RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 03/03/2020

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

EBASTINE MEDIPHA 10 mg, comprimé orodispersible

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Ebastine............................................................................................................................... 10 mg

Pour un comprimé orodispersible.

Excipients à effet notoire : chaque comprimé orodispersible contient 0,53 mg d’aspartam (E951) et 104,58 mg de mannitol (E421).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé orodispersible.

Comprimé blanc et rond.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Traitement symptomatique de la rhinite allergique saisonnière et perannuelle, avec ou sans conjonctivite allergique ;

· Urticaire.

EBASTINE MEDIPHA est indiqué chez les adultes et les enfants de plus de 12 ans.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Rhinite allergique/rhinoconjonctivite

Une prise quotidienne dosée à 10 mg d’ébastine est efficace contre les symptômes de la rhinite allergique ; dans des cas sévères, dont la rhinite allergique perannuelle, une dose de 20 mg en 1 prise quotidienne est recommandée.

Urticaire

Pour les adultes de plus de 18 ans, le dosage suivant est recommandé : 10 mg d’ébastine par jour en 1 prise quotidienne.

Populations spécifiques

Il n'y a pas d’expérience avec des doses supérieures à 10 mg chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique sévère. Par conséquent, la dose de 10 mg ne doit pas être dépassée chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique sévère.

Il n’est pas nécessaire d’ajuster la dose chez les patients souffrant d’insuffisance rénale légère, modérée ou sévère ou d’insuffisance hépatique légère à modérée. Le traitement doit être poursuivi jusqu’à disparition des symptômes.

Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité d’EBASTINE MEDIPHA chez les enfants âgés de moins de 12 ans n’ont pas été établies.

Mode d’administration

Voie orale.

Le comprimé orodispersible est placé sur la langue, où il se disperse. Il n’est pas nécessaire de prendre de l’eau ou un autre liquide. Juste avant l’utilisation, ouvrir la plaquette avec les mains sèches pour retirer le lyophilisat oral sans le casser. Le lyophilisat doit être utilisé immédiatement après ouverture de la plaquette.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

L’administration d’ébastine doit être prudente chez les patients recevant des agents antifongiques de type imidazolés comme le kétoconazole et l’itraconazole, des antibiotiques macrolides comme l’érythromycine ou des agents anti-tuberculeux comme la rifampicine (voir section 4.5), car il existe une interaction pharmacocinétique avec ces médicaments.

EBASTINE MEDIPHA doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir section 4.2).

Excipients à effet notoire

Ce médicament contient 0,53 mg d’aspartam (E951) par comprimé. L’aspartam, une source de phénylalanine, peut être dangereux pour les sujets atteints de phénylcétonurie.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Des études portant sur l’interaction entre l’ébastine et le kétoconazole ou l’érythromycine (substances actives connues pour allonger l’intervalle QT) ont mis en évidence une interaction se traduisant par une augmentation des concentrations plasmatiques d’ébastine et un allongement de l’intervalle QT d’environ 10 ms par rapport à l’administration seule de kétoconazole ou d’érythromycine. L’utilisation concomitante d’ébastine et de kétoconazole, d’itraconazole, d’érythromycine, de clarithromycine et de josamycine est déconseillée.

Des interactions pharmacocinétiques ont été observées lorsque l'ébastine est administrée avec de la rifampicine. Ces interactions peuvent conduire à une baisse des concentrations plasmatiques d’ébastine et des effets antihistaminiques.

Dans les études cliniques correspondantes, aucune interaction entre l'ébastine et la théophylline, la warfarine, la cimétidine, le diazépam ou l'alcool n'a été observée.

Lorsque EBASTINE MEDIPHA 10 mg, comprimé orodispersible est pris simultanément avec des aliments, les concentrations plasmatiques et l'ASC du métabolite actif le plus important de l'ébastine sont augmentées d'un facteur de 1,5 à 2,0. Cette augmentation n'affecte pas le Tmax. L'ingestion de comprimés d'ébastine avec de la nourriture n'influence pas l'efficacité clinique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il y a peu de données sur l’utilisation de l’ébastine chez la femme enceinte. Les études chez l’animal n’ont pas montré d’effets délétères directs ou indirects concernant la toxicité de la reproduction (voir section 5.3). Par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l’ébastine pendant la grossesse.

Allaitement

On ignore si l'ébastine est excrétée dans le lait maternel ou pas. Le taux élevé de fixation aux protéines de l’ébastine (> 97 %) et son métabolite principal, la carébastine, suggère qu’il n’y a pas d’excrétion dans le lait maternel. Chez la ratte, l’excrétion d’ébastine dans le lait a été observée. Par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l’ébastine pendant l’allaitement.

Fertilité

Il n’y a pas de données de fertilité avec l’ébastine chez l’homme.

Les études chez l’animal n’ont montré aucun effet indésirable sur la fertilité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Chez l’homme, la fonction psychomotrice a été étudiée largement et aucun effet n’a été trouvé. Aux doses thérapeutiques recommandées, l’ébastine n’affecte pas l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cependant, chez les sujets sensibles réagissant inhabituellement à l’ébastine, il est conseillé de connaître les réactions individuelles avant que le patient ne conduise ou n’effectue des activités complexes : une somnolence et des étourdissements peuvent apparaître (voir rubrique 4.8).

