RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 20/02/2018

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

GONADOTROPHINE CHORIONIQUE ENDO 1500 UI/ 1 mL, poudre et solvant pour solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Gonadotrophine chorionique (hCG)........................................................................................... 1500 UI

Pour 1 mL de solution reconstituée.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre et solvant pour solution injectable.

Poudre ou agglomérat blanc et sec.

Solvant aqueux, limpide et incolore.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Chez la femme :

En association avec les FSH ou HMG :

· traitement de la stérilité par anovulation ou dysovulation,

· déclenchement de l'ovulation dans le cadre des procréations médicalement assistées, quelques heures avant la ponction.

Chez l'homme :

· traitement de la stérilité par insuffisance de la spermatogenèse en cas d'hypogonadisme hypogonadotrope, en association avec les FSH ou HMG,

· cryptorchidie en l’absence d’obstacle anatomique,

· test à l’hCG pour l’exploration de la fonction Leydigienne du testicule.

4.2. Posologie et mode d'administration

Après mise en solution du lyophilisat dans le solvant, la solution doit être administrée immédiatement et exclusivement par voie intramusculaire.

Chez la femme :

En association avec les FSH ou HMG :

· traitement de la stérilité par anovulation ou dysovulation,

· déclenchement de l’ovulation dans le cadre des procréations médicalement assistées quelques heures avant la ponction.

3 000 UI à 10 000 UI, 24 à 48 heures après la dernière injection d’HMG.

Chez l'homme :

· traitement de la stérilité par déficience de la spermatogenèse en particulier en cas d’hypogonadisme hypogonadotrope, en association avec les FSH ou HMG : 1 500 UI à 3 000 UI, 2 fois par semaine, pendant 6 à 18 mois.

· cryptorchidie, en l’absence d’obstacle anatomique :

à titre indicatif : 100 UI/kg tous les 4 jours, pendant 3 à 4 semaines.

· test à l’hCG pour l’exploration de la fonction Leydigienne du testicule :

*chez l’enfant : habituellement 6 ou 7 injections de 1 500 UI, à raison d’une injection de 1 500 UI par jour, tous les 2 à 3 jours.

*chez l’adulte : habituellement 6 ou 7 injections de 5 000 UI, à raison d’une injection de 5 000 UI par jour, tous les 2 à 3 jours.

4.3. Contre-indications

Chez les hommes et chez les femmes

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi),

· tumeur hormono-sensible connue ou suspectée comme tumeur de l'ovaire, du sein ou de l'utérus chez les femmes et tumeur de la prostate ou du sein chez les hommes,

· tumeurs hypophysaire ou hypothalamique,

· insuffisance gonadique primaire,

· endocrinopathies extra-gonadiques non contrôlées,

· accidents thromboemboliques évolutifs (voir rubrique 4.4).

De plus, chez les femmes

· malformations des organes reproducteurs incompatibles avec une grossesse,

· myomes utérins incompatibles avec une grossesse,

· ne pas utiliser chez les jeunes filles avant 18 ans,

· kystes ovariens ou hypertrophie ovarienne, sans relation avec un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK),

· saignements vaginaux anormaux (non menstruels) d'étiologie non connue/non diagnostiquée.

De plus, chez les hommes

· tumeurs testiculaires,

· stérilité d’origine mécanique.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

Chez les hommes et chez les femmes :

Réactions d’hypersensibilité :

Des réactions d’hypersensibilité, à la fois généralisées et locales ; de type choc anaphylactique et angiœdème ont été rapportées. Si une réaction d’hypersensibilité est suspectée, arrêter le traitement par Gonadotrophine Chorionique Endo et rechercher les autres causes potentielles de l’évènement. (voir rubrique 4.3 Contre-indications).

Général :

· Les patients doivent être examinés à la recherche d’endocrinopathies non gonadiques non contrôlées (par ex. : troubles de la thyroïde, des glandes surrénales ou de l’hypophyse) et un traitement spécifique approprié doit être administré.

· Gonadotrophine Chorionique Endo ne doit pas être utilisé dans le but de diminuer le poids corporel. L’hCG n’a aucun effet sur le métabolisme et la répartition des graisses, ni sur l’appétit.

Chez les femmes :

Grossesse et naissances multiples :

Il existe un risque accru de grossesses multiples après induction de l'ovulation par des préparations contenant des gonadotrophines.

