RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 16/04/2018

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PROPIONATE DE FLUTICASONE GLAXOSMITHKLINE SANTE GRAND PUBLIC 50 microgrammes/dose, suspension pour pulvérisation nasale

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Suspension aqueuse de 0,5 mg (500 microgrammes) / mL de propionate de fluticasone.

Chaque pulvérisation délivre 100 mg de suspension contenant 50 microgrammes de propionate de fluticasone, comme dose délivrée.

Excipients à effet notoire :

Chaque dose délivrée (1 pulvérisation) contient 20 microgrammes de chlorure de benzalkonium.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Suspension pour pulvérisation nasale.

Suspension aqueuse opaque de couleur blanche.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Propionate de fluticasone GlaxoSmithKline Santé Grand Public est indiqué chez l’adulte à partir de 18 ans.

Ce médicament est indiqué chez l'adulte dans le traitement symptomatique de la rhinite allergique saisonnière (rhume des foins) ou dans la rhinite allergique déclenchée par d'autres allergènes aéroportés (tels que les acariens, les spores de moisissures ou les squames animales).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Adultes âgés de 18 ans :

La posologie recommandée est de 2 pulvérisations dans chaque narine, 1 fois par jour (200 microgrammes de propionate de fluticasone), de préférence le matin.

En cas de symptômes importants, si nécessaire, la posologie peut être augmentée à 2 pulvérisations dans chaque narine 2 fois par jour mais pendant une courte durée.

Une fois le contrôle des symptômes obtenu, le traitement d’entretien pourra être de 1 pulvérisation dans chaque narine une fois par jour. Si les symptômes réapparaissent, la posologie peut être augmentée en fonction des besoins.

La posologie doit être ajustée en utilisant la dose minimale efficace permettant de maintenir un contrôle des symptômes.

La dose quotidienne maximale ne doit pas dépasser 4 pulvérisations dans chaque narine.

Chez certains patients, l’efficacité maximum peut ne pas être obtenue dans les premiers jours du traitement. Ainsi, le traitement des patients ayant un antécédent de rhinite allergique saisonnière peut être initié quelques jours avant le début de la saison pollinique afin d’aider à prévenir l’apparition des symptômes. Pour obtenir l’effet thérapeutique optimal, une utilisation régulière est recommandée.

La durée du traitement devra être limitée à la période d’exposition aux allergènes.

Chez certaines personnes, 3 à 4 jours de traitement continu peuvent être nécessaires pour obtenir l’efficacité maximale.

Patients âgés :

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire dans cette population.

Population pédiatrique :

Propionate de fluticasone GlaxoSmithKline Santé Grand Public ne doit pas être utilisé chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans en raison du manque de données.

Mode d’administration

Voie nasale uniquement.

Ne pas administrer dans les yeux ou dans la bouche.

Agiter légèrement le flacon avant emploi.

Lors du premier usage ou si la pompe est restée inutilisée pendant plusieurs jours, il est nécessaire d’amorcer la pompe en pressant plusieurs fois la collerette.

Pour utiliser le pulvérisateur, placer l’applicateur dans une narine à distance de la cloison nasale tout en appuyant sur l'autre narine pour la maintenir fermée. Pulvériser ensuite dans la narine tout en inspirant puis expirer par la bouche.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité (allergie) à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

En l’absence d’amélioration dans les 7 jours, il doit être recommandé au patient de ne pas poursuivre le traitement ou bien de consulter leur médecin.

En cas d’amélioration mais avec un contrôle insuffisant des symptômes, les patients doivent consulter un médecin.

Ce médicament ne doit pas être utilisé en continu pendant plus de trois mois sans surveillance médicale.

Avant l'administration du traitement, l'attention du médecin est requise dans les cas suivants :

· utilisation concomitante d’autres produits contenant des corticostéroïdes sous formes comprimés, crèmes, pommades, médicaments inhalés (traitement de l’asthme, ou autres), collyre ou gouttes/pulvérisateur destiné à une administration par voie nasale.

· une infection nasale ou sinusale.

· un traumatisme ou une intervention chirurgicale récents au niveau du nez ou une perforation nasale.

Un traitement par corticoïdes par voie nasale à des doses supérieures à celles recommandées peut entrainer une insuffisance surrénalienne cliniquement significative. En cas de traitement nécessitant des doses supérieures à celles recommandées, une corticothérapie de supplémentation par voie systémique devra être envisagée lors des périodes de stress ou lorsqu’une intervention chirurgicale est programmée.

Il existe un risque d'interactions cliniquement significatives lors de l'administration concomitante de propionate de fluticasone avec des inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4 comme par exemple le kétoconazole et les inhibiteurs de la protéase tels que le ritonavir, pouvant entrainer une augmentation de l’exposition systémique du propionate de fluticasone (voir rubrique 4.5).

