RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 26/07/2018
LOXAPAC 50 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
(Sous forme de base)...................................................................................................... 50,000 mg
Pour un comprimé pelliculé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
LOXAPAC est indiqué chez l'adulte et l'enfant à partir de 15 ans dans le traitement des :
· Etats psychotiques aigus.
· Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
4.2. Posologie et mode d'administration
La posologie est ajustée en fonction de la maladie, généralement entre 75 et 200 mg par jour. Elle pourra s'élever à 600 mg par jour dans certains cas, mais le plus souvent ne dépassera pas 200 mg par jour.
La posologie minimum efficace sera toujours recherchée. Si l'état clinique du patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puis augmenté progressivement par paliers.
Sujets âgés
Les doses seront diminuées de moitié.
Mode d’administration
Administration par voie orale en une seule prise le soir ou fractionnée au cours de la journée.
· Hypersensibilité connue à la loxapine ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Comas ou états graves causés par l'alcool ou certains médicaments barbituriques.
· Enfant de moins de 15 ans, en l'absence d'études.
· En association avec :
o les agonistes dopaminergiques sauf lévodopa (amantadine, bromocriptine, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole, cabergoline, pramipexole, apomorphine) en dehors du cas du patient parkinsonien (voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Aucune étude n'a été réalisée chez des sujets de moins de 15 ans.
Mises en garde spéciales
Le syndrome malin des neuroleptiques (SMN) est un syndrome potentiellement mortel associé aux traitements antipsychotiques. De rares cas rapportés comme SMN ont également été notifiés sous loxapine. Les signes cliniques du SMN sont l'hyperthermie, la rigidité musculaire, l'altération des facultés mentales, et des signes d'instabilité neurovégétative (instabilité du pouls et de la pression artérielle, tachycardie, hypersudation et troubles du rythme cardiaque). Peuvent s'ajouter des signes tels qu'élévation des CPK, myoglobinurie (rhabdomyolyse) et insuffisance rénale aiguë.
Si un patient présente des signes ou des symptômes évoquant un SMN ou une hyperthermie inexpliquée non accompagnée d'autres signes de SMN, tous les médicaments antipsychotiques, y compris loxapine doivent être arrêtés.
Précautions d'emploi
· L'absorption d'alcool est fortement déconseillée pendant le traitement.
· La loxapine doit être utilisée avec précaution chez:
o le sujet âgé, en raison d'une plus grande sensibilité à la sédation et à l'hypotension orthostatique;
o les sujets atteints de certaines affections cardio-vasculaires graves, en raison des modifications hémodynamiques et électrophysiologiques;
o les sujets atteints d'affections hépatiques et/ou rénales, en raison du risque de surdosage;
o les épileptiques, voire chez les patients ayant des antécédents de crises convulsives en raison de la possibilité d'abaissement du seuil épileptogène;
o les sujets parkinsoniens;
o les sujets atteints de glaucome et les malades susceptibles de présenter une rétention urinaire du fait des propriétés anticholinergiques de la loxapine.
· Dans les traitements prolongés, une toxicité oculaire ne peut être exclue; on doit rester attentif à l'apparition de rétinopathies pigmentaires et de pigmentation lenticulaire.
· Lors de l'utilisation de loxapine par voie I.M. en association avec d'autres dépresseurs du système nerveux central (dont benzodiazépines), une surveillance accrue doit être apportée aux fonctions cardiaque et respiratoire.
· Des cas de thromboembolie veineuse (TEV) ont été rapportés avec les médicaments antipsychotiques. Etant donné que les patients traités par antipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tous les facteurs de risque de survenue de TEV doivent être identifiés avant et au cours du traitement et des mesures préventives doivent être prises le cas échéant.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.
Associations contre-indiquées
+ Agonistes dopaminergiques sauf lévodopa (amantadine, bromocriptine, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole, cabergoline, pramiprexole, apomorphine) en dehors du cas du patient parkinsonien
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
En cas de syndrome extrapyramidal induit par le neuroleptique, ne pas traiter par agoniste dopaminergique mais utiliser un anticholinergique.
+ Alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ Lévodopa
Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.
Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.
+ Agonistes dopaminergiques sauf lévodopa (amantadine, bromocriptine, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole, cabergoline, pramipexole, apomorphine) chez le patient parkinsonien
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
L'agoniste dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez les parkinsoniens traités par agonistes dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (l'arrêt brutal des dopaminergiques expose à un risque de «syndrome malin des neuroleptiques»).
Associations à prendre en compte
+ Antihypertenseurs (tous)
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majoré (effet additif).
+ Autres dépresseurs du système nerveux central
Dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution); barbituriques; benzodiazépines; anxiolytiques autres que benzodiazépines; antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine); antihistaminiques H1 sédatifs; antihypertenseurs centraux; autres: baclofène, pizotifène, thalidomide
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Bêtabloquants dans l'insuffisance cardiaque (carvédilol, métoprolol, bisoprolol)
Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les données cliniques, bien que limitées, ne vont pas dans le sens d'une augmentation d'un risque malformatif. Les nouveau-nés exposés de façon répétée à des antipsychotiques au cours du troisième trimestre de la grossesse présentent un risque d’effets indésirable incluant des signes atropiniques (tachycardie, hyperexcitabilité, retard à l'émission de méconium, distension abdominale), des signes extrapyramidaux (hypertonie, trémulations), et une sédation (voir rubrique 4.8).
