été suffisamment éliminés de la circulation sanguine.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Certains médicaments, comme l’insuline, peuvent interférer avec le système des lipases de l’organisme. Ce type d’interaction semble toutefois n’avoir qu’une importance clinique limitée.

L’héparine administrée aux doses cliniques provoque une libération transitoire de lipoprotéine lipase dans la circulation. Ceci peut entraîner dans un premier temps une augmentation de la lipolyse plasmatique, suivie d’une diminution transitoire de la clairance des triglycérides.

L’huile de soja a une teneur naturelle en vitamine K1. Cela peut interférer avec l’effet thérapeutique des dérivés coumariniques qui doit être étroitement surveillé chez les patients traités par ces médicaments.

Les solutions contenant du potassium, telles que PERINUTRIFLEX OMEGA E, doivent être utilisées avec prudence chez les patients recevant des médicaments qui augmentent les concentrations sériques en potassium, tels que les diurétiques d’épargne potassique (triamtérène, amiloride, spironolactone), les IEC (ex., captopril, énalapril), les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ex., losartan, valsartan), la ciclosporine et le tacrolimus.

Les corticostéroïdes et l’ACTH sont associés à une rétention hydrosodée.

PERINUTRIFLEX OMEGA E ne doit pas être administré en même temps que du sang dans la même ligne de perfusion en raison du risque de pseudo-agglutination (voir rubrique 4.4).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n’existe pas de données ou il existe des données limitées sur l’utilisation de PERINUTRIFLEX OMEGA E chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l’animal avec une émulsion lipidique contenant le double des quantités de triglycérides oméga 3 et une quantité en conséquence plus faible de triglycérides oméga 6 par rapport à PERINUTRIFLEX OMEGA E n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3).

Une nutrition parentérale peut s’avérer nécessaire pendant la grossesse. PERINUTRIFLEX OMEGA E ne doit être utilisé chez la femme enceinte qu’après une évaluation soigneuse.

Allaitement

Les composants/métabolites de PERINUTRIFLEX OMEGA E sont excrétés dans le lait maternel mais, à doses thérapeutiques, aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n’est attendu. Néanmoins, l’allaitement est déconseillé chez les mères recevant une nutrition parentérale.

Fertilité

Aucune donnée n’est disponible en lien avec l’utilisation de PERINUTRIFLEX OMEGA E.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

PERINUTRIFLEX OMEGA E n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Dans le cadre d’une utilisation correcte, en termes de surveillance de la posologie et de respect des restrictions et des instructions de sécurité, la survenue d’effets indésirables reste possible. La liste suivante comprend un certain nombre de réactions systémiques pouvant être associées à l’utilisation de PERINUTRIFLEX OMEGA E.

Les effets indésirables sont classés par fréquence, selon la convention suivante :

Très fréquent (≥ 1/10)

Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)

Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)

Très rare (< 1/10 000)

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rare : Hypercoagulation

Fréquence indéterminée : Leucopénie, thrombopénie

Affections du système immunitaire

Rare : Réactions allergiques (ex., réactions anaphylactiques, éruptions dermiques, œdème laryngé, buccal et facial)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très rare : Hyperlipidémie, hyperglycémie, acidose métabolique

La fréquence de ces effets indésirables dépend de la dose et peut être plus élevée dans des conditions de surdosage absolu ou relatif en lipides.

Affections du système nerveux

Rare : Céphalées, somnolence

Affections vasculaires

Rare : Hypertension ou hypotension, bouffées congestives

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Rare : Dyspnée, cyanose

Affections gastro-intestinales

Peu fréquent : Nausées, vomissements

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquent : Perte d’appétit

Affections hépatobiliaires

Fréquence indéterminée : Cholestase

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rare : Érythème, sudation

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Rare : Douleurs dorsales, osseuses, thoraciques ou lombaires

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquent : Une irritation veineuse, une phlébite ou une thrombophlébite peuvent survenir au bout de quelques jours.

Rare : Élévation de la température corporelle, sensation de froid, frissons

Très rare : Syndrome de surcharge graisseuse (voir détails ci-dessous)

Si des signes d’irritation de la paroi veineuse, de phlébite ou de thrombophlébite apparaissent, un changement de site de perfusion doit être considéré.

Si des effets indésirables surviennent, la perfusion doit être interrompue.

