RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 31/10/2019
Thiamazole Uni-Pharma 5 mg, comprimé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Thiamazole.......................................................................................................................... 5 mg
Pour un comprimé.
Excipient à effet notoire : chaque comprimé contient 179 mg de lactose monohydraté, voir rubrique 4.4.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé sécable.
Comprimés blancs à bords biseautés à faces plates avec une barre de sécabilité d’un côté et d’un diamètre de 8,06 mm.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
La posologie doit être ajustée individuellement en fonction de la gravité de la maladie.
Posologie
Formes sévères
Dose initiale : 30 à 40 mg par jour en doses divisées.
Formes modérées
Dose initiale : 10 à 20 mg par jour. La dose peut être répartie en deux doses quotidiennes.
Dose d’entretien
5 à 10 mg par jour.
Dans certains cas, une dose initiale plus élevées peut être nécessaire, en particulier en cas de goitre important et de traitement antérieur à l’iode.
Pour le traitement d’entretien, la dose quotidienne peut être réduite suivant la réponse du patient au traitement. Un traitement supplémentaire, par la lévothyroxine, peut être nécessaire pour éviter l’hypothyroïdie.
Population pédiatrique
Utilisation chez les enfants et adolescents (âgés de 3 à 17 ans)
La posologie initiale pour le traitement des enfants et des adolescents (âgés de 3 à 17 ans) doit être adaptée en fonction du poids corporel des patients. Habituellement, le traitement est initié avec une dose quotidienne de 0,5 mg / kg, répartie en deux ou trois prises à doses égales.
Pour le traitement d’entretien, la dose quotidienne peut être réduite suivant la réponse du patient au traitement. Un traitement supplémentaire, par la lévothyroxine, peut être nécessaire pour éviter l’hypothyroïdie.
Il convient de ne pas dépasser la dose maximale de 40 mg de thiamazole par jour.
Utilisation chez les enfants (jusqu’à 2 ans)
La sécurité et l’efficacité du thiamazole chez les enfants (jusqu’à 2 ans) n’ont pas encore été systématiquement établies. L’utilisation du thiamazole chez les enfants âgés (jusqu’à 2 ans) n’est donc pas recommandée.
Populations particulières de patients
Chez les patients insuffisants hépatiques, la clairance plasmatique du thiamazole est réduite. La dose doit donc être la plus faible possible et il convient de surveiller étroitement les patients. Voir rubriques 4.4 et 5.2.
La demi-vie plasmatique augmente également en cas d’insuffisance rénale. Une adaptation soigneuse de la dose au cas par cas est donc recommandée. La dose doit être la plus faible possible. Voir également rubriques 4.4 et 5.2.
Mode d’administration
Les comprimés doivent être avalés entiers avec une quantité suffisante de liquide.
Pendant le traitement initial à forte dose de l’hyperthyroïdie, les doses quotidiennes ci-dessus peuvent être subdivisées et prises à intervalles réguliers au cours de la journée.
La dose d’entretien peut être prise en une seule fois le matin, pendant ou après le petit-déjeuner.
Ne pas utiliser Thiamazole Uni-Pharma dans les cas suivants :
· Hypersensibilité au thiamazole ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,
· Hypersensibilité sévère à d’autres dérivés du thionamide, par exemple au carbimazole et au propylthiouracile (pour les réactions d’hypersensibilité modérées aux dérivés du thionamide, voir rubrique 4.4),
· Troubles modérés à graves de la numération globulaire (granulocytopénie),
· Cholestase préexistante, non provoquée par l’hyperthyroïdie,
· Antécédents de lésions de la moelle osseuse après traitement par le thiamazole ou le carbimazole,
· Patients ayant des antécédents de pancréatite aiguë après administration de thiamazole ou de son promédicament, le carbimazole.
Le traitement combiné du thiamazole avec des hormones thyroïdiennes est contre-indiqué pendant la grossesse (voir rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Utiliser le thiamazole exclusivement à court terme et en surveillant étroitement les patients présentant des goitres de grande taille avec constriction de la trachée en raison du risque de croissance du goitre.
