RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 26/04/2018

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CEFTAZIDIME QILU 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion (IV)

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque flacon contient 2 g de ceftazidime (sous forme pentahydratée) avec du carbonate de sodium (128 mg par gramme de ceftazidime).

Excipient(s) à effet notoire

Chaque flacon contient 111 mg (4,8 mmol) de sodium.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre pour solution injectable/pour perfusion

Poudre cristalline stérile de couleur blanche ou presque blanche.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

CEFTAZIDIME QILU est indiqué pour le traitement des infections suivantes chez l’adulte et l’enfant, y compris le nouveau-né (à partir de la naissance).

· Pneumonie nosocomiale

· Infections bronchopulmonaires dans la mucoviscidose

· Méningite bactérienne

· Otite moyenne suppurée chronique

· Otite externe maligne

· Infections urinaires compliquées

· Infections compliquées de la peau et des tissus mous

· Infections intra-abdominales compliquées

· Infections osseuses et articulaires

· Péritonite associée à la dialyse chez les patients sous DPCA.

Traitement des patients présentant une bactériémie associée ou suspectée d’être associée à l’une des infections citées ci-dessus.

La ceftazidime peut être utilisée dans la prise en charge des patients neutropéniques avec fièvre suspectée d’être due à une infection bactérienne.

La ceftazidime peut être utilisée en prophylaxie périopératoire des infections urinaires chez les patients subissant une résection transurétrale de la prostate (RTUP).

Le choix de la ceftazidime doit tenir compte de son spectre antibactérien, qui se limite principalement aux bactéries aérobies Gram négatives (voir rubriques 4.4 et 5.1).

La ceftazidime doit être co-administrée avec d’autres agents antibactériens chaque fois que l’éventail possible des bactéries responsables ne relève pas de son spectre d’activité.

Il convient de tenir compte des directives officielles relatives à l’utilisation appropriée des médicaments antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Tableau 1 : Adultes et enfants ≥ 40 kg

Administration discontinue

Infection

Dose à administrer

Infections bronchopulmonaires dans la mucoviscidose

100 à 150 mg/kg/jour toutes les 8 h, maximum 9 g par jour1

Neutropénie fébrile

2 g toutes les 8 h

Pneumonie nosocomiale

Méningite bactérienne

Bactériémie*

Infections osseuses et articulaires

1 à 2 g toutes les 8 h

Infections compliquées de la peau et des tissus mous

Infections intra-abdominales compliquées

Péritonite associée à la dialyse chez les patients sous DPCA

Infections urinaires compliquées

1 à 2 g toutes les 8 h ou toutes les 12 h

Prophylaxie périopératoire lors de résection transurétrale de la prostate (RTUP)

1 g lors de l’induction de l’anesthésie et une seconde dose lors du retrait du cathéter

Otite moyenne suppurée chronique

1 à 2 g toutes les 8 h

Otite externe maligne

Perfusion continue

Infection

Dose à administrer

Neutropénie fébrile

Dose de charge de 2 g suivie d’une perfusion continue de 4 à 6 g par 24 h1

Pneumonie nosocomiale

Infections bronchopulmonaires dans la mucoviscidose

Méningite bactérienne

Bactériémie*

Infections osseuses et articulaires

Infections compliquées de la peau et des tissus mous

Infections intra-abdominales compliquées

Péritonite associée à la dialyse chez les patients sous DPCA

1On a utilisé 9 g/jour chez des adultes ayant une fonction rénale normale sans observer d’effets indésirables.

*Associée ou suspectée d’être associée à l’une des infections citées dans la rubrique 4.1.

Tableau 2 : Patients pédiatriques < 40 kg

Nourrissons et jeunes enfants > 2 mois et enfants < 40 kg

Infection

Dose usuelle

Administration discontinue

Infections urinaires compliquées

100 à 150 mg/kg/jour en trois doses fractionnées, maximum 6 g/jour

Otite moyenne suppurée chronique

Otite externe maligne

Enfants neutropéniques

150 mg/kg/jour en trois doses fractionnées, maximum 6 g/jour

Infections bronchopulmonaires dans la mucoviscidose

Méningite bactérienne

Bactériémie*

Infections osseuses et articulaires

100 à 150 mg/kg/jour en trois doses fractionnées, maximum 6 g/jour

Infections compliquées de la peau et des tissus mous

Infections intra-abdominales compliquées

Péritonite associée à la dialyse chez les patients sous DPCA

Perfusion continue

Neutropénie fébrile

Dose de charge de 60 à 100 mg/kg suivie d’une perfusion continue de 100 à 200 mg/kg/jour, maximum 6 g/jour

Pneumonie nosocomiale

Infections bronchopulmonaires dans la mucoviscidose

Méningite bactérienne

Bactériémie*

Infections osseuses et articulaires

Infections compliquées de la peau et des tissus mous

Infections intra-abdominales compliquées

Péritonite associée à la dialyse chez les patients sous DPCA

Nouveau-nés et nourrissons ≤ 2 mois

Infection

Dose usuelle

Administration discontinue

La plupart des infections

25 à 60 mg/kg/jour en deux doses fractionnées1

1Chez les nouveau-nés et les nourrissons ≤ 2 mois, la demi-vie sérique de la ceftazidime peut être 3 à 4 fois plus longue que chez les adultes.