Si le taux de triglycérides augmente au-delà de 11,4 mmol/L (1 000 mg/dL) pendant la perfusion, la perfusion doit être interrompue. En cas de taux supérieurs à 4,6 mmol/L (400 mg/dL), la perfusion peut être poursuivie à dose réduite (voir rubrique 4.4).

En cas de reprise de la perfusion, le patient doit être étroitement surveillé, en particulier au début, et les triglycérides sériques doivent être mesurés à intervalles rapprochés.

Informations sur des effets indésirables particuliers

Les nausées, les vomissements et le manque d’appétit sont des symptômes fréquemment liés à des affections constituant des indications pour la nutrition parentérale et peuvent en même temps être associés à la nutrition parentérale elle-même.

Syndrome de surcharge graisseuse

Une altération de la capacité à éliminer les triglycérides peut conduire à un « syndrome de surcharge graisseuse », pouvant être dû à un surdosage. Les signes d’une surcharge métabolique doivent être surveillés. L’origine peut être soit génétique (métabolisme individuel différent) soit due à une perturbation du métabolisme lipidique en raison d’antécédents ou de pathologies en cours d’évolution. Ce syndrome peut également apparaître lors d’une hypertriglycéridémie sévère, même au débit de perfusion recommandé, et en association avec une modification brutale de l’état clinique du patient telle qu’une altération de la fonction rénale ou une infection. Le syndrome de surcharge lipidique se caractérise par une hyperlipidémie, une fièvre, une infiltration lipidique, une hépatomégalie avec ou sans ictère, une splénomégalie, une anémie, une leucopénie, une thrombopénie, des troubles de la coagulation, une hémolyse et une réticulocytose, des résultats anormaux des tests de la fonction hépatique et un coma. Les symptômes sont généralement réversibles si la perfusion de l’émulsion lipidique est interrompue.

En cas d’apparition de signes d’un syndrome de surcharge graisseuse, la perfusion de PERINUTRIFLEX OMEGA E doit être immédiatement arrêtée.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes de surdosage hydro-électrolytique

Hyperhydratation, déséquilibre électrolytique et œdème pulmonaire

Symptômes de surdosage en acides aminés

Pertes rénales d’acides aminés entraînant un déséquilibre des acides aminés, nausées, vomissements et tremblements

Symptômes de surdosage en glucose

Hyperglycémie, glycosurie, déshydratation, hyperosmolalité, coma hyperglycémique/hyperosmolaire

Symptômes de surdosage lipidique

Voir rubrique 4.8.

Traitement

La perfusion doit être immédiatement arrêtée en cas de surdosage. Les autres mesures thérapeutiques à prendre dépendent des symptômes spécifiques et de leur sévérité. En cas de reprise de la perfusion après résorption des symptômes, il est recommandé d’augmenter progressivement le débit de perfusion en effectuant des contrôles fréquents.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : solutions pour nutrition parentérale, associations. Code ATC : B05BA10.

Mécanisme d’action

L’objectif de la nutrition parentérale est d’apporter les nutriments et l’énergie nécessaires à la croissance et/ou à la régénération des tissus, ainsi qu’au maintien de l’ensemble des fonctions de l’organisme.

Les acides aminés jouent un rôle particulièrement important dans la mesure où certains d’entre eux sont des composants essentiels à la synthèse des protéines. L’administration simultanée de sources d’énergie (glucides/lipides) est nécessaire afin de réserver les acides aminés à la régénération des tissus et à l’anabolisme et afin d’éviter leur utilisation comme source d’énergie.

Le glucose est métabolisé de façon ubiquitaire dans l’organisme. Certains tissus et organes, tels que le système nerveux central, la moelle osseuse, les érythrocytes, l’épithélium tubulaire, couvrent leurs besoins énergétiques exclusivement à partir du glucose. En outre, le glucose joue un rôle d’élément constitutif structurel de base de certaines substances cellulaires.

Grâce à leur forte valeur énergétique, les lipides constituent une source efficace d’énergie. Les triglycérides à chaîne longue apportent à l’organisme les acides gras essentiels à la synthèse des composants cellulaires. Dans ces buts, l’émulsion lipidique contient des triglycérides à chaîne moyenne et à chaîne longue (dérivés de l’huile de soja et de l’huile de poisson).

