RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 18/06/2019
ATENOLOL ARROW LAB 50 mg, comprimé pelliculé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Pour un comprimé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé, rond, blanc, biconvexe, avec l’inscription « A50 » sur une face et une barre de sécabilité sur l’autre face. Le comprimé peut être divisé en doses égales.
4.1. Indications thérapeutiques
ATENOLOL ARROW LAB est indiqué dans le traitement de :
· l’hypertension artérielle ;
· l’angine de poitrine ;
· des arythmies cardiaques ;
· l’infarctus du myocarde. Intervention précoce dans la phase aigüe.
4.2. Posologie et mode d'administration
La dose doit toujours être adaptée individuellement pour chaque patient, en commençant avec la posologie la plus faible possible.
Les directives sont les suivantes :
Adultes
Hypertension artérielle :
Un comprimé par jour. La plupart des patients répondent à une dose de 100 mg par jour, administrée par voie orale en une prise unique. Cependant, certains patients répondront à une dose quotidienne de 50 mg en une prise unique. L’effet optimal sera complétement atteint après 1 à 2 semaines. Une réduction supplémentaire de la pression artérielle peut être obtenue en combinant ATENOLOL ARROW LAB à un autre médicament hypertenseur. Par exemple, la co-administration d’ATENOLOL ARROW LAB avec un diurétique, comme dans le médicament TENORETIC, constitue un traitement hypertenseur très efficace et pratique.
Angine de poitrine :
La plupart des patients souffrant d’une angine de poitrine répondront à une dose orale de 100 mg une fois par jour ou à une dose de 50 mg deux fois par jour. Il est peu probable que l’augmentation de la dose entraine un avantage supplémentaire.
Arythmies :
Une dose initiale appropriée d’aténolol de 2,5 mg (5 ml) est injectée par voie intraveineuse sur une période de 2,5 minutes (soit 1 mg/minute). (Voir également les informations pour l’aténolol en injection). Ceci peut être répété toutes les 5 minutes, jusqu'à ce qu'une réponse soit observée jusqu'à une dose maximale de 10 mg. Si l’aténolol est administré par perfusion, 0,15 mg/kg de poids corporel peut être administré sur une période de 20 minutes. Si nécessaire, l'injection ou la perfusion peut être répétée toutes les 12 heures. Après avoir contrôlé les arythmies par l’administration d’aténolol par voie intraveineuse, la dose d'entretien orale recommandée est de 50 à 100 mg par jour, à administrer en une seule dose.
Infarctus du myocarde
Pour les patients aptes à recevoir un traitement par bêta-bloquant par voie intraveineuse et se présentant moins de 12 heures après l'apparition de la douleur thoracique, l’aténolol dosé à 5 - 10 mg doit être administré par injection intraveineuse lente (1 mg/minute) suivi par l’administration d’aténolol dosé à 50 mg par voie orale environ 15 minutes plus tard, à condition qu'aucun effet indésirable ne soit apparu avec la dose intraveineuse. Cela doit être suivi de 50 mg supplémentaires par voie orale 12 heures après la dose intraveineuse, puis 12 heures plus tard par 100 mg par voie orale une fois par jour. Si une bradycardie et/ou une hypotension nécessitant un traitement ou tout autre effet indésirable se produisent, le traitement par aténolol doit être interrompu.
Sujet âgés
Il est possible que la posologie doive être réduite, surtout chez les patients atteints d’une insuffisance rénale.
Population pédiatrique
Il n'y a pas d'expérience de l'utilisation de l'aténolol chez l'enfant. Il n'est par conséquent pas recommandé d'utiliser l'aténolol chez les enfants.
En cas d’insuffisance rénale :
L'aténolol étant excrété par les reins, la posologie doit être adaptée en cas d'insuffisance rénale grave.
Aucune accumulation importante d'aténolol ne se produit chez les patients présentant une clairance de la créatinine supérieure à 35 ml/min/1,73 m2 (l’intervalle normal est 100-150 ml/min/1,73 m2).
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est comprise entre 15 et 35 ml/min/1,73 m2 (équivalant à une créatinine sérique de 300–600 micromol/litre), la dose orale doit être de 50 mg par jour et la dose intraveineuse de 10 mg une fois tous les deux jours.