Une agranulocytose a été rapportée dans environ 0,3 à 0,6 % des cas, et il convient d’attirer l’attention du patient sur les symptômes de cette pathologie (stomatite, pharyngite, fièvre) avant le début du traitement. Si l’un de ces symptômes est observé, en particulier pendant les premières semaines du traitement, il convient d’indiquer au patient de contacter immédiatement son médecin pour pratiquer une numération globulaire. L’agranulocytose survient habituellement pendant les premières semaines du traitement mais peut aussi se manifester quelques mois après le début du traitement et lors de sa réintroduction. Une surveillance étroite de la formule sanguine est recommandée avant et après le début du traitement, en particulier en cas de granulocytopénie légère préexistante. Si l’agranulocytose est confirmée, il est nécessaire d’arrêter la prise du médicament.
D’autres événements indésirables myélotoxiques sont rares aux doses recommandées. Ils ont été rapportés fréquemment en association avec de très fortes doses de thiamazole (environ 120 mg par jour). Ces doses doivent être réservées à des indications spéciales (formes graves de la maladie, crise thyréotoxique). En cas d’apparition d’une toxicité sur la moelle osseuse pendant le traitement par le thiamazole, il convient d’arrêter de prendre le traitement et, si nécessaire, d’utiliser un médicament anti-thyroïdien appartenant à un autre groupe de substances.
Le thiamazole doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant des troubles hépatiques. Le thiamazole peut entraîner des troubles hépatiques. Le traitement doit être arrêté en cas de dysfonctionnement du foie. La demi-vie peut être prolongée en présence d’une insuffisance hépatique.
Il y a un risque de sensibilité croisée entre le carbimazole, le thiamazole et le propylthiouracile.
Une dose excessive peut entraîner une hypothyroïdie subclinique ou clinique et la croissance du goitre, en raison de l’augmentation de la TSH. C’est pourquoi la dose de thiamazole doit être réduite dès obtention d’un état métabolique euthyroïdien et il convient, si nécessaire, d’administrer en plus de la lévothyroxine. Il n’est pas utile d’arrêter complètement la prise de thiamazole et de continuer le traitement par la lévothyroxine seule.
La croissance d’un goitre pendant un traitement par le thiamazole, malgré l’inhibition de la TSH, résulte de la maladie sous-jacente et ne peut être empêchée par un traitement supplémentaire par la lévothyroxine.
L’obtention de concentrations normales de TSH est cruciale afin de minimiser le risque d’apparition ou d’aggravation d’une orbitopathie endocrinienne. Cependant, cette pathologie est souvent indépendante de l’évolution de la maladie thyroïdienne. Cette complication ne justifie pas de changer un mode de traitement adéquat et ne doit pas être considérée comme une réaction indésirable au traitement correctement mené.
Une hypothyroïdie tardive peut survenir, à une fréquence faible, après un traitement anti-thyroïdien, sans exiger de mesures supplémentaires d’ablation. Il ne s’agit probablement pas d’un effet indésirable du médicament, mais plutôt de processus inflammatoires et destructeurs survenant dans le parenchyme thyroïdien en raison de la maladie sous-jacente.
La diminution de la consommation d’énergie accrue par l’hyperthyroïdie peut entraîner une prise de poids (généralement souhaitée) pendant le traitement par le thiamazole. Il convient d’informer les patients que l’amélioration du tableau clinique indique une normalisation de leur consommation d’énergie.
Il est nécessaire de surveiller la thyroxine sérique. La prudence est de mise en cas de goitre intrathoracique, car celui-ci peut se développer pendant le traitement. Le goitre intrathoracique peut provoquer une obstruction de la trachée.
Comme Thiamazole Uni-Pharma contient du lactose, les patients présentant une intolérance héréditaire rare au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser un moyen de contraception efficace pendant le traitement.