La fraction des triglycérides à longue chaîne contient des triglycérides oméga 6 et oméga 3 pour l’apport en acides gras polyinsaturés. Ils sont principalement destinés à prévenir et traiter le déficit en acides gras essentiels, mais constituent également une source d’énergie. PERINUTRIFLEX OMEGA E contient des acides gras oméga 6 essentiels, majoritairement sous la forme d’acide linoléique, et des acides gras oméga 3 essentiels sous la forme d’acide alpha‑linolénique, d’acide eicosapentaénoïque et d’acide docosahexaénoïque. Le rapport entre acides gras oméga 6 et oméga 3 contenus dans PERINUTRIFLEX OMEGA E est d’environ 2,5/1.

Les triglycérides à chaîne moyenne sont plus rapidement hydrolysés, éliminés de la circulation et complètement oxydés, par comparaison avec les triglycérides à chaîne longue. Ils sont le substrat énergétique privilégié, en particulier lorsqu’un trouble de la dégradation et/ou de l’utilisation des triglycérides à longue chaîne est présent, p. ex. en cas de déficit en lipoprotéine lipase et/ou de déficit en cofacteurs de la lipoprotéine lipase.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Absorption

PERINUTRIFLEX OMEGA E est perfusé par voie intraveineuse. Par conséquent, tous les substrats sont immédiatement disponibles pour la métabolisation.

Distribution

La dose, le débit de perfusion, la situation métabolique et les facteurs individuels propres au patient (niveau de jeûne) ont un impact majeur sur les concentrations maximales de triglycérides atteintes. Lorsque le produit est utilisé conformément aux instructions, dans le respect des recommandations posologiques, les concentrations des triglycérides ne dépassent généralement pas 4,6 mmol/L (400 mg/dL).

Les acides gras à chaîne moyenne ont une faible affinité pour l’albumine. Les expérimentations effectuées chez l’animal en administrant des émulsions pures de triglycérides à chaîne moyenne ont montré que les acides gras à chaîne moyenne pouvaient franchir la barrière hémato-encéphalique en cas de surdosage. Aucun effet indésirable n’a été observé avec une émulsion mixte de triglycérides à chaîne moyenne et de triglycérides à chaîne longue, tant que les triglycérides à chaîne longue exercent un effet inhibiteur sur l’hydrolyse des triglycérides à chaîne moyenne. Par conséquent, les effets toxiques sur le cerveau peuvent être exclus après administration de PERINUTRIFLEX OMEGA E.

Les acides aminés sont incorporés dans de nombreuses protéines au sein de divers organes. Par ailleurs, chaque acide aminé est également conservé sous forme libre dans le sang et à l’intérieur des cellules.

Le glucose étant hydrosoluble, il est distribué dans l’ensemble de l’organisme par l’intermédiaire du sang. Dans un premier temps, la solution de glucose est distribuée dans le compartiment intravasculaire, puis elle est absorbée dans le compartiment intracellulaire.

Aucune donnée n’est disponible concernant le franchissement de la barrière placentaire par les composants.

Biotransformation

Lorsqu’ils n’entrent pas dans la synthèse des protéines, les acides aminés sont métabolisés de la façon suivante. Le groupement aminé est séparé du squelette carboné par transamination. La chaîne carbonée est soit oxydée directement en CO2, soit utilisée comme substrat pour la néoglucogenèse dans le foie. Le groupement aminé est également métabolisé en urée dans le foie.

Le glucose est métabolisé en CO2 et H2O par l’intermédiaire des voies métaboliques connues. Une partie du glucose est utilisée pour la synthèse lipidique.

Après la perfusion, les triglycérides sont hydrolysés en glycérol et en acides gras. Ces derniers sont tous deux incorporés dans les voies physiologiques de la production d’énergie, de la synthèse de molécules biologiques actives, de la néoglucogenèse et de la re-synthèse lipidique.

Plus précisément, les acides gras polyinsaturés oméga 3 à longue chaîne remplacent l’acide arachidonique pour jouer le rôle de substrat eicosanoïde dans les membranes cellulaires et réduisent la production d’eicosanoïdes et de cytokines inflammatoires dans l’organisme. Cela peut être bénéfique chez les patients présentant un risque de développer un état hyper‑inflammatoire et un sepsis.

Élimination

Seules des quantités mineures d’acides aminés sont excrétées sous forme inchangée dans les urines.

Le surplus de glucose est excrété dans les urines uniquement si le seuil rénal de rétention du glucose est atteint.