4.8. Effets indésirables

Dans une analyse poolée des essais cliniques contrôlés versus placebo avec 5 708 patients sur l’ébastine, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés étaient bouche sèche et somnolence.

Les effets indésirables liés au traitement dans les essais cliniques chez l’enfant (n=460) étaient similaires à ceux observés chez l’adulte.

Les effets indésirables sont classés par fréquence selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à 1/1 000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Système organe atteint

Très fréquent

Fréquent

Rare

Fréquence indéterminée

Affections du système immunitaire

Réactions d’hypersensibilité (tels que anaphylaxie et œdème de Quincke)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Augmentation de l’appétit

Affections psychiatriques

Nervosité, insomnie

Affections du système nerveux

Maux de tête

Somnolence

Etourdissements, hypoesthésie, dysgueusie

Affections cardiaques

Palpitations, tachycardie

Affections gastro-intestinales

Bouche sèche

Douleur abdominale, vomissement, nausée, dyspepsie

Affections hépatobiliaires

Hépatite, cholestase, tests de la fonction hépatique anormaux (transaminases, gamma-GT, phosphatase alcaline, et bilirubine augmentées).

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Urticaire, éruption cutanée, dermatite

Affections des organes de reproduction et du sein

Troubles menstruels

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Œdème, asthénie

Investigations

Prise de poids

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Dans les études menées avec une posologie élevée, aucun signe clinique significatif ou symptôme n’a été observé jusqu’à 100 mg par jour. Un surdosage peut provoquer un effet sédatif et anti-muscarinique.

Aucun antidote pour l’ébastine n’est connu à ce jour. Après un surdosage, un lavage gastrique, une surveillance des fonctions vitales incluant une surveillance ECG et un traitement symptomatique devront être effectués. Une attention particulière devra être portée en cas d’apparition de symptômes au niveau du système nerveux central.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Antihistaminique H1 par voie systémique, code ATC : R06AX22.

Des études in vitro et in vivo ont montré une grande affinité de l’ébastine pour les récepteurs H1, qui sont rapidement et sélectivement inhibés sur une longue période.

Après administration orale, ni l’ébastine ni son métabolite actif ne franchissent la barrière hémato-encéphalique. Cette caractéristique est cohérente avec le faible niveau de sédation mis en évidence au cours des études expérimentales sur les effets de l'ébastine sur le système nerveux central.

Le dysfonctionnement des fonctions centrales n’est que faible ; le risque de survenue d'effets anticholinergiques est faible, mais d’après les études disponibles, il ne peut être entièrement exclu.

Des données in vitro et in vivo démontrent que l'ébastine est un antagoniste puissant hautement sélectif des récepteurs H1 avec des effets prolongés, dénué d'effets indésirables sur le système nerveux central et anticholinergiques.

Propriétés cliniques

Les études de stimulation cutanée par l'histamine ont démontré un effet antihistaminergique statistiquement et cliniquement significatif, qui est détectable une heure après l'ingestion et persiste pendant plus de 48 heures. Après cinq jours de traitement, l'activité antihistaminergique a persisté pendant 72 heures. Cette activité se reflète dans la concentration plasmatique du métabolite actif le plus important, la carébastine.

Après administration répétée, l'inhibition des récepteurs périphériques est restée à un niveau constant, sans tachyphylaxie. Ces résultats suggèrent que, à une dose d'au moins 10 mg, l'ébastine produit une inhibition rapide, puissante et prolongée des récepteurs H1 périphériques, ce qui permet une administration une seule fois par jour.

Dans un essai à dose unique, la formulation de lyophilisat oral a été bien tolérée comme démontrent les tests standards de sécurité de laboratoire, les examens physiques, les signes vitaux et l'ECG. On a trouvé que le lyophilisat oral d'ébastine était bioéquivalent à la formulation de comprimé pelliculé d'ébastine. Par conséquent, on s'attend à ce que l'efficacité du lyophilisat oral à base d'ébastine soit la même que celle de la formulation de comprimé pelliculé.

L'effet sédatif a été étudié au moyen d’une électroencéphalographie pharmacologique, de tests cognitifs, de tests de coordination oculomotrice et sur la base d'une évaluation subjective. Aucune augmentation significative de la sédation n'a été observée pour le dosage thérapeutique recommandé. Ces résultats sont cohérents avec ceux obtenus dans les études cliniques en double aveugle : l'incidence des effets sédatifs de l'ébastine est comparable à celle du placebo.

Un potentiel effet cardiaque de l'ébastine a été étudié au cours d’études cliniques. Aucune prolongation de l’intervalle QT et aucun autre effet cardiaque indésirable n’a été observé après administration aux doses recommandées au cours d’études spécifiques sur les effets cardiaques de l'ébastine.