*Associée ou suspectée d’être associée à l’une des infections citées dans la rubrique 4.1.

Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité de la ceftazidime administrée en perfusion continue à des nouveau-nés et nourrissons ≤ 2 mois n’ont pas été établies.

Personnes âgées

En raison de la diminution de la clairance de la ceftazidime chez les personnes âgées, la dose quotidienne ne doit normalement pas dépasser 3 g chez les patients de plus de 80 ans.

Insuffisance hépatique

Les données disponibles n’indiquent pas la nécessité d’ajuster la dose en cas d’insuffisance hépatique légère à modérée. Il n’y a pas de données issues d’études cliniques chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir également rubrique 5.2). Une surveillance clinique étroite de la sécurité et de l’efficacité est conseillée.

Insuffisance rénale

La ceftazidime est excrétée sous forme non modifiée par les reins. Par conséquent, la posologie doit être réduite chez les patients insuffisants rénaux (voir également rubrique 4.4).

Une dose de charge initiale de 1 g doit être administrée. Les doses d’entretien doivent être basées sur la clairance de la créatinine :

Tableau 3 : Doses d’entretien recommandées de ceftazidime en cas d’insuffisance rénale – perfusion discontinue

Adultes et enfants ≥ 40 kg

Clairance de la créatinine

(ml/min)

Créatinine sérique approximative

μmol/l (mg/dl)

Dose unitaire recommandée de ceftazidime (g)

Fréquence d’administration

(heures)

50-31

150-200

(1,7-2,3)

1

12

30-16

200-350

(2,3-4,0)

1

24

15-6

350-500

(4,0-5,6)

0,5

24

<5

>500

(>5,6)

0,5

48

Chez les patients souffrant d’infections sévères, la dose unitaire doit être augmentée de 50 % ou la fréquence d’administration doit être augmentée.

Chez les enfants, la clairance de la créatinine doit être ajustée pour la surface corporelle ou la masse corporelle maigre.

Patients pédiatriques < 40 kg

Clairance de la créatinine (ml/min)**

Créatinine sérique approximative*

μmol/l (mg/dl)

Dose individuelle recommandée

mg/kg poids corporel

Fréquence d’administration

(heures)

50-31

150-200

(1,7-2,3)

25

12

30-16

200-350

(2,3-4,0)

25

24

15-6

350-500

(4,0-5,6)

12,5

24

< 5

> 500

(> 5,6)

12,5

48

*Les valeurs de la créatinine sérique sont des valeurs indicatives susceptibles de ne pas indiquer exactement le même degré de réduction pour tous les patients insuffisants rénaux.

** Estimée sur la base de la surface corporelle ou mesurée.

Une surveillance clinique étroite de la sécurité et de l’efficacité est conseillée.

Tableau 4 : Doses d’entretien recommandées de ceftazidime en cas d’insuffisance rénale – perfusion continue

Adultes et enfants ≥ 40 kg

Clairance de la créatinine

(ml/min)

Créatinine sérique approximative µmol/l (mg/dl)

Fréquence d’administration

(heures)

50-31

150-200

(1,7-2,3)

Dose de charge de 2 g suivie de 1 à 3 g /24 heures

30-16

200-350

(2,3-4,0)

Dose de charge de 2 g suivie de 1 g /24 heures

≤ 15

> 350

(> 4,0)

Non évaluée

La prudence est recommandée lors du choix de la dose. Une surveillance clinique étroite de la sécurité et de l’efficacité est conseillée.

Patients pédiatriques < 40 kg

La sécurité et l’efficacité de la ceftazidime administrée en perfusion continue chez des patients pédiatriques < 40 kg insuffisants rénaux n’ont pas été établies. Une surveillance clinique étroite de la sécurité et de l’efficacité est conseillée.

En cas de perfusion continue chez un enfant souffrant d’insuffisance rénale, la clairance de la créatinine doit être ajustée en fonction de la surface corporelle ou de la masse corporelle maigre.

Hémodialyse

La demi-vie sérique pendant l’hémodialyse est de 3 à 5 h.