Chez les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 15 ml/min/1,73 m2 (équivalent à une créatinine sérique supérieure à 600 micromoles/litre), la dose orale doit être de 25 mg par jour ou de 50 mg un jour sur deux, et la dose intraveineuse de 10 mg une fois tous les quatre jours.
Les patients sous hémodialyse doivent recevoir 50 mg par voie orale après chaque dialyse ; cela doit être fait sous surveillance à l'hôpital, car il peut y avoir une chute marquée de la pression artérielle.
Mode d'administration
Administration par voie orale.
· Hypersensibilité à la substance active aténolol ou à l’un des excipients listés en section 6.1 ;
· Choc cardiogénic ;
· Insuffisance cardiaque non-controlée ;
· Maladie du sinus (Sick Sinus Syndrome) ;
· Bloc cardiaque du 2ème ou 3ème degré ;
· Phéochromocytome non traité ;
· Acidose métabolique ;
· Bardycardie (< 45 – 50 battements par minute)
· Hypotension ;
· Artériopathies périphériques graves.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Ces précautions sont également valables pour d’autres béta-bloquants.
Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement. La posologie devra être diminuée progressivement sur une période de 7 à 14 jours.
Les patients doivent être suivis pendant la période de sevrage, en particulier ceux atteints de cardiopathie ischémique.
Lorsqu'un patient doit subir une intervention chirurgicale et qu'il est décidé d'interrompre le traitement par bêta-bloquant, ceci doit être fait au moins 24 heures avant l'intervention. L'évaluation du rapport bénéfice/risque de l'arrêt du bêta-blocage doit être faite pour chaque patient. Si le traitement est poursuivi, un anesthésique présentant une faible activité inotrope négative devra être utilisé pour minimiser le risque d’insuffisance myocardique. Le patient peut être protégé contre les réactions vagales par l'administration intraveineuse d'atropine.
Bien que contre-indiqué en cas d'insuffisance cardiaque non contrôlée (voir rubrique 4.3), l’aténolol peut être utilisé chez les patients dont les signes d'insuffisance cardiaque ont été contrôlés. La prudence est de mise chez les patients dont la réserve cardiaque est faible.
L’aténolol peut augmenter le nombre et la durée des crises d’angor chez les patients souffrant d’angine de Prinzmetal en raison d’une vasoconstriction coronarienne induite par les récepteurs alpha sans opposition. L'aténolol est un bêta-bloqueur bêta1-sélectif ; par conséquent, son utilisation peut être envisagée bien que la plus grande prudence s’impose.
Bien que contre-indiqué dans les troubles circulatoires artériels périphériques graves (voir rubrique 4.3), l’aténolol peut également aggraver les troubles circulatoires artériels périphériques moins graves.
En raison de son effet négatif sur le temps de conduction, il faut faire preuve de prudence si l’aténolol est administré à des patients présentant un bloc cardiaque au premier degré.
L’aténolol peut masquer les symptômes de l'hypoglycémie, en particulier la tachycardie.
L’aténolol peut masquer les signes de thyréotoxicose.
L’aténolol réduira la fréquence cardiaque en raison de son action pharmacologique. Dans les rares cas où un patient traité développe des symptômes pouvant être attribués à une fréquence cardiaque lente et à une fréquence du pouls tombant à moins de 50–55 battement par minute au repos, la dose doit être réduite.
L’aténolol peut provoquer une réaction plus grave à divers allergènes chez les patients ayant des antécédents de réaction anaphylactique à ces allergènes. Ces patients peuvent ne pas répondre aux doses habituelles d'adrénaline (épinéphrine) utilisées pour traiter les réactions allergiques.
L’aténolol peut provoquer une réaction d'hypersensibilité comprenant un œdème de Quincke et de l'urticaire.
L’aténolol devrait être utilisé avec prudence chez les personnes âgées, en commençant par une dose plus faible (voir rubrique 4.2).
Étant donné que l'aténolol est excrété par les reins, la posologie doit être réduite chez les patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à 35 ml/min/1,73 m2.
