RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 23/10/2020
SERILIA 300, larves médicinales
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque poche de ῀60 × 120 mm contient au moins 300 larves médicinales de Lucilia sericata (mouche verte commune) au 1er et au 2e stade larvaire.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Les larves vivantes mesurent environ 2 à 8 mm de long et sont mobiles. Elles sont de couleur beige clair et ont une forme allongée.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
SERILIA doit être appliqué uniquement par des professionnels de santé.
Avant application de SERILIA, la plaie doit être nettoyée à l’aide d’une solution de rinçage stérile. Cela permettra d’éliminer les résidus de pommade et les débris tissulaires. Les bords de la plaie seront ensuite tamponnés afin de les sécher.
La peau saine peut être endommagée par l’activité des enzymes larvaires. Il est donc recommandé d’enduire la peau adjacente à la plaie d’un produit de protection adéquat (crème barrière, par exemple).
La quantité nécessaire de SERILIA de taille adapté devra ensuite être extraite du tube et disposée sur la plaie. La totalité de la zone nécrosée devra être recouverte autant que possible par un ou plusieurs SERILIA. Il convient de veiller à ce que les compresses ne se chevauchent pas. Si la plaie est entièrement recouverte, une dose de 5 à 10 larves par cm2 devrait être obtenue.
SERILIA peut être plié pour s’adapter aux surfaces ou cavités de plaies irrégulières. SERILIA doit ensuite être recouvert d’une gaze humidifiée à l’aide d’une solution injectable de chlorure de sodium stérile à 9 mg/mL (0,9 %). Pour assurer un bon contact avec la surface de la plaie et pour éviter que SERILIA ne glisse, fixer le dispositif SERILIA à l’aide d’un pansement non occlusif. En cas d’exsudation sévère, des tampons absorbants supplémentaires devront être utilisés. Tous les pansements secondaires externes devront être non occlusifs car les larves ont besoin d’oxygène pour survivre. Il est important de contrôler régulièrement les pansements secondaires car, s’ils sont trop fortement imbibés, cela risque d’entraîner une occlusion et d’asphyxier les larves. Il est donc recommandé de changer quotidiennement le pansement secondaire, et au plus tard dès que le pansement est saturé d’exsudat. Si nécessaire, la protection mise en place autour des bords de la plaie devra être renouvelée. Lors du remplacement du pansement secondaire, l’état des larves doit être contrôlé. La présence d’un mouvement et d’un exsudat rouge foncé sont les signes que les larves sont vivantes. Éviter d’exercer une pression directe durable car cela pourrait bloquer les larves. L’application d’une pression contrôlée de courte durée s’est montrée sans danger.
SERILIA peut être facilement retiré de la plaie à la fin du cycle de traitement.
Selon la situation de la plaie et les progrès du traitement, SERILIA pourra être maintenu sur la plaie sans dépasser un maximum de quatre jours. Si la plaie n’est pas entièrement propre au bout de quatre jours, le traitement pourra être réitéré à l’aide d’un ou plusieurs dispositifs SERILIA neufs. Le traitement devra être arrêté dès que la plaie est suffisamment propre ou si aucun progrès n’est observé après un maximum de cinq applications.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de SERILIA chez les enfants n’ont pas été établies.
Plaies à tendance hémorragique ou situées à proximité de gros vaisseaux, car le débridement pourrait provoquer une rupture vasculaire susceptible d’engager le pronostic vital.
Traitement de plaies nécessitant un débridement chirurgical important.
Utilisation sur/dans des plaies présentant une circulation sanguine insuffisante.
Utilisation dans des cavités corporelles stériles.
Application chez des patients souffrant d’infections aiguës, évoluant rapidement ou engageant le pronostic vital.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Il doit être expliqué au patient que la douleur liée à la plaie peut augmenter, en particulier au début, par comparaison avec un traitement classique (à base d’hydrogels, par exemple).
SERILIA ne doit pas être utilisé comme traitement initial pour les os et les ligaments infectés. Ces plaies doivent faire l’objet d’un traitement chirurgical et/ou antibiotique avant de débuter la larvothérapie.
SERILIA ne doit pas être appliqué sur des plaies présentant une mauvaise circulation si cela est susceptible d’avoir un effet délétère sur la cicatrisation de la plaie.