La dose d’entretien de ceftazidime recommandée dans les tableaux 5 et 6 doit être répétée après chaque séance d’hémodialyse.

Dialyse péritonéale

La ceftazidime peut être utilisée en dialyse péritonéale et en dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA).

Outre la voie intraveineuse, la ceftazidime peut être incorporée au liquide de dialyse (généralement 125 à 250 mg pour 2 litres de solution de dialyse).

Chez les patients insuffisants rénaux sous hémodialyse artério-veineuse continue ou sous hémofiltration avec membranes à haute perméabilité en unité de soins intensifs : 1 g par jour en dose unique ou en doses fractionnées. Pour l’hémofiltration avec membranes à basse perméabilité, suivre les recommandations posologiques en cas d’insuffisance rénale.

Chez les patients sous hémofiltration véno-veineuse et sous hémodialyse véno-veineuse, suivre les recommandations posologiques figurant dans les tableaux 5 et 6 ci-dessous.

Tableau 5 : Doses recommandées pour hémofiltration véno-veineuse continue

Fonction rénale résiduelle (clairance de la créatinine ml/min)

Dose d’entretien (mg) pour un débit d’ultrafiltration (ml/min) de1 :

5

16,7

33,3

50

0

250

250

500

500

5

250

250

500

500

10

250

500

500

750

15

250

500

500

750

20

500

500

500

750

1 Dose d’entretien à administrer toutes les 12 h.

Tableau 6 : Doses recommandées pour hémodialyse véno-veineuse continue

Fonction rénale résiduelle (clairance de la créatinine en ml/min)

Dose d’entretien (mg) pour un débit de dialysat de1 :

1,0 litre/h

2,0 litres/h

Débit d’ultrafiltration (litres/h)

Débit d’ultrafiltration (litres/h)

0,5

1,0

2,0

0,5

1,0

2,0

0

500

500

500

500

500

750

5

500

500

750

500

500

750

10

500

500

750

500

750

1000

15

500

750

750

750

750

1000

20

750

750

1000

750

750

1000

1 Dose d’entretien à administrer toutes les 12 h.

Mode d’administration

La dose dépend de la sévérité, de la sensibilité, de la localisation et du type d’infection, ainsi que de l’âge et de la fonction rénale du patient.

CEFTAZIDIME QILU 2 g doit être administré par injection ou perfusion intraveineuse. Les solutions de ceftazidime peuvent être administrées directement dans une veine ou introduites dans la tubulure d’une trousse de perfusion si le patient reçoit des fluides par voie parentérale. La voie d’administration standard recommandée est par injection intraveineuse discontinue ou par perfusion intraveineuse continue.

Pour des instructions concernant la reconstitution du médicament avant administration, voir rubrique 6.6.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la ceftazidime, à une autre céphalosporine ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

Antécédents d’hypersensibilité sévère (par exemple réaction anaphylactique) à un autre type d’agents antibactériens de la classe des bêta-lactamines (pénicillines, monobactames et carbapénèmes).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Hypersensibilité

Comme avec tous les antibactériens de la classe des bêta-lactamines, des réactions d’hypersensibilité graves et parfois fatales ont été rapportées. En cas de réaction d’hypersensibilité sévère, arrêter immédiatement le traitement par la ceftazidime et instaurer des mesures d’urgence appropriées.

Avant le début du traitement, il convient de déterminer si le patient a des antécédents de réactions d’hypersensibilité sévère à la ceftazidime, à d’autres céphalosporines ou à un autre antibiotique de la classe des bêta-lactamines. Il convient d’être prudent en cas d’administration de la ceftriaxone à des patients présentant des antécédents de réaction d’hypersensibilité non sévère à d’autres bêta-lactamines.

Spectre d’activité

La ceftazidime possède un spectre d’activité antibactérienne limité. Elle ne convient pas à une utilisation en monothérapie pour le traitement de certains types d’infections, sauf si l’agent pathogène est déjà identifié et est connu pour être sensible ou en cas de très forte suspicion que le ou les agents pathogènes les plus probables soient sensibles à un traitement par la ceftazidime. Ceci s’applique tout particulièrement au traitement des patients présentant une bactériémie et au traitement des méningites bactériennes, des infections de la peau et des tissus mous et des infections osseuses et articulaires. En outre, la ceftazidime est sensible à l’hydrolyse par plusieurs bêta-lactamases à spectre élargi (BLSE). Par conséquent, il convient de tenir compte des informations sur la prévalence de micro-organismes producteurs de BLSE lors du choix d’un traitement par la ceftazidime.