Les triglycérides de l’huile de soja et les triglycérides à chaîne moyenne sont tous deux métabolisés complètement en CO2 et H2O. De petites quantités de lipides sont perdues exclusivement lors de la desquamation des cellules cutanées et autres membranes épithéliales. Pratiquement aucune excrétion rénale ne se produit.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études précliniques, y compris les études de pharmacologie de sécurité et de toxicité sur la reproduction et le développement, effectuées avec une émulsion lipidique contenant le double de triglycérides oméga 3 et une quantité en conséquence plus faible de triglycérides oméga 6, n’ont pas révélé d’autres effets que ceux attendus après l’administration de doses élevées de lipides.

Aucun effet toxique n’est attendu lors de l’utilisation des mélanges de nutriments administrés comme traitement substitutif à la posologie recommandée.

Toxicité sur la reproduction

Des phyto-œstrogènes tels que le ß-sitostérol peuvent être présents dans diverses huiles végétales, en particulier l’huile de soja. Une altération de la fertilité a été mise en évidence chez le rat et le lapin après administration sous-cutanée et intra-vaginale de ß-sitostérol. Après administration de ß‑sitostérol pur, on a constaté une diminution de la masse testiculaire et une réduction de la concentration des spermatozoïdes chez le rat mâle, ainsi qu’une réduction du taux de gravidité chez la lapine. Cependant, en l’état actuel des connaissances, les effets observés chez l’animal ne semblent pas avoir de pertinence dans la pratique clinique.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Acide citrique monohydraté (pour l’ajustement du pH), glycérol, lécithine d’œuf, oléate de sodium, hydroxyde de sodium (pour l’ajustement du pH), tout-rac-α-tocophérol, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompatibilités

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments dont la compatibilité n’a pas été documentée. Voir rubrique 6.6.

PERINUTRIFLEX OMEGA E ne doit pas être administré en même temps que des produits sanguins ; voir rubriques 4.4 et 4.5.

6.3. Durée de conservation

Avant ouverture :

2 ans

Après retrait de l’emballage protecteur et après mélange des contenus de la poche :

Après mélange du contenu des compartiments, le mélange final doit être utilisé immédiatement.

Après ajout d’additifs compatibles :

D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement après ajout des additifs. S’il n’est pas utilisé immédiatement après l’ajout des additifs, les durée et conditions de conservation avant utilisation sont sous la responsabilité de l’utilisateur.

Après première ouverture (perforation du site de perfusion) :

Le mélange doit être utilisé immédiatement après ouverture du conditionnement.

6.4. Précautions particulières de conservation

À conserver à une température ne dépassant pas +25 °C.

Ne pas congeler. En cas de congélation accidentelle, jeter la poche.

Conserver la poche dans l’emballage extérieur, à l'abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

PERINUTRIFLEX OMEGA E est fourni dans des poches souples multicompartiments constituées de plusieurs couches. La couche interne en contact avec la solution est composée de polypropylène. La paire de sites à la base de la poche est constituée de polypropylène et de styrène-éthylène/butylène-styrène (SEBS). Les poches multicompartiments contiennent :

- 1 250 mL (500 mL de solution d’acides aminés + 250 mL d’émulsion lipidique + 500 mL de solution de glucose)

- 1 875 mL (750 mL de solution d’acides aminés + 375 mL d’émulsion lipidique + 750 mL de solution de glucose)

- 2 500 mL (1 000 mL de solution d’acides aminés + 500 mL d’émulsion lipidique + 1 000 mL de solution de glucose)

Figure A

Figure B

Figure A : La poche multicompartiments est conditionnée dans un emballage protecteur. Un absorbeur d’oxygène et un indicateur d’oxygène sont placés entre la poche et l’emballage protecteur ; le sachet d’absorbeur d’oxygène est constitué d’une substance inerte et contient de l’hydroxyde de fer.

Figure B : Le compartiment supérieur contient une solution de glucose, le compartiment central contient une émulsion lipidique et le compartiment inférieur contient une solution d’acides aminés.

Le compartiment supérieur et le compartiment central peuvent être connectés au compartiment inférieur en ouvrant la soudure intermédiaire (soudure pelable).

La conception de la poche permet de mélanger les acides aminés, le glucose, les lipides et les électrolytes dans un compartiment unique. L’ouverture de la soudure pelable aboutit à un mélange stérile formant une émulsion.

Les différents formats de conditionnement sont présentés dans des boîtes contenant cinq poches.