Bien que les bêta-bloquants cardio-sélectifs (béta-1) puissent avoir moins d’effet sur la fonction pulmonaire que les béta-bloquants non sélectifs, comme tous les béta-bloquants, doivent être évités chez les patients présentant une maladie obstructive des voies respiratoires réversible, sauf en cas de nécessité clinique à les utiliser. Lorsqu'il existe de telles raisons, l’aténolol doit être utilisé avec prudence. Parfois, une légère augmentation de la résistance des voies respiratoires peut survenir chez les patients asthmatiques, cependant cela peut généralement être inversé par la dose couramment utilisée de bronchodilatateurs tels que le salbutamol ou l’isoprénaline. L’avertissement suivant figure sur l’étiquette et la notice d’information patient de ce produit : « Si vous avez déjà eu de l’asthme ou une respiration sifflante, vous ne devez pas prendre ce médicament sans avoir discuté de ces symptômes avec le médecin traitant ».
Comme avec les autres bêta-bloquants, un alpha-bloquant doit être administré en même temps chez les patients atteints de phéochromocytome.
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
L’utilisation combinée de bêtabloquants et d’antagonistes du calcium à effets inotropes négatifs (p. ex. vérapamil, diltiazem) peut donner lieu à un renforcement de ces effets, en particulier chez les patients ayant des troubles de la fonction ventriculaire et/ou des anomalies de la conduction sinoauriculaire ou auriculoventriculaire. Cela peut induire une hypotension sévère, une bradycardie et une insuffisance cardiaque. Ne pas administrer par voie intraveineuse le bêtabloquant ni l’antagoniste du calcium dans les 48 heures suivant l’arrêt du traitement par l’autre médicament.
Le traitement concomitant par des dihydropyridines (p. ex. nifédipine) peut augmenter le risque d’hypotension et une décompensation cardiaque peut survenir chez les patients ayant une insuffisance cardiaque latente.
L’association de glycosides digitaliques et de bêtabloquants peut augmenter le temps de conduction auriculoventriculaire.
Les bêtabloquants peuvent renforcer l’hypertension de rebond pouvant survenir après l’arrêt d’un traitement par clonidine. Si l’on administre simultanément les deux médicaments, il faut arrêter le bêtabloquant quelques jours avant la clonidine. Si la clonidine est remplacée par un bêtabloquant, le traitement bêtabloquant ne doit être instauré que quelques jours après l’arrêt de l’administration de la clonidine (voir également les informations posologiques de la clonidine).
Les antiarythmiques de classe I (p. ex. disopyramide) et l’amiodarone peuvent potentialiser les effets sur le temps de conduction auriculaire et induire un effet inotrope négatif.
L’utilisation concomitante de sympathomimétiques, p. ex. adrénaline (épinéphrine), peut contrecarrer l’effet des bêtabloquants.
L’utilisation concomitante d’insuline et d’antidiabétiques oraux peut intensifier les effets hypoglycémiants de ces médicaments. Les symptômes d’hypoglycémie, en particulier la tachycardie, peuvent être masqués (voir rubrique 4.4).
L’utilisation concomitante d’inhibiteurs de la prostaglandine synthétase (p. ex. ibuprofène et indométacine) peut diminuer les effets hypotenseurs des bêtabloquants.
La prudence est de rigueur lorsqu’on utilise des anesthésiques avec l’aténolol. Informer l’anesthésiste et opter pour un anesthésique ayant une activité inotrope négative aussi faible que possible. L’utilisation de bêtabloquants avec des anesthésiques peut provoquer une atténuation de la tachycardie réflexe et augmenter le risque d’hypotension. Il est préférable d’éviter les anesthésiques causant une dépression myocardique.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Aténolol traverse la barrière placentaire et apparaît dans le sang du cordon. Aucune étude n'a été réalisée concernant l'utilisation de l’atenolol pendant le premier trimestre de la grossesse et il est impossible d’exclure la possibilité de lésions fœtales. L’aténolol a été utilisé sous surveillance étroite pour le traitement de l'hypertension au cours du troisième trimestre. L'administration d'aténolol aux femmes enceintes dans le cadre de la prise en charge de l'hypertension légère à modérée a été associée à un retard de croissance intra-utérin.
L’utilisation d’aténolol chez les femmes enceintes ou susceptibles de l’être nécessite que les bénéfices escomptés doivent être soupesés contre les risques possibles, en particulier pendant les premiers et seconds trimestres de la grossesse, car d’une manière générale, les bêtabloquants ont été associés à une réduction de la perfusion placentaire pouvant entraîner des décès intra-utérins, des accouchements immatures et prématurés.
Il existe une accumulation significative d’aténolol dans le lait maternel.