En conséquence, la loxapine ne doit être utilisée pendant la grossesse que si l’éventuel bénéfice justifie le risque potentiel pour le fœtus. Si un traitement est nécessaire en fin de grossesse, la surveillance du nouveau-né devra tenir compte du profil d'effets indésirables de la molécule.
Allaitement
L'innocuité durant l'allaitement n'a pas été établie.
Fertilité
Aucune donnée spécifique de l’effet de la loxapine sur la sur la fécondité chez l’homme n’est disponible, mais il est connu qu’un traitement de longue durée par des antipsychotiques peut entraîner une perte de la libido et une aménorrhée. Des effets sur la reproduction ont été observés chez des rats femelles (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
· Sédation.
· Dyskinésies précoces (torticolis spasmodique, crises oculogyres, trismus...).
· Syndrome extrapyramidal cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques.
· Dyskinésies tardives survenant lors de cures prolongées. Les antiparkinsoniens sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.
· Syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique 4.4).
· Convulsions.
Troubles vasculaires
· De rares cas de troubles thrombo-emboliques ont été rapportés.
Troubles végétatifs
· Hypotension orthostatique, rares cas de modification du rythme cardiaque.
· Effets anticholinergiques à type de sécheresse de la bouche, constipation, troubles de l'accommodation, risque de rétention urinaire.
Troubles endocriniens et métaboliques
· Impuissance, frigidité.
· Hyperprolactinémie : aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie,
· Prise de poids ou perte de poids.
Autres troubles observés
· Asthénie, réactions allergiques.
· Dans les traitements prolongés, possibilité de rétinopathies pigmentaires et de pigmentation lenticulaire.
· Exceptionnellement: agranulocytose, leucopénie, thrombopénie.
· Anomalies du bilan hépatique.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Il n'existe pas de signe spécifique du surdosage à la loxapine.
Aucun antidote spécifique connu.
Traitement symptomatique en milieu spécialisé.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antipsychotique, code ATC : N05AH01.
Mécanisme d’action
La loxapine est le chef de file de la famille des dibenzo-oxazépines.
Grâce à ses propriétés antipsychotiques, elle réduit les hallucinations et les délires, améliorant la cohérence de la pensée.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
5.3. Données de sécurité préclinique
Chez les rats femelles, une altération de la reproduction a été observée en raison d’un diestrus persistant après un traitement par voie orale par la loxapine. Des études du développement embryonnaire et foetal, ainsi que périnatal, ont mis en évidence des signes de retard du développement (faibles poids, retard d’ossification, hydronéphrose, hydro-uretère et/ou distension du pelvis rénal avec absence de papilles rénales ou réduction de leur nombre), ainsi qu’une augmentation du nombre des décès périnataux et néonataux dans les progénitures de rats femelles traitées à mi-gestation par des doses orales inférieures à la dose maximale recommandée chez l’homme pour LOXAPAC en mg/m2 (voir rubrique 4.6).
Pelliculage : OPADRY Y-1-6510 (hypromellose, dioxyde de titane, macrogol, laque d’indigotine), macrogol 400.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
12, 24, 25, 30, 48, 50 ou 60 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
12, 24, 25, 30, 48, 50 ou 60 comprimés en flacon (Polypropylène).
12, 24, 25, 30, 48, 50 ou 60 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium) prédécoupées.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
5/6, PLACE DE L'IRIS
TOUR MANHATTAN
92095 PARIS LA DEFENSE 2 CEDEX
[Tel, fax, e-Mail : à compléter ultérieurement par le titulaire]
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 322 275 8 7: 12 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
· 34009 333 381 9 0: 24 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
· 34009 322 276 4 8: 25 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
· 34009 334 357 4 5: 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
· 34009 333 382 5 1: 48 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
· 34009 322 271 2 9: 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
· 34009 334 358 0 6: 60 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
· 34009 584 913 1 3: 12 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium) prédécoupées.
· 34009 584 914 8 1: 24 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium) prédécoupées.
· 34009 584 915 4 2: 25 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium) prédécoupées.
· 34009 584 916 0 3: 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium) prédécoupées.
· 34009 584 917 7 1: 48 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium) prédécoupées.
· 34009 584 918 3 2: 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium) prédécoupées.
· 34009 584 920 8 2: 60 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium) prédécoupées.
· 34009 340 063 9 5: 12 comprimés en flacon (Polypropylène).
· 34009 340 066 8 5: 24 comprimés en flacon (Polypropylène).
· 34009 340 064 5 6: 25 comprimés en flacon (Polypropylène).
· 34009 340 068 0 7: 30 comprimés en flacon (Polypropylène).
· 34009 340 067 4 6: 48 comprimés en flacon (Polypropylène).
· 34009 340 065 1 7: 50 comprimés en flacon (Polypropylène).
· 34009 340 069 7 5: 60 comprimés en flacon (Polypropylène).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.