L’utilisation du thiamazole chez les femmes enceintes doit se fonder sur une évaluation du rapport bénéfice-risque. Si le thiamazole est utilisé pendant la grossesse, il est recommandé d’administrer la dose efficace la plus basse sans administration supplémentaire d’hormones thyroïdiennes. Une surveillance étroite de la mère, du fœtus et du nouveau-né est nécessaire (voir rubrique 4.6).
Des cas de pancréatite aiguë ont été signalés après commercialisation chez les patients recevant du thiamazole ou son promédicament, le carbimazole. En cas de pancréatite aiguë, le thiamazole doit être stoppé immédiatement. Le thiamazole ne doit pas être administré chez les patients ayant des antécédents de pancréatite aiguë après administration de thiamazole ou de son promédicament, le carbimazole. Une réexposition peut conduire à une réapparition plus rapide de la pancréatite aiguë.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Une déficience en iode augmente la réponse de la thyroïde au thiamazole ; inversement, un excès d’iode limite cette réponse.
Aucune autre interaction directe avec d’autres médicaments n’est connue.
Il convient cependant de tenir compte du fait que le métabolisme et l’élimination d’autres médicaments peuvent être accélérés en cas d’hyperthyroïdie. Leur normalisation survient parallèlement à celle de la fonction thyroïdienne. La posologie doit être adaptée si nécessaire.
De plus, il a été montré que la correction de l’hyperthyroïdie peut normaliser l’activité des anti-coagulants chez les patients atteints d’hyperthyroïdie.
Aucune étude d’interaction médicamenteuse n’a été réalisée chez les patients pédiatriques.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser un moyen de contraception efficace pendant le traitement (voir rubrique 4.4).
Grossesse
Le thiamazole traverse la barrière placentaire et atteint dans le sang fœtal des concentrations égales à celles du sang maternel. Si la dose administrée est inappropriée, elle peut provoquer la formation d’un goitre et le développement d’une hypothyroïdie chez le fœtus, et un poids de naissance réduit. Des cas d’aplasie ectodermique partielle touchant la tête de nouveau-nés de femmes traitées par le thiamazole ont été rapportés à plusieurs reprises.
De plus, diverses malformations ont été associées à l’administration d’un traitement par thiamazole à fortes doses pendant les premières semaines de la grossesse, par exemple atrésie choanale, atrésie de l’œsophage.
Puisqu’il est impossible d’exclure totalement les effets embryotoxiques du thiamazole, ce médicament ne doit être administré pendant la grossesse qu’après évaluation stricte du rapport bénéfice–risque et seulement au niveau de dose efficace le plus bas, sans administration complémentaire d’hormones thyroïdiennes.
L’hyperthyroïdie doit être traitée de manière adéquate chez la femme enceinte afin de prévenir toutes complications graves pour la mère et le fœtus.
Le thiamazole est capable de traverser le placenta humain.
Compte tenu des données cliniques issues d’études épidémiologiques et de notifications spontanées, le thiamazole est susceptible de provoquer des malformations congénitales lorsqu’il est administré pendant la grossesse, en particulier au cours du premier trimestre de grossesse et à des doses élevées.
Parmi les malformations rapportées figurent les malformations suivantes : aplasie cutanée congénitale, malformations cranio-faciales (atrésie choanale, dysmorphie faciale), omphalocèle, atrésie de l’œsophage, anomalie du canal omphalomésentérique et communication inter-ventriculaire.
Le thiamazole ne doit être administré pendant la grossesse qu’après évaluation stricte du rapport bénéfice–risque et seulement au niveau de dose efficace le plus bas, sans administration complémentaire d’hormones thyroïdiennes. En cas d’utilisation de thiamazole pendant la grossesse, une surveillance maternelle, fœtale et néonatale étroite doit être mise en place (voir rubrique 4.4).
Allaitement
Le thiamazole passe dans le lait maternel, où il peut atteindre des concentrations correspondant aux concentrations sériques maternelles ; il y a donc un risque d’hypothyroïdie pour l’enfant allaité.
L’allaitement est possible pendant un traitement par le thiamazole, mais les doses quotidiennes utilisées doivent être de 10 mg au maximum et elles ne doivent pas être accompagnées de l’administration d’hormones thyroïdiennes.