Fausse-couche :

Les taux de fausses couches chez les femmes poursuivant un traitement de procréation médicalement assistée sont plus élevés que dans la population non traitée.

Malformations congénitales :

Après utilisation des techniques de reproduction assistée (ART), l'incidence des malformations congénitales peut être légèrement plus élevée qu'après conceptions naturelles. Ceci peut être à des différences dans les caractéristiques des parents (ex.: âge de la mère, caractéristiques du sperme) et à un risque accru de grossesses multiples.

Grossesse extra-utérine :

Les femmes infertiles utilisant les Techniques de Reproduction Assistée (ART) présentent une incidence accrue de grossesse extra-utérine. Par conséquent, il est important de confirmer par une échographie précoce que la grossesse est intra-utérine.

Syndrome d’Hyperstimulation Ovarienne (SHSO) :

Le SHSO est une affection médicale différente de l’hypertrophie ovarienne non compliquée. Les signes et symptômes cliniques du SHSO d’intensité légère et modérée sont douleur abdominale, nausée, diarrhée, hypertrophie légère à modérée de la taille des ovaires et kystes ovariens. Un SHSO sévère peut menacer le pronostic vital. Les signes et symptômes cliniques d’un SHSO sévère sont des kystes ovariens de volume important, douleur abdominale aiguë, ascite, épanchement pleural, hydrothorax, dyspnée, oligurie, anomalies hématologiques et prise de poids. Dans de rares cas, une thromboembolie veineuse ou artérielle peut survenir en association avec un SHSO. Des anomalies transitoires des tests de la fonction hépatique, évocatrices d’une atteinte hépatique avec ou sans modifications morphologiques à la biopsie hépatique, ont également été rapportées en association avec un SHSO.

Le SHSO peut être provoqué par l’administration de gonadotrophine chorionique humaine (hCG) et par la grossesse (hCG endogène). Le SHSO précoce survient habituellement dans les 10 jours suivant l’administration d’hCG, et peut être associé à une réponse ovarienne excessive à la stimulation par gonadotrophine. Le SHSO tardif survient plus de 10 jours après l’administration d’hCG, en conséquence des changements hormonaux liés à la grossesse. En raison du risque de développer un SHSO, les patientes doivent être surveillées pendant au moins deux semaines suivant l’administration d’hCG.

Les femmes présentant des facteurs de risque connus de réponse ovarienne élevée peuvent être particulièrement sujettes au développement d’un SHSO pendant ou après un traitement par Gonadotrophine chorionique endo. Chez les femmes suivant leur premier cycle de stimulation ovarienne, et dont les facteurs de risque ne sont que partiellement connus, une surveillance étroite des signes et symptômes précoces de SHSO est recommandée.

Afin de réduire le risque de SHSO, des examens échographiques du développement folliculaire doivent être réalisés avant l’initiation du traitement et à intervalles réguliers en cours de traitement. La détermination simultanée des taux sériques d’œstradiol peut également être utile. Dans le cadre des TRA, la présence de 18 follicules ou plus, dont le diamètre est supérieur ou égal à 11 mm augmente le risque de SHSO. Il est recommandé de ne pas administrer l’hCG en présence d’un total de 30 follicules ou plus.

En fonction de la réponse ovarienne, les mesures suivantes peuvent être envisagées afin de réduire le risque de SHSO :

· Suspendre la stimulation par une gonadotrophine pendant une durée maximale de 3 jours (« coasting ») ;

· Suspendre l’administration d’hCG et annuler le cycle de traitement ;

· Administrer une dose d’hCG urinaire inférieure à 10 000 UI, par ex. 5 000 UI d’hCG urinaire ou 250 microgrammes d’hCG recombinante (équivalent à environ 6 500 UI d’hCG urinaire), afin de déclencher la maturation finale de l’ovocyte ;

· Annuler le transfert d’embryon frais et congeler les embryons ;

· Eviter l’administration d’hCG pour le soutien de la phase lutéale.

Le respect de la posologie recommandée pour Gonadotrophine Chorionique Endo et du schéma thérapeutique ainsi qu’une surveillance attentive de la réponse ovarienne sont importants pour réduire le risque de SHSO. Si un SHSO se développe, une prise en charge standard et appropriée du SHSO devra être mise en place et suivie.