Les infections de plaies à Pseudomonas, Proteus et E. coli doivent être traitées par des solutions antiseptiques ou des antibiotiques systémiques avant de débuter le traitement avec SERILIA.
L’utilisation de SERILIA sur des plaies situées juste au-dessus d’organes exposés ou donnant accès à une cavité corporelle ne devra se faire qu’à titre exceptionnel et sous la stricte surveillance du médecin traitant.
SERILIA ne doit avoir qu’un accès limité aux organes ou tissus profonds car il pourrait endommager les cavités corporelles stériles intactes ou les structures neurovasculaires importantes.
La peau saine peut être endommagée par l’activité des enzymes larvaires. Il est donc recommandé d’enduire la peau adjacente à la plaie d’un produit de protection adéquat (crème barrière, par exemple).
L’utilisation de quantités excessives de SERILIA, en conjonction avec un pansement secondaire non élastique ou trop serré, peut augmenter la pression sur la plaie en raison de la croissance des larves et provoquer des douleurs.
Une anxiété liée aux asticots a été rapportée chez quelques patients. Pour prévenir et expliquer ce risque, les patients devront être informés de la nature particulière de la substance active dont il s’agit (à savoir des larves vivantes dont les mouvements peuvent être perçus) (voir rubrique 4.8).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.
Le traitement concomitant de la plaie par des substances cytostatiques, des désinfectants ou des anesthésiques locaux et des hydrogels peut avoir un effet délétère sur la croissance et la vitalité des larves, ce qui peut nuire aux chances de succès du traitement. Le traitement simultané par les substances ci-dessus doit donc être évité.
De même, les facteurs tels qu’une irradiation ou une oxygénation insuffisante due, par exemple, à un pansement secondaire trop serré ou inadapté peuvent réduire les chances de succès du traitement.
La présence d’un peu de sang dans l’exsudat de la plaie est occasionnellement observée durant le traitement avec SERILIA. Chez les patients présentant une coagulopathie spontanée ou induite par un médicament et les patients traités par des anticoagulants, le risque d’hémorragie sévère est accru lors du traitement avec SERILIA. Aucune larvothérapie ne doit être entreprise chez ces patients.
La présence d’exsudat en grande quantité au niveau de la plaie peut avoir une influence négative sur l’efficacité des larves et en ralentir la croissance.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Il n’existe pas de données cliniques sur l’utilisation de SERILIA chez la femme enceinte ou allaitante. On ne sait pas si l’application de SERILIA pendant la grossesse peut être nocive pour l’enfant à naître ou avoir des effets délétères sur l’allaitement.
SERILIA ne devra être utilisé chez la femme enceinte ou allaitante qu’après évaluation rigoureuse des bénéfices et des risques.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
SERILIA n’a aucun effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Les fréquences suivantes ont été utilisées pour l’évaluation des effets indésirables :
· Très fréquent (≥ 1/10)
· Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)
· Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)
· Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)
· Très rare (< 1/10 000)
· Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Les effets indésirables pouvant survenir pendant le traitement par les larves de mouche sont pour partie issus de la littérature scientifique. Différents types de larves de mouche ayant été utilisés, il n’est le plus souvent pas possible de donner des informations précises sur la fréquence de chaque effet indésirable avec SERILIA.
En général, les effets indésirables observés pendant le traitement par des larves de mouche sont rares et d’intensité légère.
Très fréquent
Douleur au site d’application
L’effet indésirable rapporté le plus fréquemment dans la littérature concerne des sensations désagréables au site d’application, pouvant aller de simples picotements et démangeaisons jusqu’à des douleurs intenses, qui dans de rares cas peuvent conduire à l’arrêt prématuré de la larvothérapie. Ces effets surviennent essentiellement le premier jour suivant l’application (24 à 30 heures après). Les patients peuvent également recevoir des analgésiques. La douleur a été fréquemment observée en lien avec la larvothérapie sur des membres ischémiques et elle a disparu dès que les larves ont été retirées de la plaie.
Fréquent
Saignement au site d’application
Un saignement a été fréquemment observé au niveau du site d’application. Dans la plupart des cas, le saignement a été léger et aucun cas grave n’a été noté.