La fonction de la glande thyroïdienne du nouveau-né doit être surveillée régulièrement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables sont répertoriés ci-dessous selon la classification MedDRA par classe d’organe et par fréquence. Les catégories de fréquence sont définies d’après la classification suivante : très fréquents (≥ 1/10) ; fréquents (≥1/100 à <1/10) ; peu fréquents (≥ 1/1 000 à 1/100) ; rares (≥ 1/10 000 à 1/1000) ; très rares (1/10 000) ; inconnus (ne peut être estimé à partir des données disponibles).
Les effets indésirables sont dose-dépendants :
Affections du sang et du système lymphatique |
|
Très fréquents (≥ 1/10) |
Granulocytopénie |
Fréquents (≥1/100 jusqu’à <1/10) |
Leucopénie |
Peu fréquents (≥1/1 000 jusqu’à <1/100) |
Agranulocytose ; voir rubrique 4.4. Thrombocytopénie |
Rares (≥1/10 000 jusqu’à <1/1 000) |
Anémie aplasique, lymphadénopathie |
Très rares (<1/10 000) |
Pancytopénie |
Troubles endocriniens |
|
Indéterminé |
Syndrome insulinique auto-immun (avec diminution prononcée de la glycémie) |
Troubles du système nerveux |
|
Rares (≥1/10 000 jusqu’à <1/1 000) |
Troubles du goût (dysgueusie, agueusie) ; Vertiges |
Très rares (<1/10 000) |
Névrite, polyneuropathie |
Troubles vasculaires |
|
Très rares (<1/10 000) |
Vascularite |
Troubles digestifs |
|
Peu fréquents (≥1/1000 jusqu’à <1/100) |
Nausées ou vomissements, douleurs abdominales |
Rares (≥1/10 000 jusqu’à <1/1 000) |
Sialadénite |
Indéterminé |
Pancréatite aiguë |
Troubles hépatobiliaires |
|
Peu fréquents (≥1/1 000 jusqu’à <1/100) |
Anomalies de la fonction hépatique, jaunisse |
Rares (≥1/10 000 jusqu’à <1/1 000) |
Nécrose hépatique |
Troubles de la peau et du tissu sous-cutané |
|
Fréquents (≥1/100 jusqu’à <1/10) |
Réactions cutanées allergiques à divers degrés (prurit, éruption cutanée, urticaire) |
Rares (≥1/10 000 jusqu’à <1/1 000) |
Syndrome cutanéo-muqueux |
Troubles musculo-squelettiques et du tissu conjonctif |
|
Fréquents (≥1/100 jusqu’à <1/10) |
Arthrite, arthralgie (en particulier dans le pouce) |
Très rares (<1/10 000) |
Courbatures |
Troubles rénaux et des voies urinaires |
|
Rares (≥1/10 000 jusqu’à <1/1 000) |
Néphrite |
Troubles généraux et touchant le site d’administration |
|
Fréquents (≥1/100 jusqu’à <1/10) |
Fièvre |
Rares (≥1/10 000 jusqu’à <1/1 000) |
Fièvre d’origine médicamenteuse |
Description de certains effets indésirables
Les troubles du goût (dysgueusie, agueusie) peuvent régresser après l’arrêt du traitement. Un retour à la normale peut toutefois prendre plusieurs semaines.
Des cas individuels d’ictère cholostatique ou d’hépatite toxique ont été décrits. Les symptômes régressent généralement après l’arrêt du médicament. Les signes cliniquement discrets de cholostase apparaissant pendant le traitement doivent être différenciés des perturbations provoquées par l’hyperthyroïdie, comme l’élévation de la GGT (gamma glutamyle transférase) et de la phosphatase alcaline ou de son isoforme spécifique de l’os.
Les réactions cutanées allergiques à degrés divers (prurit, éruption cutanée, urticaire) sont souvent modérées et régressent généralement au fil du traitement.