Torsion ovarienne :

Des torsions ovariennes ont été rapportées après un traitement par des gonadotrophines, incluant Gonadotrophine Chorionique Endo. La torsion ovarienne peut être liée à d’autres conditions, telles que le SHSO, la grossesse, une chirurgie abdominale antérieure, des antécédents de torsion ovarienne, et des kystes ovariens antérieurs ou existants. Les lésions des ovaires causées par la réduction de l’apport sanguin peuvent être limitées par un diagnostic précoce et la levée immédiate de la torsion.

Complications vasculaires :

Des évènements thromboemboliques, associés ou non à un SHSO, ont été rapportés après un traitement par gonadotrophines, incluant Gonadotrophine Chorionique Endo. Des thromboses intravasculaires, pouvant provenir de veines ou d’artères, peuvent conduire à une diminution du flux sanguin vers les organes vitaux ou les extrémités. Les femmes présentant des facteurs de risque généralement reconnus de thrombose, tels qu'un antécédent personnel ou familial, une obésité sévère ou une thrombophilie connue, peuvent présenter un risque augmenté d'évènements thromboemboliques veineux ou artériels, au cours ou après traitement par gonadotrophines. Chez ces femmes, les bénéfices d'un traitement par FIV doivent être comparés avec les risques.

Examens médicaux :

L'injection d'hCG peut induire un test de grossesse faussement positif pendant 8 à 15 jours selon la dose injectée. La réalisation d'un nouveau test quelques jours plus tard est recommandée en cas de doute.

Tumeur des organes reproducteurs :

Des tumeurs bénignes et malignes de l'ovaire et d'autres organes de la reproduction ont été rapportées chez les femmes ayant eu recours à plusieurs traitements médicaux pour traiter l'infertilité. Il n'a pas encore été établi si un traitement par gonadotrophines augmente ou non le risque de ces tumeurs chez les femmes infertiles.

Chez les hommes :

Formation d’anticorps :

L’administration d’hCG peut induire la formation d’anticorps anti hCG. Dans de rares cas cela peut rendre le traitement inefficace.

Le traitement par hCG augmente la production d’androgènes. Par conséquent les patients présentant une insuffisance cardiaque latente ou manifeste, une insuffisance rénale ou une hypertension artérielle doivent être maintenus sous stricte surveillance médicale dans la mesure l’augmentation de la production d’androgènes peut parfois entraîner une aggravation ou une récurrence de ces affections.

L’hCG doit être utilisée avec prudence chez les jeunes garçons pré-pubères pour éviter une maturation épiphysaire ou une maturation sexuelle précoce. La maturation du squelette doit être surveillée régulièrement.

Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par flacon, c’est-à-dire « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Les gonadotrophines sont actuellement utilisées comme inducteurs de l’ovulation, en association avec les analogues de la GnRH, en vue d’obtenir une grossesse. La grossesse ne représente donc pas une indication de ces produits.

Toutefois, l’expérience montre que certaines femmes, après induction de l’ovulation lors d’un précédent cycle, développent une grossesse sans en avoir connaissance et entreprennent de ce fait une nouvelle stimulation ovarienne.

Les données actuellement disponibles sur les effets de cette classe de produits au cours de la grossesse sont les suivantes : chez l’animal, les études effectuées n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

En clinique, l’utilisation des gonadotrophines, sur des effectifs limités de grossesses exposées, n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour vérifier les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Affections du système immunitaire

Très rares cas de réactions d’hypersensibilité à type d’urticaire ou d’œdème de Quincke (voir aussi rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi).

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très rares cas d'éruptions cutanées.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Très rares cas de réactions locales au niveau du point d’injection (brûlure, douleur, rougeur, prurit, œdème pouvant être d'origine allergique).

Rares cas de fièvre.

Infections et infestations

Le risque de transmission d’agents infectieux ne peut pas être définitivement exclu lorsque sont administrés des médicaments préparés à partir de l’urine humaine. Ceci s’applique également à des agents pathogènes jusqu’ici inconnus. Ce risque est cependant limité par le procédé d’extraction/purification qui inclut des étapes d’élimination et/ou d’inactivation virale, dont la capacité a été validée sur des virus modèles et notamment pour le VIH, les Herpès virus et les Papillomavirus.

Aucun cas de contamination virale associée à l’administration de gonadotrophine extraite de l’urine humaine n’a été rapporté.

Chez les femmes :

Affections vasculaires

De très rares accidents thromboemboliques artériels et veineux ont été associés au traitement par FSH/hCG, généralement associés avec un syndrome d'hyperstimulation ovarienne (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi).

