RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 23/02/2018

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

METRONIDAZOLE BAXTER 0,5 POUR CENT, solution injectable en poche

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Métronidazole.................................................................................................................................. 500,00 mg

Pour une poche de 100 ml.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

pH : 4.5 à 6.0

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable.

Solution claire, quasiment incolore à légèrement jaune.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l’activité antibactérienne et antiparasitaire du métronidazole et de ses caractéristiques pharmacocinétiques. Elles sont limitées aux injections dues aux germes définis comme sensibles.

· prophylaxie des infections post-opératoires à germes anaérobies sensibles lors d’intervention chirurgicale digestive ou proctologique, en association à un antibiotique actif sur les germes aérobies,

· traitement curatif des infections médicochirurgicales à germes anaérobies sensibles,

· amibiases sévères de localisation intestinale ou hépatique.

Le métronidazole injectable doit être réservé aux malades pour lesquels la voie orale est inutilisable.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Traitement des infections à germes anaérobies :

· Adultes : 1 à 1,50 g par jour en 2 ou 3 perfusions intraveineuses,

· Enfants : 20 à 30 mg/kg/jour en 2 ou 3 perfusions intraveineuses,

Le relais peut être pris par voie orale, à la même posologie, lorsque l’état du malade le permet.

Prophylaxie des infections post-opératoires en chirurgie :

L’antibioprophylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitée à la période per-opératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures.

· Adultes : 30 minutes avant le début de l’intervention, injection intra-veineuse d’une dose unique de 1 g,

· Enfants : 30 minutes avant le début de l’intervention, injection intra-veineuse d’une dose unique de 20 à 40 mg/kg.

Amibiase :

· Adultes : 1,50 g par jour (soit 3 perfusions intraveineuses de 500 mg par jour) ;

· Enfants : 30 à 40 mg/kg/jour en perfusions intraveineuses.

Dans l’amibiase hépatique, au stade abcédé, l’évacuation de l’abcès doit être effectuée conjointement au traitement par le métronidazole.

Mode d’administration

Administration en perfusion veineuse lente, à raison d’une poche de 100 ml (500 mg) passée en 30 à 60 minutes.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

Hypersensibilité aux imidazolés.

L’utilisation du métronidazole est contre-indiquée chez les patients atteints de lésions hépatiques en phase finale, de troubles hématopoïétiques et de troubles non contrôlés du système nerveux central ou périphérique.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Troubles hépatiques :

Le métronidazole est métabolisé principalement par oxydation hépatique.

Une insuffisante importante de la clearance du métronidazole peut se produire dans le cas d’insuffisance hépatique avancée. Le rapport bénéfice/risque d’utiliser le métronidazole pour traiter les trichomonases chez de tels patients doit être évalué avec précautions. Les concentrations plasmatiques de métronidazole doivent être surveillées étroitement.

Des cas d'hépatotoxicité sévère/d'insuffisance hépatique aiguë, y compris des cas entraînant une issue fatale avec une survenue très rapide après l'initiation du traitement chez des patients atteints du syndrome de Cockayne, ont été rapportés avec des produits contenant du métronidazole destinés à une utilisation systémique. Dans cette population, le métronidazole doit donc être utilisé après une évaluation approfondie du rapport bénéfice-risque et uniquement si aucun traitement alternatif n'est disponible. Des tests de la fonction hépatique doivent être réalisés juste avant le début du traitement, tout au long de celui-ci et après la fin du traitement, jusqu'à ce que la fonction hépatique se situe dans les limites des valeurs normales, ou jusqu'à ce que les valeurs initiales soient obtenues. Si les tests de la fonction hépatique deviennent nettement élevés pendant le traitement, la prise du médicament doit être interrompue.

Il faut informer les patients atteints du syndrome de Cockayne de rapporter immédiatement tous les symptômes de lésions hépatiques potentielles à leur médecin et d'arrêter la prise de métronidazole.

Maladie neurologique active du système nerveux central :

Le métronidazole doit être utilisé avec précautions chez les patients souffrant de maladie neurologique active du système nerveux central.

Interrompre le traitement en cas d’ataxie, de vertiges ou de confusion mentale.

Tenir compte du risque d’aggravation de l’état neurologique chez les malades atteints d’affections neurologiques centrales et périphériques sévères, de paresthésies et d’épilepsie.