Colite pseudomembraneuse

Des cas de colite liée à l’administration d’un produit antibactérien et de colite pseudomembraneuse ont été rapportés avec presque tous les agents antibactériens, y compris la ceftazidime, avec une gravité allant de légère à menaçant le pronostic vital. Il est dès lors important d’envisager ce diagnostic chez les patients qui présentent de la diarrhée pendant ou après l’administration d’un antibiotique (voir rubrique 4.8). L’arrêt du traitement par la ceftazidime et l’administration d’un traitement spécifique contre Clostridium difficile doivent être envisagés. Toute administration d’inhibiteurs du péristaltisme est à proscrire.

Fonction rénale

Tout traitement concomitant par des céphalosporines à forte dose et des médicaments néphrotoxiques tels que des aminosides ou des diurétiques puissants (par exemple le furosémide) peut dégrader la fonction rénale.

Comme la ceftazidime est éliminée par les reins, il est nécessaire de réduire la dose en fonction du degré d’insuffisance rénale. La sécurité et l’efficacité du traitement doivent être étroitement surveillées chez les patients souffrant d’insuffisance rénale. Des séquelles neurologiques ont été occasionnellement rapportées dans les cas où la dose n’a pas été réduite chez des patients insuffisants rénaux (voir rubriques 4.2 et 4.8).

Prolifération excessive de micro-organismes non sensibles

L’utilisation prolongée de ce médicament peut entraîner une prolifération de micro-organismes non sensibles (par exemple, entérocoques et champignons) pouvant nécessiter un arrêt du traitement ou la prise d’autres mesures appropriées. Des évaluations répétées de l’état de santé du patient sont indispensables.

Interactions avec des tests de laboratoire

La ceftazidime n’interfère pas avec les tests enzymatiques de détection de la glucosurie, mais une légère interférence (faux positifs) peut se produire avec les méthodes de réduction du cuivre (Benedict, Fehling, Clinitest).

La ceftazidime n’interfère pas avec le test au picrate alcalin pour la créatinine.

Le développement d’un test de Coombs positif associé à l’utilisation de ceftazidime s’observe chez environ 5 % des patients et peut interférer avec les tests de compatibilité sanguine.

Teneur en sodium

Informations importantes concernant certains composants de CEFTAZIDIME QILU 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion (IV)

Ce médicament contient 111 mg de sodium par flacon, ce qui équivaut à 5,55 % de l’apport maximal journalier recommandé par l’OMS, qui est de 2 g de sodium chez l’adulte.

Ceci est à prendre en compte chez les patients qui suivent un régime hyposodé.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Des études d’interaction ont été menées uniquement avec le probénécide et le furosémide.

L’utilisation concomitante de médicaments néphrotoxiques à forte dose peut altérer la fonction rénale (voir rubrique 4.4).

Un antagonisme entre le chloramphénicol et la ceftazidime et d’autres céphalosporines a été observé in vitro. La pertinence clinique de cette observation reste inconnue mais, si une administration concomitante de ceftazidime et de chloramphénicol est envisagée, cette possibilité d’antagonisme doit être prise en compte.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il existe des données limitées sur l’utilisation de la ceftazidime chez la femme enceinte. Les études chez l’animal n’ont pas montré d’effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryonnaire ou fœtal, l’accouchement ou le développement post-natal (voir rubrique 5.3).

La ceftazidime ne doit être prescrite aux femmes enceintes que si le bénéfice est supérieur au risque.

Allaitement

La ceftazidime est excrétée en faibles quantités dans le lait maternel humain mais, aux doses thérapeutiques, aucun effet sur le nourrisson allaité n’est attendu. La ceftazidime peut être utilisée pendant l’allaitement.

Fertilité

Aucune donnée n’est disponible.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. Néanmoins, des effets indésirables pouvant avoir une influence sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines (par ex. étourdissements,) sont susceptibles de se produire (voir rubrique 4.8).

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquents sont : éosinophilie, thrombocytose, phlébite ou thrombophlébite suite à l’administration intraveineuse, diarrhée, élévation transitoire des enzymes hépatiques, éruption maculo-papuleuse ou urticarienne, douleur et/ou inflammation après l’injection intramusculaire et test de Coombs positif.