Des effets systémiques peuvent apparaître lors de traitement au long court avec des doses élevées de corticoïdes par voie nasale. Le risque de retentissement systémique reste néanmoins moins important qu’avec les corticoïdes oraux et peut varier en fonction de la susceptibilité individuelle et de la composition de la spécialité corticoïde utilisée. Les effets systémiques possibles sont : syndrome de Cushing ou symptômes cushingoïdes, insuffisance surrénalienne, retard de croissance chez les enfants et les adolescents, et plus rarement, diminution de la densité minérale osseuse, effets sur le métabolisme glucidique et différents troubles psychologiques et du comportement comprenant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression ou agressivité (en particulier chez l’enfant).

Des troubles visuels peuvent être rapportés avec l’utilisation d’un corticoïde systémique ou topique. Si un patient présente des symptômes tels qu’une vision trouble ou d’autres anomalies visuelles, la consultation d’un ophtalmologiste doit être envisagée afin d’évaluer les causes possibles pouvant inclure une cataracte, un glaucome, ou des maladies rares telles qu’une choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) qui ont été rapportées après l’utilisation de corticostéroïdes systémiques ou topiques.

En raison de la présence de chlorure de benzalkonium, ce médicament peut provoquer des irritations et en particulier dans le cas d’une utilisation à long terme, un œdème de la muqueuse nasale (voir section 5.3).

L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors de contrôles antidopage.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Dans les conditions normales d'emploi, les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone retrouvées après administration par voie nasale sont faibles du fait d’un effet de premier passage important médiés par le cytochrome P450 3A4 aux niveaux intestinal et hépatique, et d’une clairance systémique élevée. Par conséquent, les interactions médicamenteuses cliniquement significatives avec le propionate de fluticasone sont peu probables.

Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, y compris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effets indésirables systémiques. L’association doit être évitée sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d'effets indésirables systémiques des corticostéroïdes; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets indésirables systémiques des corticostéroïdes.

Une étude d'interaction chez des volontaires sains recevant du propionate de fluticasone par voie nasale a montré que le ritonavir (un inhibiteur très puissant du cytochrome P450 3A4) à la dose de 100 mg deux fois par jour augmentait de plusieurs centaines de fois les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone, entraînant une diminution marquée des concentrations en cortisol plasmatique. Des cas de syndrome de Cushing et d’insuffisance surrénalienne ont été rapportés. L’administration concomitante de propionate de fluticasone et de ritonavir doit donc être évitée sauf si les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques encourus d'effets secondaires systémiques liés à la corticothérapie.

Avec d'autres inhibiteurs du cytochrome P450 3A4, des augmentations négligeables (érythromycine) ou mineures (kétoconazole) de l’exposition systémique du propionate de fluticasone ont été observées sans diminution significative des concentrations sériques de cortisol. La prudence est requise en cas d'administration concomitante d’inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4, en particulier lors d’une utilisation au long cours en raison du risque d’augmentation de l’exposition systémique du propionate de fluticasone.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les données de sécurité concernant l’utilisation du propionate de fluticasone pendant la grossesse sont insuffisantes. L’administration de corticostéroïdes chez des animaux gravides peut provoquer des anomalies de développement du fœtus, avec fente palatine et retard de croissance intra-utérin. Il existe par conséquent un très faible risque de survenue de ces mêmes effets chez le fœtus humain. Il convient toutefois de souligner que les malformations fœtales observées chez l’animal sont survenues avec des expositions systémiques relativement élevée, alors que l’administration par voie nasale n'entraine qu'une exposition systémique minimale (voir section 5.3).

L'administration de ce médicament pendant la grossesse ne sera envisagée que si le bénéfice/risque est favorable laissé à l'appréciation du médecin.

Allaitement

Le passage du propionate de fluticasone dans le lait maternel humain n’a pas été étudié. Lors de l’administration sous-cutanée de propionate de fluticasone chez des rates de laboratoire allaitantes, produisant des concentrations plasmatiques mesurables, il a été mis en évidence un passage du propionate de fluticasone dans le lait. Cependant, après administration par voie nasale chez des primates, la fluticasone n'a pas été détectée dans le plasma. Il est donc peu probable que le propionate de fluticasone soit retrouvé dans le lait maternel en quantité détectable.

Si ce médicament est utilisé au cours de l’allaitement, les bénéfices thérapeutiques attendus pour la mère doivent être supérieurs aux risques potentiels encourus par la mère et le nouveau-né. Un avis médical est requis avant toute utilisation pendant l’allaitement.