Les nouveau-nés issus d’une mère traitée par aténolol au moment de l’accouchement ou de l’allaitement peuvent présenter un risque d’hypoglycémie et de bradycardie. La prudence est de rigueur lorsqu’on administre l’aténolol pendant la grossesse ou à une femme qui allaite.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L'aténolol est bien toléré. Dans les études cliniques, les événements indésirables rapportés sont généralement imputables aux actions pharmacologiques de l'aténolol.
Les événements indésirables suivants, classés par système de classe d’organes, ont été rapportés avec les fréquences suivantes : très fréquent (1/10), commun (1/100 à <1/10), peu fréquent (1/1000 à <1 / 100), rare (1/10 000 à <1/1 000), très rare (<1/10 000), y compris les signalements isolés, indéterminé (ne peut être estimé à partir des données disponibles).
Système de classe d’organe |
Fréquence |
Effets indésirables |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
Rare |
purpura, thrombocytopénie |
Affections psychiatriques |
Peu fréquent |
troubles du sommeil du même type que ceux observés avec d’autres béta-bloquants |
|
Rare |
changements d’humeur, cauchemars, confusion, psychoses et hallucinations |
Affections du système nerveux |
Rare |
vertiges, céphalées, paresthésie |
Affections oculaires |
Rare |
sécheresse oculaire, troubles visuels |
Affections cardiaques |
Fréquent |
bradycardie |
|
Rare |
aggravation de l’insuffisance cardiaque, aggravation d’un bloc atrioventriculaire |
Affections vasculaires |
Fréquent |
extrémités froides |
|
Rare |
hypotension posturale, parfois associée à une syncope ; une claudication intermittente peut être renforcée si celle-ci était déjà présente ; un phénomène de Raynaud peut survenir chez les patients sensibles |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Rare |
des bronchospasmes peuvent survenir chez les patients asthmatiques ou chez ceux qui ont des antécédents de plaintes asthmatiques |
Affections gastro-intestinales |
Fréquent |
troubles gastro-intestinaux |
|
Rare |
bouche sèche |
Affections hépatobiliaires |
Peu fréquent |
élévation des taux de transaminase |
|
Rare |
toxicité hépatique, y compris cholestase intrahépatique |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Rare |
alopécie, réactions cutanées de type psoriasis, exacerbation d’un psoriasis, éruptions cutanées |
|
Indéterminé |
réactions d’hypersensibilité, incluant un angiooedème et une urticaire |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
Indéterminé |
syndrome de type lupus |
Affections des organes de reproduction et du sein |
Rare |
impuissance |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
Fréquent |
fatigue |
Investigations |
Très rare |
une élévation du ANF (facteur antinucléaire) a été observée, bien que la signification clinique ne soit pas encore établie |
L’arrêt du traitement doit être envisagé, si l’on juge qu’au niveau clinique, l’un des effets indésirables susmentionnés nuit au bien-être du patient.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Le traitement général doit inclure : surveillance étroite, traitement en unité de soins intensifs, exécution d’un lavage gastrique, administration de charbon actif et d’un laxatif pour empêcher l'absorption du médicament encore présent dans le tractus gastro-intestinal, utilisation de plasma et de substituts plasmatiques pour traiter l’hypotension et le choc. L’utilisation de l’hémodialyse ou de l’hémoperfusion peut être envisagée.
Il est possible de contrecarrer une bradycardie excessive en administrant par voie intraveineuse une dose de 1 à 2 mg d’atropine et/ou en plaçant un stimulateur cardiaque. Si nécessaire, poursuivre avec un bolus IV de 10 mg de glucagon. Si nécessaire, ce traitement peut être répété ou suivi d’une perfusion intraveineuse de glucagon à raison de 1 à 10 mg/heure, en fonction de la réponse. En l’absence de réponse au glucagon ou si le glucagon n’est pas disponible, on peut administrer par perfusion intraveineuse un stimulant bêta-adrénergique tel que la dobutamine à raison de 2,5 à 10 microgrammes/kg/minute. En raison de son effet inotrope positif, la dobutamine pourrait également être utilisée pour traiter l’hypotension et l’insuffisance cardiaque aiguë. Ces doses seront probablement insuffisantes pour neutraliser les effets cardiaques du bêtablocage en cas de surdosage important. Par conséquent, si nécessaire, augmenter la dose de dobutamine pour obtenir la réponse requise en fonction de l’état clinique du patient.