Les données issues d’études cliniques, soutenues ou non par un promoteur, ont été utilisées pour déterminer la fréquence des effets indésirables fréquents et peu fréquents. Les fréquences imputées à tous les autres effets indésirables ont été principalement déterminées à partir de données de pharmacovigilance et se réfèrent à un taux de notification plutôt qu’à une fréquence réelle. Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité. La convention suivante a été utilisée pour la classification des fréquences :

Très fréquent ≥1/10

Fréquent ≥1/100, <1/10

Peu fréquent ≥1/1 000, <1/100

Rare ≥1/10 000, <1/1 000

Très rare <1/10 000

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

Classe de système d’organes

Fréquent

Peu fréquent

Très rare

Fréquence indéterminée

Infections et infestations

Candidose

(y compris vaginite et muguet buccal)

Affections hématologiques et du système lymphatique

Éosinophilie

Thrombocytose

Neutropénie

Leucopénie

Thrombopénie

Agranulocytose

Anémie hémolytique

Lymphocytose

Affections du système immunitaire

Anaphylaxie

(y compris bronchospasme et/ou hypotension) (voir rubrique 4.4)

Affections du système nerveux

Céphalées

Étourdissements

Séquelles neurologiques 1 Paresthésies

Affections vasculaires

Phlébite ou thrombophlébite lors d’administration intraveineuse

Affections gastro-intestinales

Diarrhée

Diarrhée et colite associées aux antibactériens2(voir rubrique 4.4)

Douleurs abdominales

Nausées

Vomissements

Mauvais goût dans la bouche

Affections hépatobiliaires

Élévation transitoire d’une ou plusieurs enzymes hépatiques3

Ictère

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Éruption cutanée maculopapuleuse ou urticarienne

Prurit

Nécrolyse épidermique toxique

Syndrome de Stevens- Johnson

Érythème polymorphe

Œdème angioneurotique

Syndrome DRESS (syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques)4

Affections du rein et des voies urinaires

Élévation transitoire de l’urée plasmatique, de l’azote urémique sanguin et/ou de la créatinine sérique

Néphrite interstitielle

Insuffisance rénale aiguë

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Douleur et/ou inflammation après injection intramusculaire

Fièvre

Investigations

Test de Coombs positif5

1Des séquelles neurologiques, notamment tremblements, myoclonies, convulsions, encéphalopathie et coma, ont été rapportées chez des patients insuffisants rénaux pour lesquels la dose de ceftazidime n’a pas été réduite de manière appropriée.

2Les diarrhées et colites peuvent être associées à Clostridium difficile et peuvent se manifester sous forme de colite pseudomembraneuse.

3ALT (SGPT), AST (SOGT), LHD, GGT, phosphatase alcaline.

4De rares cas d’association entre DRESS et ceftazidime ont été rapportés.

5Une positivation du test de Coombs s’observe chez environ 5 % des patients et peut interférer avec les tests de compatibilité sanguine.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

4.9. Surdosage

Un surdosage peut entraîner des séquelles neurologiques, à savoir une encéphalopathie, des convulsions ou un coma.

Des symptômes de surdosage peuvent se manifester si la dose n’est pas réduite de manière appropriée chez les patients insuffisants rénaux (voir rubriques 4.2 et 4.4).

Une hémodialyse ou une dialyse péritonéale permettent de réduire la concentration sérique de la ceftazidime.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Anti-bactériens à usage systémique. Céphalosporines de troisième génération, code ATC : J01DD02

Mécanisme d’action

La ceftazidime inhibe la synthèse de la paroi cellulaire bactérienne après fixation aux protéines de liaison de la pénicilline (PLP), entraînant l’arrêt de la biosynthèse de la paroi cellulaire (peptidoglycanes) de la bactérie, ce qui provoque la lyse et la mort de celle-ci.

Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique

Dans le cas des céphalosporines, il a été démontré que le principal indice pharmacocinétique/ pharmacodynamie en corrélation avec l’efficacité in vivo est le pourcentage de l’intervalle posologique pendant lequel la concentration non liée reste supérieure à la concentration minimale inhibitrice (CMI) de la ceftazidime pour les espèces individuelles ciblées (à savoir % T > CMI).

Mécanisme de résistance

La résistance bactérienne à la ceftazidime peut être liée à un ou plusieurs des mécanismes suivants :

· hydrolyse par des bêta-lactamases : la ceftazidime peut être efficacement hydrolysée par des bêta-lactamases à spectre étendu (BLSE), notamment les BLSE de la famille des SHV et les enzymes AmpC pouvant être induites ou subir une dérépression stable chez certaines espèces bactériennes aérobies Gram-négatives

· diminution de l’affinité des protéines de liaison à la pénicilline pour la ceftazidime

· imperméabilité de la membrane externe limitant l’accès de la ceftazidime aux protéines de fixation à la pénicilline chez les micro-organismes Gram-négatifs

· pompes d’efflux bactériennes.

Concentrations critiques

Les valeurs critiques des concentrations minimales inhibitrices (CMI) établies par l’EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing) sont les suivantes :

Micro-organisme

Valeur critique (mg/l)

S

I

R

Entérobactériacées

≤ 1

2-4

> 4

Pseudomonas

aeruginosa

≤ 81

-

> 8

Valeurs critiques non liées à une espèce2

≤ 4

8

> 8

S=sensible, I=intermédiaire, R=résistant

1Les valeurs critiques se rapportent à un traitement à forte dose (2 g x 3 iv).