Prendre des précautions chez les patients souffrant de maladie neurologique active du système nerveux central, sauf en cas d’abcès au cerveau.

Troubles rénaux :

Le métronidazole est éliminé pendant l’hémodialyse, il doit être administré après la séance.

Patients suivant un régime hyposodé :

Tenir compte de la teneur en sels de sodium.

Alcool :

Eviter les boissons alcoolisées (effet « antabuse » : rougeurs, vomissement, tachycardie) pendant le traitement par métronidazole et dans les 48 heures suivant le traitement (voir rubrique 4.5)

Traitement à forte dose ou traitement prolongé :

La durée de traitement usuelle avec le métronidazole I.V. ou autres dérivés imidazolés est généralement de moins de 10 jours. Cette durée peut être augmentée uniquement pour des cas individuels après évaluation stricte du rapport bénéfice/risque.

Le traitement pourrait être répété, uniquement le plus rarement possible. Il est nécessaire de limiter la durée de traitement, les dommages sur les cellules germinales humaines ne pouvant être exclus.

Un traitement à forte dose ou un traitement prolongé par le métronidazole ne peut être mené que sous surveillance étroite des effets cliniques et biologiques et sous la direction d’un spécialiste.

Si un traitement prolongé est nécessaire, le médecin doit garder à l’esprit la possibilité de neuropathies périphériques et de leucopénies. Ces deux effets étant généralement réversibles.

Dans le cas de traitement prolongé, l’apparition d’effets indésirables tels que paresthésies, ataxie, vertiges et crises de convulsion doit être surveillée. Les traitements à fortes doses ont été associés à des crises épileptiformes transitoires.

Surveillance :

Il est conseillé d’effectuer des contrôles cliniques et biologiques réguliers (incluant la formule leucocytaire) en cas d’antécédents de dyscrasie sanguine, de traitement à forte dose ou de traitement prolongé, d’infection sévère, d’insuffisance hépatique sévère.

Divers :

Une coloration brune des urines due à la présence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme du produit peut être observée.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Associations déconseillées

· Disulfirame : bouffées délirantes ou un état confusionnel.

· Alcool : effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissement, tachycardie)

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement et dans les 48 heures suivant le traitement.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

· Anticoagulants oraux (décrit pour la warfarine) : augmentation de l’effet des anticoagulants oraux et du risque hémorragique (diminution de leur catabolisme hépatique).

· Contrôler plus fréquemment les taux de prothrombine. Adapter la posologie des anticoagulants oraux pendant le traitement par le métronidazole et 8 jours après son arrêt.

· Vécuronium (curarisant non dépolarisant) : le métronidazole potentialise l’action du vécuronium.

Associations à prendre en compte

· 5-Fluoro-uracile : augmentation de la toxicité du 5-Fluoro-uracile par diminution de sa clairance.

· Lithium : une rétention du lithium s’accompagnant de possibles troubles rénaux a été rapportée chez des patients traités de manière simultanée par le métronidazole et le lithium. Le traitement par le lithium devrait être diminué ou arrêté avant l’administration du métronidazole. Une surveillance de la lithémie, de la créatininémie et des concentrations sanguines en électrolytes doit être effectuée chez les patients traités par le lithium pendant qu’ils reçoivent du métronidazole.

· Barbituriques : le phénobarbital peut induire le métabolisme du métronidazole, conduisant à une diminution de son efficacité.

· Cholestyramine: peut retarder ou réduire l’absorption du métronidazole.

· Phénitoïne: l’administration concomitante peut affecter le métabolisme du métronidazole.

· Cimétidine: inhibe le métabolisme du métronidazole.

· Cyclosporine: des cas indiquent qu’un traitement concomitant par le métronidazole et la cyclosporine pourrait conduire à une augmentation des concentrations sanguines en cyclosporine. Une surveillance des concentrations sanguines en cyclosporine et en créatinine doit être effectuée.

· Busulfan : augmentation des concentrations plasmatiques du busulfan (lors d’un traitement concomitant avec le métronidazole) avec un risque de survenue de toxicité grave liée au busulfan.

Examens paracliniques :

Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver le test de Nelson.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR

De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées et les données chez l’animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène ou foetotoxique. Toutefois une administration sans restriction de nitroimidazolés à la mère pourrait être associée à des risques mutagènes ou carcinogènes pour l’enfant à naître ou le nouveau-né.