Fréquence indéterminée
Réactions cutanées et allergies
Des réactions cutanées ont été rapportées dans certains cas. Le plus souvent, il a pu être établi que le pansement hydrocolloïde utilisé pour protéger les bords de la plaie en était à l’origine.
Les enzymes digestives des larves peuvent provoquer un érythème ou une cellulite au niveau du tissu cutané sain. Plusieurs cas d’urticaire ont été rapportés. Les lésions cutanées superficielles observées en surface se sont rapidement résorbées, en quelques jours après le retrait des larves.
Fièvre
Certains patients ont présenté une légère fièvre temporaire, dont la cause reste largement inexpliquée.
Symptômes associés
Odeur désagréable
Dans quelques cas, des patients ont signalé une odeur désagréable émanant de la plaie durant la larvothérapie. L’odeur désagréable est indépendante du succès du débridement et résulte probablement de la liquéfaction du tissu nécrosé, suivie de l’évaporation des substances volatiles issues du processus de décomposition. Il est possible de lutter contre les odeurs gênantes dégagées par la plaie en remplaçant fréquemment la gaze et les pansements.
Anxiété
Une anxiété liée aux asticots a été rapportée chez quelques patients.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Aucun cas de surdosage n’a été rapporté.
SERILIA dispose d’une marge thérapeutique large.
Les considérations générales appellent toutefois à faire preuve de prudence en cas d’utilisation de doses très élevées. Un nombre total de larves trop important pourrait entraîner une élévation des taux sériques d’ammoniaque, ce qui pourrait conduire à une encéphalopathie chez les patients atteints d’insuffisance hépatique. Cependant, aucun cas d’élévation des taux sériques d’ammoniaque ou d’encéphalopathie hépatique n’a été rapporté chez les patients traités par SERILIA.
Par mesure de précaution, il conviendra de ne pas utiliser plus de 3 000 larves simultanément chez un même patient.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
SERILIA contient des larves de Lucilia sericata (mouche verte commune), conditionnées dans une compresse stérile en polyester. SERILIA est utilisé pour le débridement des plaies.
Débridement des plaies
Le débridement de la plaie est le processus d’élimination des tissus morts, sans lequel la cicatrisation de la plaie ne peut pas débuter. Le débridement des tissus nécrosés par les larves de mouche résulte d’un processus enzymatique appelé « digestion extracorporelle ». Les larves de mouche produisent un mélange d’enzymes protéolytiques diffusées dans la plaie. Ces enzymes liquéfient le tissu mort et les dépôts fibrineux. La matière pré-digérée, y compris les bactéries, est ensuite absorbée par les larves contenues dans SERILIA qui s’en nourrissent. L’activité mécanique des larves, en particulier leur mouvement, favorise l’activité enzymatique en facilitant l’accès des enzymes au tissu nécrosé.
Dans une étude clinique multicentrique, prospective, randomisée, contrôlée, comportant trois groupes, menée chez un total de 267 patients âgés de 20 à 94 ans présentant au moins un ulcère veineux ou mixte (veineux et artériel) avec couverture d’au moins 25 % de l’escarre ou du tissu nécrosé, et un index de pression systolique cheville-bras ≥ 0,6, le traitement par LarVE® (Zoobiotic®) et BioBag® (BioMonde®) a été évalué par comparaison avec le traitement contrôle par hydrogel Purilon® de Coloplast. Le critère d’évaluation primaire de cette étude était le délai avant cicatrisation de l’ulcère éligible le plus étendu. L’un des critères secondaires était le délai de débridement. Un débridement significativement plus rapide a été observé par comparaison avec le groupe contrôle (médiane : 17 jours contre 72 ; p < 0,001) ; cependant, aucune différence significative n’a été notée entre les deux groupes traités par les larves s’agissant du paramètre ci-dessus.
Par ailleurs, il a été observé que la larvothérapie (voir ci-dessous) était associée à un niveau significativement plus important de douleur liée à l’ulcère que le traitement par hydrogel (dans la période de 24 heures précédant le premier remplacement du pansement, avec en moyenne deux fois plus de douleur associée à la larvothérapie / sur une échelle visuelle analogique de 0‑15 cm : 8,7 cm en moyenne avec la larvothérapie contre 4,2 cm avec le traitement par hydrogel) ; aucune détérioration de la qualité de vie liée à la santé n’a toutefois été constatée sur la totalité de la période d’observation.