2Les valeurs critiques non liées à une espèce ont été principalement déterminées sur la base de données PK/PD et sont indépendantes des distributions de la CMI d’espèces spécifiques. Elles sont à prendre en compte uniquement pour les espèces non mentionnées dans le tableau et les notes de bas de pages.

Sensibilité microbiologique

La prévalence de résistance acquise peut varier en fonction de la zone géographique et du temps pour certaines espèces. Il est donc recommandé d’obtenir des informations sur la situation locale, particulièrement lors de traitement d’infections graves. Si nécessaire, il est souhaitable d’obtenir un avis spécialisé lorsque la prévalence locale de résistance est telle que l’utilité de la ceftazidime est discutable, du moins dans certains types d’infection.

Espèces habituellement sensibles

Aérobies Gram positifs :

Streptococcus pyogenes

Streptococcus agalactiae

Aérobies Gram négatifs :

Citrobacter koseri

Haemophilus influenzae

Moraxella catarrhalis

Neisseria menigitidis

Pasteurella multocida

Proteus mirabilis

Proteus spp. (autres)

Providencia spp.

Espèces pour lesquelles une résistance acquise peut poser problème

Aérobies Gram négatifs :

Acinetobacter baumannii+

Burkholderia cepacia

Citrobacter freundii

Enterobacter aerogenes

Enterobacter cloacae

Escherichia coli

Klebsiella pneumoniae

Klebsiella spp. (autres)

Pseudomonas aeruginosa

Serratia spp.

Morganella morganii

Aérobies Gram positifs :

Staphylococcus aureus£

Staphylococcus pneumoniae££

Streptocoques du groupe viridans

Anaérobies Gram positifs :

Clostridium perfringens

Peptostreptococcus spp.

Anaérobies Gram négatifs :

Fusobacterium spp.

Micro-organismes naturellement résistants

Aérobies Gram positifs :

Enterococcus spp., y compris Enterococcus faecalis et Enterococcus faecium Listeria spp.

Anaérobies Gram positifs :

Clostridium difficile

Anaérobies Gram négatifs :

Bacteroides spp. (de nombreuses souches de Bacteroides fragilis sont résistantes).

Autres :

Chlamydia spp.

Mycoplasma spp.

Legionella spp.

£Tous les staphylocoques dorés sensibles à la méticilline sont considérés comme naturellement sensibles à la ceftazidime. Tous les staphylocoques résistants à la méticilline sont aussi résistants à la ceftazidime.

££Au moins une sensibilité réduite à la ceftazidime est attendue pour les souches de S. pneumoniae présentant une sensibilité intermédiaire ou une résistance à la pénicilline.

+Des taux de résistance élevés ont été observés dans une ou plusieurs zones/pays/régions dans l’UE.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Absorption

Après administration intramusculaire de 500 mg et 1 g de ceftazidime, on atteint rapidement des pics de concentration plasmatique de 18 et 37 mg/l respectivement. Cinq minutes après l’injection d’un bolus intraveineux de 500 mg, 1 g ou 2 g, les concentrations plasmatiques sont respectivement de 46, 87 et 170 mg/l. La cinétique de la ceftazidime est linéaire pour l’intervalle de dose unique de 0,5 à 2 g après administration intraveineuse ou intramusculaire.

Distribution

La liaison aux protéines sériques de la ceftazidime est faible, à savoir environ 10 %. Des concentrations supérieures à la CMI pour les germes pathogènes courants peuvent être atteintes dans des tissus tels que les os, le cœur, la bile, les expectorations, l’humeur aqueuse, les liquides synovial, pleural et péritonéal. La ceftazidime traverse aisément le placenta et est excrétée dans le lait maternel. La pénétration de la barrière hémato-méningée intacte est faible, ce qui se traduit par de faibles concentrations de ceftazidime dans le liquide céphalo-rachidien en l’absence d’inflammation. Toutefois, des concentrations de 4 à 20 mg/l ou davantage dans le liquide céphalo-rachidien sont atteintes en cas d’inflammation des méninges.

Biotransformation

La ceftazidime n’est pas métabolisée.

Élimination

Après administration parentérale, les concentrations plasmatiques diminuent avec une demi-vie d’environ 2 heures. La ceftazidime est excrétée sous forme non modifiée dans les urines par filtration glomérulaire ; environ 80 à 90 % de la dose sont retrouvés dans les urines dans les 24 heures. Moins de 1 % est excrété par voie biliaire.

Populations particulières

Insuffisance rénale

L’élimination de la ceftazidime est diminuée chez les patients insuffisants rénaux et la dose doit donc être réduite (voir rubrique 4.2).