Il est généralement possible de lever le bronchospasme en administrant des bronchodilatateurs.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : bêta-bloquants, sélectifs, Code ATC : C07AB03.
Mécanisme d’action
L’aténolol est un inhibiteur compétitif des récepteurs bêta-adrénergiques bêta-1 sélectif (il agit de préférence sur les récepteurs bêta-1 du myocarde). La sélectivité diminue avec l’augmentation de la dose.
L’aténolol ne possède pas d’activité sympathomimétique intrinsèque ni d’activité stabilisatrice de la membrane et comme les autres bêta-bloquants, il a des effets inotropes négatifs (et est donc contre-indiqué dans les cas d’insuffisance cardiaque non contrôlée).
Comme pour les autres bêta-bloquants, le mécanisme d’action de l’aténolol dans le traitement de l’hypertension n’est pas encore élucidé.
C'est probablement l'action de l'aténolol sur la réduction du taux cardiaque et de la contractilité qui le rend efficace pour éliminer ou réduire les symptômes chez les patients souffrant d'angine de poitrine.
Il est improbable que quelque propriété supplémentaire possédées par le S(-)aténolol donne lieu à d’autres effets thérapeutiques par rapport au mélange racémique.
Efficacité et sécurité clinique
L’aténolol est actif et bien toléré chez la plupart des ethnies, bien que la réponse soit moins prononcée chez les patients de populations noires.
L'aténolol agit pendant au moins 24 heures après une dose unique par voie orale. Le médicament facilite l'observance par son acceptabilité pour les patients et sa simplicité de dosage. La gamme de doses étroite et la réponse précoce du patient garantissent que l'effet du médicament chez chaque patient est rapidement démontré. L'aténolol est compatible avec les diurétiques, les autres hypotenseurs et les anti-angineux (voir rubrique 4.5). Puisqu'il agit préférentiellement sur les récepteurs bêta du cœur, l’aténolol peut, avec précaution, être utilisé avec succès dans le traitement de patients présentant d'une maladie respiratoire, qui ne peuvent tolérer les bêta-bloquants non sélectifs.
Une intervention précoce avec l'aténolol dans l'infarctus aigu du myocarde réduit la taille de l'infarctus et diminue la morbidité et la mortalité. On a constaté que moins de patients menacés d’infarctus déclaraient un infarctus franc. L'incidence des arythmies ventriculaires est réduite et un soulagement prononcé de la douleur peut réduire le besoin en analgésiques opiacés. La mortalité précoce est diminuée. L'aténolol est un traitement supplémentaire par rapport aux soins coronaires standard.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L'absorption d'aténolol après administration orale est constante mais incomplète (environ 40 à 50%). Le pic de concentration plasmatique sont atteintes entre 2 et 4 heures après la prise. Les concentrations sanguines d'aténolol sont cohérentes et peu variables. Il n'y a pas de métabolisme hépatique significatif de l'aténolol et plus de 90% de l’aténolol absorbé atteint le système circulatoire sous forme inchangée.
Distribution
L'aténolol pénètre mal dans les tissus en raison de sa faible solubilité dans les lipides et de sa faible concentration dans les tissus cérébraux. La liaison aux protéines plasmatiques est faible (environ 3%).
Élimination
La demi-vie plasmatique de l’aténolol est d’environ 6 heures, mais elle peut augmenter en cas d’insuffisance rénale grave, car le rein est la principale voie d’élimination.
5.3. Données de sécurité préclinique
Carbonate de magnésium (lourd)
Amidon de maïs
Laurilsulfate de sodium
Gélatine
Stéarate de magnésium.
Pelliculage du comprimé:
Hypromellose 2910
Talc
Macrogol 6000
Dioxyde de titane (E171).
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
ATENOLOL ARROW LAB, comprimé pelliculé est disponible sous plaquettes (PVC/PVDC-Aluminium) transparent.
Boîtes de 20, 30, 50, 60 et 90 comprimés pelliculés sécables.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Sans objet.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 832 7 4 : 20 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC-Aluminium).
· 34009 301 832 8 1 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC-Aluminium).
· 34009 301 832 9 8 : 50 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC-Aluminium).
· 34009 301 833 0 4 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC-Aluminium).
· 34009 301 833 2 8 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC-Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.