Aucune différence n’a été observée entre les groupes de traitement s’agissant de la « qualité de vie », de la « réduction de la colonisation bactérienne » et de la « réduction de la colonisation par le SARM ». En cas de douleur significative sous larvothérapie, une amélioration significative du nettoyage de la plaie a pu être mise en évidence dans l’étude ci-dessus, mais pas de la cicatrisation de la plaie, par comparaison avec l’hydrogel.
Enzymes protéolytiques
La composition moléculaire des sécrétions larvaires est complexe. Un éventail d’enzymes protéolytiques spécifiques et non spécifiques assurent le débridement enzymatique. Celles-ci sont similaires à la trypsine et la chymotrypsine ainsi qu’aux enzymes collagénolytiques qui atteignent leur pH optimal dans l’intervalle de pH généré par les sécrétions larvaires (8‑9).
Soutien de la régénération tissulaire (tissu de granulation, par exemple) pour la fermeture de la plaie
Les observations cliniques ont montré que les larves de Lucilia sericata contribuent à la formation du tissu de granulation. Parmi les composants cellulaires, les macrophages et les fibroblastes jouent un rôle important dans ces processus. Ils sont transportés via le sang jusqu’à la plaie, où ils forment une nouvelle matrice extracellulaire (MEC). Les kératinocytes peuvent ensuite éliminer la peau régénérable sur les bords de la plaie ou les îlots, et former un nouveau tissu cutané.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
5.3. Données de sécurité préclinique
Aucune étude de toxicologie spécifique n’a été menée avec SERILIA.
Les larves contenues dans SERILIA sont des organismes vivants naturellement présents dont le profil de sécurité est connu. SERILIA est utilisé exclusivement en application externe et uniquement sur une courte durée.
Eau pour préparations injectables
Poche en polyester
Cubes/cales d’espacement à base d’alcool polyvinylique
Le médicament est stable pendant 48 heures s’il est conservé entre 5 °C et 25 °C dans l’emballage d’origine.
Après première ouverture
SERILIA doit être utilisé immédiatement après ouverture du tube stérile.
6.4. Précautions particulières de conservation
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Ne pas congeler.
Pour les conditions de conservation du médicament après première ouverture, voir la rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
SERILIA 300, larves médicinales : 1 poche-filet en polyester (῀60 × 120 mm), contenant au moins 300 larves vivantes de Lucilia sericata (mouche verte commune) au 1er et au 2e stade larvaire, conditionnée dans un tube en plastique stérile de 50 mL
Chaque poche-filet en polyester contient un ou des cube(s) à base d’alcool polyvinylique imprégné(s) d’une solution stérile de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) pour l’humidification. Les cubes d’alcool polyvinylique aident les larves à se déplacer librement dans la poche-filet en polyester et contribuent également à préserver l’humidification du médicament.
Le tube en polypropylène est fermé par un bouchon à vis perforé en polyéthylène comportant un filtre microbien.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
SERILIA aura une efficacité optimale s’il est utilisé le jour-même de sa délivrance.
SERILIA ne doit pas être utilisé si le scellé de sécurité est cassé.
SERILIA ne doit plus être appliqué si les larves médicinales ont pris une couleur brune et/ou ne bougent pas à température ambiante.
Les pansements et le matériel utilisé pour recouvrir SERILIA doivent être éliminés par le personnel médical après application.
Les larves médicinales utilisées peuvent être porteuses de divers pathogènes et doivent être considérées comme des déchets biologiques et donc être éliminées conformément aux règlementations locales en vigueur. Si le médicament est intact après utilisation, SERILIA et tous les pansements secondaires doivent être placés directement avec les déchets médicaux. Si l’inspection visuelle révèle des trous ou des déchirures du filet externe de SERILIA, le dispositif SERILIA usagé doit être placé dans un réceptacle hermétique, tel qu’un bac à déchets fermé, et éliminé avec les déchets médicaux.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Kiebitzhoern 33-35
Barsbuettel
22885 schleswig-holstein
ALLEMAGNE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 302 166 0 6 : 300 larves dans une poche-filet (polyester) en tube (polypropylène).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Date de première autorisation :{JJ mois AAAA}
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
{JJ mois AAAA}
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I