Présentations : 5 × 1 250 mL et 5 × 1 875 mL, 5 x 2500 mL.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

Les médicaments de nutrition parentérale doivent être visuellement inspectés avant utilisation afin de vérifier l’absence de détérioration, de changement de coloration et d’instabilité de l’émulsion.

Ne pas utiliser les poches en cas de détérioration ; ni l’emballage protecteur ni le conditionnement primaire (poche) ne doivent être endommagés. Utiliser le produit uniquement si les soudures pelables entre les compartiments sont intactes, si les solutions d’acides aminés et de glucose sont limpides et incolores à jaune paille, et si l’émulsion forme un liquide homogène d’apparence blanche laiteuse. Ne pas l’utiliser si les solutions présentent un changement de coloration ou contiennent des particules. Ne pas l’utiliser si l’émulsion montre des signes de séparation de phase (gouttes d’huile, film huileux).

Avant d’ouvrir l’emballage protecteur, contrôler la couleur de l’indicateur d’oxygène (voir la figure A). Ne pas utiliser le produit si l’indicateur d’oxygène est rose. Ne l’utiliser que si l’indicateur d’oxygène est jaune.

Reconstitution de l’émulsion

Les règles d’asepsie doivent être strictement respectées lors de la manipulation du produit.

Pour ouvrir : Déchirer l’emballage protecteur en utilisant les encoches d’ouverture (fig. 1). Sortir la poche de son emballage protecteur. Jeter l’emballage protecteur, l’indicateur d’oxygène et l’absorbeur d’oxygène.

Inspecter visuellement le conditionnement primaire (poche) afin de vérifier l’absence de fuite. En cas de fuite, la poche doit être éliminée car sa stérilité ne peut être garantie.

Pour ouvrir et mélanger successivement les compartiments, enrouler la poche avec les deux mains, en commençant par ouvrir la soudure pelable séparant le compartiment supérieur (glucose) du compartiment inférieur (acides aminés) (fig. 2a). Continuer ensuite à exercer une pression de façon à ouvrir la soudure pelable séparant le compartiment central (lipides) du compartiment inférieur (fig. 2b).

Ajout d‘additifs

Après avoir retiré l’opercule en aluminium (fig. 3), il est possible d’ajouter des additifs compatibles via le site de supplémentation (fig. 4).

Les additifs suivants peuvent être ajoutés à PERINUTRIFLEX OMEGA E :

N(2)-L-alanyl-L-glutamine

Eau pour préparations injectables

Gluconate de calcium 10%

Chlorure de sodium 20%

Chlorure de potassium 14,9%

Sulfate de magnésium 50%

Dihydrogénophosphate de potassium 1M

Tracutil (oligo-éléments)

Mélanger soigneusement le contenu de la poche (fig. 5) et inspecter visuellement le mélange (fig. 6). L’émulsion ne doit présenter aucun signe de séparation de phase.

Le mélange est une émulsion d’huile dans l’eau d’apparence homogène et de couleur blanche laiteuse.

Préparation de la perfusion

L’émulsion doit être systématiquement ramenée à température ambiante avant la perfusion.

Retirer l’opercule en aluminium du site de perfusion (fig. 7) et fixer la ligne de perfusion (fig. 8). Utiliser une ligne de perfusion sans prise d’air ou fermer la prise d’air si une ligne de perfusion avec prise d’air est utilisée. Suspendre la poche sur une potence pour perfusion (fig. 9) et procéder à la perfusion selon la technique standard.

À usage unique strict. Le conditionnement et les résidus de produit inutilisés doivent être éliminés après utilisation.

Ne pas reconnecter des conditionnements partiellement utilisés.

Si des filtres sont utilisés, ils doivent être perméables aux lipides (taille des pores ≥ 1,2 µm).

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

B.BRAUN MELSUNGEN AG

CARL-BRAUN-STRASSE 1

34212 MELSUNGEN

ALLEMAGNE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 300 765 4 5 : 1250 ml en poche à trois compartiments (polypropylène-SEBS/SEBS/copolyester-éther). Boîte de 5.

· 34009 300 765 5 2 : 1875 ml en poche à trois compartiments (polypropylène-SEBS/SEBS/copolyester-éther) Boîte de 5.

· 34009 300 765 6 9 : 2500 ml en poche à trois compartiments (polypropylène-SEBS/SEBS/copolyester-éther). Boîte de 5.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.