Fertilité

Il n’existe aucune donnée concernant l’effet du propionate de fluticasone sur la fertilité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Propionate de fluticasone GlaxoSmithKline Santé Grand Public n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

L’effet indésirable le plus fréquent après administration par voie nasale est l’épistaxis. La plupart des cas rapportés ne présentait pas de critère de gravité et ont été spontanément résolutifs. Les effets indésirables les plus graves rapportés sont l’anaphylaxie/réactions anaphylactiques, des bronchospasmes et des perforations de la cloison nasale.

Les effets indésirables sont listés ci-dessous par classe de systèmes d’organes et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥1 / 10), fréquent (> 1/100 et < 1/10), peu fréquent (> 1/1000 et < 1/100), rare (> 1 / 10.000 et < 1/1000) et très rare (< 1 / 10.000) y compris les cas isolés. Les fréquences de survenue des effets indésirables : "très fréquents", "fréquents" et "peu fréquents" ont généralement été déterminés à partir des données issues des études cliniques. Les fréquences de survenue "rares" et "très rares" ont généralement été déterminés à partir de notifications spontanées. Les fréquences présentées des effets indésirables ne prennent pas en compte leur fréquence dans les groupes placebo.

Classe de système d’organes
Effet indésirable
Fréquence
Troubles du système immunitaire
Réactions d’hypersensibilité, anaphylaxie/réactions anaphylactiques, bronchospasmes, éruption cutanée, œdème du visage ou de la langue
Très rare
Troubles du système nerveux
Céphalées, sensation de goût et odeur désagréables
Fréquent
Troubles oculaires
Glaucome, augmentation de la pression intraoculaire, cataracte
Très rare
Vision trouble
 
Inconnu
 
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinales
Epistaxis
Très fréquent
Sécheresse nasale, irritation nasale, sécheresse de la gorge, irritation de la gorge
Fréquent
Perforation de la cloison nasale
Très rare

Les effets systémiques liés aux corticostéroïdes administrés par voie nasale peuvent apparaître, en particulier en cas de fortes doses utilisées sur des périodes prolongées.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

4.9. Surdosage

L'administration de doses supérieures aux doses recommandées sur une longue période peut conduire à une inhibition temporaire de la fonction surrénalienne.

Il n’y a pas de donnée disponible concernant les effets d’un surdosage aigu ou chronique avec ce médicament.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : préparations nasales, corticoïdes. Code ATC : R01AD08.

Mécanisme d’action

Le propionate de fluticasone est un glucocorticostéroïde ayant une activité anti-inflammatoire puissante en agissant sur les récepteurs aux glucocorticoïdes.

Effets pharmacodynamiques

Après administration par voie nasale de propionate de fluticasone (200 microgrammes/jour), il n'a pas été mis en évidence de différence significative des variations de l’aire sous la courbe des 24 heures du cortisol sérique par rapport au placebo (ratio 1,01 ; 90 % IC 0,9-1,14).

Efficacité et sécurité clinique

Des études cliniques multiples randomisées, conduites en double-aveugle contre placebo ont étudié l’administration du propionate de fluticasone en pulvérisation nasale (200 microgrammes une fois par jour) chez les patients adultes présentant une rhinite allergique saisonnière (RAS) ou une rhinite allergique perannuelle (RAP). Deux études ont évalué l’inconfort ressentis au niveau des sinus et la sensation d’obstruction nasale chez les patients de 12 ans et plus présentant une rhinite allergique. Une amélioration significative des symptômes nasaux (rhinorrhée, obstruction nasale, éternuements et prurit nasal) et des symptômes oculaires (prurit, larmoiement et rougeur des yeux) était observée dans le groupe traité par le propionate de fluticasone comparativement au placebo (p<0.05). L’efficacité a été maintenue pendant la totalité des 24h entre l'administration de 2 doses. Les douleurs au niveau des sinus et les chiffres des pressions étaient significativement réduits en comparaison avec le placebo pendant la deuxième semaine de traitement dans les deux études et au cours de la première semaine dans l’une des études (p<0.05).

Une analyse a posteriori de 22 études cliniques conduites en utilisant le propionate de fluticasone en pulvérisation nasale a montré que l’effet thérapeutique apparait dans les 12 heures, et dès 2 à 4 heures chez certains patients, après l’administration initiale de propionate de fluticasone en pulvérisation nasale.