Insuffisance hépatique

La présence d’une insuffisance hépatique légère à modérée n’a eu aucune incidence sur la pharmacocinétique de la ceftazidime chez des patients ayant reçu 2 g par voie intraveineuse toutes les 8 heures pendant 5 jours, à condition que la fonction rénale ne soit pas altérée (voir rubrique 4.2).

Personnes âgées

La clairance réduite observée chez les patients âgés est principalement due à la diminution de la clairance rénale de la ceftazidime liée à l’âge. La demi-vie moyenne d’élimination variait de 3,5 à 4 heures après administration d’une dose unique ou administration répétée de bolus IV de 2 g 2x/jour chez des patients âgés de 80 ans ou plus.

Population pédiatrique

La demi-vie de la ceftazidime est prolongée de 4,5 à 7,5 heures chez les prématurés et les nouveau-nés à terme après administration de doses comprises entre 25 et 30 mg/kg. Toutefois, à partir de l’âge de 2 mois, la demi-vie se situe dans les mêmes plages de valeurs que chez l’adulte.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité et des fonctions de reproduction, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme. Aucune étude de carcinogénicité n’a été menée avec la ceftazidime.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Carbonate de sodium

6.2. Incompatibilités

La ceftazidime est moins stable dans une solution injectable de bicarbonate de sodium que dans d’autres fluides intraveineux. Cette solution n’est pas recommandée comme diluant. Ne pas mélanger la ceftazidime et les aminosides dans la même trousse d’administration ou dans la même seringue. Une précipitation a été signalée suite à l’ajout de vancomycine à de la ceftazidime en solution. Par conséquent, la prudence impose de rincer les trousses d’administration et les lignes intraveineuses entre les administrations de ces deux agents.

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

6.3. Durée de conservation

2 ans

Après reconstitution :

La stabilité physico-chimique en cours d’utilisation a été démontrée pendant 24 heures à 2-8°C et pendant 2 heures à 25°C.

D’un point de vue microbiologique, sauf si la méthode d’ouverture/de reconstitution/de dilution prévient tout risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement.

En cas d’utilisation non immédiate, la durée et les conditions de conservation du produit en cours d’utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur.

Après dilution :

La stabilité physico-chimique en cours d’utilisation a été démontrée pendant 24 heures à 2-8°C et pendant 2 heures à 25°C.

D’un point de vue microbiologique, sauf si la méthode d’ouverture/de reconstitution/de dilution prévient tout risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement.

En cas d’utilisation non immédiate, la durée et les conditions de conservation du produit en cours d’utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur.

6.4. Précautions particulières de conservation

À conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

Conserver les flacons dans la boîte en carton, à l’abri de la lumière.

Pour les conditions de conservation après reconstitution/dilution, voir rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Poudre dans un flacon en verre incolore de 50 ml fermé par un bouchon en caoutchouc butyle et scellé par un opercule en aluminium.

Conditionnements de 1, 10 ou 50 flacons.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Lorsque le produit se dissout, du dioxyde de carbone est libéré et une pression positive se développe. La présence de petites bulles de dioxyde de carbone dans la solution reconstituée peut être ignorée.

Instructions de reconstitution

Voir le Tableau 7 et le Tableau 8 pour connaître les volumes à ajouter et les concentrations des solutions, ce qui peut être utile lorsque des doses fractionnées sont nécessaires.

Tableau 7 : Poudre pour solution injectable

Présentation

Quantité de diluant à ajouter (ml)

Concentration approximative (mg/ml)

2 g

Bolus intraveineux

10 ml

170

Remarque :

Le volume résultant de solution de ceftazidime dans la solution de reconstitution est augmenté en raison du facteur de déplacement du médicament, ce qui produit les concentrations en mg/ml présentées dans le tableau ci-dessus.

Tableau 8 : Poudre pour solution pour perfusion

Présentation

Quantité de diluant à ajouter (ml)

Concentration approximative (mg/ml)

2 g

Perfusion intraveineuse

50 ml*

40

* L’ajout doit se faire en deux étapes.

Remarque :

Le volume résultant de solution de ceftazidime dans la solution de reconstitution est augmenté en raison du facteur de déplacement du médicament, ce qui produit les concentrations en mg/ml présentées dans le tableau ci-dessus.

La couleur des solutions varie du jaune clair au brun en fonction de la concentration, du diluant utilisé et des conditions de conservation. Dans la mesure où les recommandations spécifiées sont respectées, la concentration du produit n’est pas affectée négativement par ces variations de couleur.