L’administration répétée d’une dose allant jusqu’à 100 mg/jour ou de doses uniques de 500 mg a entraîné une légère accélération de la fréquence cardiaque et un raccourcissement consécutif de l’intervalle QT, mais sans effet significatif sur l’intervalle QTc corrigé. Bien qu'aucun effet d’un surdosage d'ébastine sur l'intervalle QTc n'ait été observé avec des doses allant jusqu'à 60 mg par jour, l’administration de doses de 100 mg par jour a entraîné une augmentation statistiquement significative, mais cliniquement non pertinente, de 10 ms (2,7 %).

L'urticaire idiopathique chronique a été étudiée de manière représentative pour d’autres types d’urticaire car leur pathophysiologie sous-jacente est similaire, indépendamment de l'étiologie, et il est également plus facile de recruter des patients atteints de maladie chronique dans le cadre d’études prospectives. Etant donné que la libération d'histamine est un facteur causal dans toutes les formes d’urticaire, l'ébastine devrait être efficace pour atténuer les symptômes d’autres formes d’'urticaire que l'urticaire idiopathique chronique, tel que recommandé dans les directives cliniques.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

L’ébastine est rapidement absorbée et subit un effet de premier passage hépatique important après une administration orale. Elle est presque totalement métabolisée en carébastine, qui est le métabolite actif.

Après une dose orale de 10 mg d’ébastine, des concentrations plasmatiques maximales de 80 à 100 ng/ml de carébastine ont été observées au bout de 2,6 à 4 heures. La demi-vie du métabolite est de 15 à 19 heures ; 66 % sont excrétés dans l’urine sous forme de métabolites conjugués. Après des administrations réitérées d’une dose quotidienne de 10 mg, l’état d’équilibre a été atteint au bout de 3 à 5 jours avec des concentrations plasmatiques de 130 à 160 ng/ml.

Après une dose orale unique de 20 mg d’ébastine, les concentrations plasmatiques maximales d’ébastine sont mesurées à 2,8 ng/ml en moyenne après 1 à 3 heures. La concentration plasmatique du métabolite carébastine a atteint la valeur maximale moyenne de 157 ng/ml.

Des études in vitro sur microsomes hépatiques humains ont montré que les CYP3A4 exerçaient une action prédominante dans la métabolisation de l’ébastine en carébastine. Des augmentations significatives des concentrations plasmatiques de l’ébastine et de la carébastine ont été observées après l’administration concomitante de kétoconazole ou d’érythromycine (tous deux inhibiteurs de CYP3A4) (voir rubrique 4.5).

Plus de 97 % de l'ébastine et de la carébastine sont liés aux protéines plasmatiques.

Il n’a pas été observé de modification significative des paramètres pharmacocinétiques chez des patients âgés.

La pharmacocinétique de l'ébastine, ainsi que celle de son métabolite actif, la carébastine, est linéaire dans la fenêtre thérapeutique recommandée de 10 à 20 mg.

Chez des patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée traités avec des doses quotidiennes de 20 mg d’ébastine, l’ASC et la Cmax de la carébastine ont augmenté d’environ 50 et 80 % respectivement, au 1er et au 5ème jour du traitement. De plus, les concentrations plasmatiques de la carébastine non liée, normalisées en fonction de la dose, étaient 3 à 5 fois plus élevées que chez les volontaires sains. Chez des patients présentant une insuffisance rénale sévère, l’ASC et la Cmax étaient similaires à celles déterminées chez des volontaires sains. Les paramètres pharmacocinétiques de l’ébastine ASC et Cmax chez les patients présentant une insuffisance rénale étaient similaires à ceux déterminés chez des volontaires sains.

Chez des patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée traités par des doses quotidiennes de 20 mg d’ébastine, les concentrations plasmatiques de l’ébastine et de la carébastine mesurées au 1er et au 7ème jour du traitement étaient similaires à celles déterminées chez des volontaires sains. Chez des patients présentant une insuffisance hépatique sévère traités par des doses quotidiennes de 10 mg d’ébastine, les concentrations plasmatiques de la carébastine non liées, normalisées en fonction de la dose, étaient 2 à 3 fois plus élevées que chez les volontaires sains et chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée.

Dans une étude croisée entre le produit de marque Kestine Smelt 10 et Kestine 10, comprimé pelliculé, les formes pharmaceutiques se sont avérées être bioéquivalentes. L'ingestion d'eau après Kestine Smelt 10 n'a pas eu d'effet sur la disponibilité de l'ébastine.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogénèse, et des fonctions de reproduction, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme. Aucun effet tératogène n'a été observé chez l'animal.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Mannitol (E421), amidon de maïs, fumarate de stéaryle sodique, silice colloïdale anhydre, arôme de menthe poivrée, aspartam (E951).

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Plaquettes PVC/PVDC-Aluminium contenant 10, 20, 30, 50 ou 100 comprimés.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MEDIPHA SANTE

LES FJORDS – IMMEUBLE OSLO

19 AVENUE DE NORVEGE

VILLEBON-SUR-YVETTE

91953 COURTABOEUF CEDEX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 302 027 1 5 : 10 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC-Aluminium).

· 34009 302 027 2 2 : 20 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC-Aluminium).

· 34009 302 027 3 9 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC-Aluminium).

· 34009 550 721 7 1 : 50 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC-Aluminium).

· 34009 550 721 8 8 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC-Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II