En conséquence, le métronidazole ne devrait pas être administré pendant la grossesse sauf en cas de nécessité évidente.

Allaitement

Le métronidazole passant dans le lait maternel, éviter l'administration de ce médicament pendant l'allaitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. C’est pourquoi il est recommandé de ne pas utiliser de machines ou conduire des véhicules.

4.8. Effets indésirables

Effets indésirables fréquents (>1/100 <1/10):

Système gastro-intestinal : symptômes d’intolérance diffus (nausées, vomissements), goût métallique dans la bouche, stomatites, glossites, sensation de sécheresse buccale ; Myalgies.

Effets indésirables peu fréquents (>1/1000, <1/100) : leucopénies, céphalées, faiblesse.

Effets indésirables rares (>1/10,000, <1/1000):

Général : fièvre, rashs cutanés, urticaire, érythèmes multiformes, choc anaphylactique, œdème de Quincke, pustulose, syndrome de Stevens Johnson et nécrolyse épidermique toxique.

Système nerveux : somnolence, vertiges, ataxie, neuropathies périphériques ou crises épileptiformes transitoires, hallucinations ; Encéphalopathies, neuropathies optiques et méningites aseptiques.

Système sanguin : agranulocytoses, neutropénies, thrombocytopénies, pancytopénies ; La dyscrasie sanguine est généralement réversible, mais des cas d’évolution fatale ont été rapportés.

Système hépatique : tests anormaux de la fonction hépatique, ictères cholestatiques hépatiques, pancréatites ; Des cas rares et réversibles de pancréatites ont été rapportés.

Système gastro-intestinal : mucites, épigastralgies, nausées, vomissement, diarrhées, anorexie.

Système urinaire : coloration brune des urines due à la présence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme du produit.

Système oculaire : diplopie, myopie.

Réaction d’Herxheimer.

Les modifications de formule sanguine et les neuropathies périphériques observées après des traitements prolongés ou à fortes doses diminuent généralement à l’arrêt du traitement.

La fréquence, le type et la gravité des effets indésirables sont les mêmes chez l’enfant que chez l’adulte.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

4.9. Surdosage

Les symptômes se sont limités à des nausées, vomissements, ataxie et légère désorientation. Chez les nouveau-nés, nés prématurément, aucun signe biologique ou clinique de toxicité n’ont été développés.

Il n’y a pas d’antidote spécifique pour les surdosages de métronidazole. La perfusion de métronidazole doit être interrompue. En cas de surdosage massif, le traitement est symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : ANTIBIOTIQUES ANTIBACTERIENS J (Anti-infectieux, AMOEBICIDES TISSULAIRES) P (Parasitologie), code ATC : J01XD01

Le métronidazole est un anti-infectieux de la famille des nitro-5 imidazolés.

SPECTRE D’ACTIVITE ANTIMICROBIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistances :

S £ 4 mg/l et R > 4 mg/l.

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

ESPÈCES SENSIBLES

Aérobies à Gram négatif

Helicobacter pylori

30 %

Anaérobies

Bacteroides fragilis

Bifidobacterium

60 - 70 %

Bilophila

Clostridium

Clostridium difficile

Clostridium perfringens

Eubacterium

20 - 30 %

Fusobacterium

Peptostreptococcus

Porphyromonas

Prevotella

Veillonella

ESPÈCES RÉSISTANTES

Aérobies à Gram positif

Actinomyces

Anaérobies

Mobiluncus

Propionibacterium acnes

ACTIVITÉ ANTIPARASITAIRE

Entamoeba histolytica

Giardia intestinalis

Trichomonas vaginalis

Des résistances croisées avec le tinidazole se produisent.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Distribution

L’injection de 500 mg de métronidazole par voie veineuse donne lieu après perfusion unique à un pic moyen de 18 mg/l à la fin de la perfusion de 20 minutes.

Le renouvellement de la perfusion :

· toutes les 8 heures donne lieu à un pic moyen identique,

· toutes les 12 heures à un pic moyen de 13 mg/l.

La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.

La liaison aux protéines sériques du métronidazole est faible (< 10%).

La diffusion est rapide et importante dans les poumons, les reins, le foie, la peau, la bile, le LCR, la salive, le liquide séminal, les sécrétions vaginales.

Il traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.