L’arthrite et l’arthralgie (en particulier dans le pouce) peuvent se développer progressivement et survenir même après plusieurs mois de traitement.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
Le surdosage peut entraîner un myxœdème, une agranulocytose, éventuellement une hypoglycémie et des effets hépatiques. Un surdosage provoque une hypothyroïdie associée à des symptômes correspondant à une diminution du métabolisme et, en raison de l’effet de rétrocontrôle, l’activation de l’antéhypophyse responsable d’une croissance du goitre. On peut éviter cela en diminuant la dose dès obtention d’un état métabolique euthyroïdien et, si nécessaire, en administrant en plus de la lévothyroxine (voir rubrique 4.2).
Prise en charge
Traitement symptomatique.
Vidange gastrique, charbon de bois et surveillance. Contrôle de la moelle osseuse et de la fonction hépatique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Le thiamazole inhibe de manière dépendante de la dose l’incorporation d’iode dans la tyrosine et donc la nouvelle synthèse d’hormones thyroïdiennes. Cette propriété permet un traitement symptomatique de l’hyperthyroïdie, quelle qu’en soit la cause. On ne peut pas à ce jour déterminer avec précision si le thiamazole affecte aussi l’évolution naturelle de l’hyperthyroïdie immunologique (maladie de Graves), c’est-à-dire s’il inhibe le processus immunopathogène sous-jacent. La libération des hormones thyroïdiennes précédemment synthétisées n’est pas affectée. Ceci explique pourquoi la longueur de la période de latence, c’est-à-dire le temps écoulé jusqu’à la normalisation des concentrations sériques de thyroxine et de triiodothyronine et donc jusqu’à l’amélioration clinique, diffère d’un patient à un autre. L’hyperthyroïdie provoquée par la libération d’hormones après destruction de cellules thyroïdiennes, par exemple après traitement à l’iode radioactif ou en cas de thyroïdite, n’est pas affectée non plus.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Le thiamazole est presque entièrement absorbé par le tube digestif. La biodisponibilité est de 93 %. La concentration plasmatique maximale est atteinte après 30 à 60 minutes. L’effet initial se produit après env. 8 heures. Le thiamazole ne se lie pas aux protéines plasmatiques.
Biotransformation et élimination
La demi-vie plasmatique est de 3 à 5 heures. La demi-vie plasmatique augmente en cas de dysfonctionnement hépatique et rénal. Il est métabolisé dans le foie et éliminé par l’urine. Moins de 12 % de la dose est éliminé sous forme inchangée.
Le thiamazole traverse le placenta et passe dans le lait maternel.
5.3. Données de sécurité préclinique
La DL50 chez la souris est de 860 mg/kg de poids corporel par voie orale, tandis que chez le rat, elle est de 2 250 mg/kg de poids corporel.
Toxicité chronique
La toxicité chronique du thiamazole chez le rat est de 2627 mg/kg de poids corporel, soit une valeur à peu près équivalente à la toxicité aiguë.
Mutagénèse et potentiel de production de tumeurs
Les études de mutagénicité du thiamazole sont limitées. Les données disponibles n’ont révélé aucune preuve d’effets mutagènes.
Après une administration par voie orale à long terme de fortes doses de thiamazole chez les rats, une incidence élevée de tumeurs de la thyroïde a été observée. Les effets respectifs chez l’homme après un traitement thyréostatique ne sont pas connus.
Toxicité pour la reproduction
Voir rubriques 4.3 et 4.6.
Lactose monohydraté, glycolate d’amidon sodique, talc, stéarate de magnésium.
5 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de conditions de conservation concernant la température.
Conserver la plaquette dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Les comprimés sont conditionnés sous plaquettes transparentes (PVC/aluminium).
Présentations : 100, 105 ou 125 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
Les produits non utilisés ou les déchets doivent être détruits conformément aux réglementations locales.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
UNI-PHARMA KLEON TSETIS PHARMACEUTICAL LABORATORIES S.A.
14E KM ROUTE NATIONALE 1
GR-145 64 KIFISSIA
GRECE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 921 1 5 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 301 921 2 2 : 125 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
{JJ mois AAAA}
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.