L'effet préventif sur l’apparition des symptômes de la RAS a été évalué dans deux études avec le propionate de fluticasone en pulvérisation nasale (200 microgrammes une fois par jour) chez des patients de 12 ans et plus. Le propionate de fluticasone en pulvérisation nasale a été comparé au cromoglycate disodique à 2% en pulvérisation nasale aqueuse (étude 1) ou à l'association du propionate de fluticasone en pulvérisation nasale avec la cétirizine administrée par voie orale (10 mg par jour) (étude 2). Les deux études ont été menées en double-aveugle et en groupes parallèles. Les patients traités par le propionate de fluticasone avaient significativement plus de jours sans symptômes (c'est-à-dire sans éternuements, rhinorrhée, obstruction nasale et prurit) par rapport à ceux traités par cromoglycate disodique (p<0.01). Il n'a pas été mis en évidence de différence entre les deux groupes de traitement en termes de soulagement des symptômes oculaires. Il n'a pas été observé de différence significative entre le groupe traité par propionate de fluticasone en pulvérisation nasale associé à la cétirizine par voie orale et celui traité par le propionate de fluticasone en pulvérisation nasale seule.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Absorption

Après administration nasale du propionate de fluticasone (200 microgrammes/jour), les concentrations plasmatiques maximales à l’état d’équilibre n’étaient pas quantifiables chez la plupart des sujets (<0.01 ng/mL). La Cmax la plus importante observée atteignait 0.017 ng/mL. L’absorption directe par la muqueuse nasale est négligeable en raison de la faible solubilité aqueuse et du fait que la dose est en grande partie déglutie. L’exposition systémique observée après administration par voie orale est < 1% en raison de sa faible absorption et du métabolisme pré-systémique. L’exposition systémique totale résultant de l'absorption au niveau de la muqueuse nasale et de l'absorption de la fraction déglutie est par conséquent négligeable.

Distribution

Le volume de distribution du propionate de fluticasone à l’état d’équilibre est important (environ 318 L). Le taux de fixation aux protéines plasmatiques est élevé (91 %).

Biotransformation

Le propionate de fluticasone est rapidement éliminé de la circulation générale, principalement par métabolisme hépatique et transformé par l’enzyme CYP3A4 du cytochrome P450 en un métabolite acide carboxylique inactif. La quantité de propionate de fluticasone déglutie subit également un important métabolisme de premier passage. La prudence est requise en cas d'administration concomitante d’inhibiteurs puissants du CYP3A4 tels que le kétoconazole et le ritonavir en raison du risque d’augmentation de l’exposition systémique du propionate de fluticasone.

Élimination

L’élimination du propionate de fluticasone administré par voie intraveineuse est linéaire pour des doses allant de 250 à 1000 microgrammes. La clairance plasmatique est élevée (CL=1.1L/min). Le pic de concentration plasmatique diminue d’environ 98% en 3 ou 4 heures, et les concentrations plasmatiques retrouvées à la demi-vie terminale de 7,8 heures sont très faibles. La clairance rénale du propionate de fluticasone est négligeable (< 0,2 %), et moins de 5 % de la dose est excrétée sous forme de métabolite acide carboxylique.

Le propionate de fluticasone et ses métabolites sont excrétés principalement par voie biliaire.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études toxicologiques chez l’animal, y compris les études toxicologiques sur la reproduction et le développement, ont montré des effets typiques de la classe des corticostéroides puissants et ce, uniquement à des doses très supérieures aux doses proposées pour l’utilisation thérapeutique en clinique humaine. Aucun nouvel effet n’a été identifié dans les essais de toxicité à doses répétées. Le propionate de fluticasone est dépourvu d’activité mutagénique in vitro et in vivo et n’a montré aucun potentiel cancérogène chez les rongeurs. Il est à la fois non irritant et non sensibilisant sur les modèles animaux.

Les données disponibles chez l’animal indiquent qu’à des doses supérieures à la dose clinique thérapeutique, l’administration nasale répétée de chlorure de benzalkonium peut induire des métaplasies squameuses, diminuer le nombre de cils et de cellules caliciformes et réduire la sécrétion de mucus, principalement dans les zones de la muqueuse nasale où la concentration de la substance appliquée par voie topique est la plus forte. De plus, les données cliniques collectives indiquent que l’inhalation de courte durée de chlorure de benzalkonium peut induire une bronchoconstriction chez les asthmatiques et une bronchoconstriction paradoxale lors d’un usage répété chez les patients souffrant d’asthme sévère. Cependant, les effets secondaires sur les cils et la muqueuse nasale n’ont pas été démontrés dans les études cliniques rapportées.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Glucose anhydre

Cellulose microcristalline

Carmellose sodique

Alcool phényléthylique

Chlorure de benzalkonium

Polysorbate 80

Eau purifiée

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon en verre ambré, muni d’une pompe doseuse constituée de plastique, de caoutchouc et de composants métalliques, un applicateur nasal en polypropylène et un capuchon de protection en polypropylène.

Chaque flacon fournit 60 pulvérisations mesurées, avec un contenu total non inférieur à 7,0 g ou 120 pulvérisations mesurées avec un contenu total non inférieur à 14.0g.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

GLAXOSMITHKLINE SANTE GRAND PUBLIC

23 RUE FRANÇOIS JACOB

92500 RUEIL-MALMAISON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 075 8 4 : Flacon en verre ambré de 60 pulvérisations, muni d’une pompe doseuse, un applicateur nasal et un capuchon de protection.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I