Biotransformation

Le métronidazole donne essentiellement deux métabolites non conjugués ayant une activité antibactérienne (10 à 30%).

Élimination

Le métronidazole se concentre essentiellement au niveau du foie et dans la bile, sa concentration colique est faible.

L’excrétion se fait surtout par voie urinaire (40 à 70% dont 20% environ sous forme inchangée), entraînant une coloration des urines en brun-rougeâtre.

Chez l’insuffisant rénal, la demi-vie d’élimination reste inchangée et il n’est pas nécessaire de modifier la posologie. En cas d’hémodialyse, le métronidazole est rapidement éliminé et la demi-vie est réduite à 2 heures 30.

5.3. Données de sécurité préclinique

Aucune suspicion de cancérogénicité n’existe chez l’homme bien que ce produit se soit révélé carcinogène chez une certaine espèce de souris, mais non chez le rat et le hamster

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Phosphate disodique dodécahydraté ; Chlorure de sodium ; Acide citrique monohydraté ; eau pour préparations injectables.

6.2. Incompatibilités

Eviter le contact de la solution avec des éléments en aluminium.

L’ampicilline sodique, la céfalotine et le naftate de céfamandole sont chimiquement incompatibles avec le métronidazole.

En règle générale aucun autre médicament ne devrait être ajouté à la solution pour perfusion de métronidazole.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.

A conserver dans le conditionnement primaire d’origine, à l’abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

100 ml en poche Viaflo (Polyéthylène/Polyamide 6/Polypropylène) ; boîte de 50 poches.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

N’administrer que si la solution est limpide, sans particule visible et si la poche n’est pas endommagée.

Administrer immédiatement après l’insertion du set de perfusion.

Retirer le suremballage juste avant utilisation. Le conditionnement primaire maintient la stérilité du produit.

Ne pas utiliser les poches plastiques pour des connexions en série. Cette utilisation pourrait entraîner une embolie gazeuse en raison de l'aspiration de l'air résiduel de la première poche avant la fin de l'administration de solution venant de la deuxième poche.

La solution doit être administrée en utilisant du matériel stérile et en utilisant une technique aseptique. L’équipement doit être préparé avec la solution de manière à prévenir l’entrée d’air dans le système.

Chez les patients maintenus sous perfusion, le métronidazole doit être dilué avec des volumes appropriés de solution de chlorure de sodium 0,9%, ou de chlorure de potassium (20 et 40 mmol/litre).

L’utilisation d’une technique d’administration incorrecte pourrait provoquer l’apparition de fièvre liée à une introduction potentielle de composés pyrogènes.

En cas d’effet indésirable, la perfusion doit être arrêtée immédiatement.

Le produit doit être utilisé immédiatement après ouverture.

A usage unique, éliminer après utilisation.

Eliminer toute solution inutilisée.

Ne pas reconnecter de poches utilisées partiellement.

1. Ouverture :

a. Retirer la poche Viaflo de sa surpoche juste avant emploi.

b. vérifier l’absence de microfuites en pressant fermement l'emballage interne. En cas de fuites, éliminer la solution, la stérilité pouvant être altérée.

c. vérifier que la solution est limpide et l’absence de particules étrangères. Eliminer la solution si elle n’est pas limpide ou qu’elle contient des particules.

2. Préparation pour l'administration :

Utiliser du matériel stérile pour la préparation et l’administration.

a. Suspendre la poche par son œillet.

b. Retirer le protecteur plastique de l'embout de sortie situé au bas de la poche.

o D'une main, saisir la petite ailette située sur le tube de l'embout.

o De l'autre main, saisir la grande ailette située sur le capuchon et tourner.

o Ceci fera sauter le capuchon.

c. Utiliser une technique aseptique pour installer la perfusion.

d. Connecter le nécessaire pour perfusion. Se reporter à la notice accompagnant le nécessaire pour sa connexion, son amorce et pour l'administration de la solution.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BAXTER S.A.S

IMMEUBLE BERLIOZ

4 BIS RUE DE LA REDOUTE

78280 GUYANCOURT

FRANCE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 558 662 5 1 : 100 ml en poche Viaflo (Polyéthylène/Polyamide 6/Polypropylène) ; boîte de 50 poches.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

Date de première autorisation:16 mars 1995

Date de dernier renouvellement:16 mars 2005

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

<{JJ mois AAAA}>

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Médicament réservé à l’usage hospitalier.