La ceftazidime à des concentrations comprises entre 1 mg/ml et 40 mg/ml est compatible avec les solutions suivantes :

· solution injectable de sérum physiologique à 9 mg/ml (0,9 %)

· solution injectable de lactate de sodium M/6

· solution injectable composée à base de lactate de sodium (solution de Hartmann)

· solution injectable de glucose à 50 mg/ml (5 %)

· solution injectable de chlorure de sodium à 2,25 mg/ml (0,225 %) et de glucose à 50 mg/ml (5 %)

· solution injectable de chlorure de sodium à 4,5 mg/ml (0,45 %) et de glucose à 50 mg/ml (5 %)

· solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %) et de glucose à 50 mg/ml (5 %)

· solution injectable de chlorure de sodium à 1,8 mg/ml (0,18 %) et de glucose à 40 mg/ml (4 %)

· solution injectable de glucose à 100 mg/ml (10 %)

· solution injectable de dextran 40 à 100 mg/ml (10 %) dans du chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %)

· solution injectable de dextran 40 à 100 mg/ml (10 %) dans du glucose à 50 mg/ml (5 %)

· solution injectable de dextran 70 à 60 mg/ml (6 %) dans du chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %)

· solution injectable de dextran 70 à 60 mg/ml (6 %) dans du glucose à 50 mg/ml (5 %)

La ceftazidime à des concentrations comprises entre 0,05 mg/ml (0,005 %) et 0,25 mg/ml (0,025 %) est compatible avec le fluide pour dialyse intrapéritonéale (lactate).

La ceftazidime aux concentrations indiquées dans le Tableau 7 peut être reconstituée pour administration intramusculaire avec une solution injectable de chlorhydrate de lidocaïne à 5 mg/ml (0,5 %) ou à 10 mg/ml (1 %).

Le contenu d’un flacon de 500 mg de CEFTAZIDIME QILU, reconstitué avec 1,5 ml d’eau pour préparations injectables, peut être ajouté à une solution injectable de métronidazole (500 mg dans 100 ml) et les deux conservent leur activité.

Préparation de la solution pour l’injection d’un bolus

1. Insérer l’aiguille de la seringue à travers le bouchon du flacon et injecter le volume de diluant recommandé. Retirer l’aiguille de la seringue.

2. Agiter pour dissoudre : du dioxyde de carbone est libéré et une solution limpide est obtenue en 1 à 2 minutes environ.

3. Retourner le flacon. S’assurer que le piston de la seringue est enfoncé à fond, puis insérer l’aiguille à travers le bouchon du flacon et aspirer le volume total de la solution dans la seringue (la pression dans le flacon peut faciliter l’aspiration). S’assurer que l’aiguille demeure plongée dans la solution et non pas dans l’espace vide. La solution aspirée peut contenir des petites bulles de dioxyde de carbone ; ne pas en tenir compte.

Ces solutions peuvent être administrées directement dans une veine ou introduites dans la tubulure d’une trousse de perfusion si le patient reçoit des fluides par voie parentérale. La ceftazidime est compatible avec les fluides intraveineux cités ci-dessus.

Préparation de solutions pour perfusion IV de CEFTAZIDIME QILU en flacons standard pour perfusion (mini-poche ou trousse de type burette) :

Préparer en utilisant un volume total de 50 ml de diluant compatible (cités ci-dessus), ajouté en DEUX étapes comme décrit ci-dessous.

1. Insérer l’aiguille de la seringue à travers le bouchon du flacon et injecter 10 ml de diluant.

2. Retirer l’aiguille et agiter le flacon pour obtenir une solution limpide.

3. Ne pas insérer d’aiguille d’évacuation des gaz jusqu’à complète dissolution du produit. Insérer une aiguille d’évacuation des gaz à travers le bouchon du flacon pour évacuer la pression interne.

4. Transférer la solution reconstituée dans le dispositif d’administration final (par exemple mini-poche ou trousse de type burette) pour obtenir un volume total d’au moins 50 ml et administrer par perfusion intraveineuse en 15 à 30 minutes.

Remarque : Pour préserver la stérilité du produit, il est important de ne pas insérer l’aiguille d’évacuation des gaz à travers le bouchon du flacon avant dissolution complète du produit.

Tout résidu de solution d’antibiotique doit être éliminé.

Exclusivement à usage unique.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

QILU PHARMA SPAIN S.L.

PASEO DE LA CASTELLANA 40

PLANTA 8

28046 MADRID

ESPAGNE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 467 4 3 : Flacon (verre) de 50 mL. Boîte de 1

· 34009 550 549 2 4 : Flacon (verre) de 50 mL. Boîte de 10

· 34009 550 549 3 1 : Flacon (verre) de 50 mL. Boîte de 50

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Prescription initiale hospitalière