Hyperaldostéronisme secondaire, hypercoagulabilité, généralement associés avec un syndrome d'hyperstimulation ovarienne.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Hydrothorax (complication d'un syndrome d'hyperstimulation ovarienne sévère).

Affections gastro-intestinales

Douleurs abdominales et symptômes gastro-intestinaux tels que nausées et diarrhées liés à un SHSO modéré.

Ascites (complication d'un SHSO sévère).

Affections des organes de reproduction et du sein

Hyperstimulation ovarienne non souhaitée, syndrome d'hyperstimulation ovarienne léger à sévère (SHSO, voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi).

Les signes et symptômes cliniques d'un syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHSO) d'intensité légère sont des problèmes gastro-intestinaux (douleurs, nausées, diarrhée), mastodynies et une augmentation de volume discrète à modérée des ovaires ainsi que des kystes ovariens. Des anomalies transitoires du bilan fonctionnel hépatique ont été rapportées. Elles peuvent être associées à des anomalies morphologiques à la biopsie hépatique.

Dans de rares cas, un syndrome d'hyperstimulation ovarienne sévère est susceptible de menacer le pronostic vital. Il se caractérise par de volumineux kystes ovariens bilatéraux avec risque de rupture, une fuite liquidienne extravasculaire avec œdème interstitiel, une prise de poids, une ascite, un hydrothorax, des accidents thromboemboliques artériels ou veineux.

Investigations

Prise de poids pouvant être en rapport avec un SHSO sévère.

Hémoconcentration en rapport avec un SHSO.

Chez les hommes :

Affections des organes de reproduction et du sein

Un traitement par hCG peut potentiellement provoquer une gynécomastie.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Aux doses habituelles pas de toxicité, mais à fortes doses il peut survenir une rétention hydrosodée secondaire à l'augmentation de production d'androgènes (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

4.9. Surdosage

Un surdosage en Gonadotrophine chorionique endo peut révéler ou majorer un syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHSO ; voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi).

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : gonadotrophines, code ATC : G03GA01. (G : système génito-urinaire et hormones sexuelles).

L’hCG est extraite de l’urine de femme enceinte.

Les effets de l’hCG sont ceux de la LH :

Chez la femme :

· déclenchement de l'ovulation (après stimulation suffisante par FSH), développement du corps jaune et stimulation de la sécrétion de progestérone.

Chez l'homme :

· différenciation des cellules de Leydig et stimulation de la sécrétion d'androgènes par ces cellules.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

· L’hCG est une glycoprotéine hydrosoluble.

· Après administration orale l’hormone est détruite par les enzymes gastro-intestinales, mais elle conserve son activité après l’injection intramusculaire. En clinique humaine, l’administration doit être faite exclusivement par voie intramusculaire.

Sa durée d’action et son métabolisme sont encore mal précisés.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

La poudre contient du mannitol, du dihydrogénophosphate de sodium anhydre, de l’hydrogénophosphate de sodium anhydre et de la carmellose sodique.

Le flacon de solvant contient du chlorure de sodium (9 mg) et de l’eau pour préparations injectables (1 mL).

6.2. Incompatibilités

En l’absence d’étude de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

36 mois.

Gonadotrophine chorionique endo peut être utilisé jusqu’à la date de péremption indiquée sur l’étui.

Le contenu du flacon doit être utilisé immédiatement après reconstitution.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).

A conserver dans l’emballage extérieur d’origine à l’abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

La poudre est contenue en flacon en verre (type I) de 2 mL, muni d’un capuchon (caoutchouc chlorobutyl siliconé).

Le solvant est présenté sous forme de flacon en verre (type I) de 2 mL contenant 9 mg de chlorure de sodium et 1 mL d’eau pour préparations injectables.

Boîte de 3 flacons.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Après mise en solution de la poudre dans le solvant, la solution doit être administrée immédiatement et exclusivement par voie intramusculaire.

Ne pas utiliser si la solution contient des particules ou si la solution n’est pas claire.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MSD FRANCE

34 avenue Léonard de Vinci

92400 Courbevoie

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 246 2 8 : 1 mL de solvant en flacon (verre) de 2 mL + poudre en flacon (verre) de 2 mL, boîte de 3.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.

Prescription réservée aux spécialistes en gynécologie, en gynécologie-obstétrique, en endocrinologie et métabolisme, en urologie ou en pédiatrie.