RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 10/11/2020
BOOSTRIX, suspension injectable en seringue préremplie
Vaccin diphtérique, tétanique et coquelucheux (acellulaire multicomposé), (adsorbé, à teneur réduite en antigènes)
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Une dose (0,5ml) contient :
Anatoxine diphtérique¹.............................................................. ≥ 2 Unités Internationales (UI) (2,5 Lf)
Anatoxine tétanique¹.................................................................. ≥ 20 Unités Internationales (UI) (5 Lf)
Antigènes de Bordetella pertussis :
Anatoxine pertussique¹............................................................................................ 8 microgrammes
Hémagglutinine filamenteuse¹.................................................................................. 8 microgrammes
Pertactine¹ .......................................................................................................... 2,5 microgrammes
¹Adsorbé sur hydroxyde d’aluminium hydraté (Al(OH)3)......................................... 0,3 milligramme Al3+
et phosphate d’aluminium (AlPO4)....................................................................... 0,2 milligramme Al3+
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Suspension injectable en seringue préremplie.
BOOSTRIX est une suspension opalescente blanche.
4.1. Indications thérapeutiques
BOOSTRIX est indiqué en vaccination de rappel contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche chez les sujets à partir de l’âge de 4 ans (voir rubrique 4.2).
L’administration de BOOSTRIX doit se baser sur les recommandations officielles.
BOOSTRIX est également indiqué dans la protection passive contre la coqueluche dans la petite enfance après immunisation maternelle pendant la grossesse (voir rubriques 4.2, 4.6, 5.1).
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Une dose unique de 0,5 ml est recommandée.
BOOSTRIX peut être administré à partir de l’âge de 4 ans.
BOOSTRIX est un vaccin à teneur réduite en antigènes diphtérique, tétanique et coquelucheux. Par conséquent, BOOSTRIX doit être administré conformément aux recommandations officielles et/ou aux pratiques locales.
BOOSTRIX peut être administré aux femmes enceintes au cours du deuxième ou du troisième trimestre de la grossesse conformément aux recommandations officielles (voir rubriques 4.1, 4.6 et 5.1).
BOOSTRIX peut aussi être administré chez les adolescents et les adultes avec un statut vaccinal inconnu ou ayant reçu une vaccination incomplète contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche dans le cadre d’un calendrier de vaccination contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche.
Sur la base de données chez l’adulte, deux doses supplémentaires de vaccin diphtérique et tétanique sont recommandées à un et six mois après la première dose pour maximiser la réponse du vaccin contre la diphtérie et le tétanos (voir rubrique 5.1).
BOOSTRIX peut être utilisé chez des sujets présentant des blessures à risque tétanigène qui avaient préalablement reçu une primovaccination par un vaccin tétanique et pour qui, un rappel contre la diphtérie et la coqueluche est indiqué. Des immunoglobulines tétaniques doivent être administrées de façon concomitante selon les recommandations officielles.
Les injections de rappel contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche doivent être réalisées à des intervalles conformes aux recommandations officielles.
Population pédiatrique
La tolérance et l’efficacité de BOOSTRIX chez les enfants de moins de 4 ans n’ont pas été évaluées.
Mode d’administration
BOOSTRIX doit être administré par voie intramusculaire profonde, de préférence dans le muscle deltoïde (voir rubrique 4.4).
Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés en rubrique 6.1.
Hypersensibilité antérieure à un vaccin contenant les valences diphtérique, tétanique ou coquelucheuse.
BOOSTRIX ne doit pas être administré aux sujets ayant présenté une encéphalopathie d’origine inconnue dans les 7 jours suivant l’administration d’un vaccin contenant la valence coqueluche. Dans ces circonstances, la vaccination contre la coqueluche doit être arrêtée et le schéma de vaccination doit être poursuivi par des vaccins diphtérique et tétanique.
BOOSTRIX ne doit pas être administré aux sujets ayant présenté une thrombocytopénie transitoire ou des complications neurologiques (pour les convulsions ou les épisodes d’hypotonie-hyporéactivité, voir rubrique 4.4) à la suite d’une vaccination antérieure contre la diphtérie et/ou le tétanos.
Comme pour les autres vaccins, la vaccination par BOOSTRIX doit être différée chez les sujets souffrant d’infections fébriles sévères aiguës. La présence d’une infection bénigne n’est pas une contre-indication.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
La vaccination doit être précédée d’une recherche des antécédents médicaux (notamment pour les vaccinations antérieures et les évènements indésirables ayant pu survenir).
Si la survenue de l'un des événements suivants est chronologiquement liée à l'administration d'un vaccin contenant la valence coquelucheuse la décision d'administrer d'autres doses de vaccins contenant la valence coquelucheuse doit être soigneusement évaluée :
· Fièvre supérieure ou égale à 40°C, dans les 48 heures après la vaccination, sans autre cause identifiable.
· Collapsus ou pseudo-état de choc (syndrome d'hypotonie-hyporéactivité) dans les 48 heures après la vaccination.
· Cris persistants, inconsolables pendant une durée supérieure ou égale à 3 heures, survenant dans les 48 heures après la vaccination.
· Convulsions, avec ou sans fièvre, survenant dans les 3 jours après la vaccination.
Il peut exister certaines circonstances, notamment en cas d'incidence élevée de coqueluche, où les bénéfices potentiels de la vaccination dépassent les risques éventuels.
Comme pour toute vaccination, le rapport bénéfice risque de réaliser une vaccination par BOOSTRIX ou de la reporter, chez un enfant souffrant d’une maladie neurologique sévère qu’elle soit nouvelle ou évolutive doit être évalué avec attention.
Comme avec tous les vaccins injectables, il est recommandé de toujours disposer d'un traitement médical approprié et d’assurer une surveillance pour le cas rare où surviendrait une réaction anaphylactique suivant l'administration du vaccin.
BOOSTRIX doit être administré avec précaution chez des sujets présentant une thrombocytopénie (voir rubrique 4.3) ou un trouble de la coagulation en raison du risque de saignement qui peut survenir lors d’une administration intramusculaire. Sous réserve de la conformité aux recommandations officielles, le vaccin peut être administré à ces sujets par voie sous-cutanée.
Pour ces deux voies d’administration, une pression ferme doit être exercée au site d’injection (sans frotter) pendant au moins 2 minutes.
BOOSTRIX ne doit en aucun cas être administré par voie intravasculaire.
Des antécédents personnels de convulsions fébriles, des antécédents familiaux de convulsions ou des antécédents familiaux d’événement indésirable suivant une vaccination Diphtérie-Tétanos-Coqueluche (DTCa) ne sont pas des contre-indications.
L'infection par le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) n'est pas considérée comme une contre-indication. La réponse immunitaire attendue risque de ne pas être obtenue après vaccination chez des patients immunodéprimés.
Une syncope (évanouissement) peut survenir après toute vaccination, voire même avant, en particulier chez les adolescents, comme réaction psychogène à l’injection avec une aiguille. Ceci peut s’accompagner de plusieurs signes neurologiques comme un trouble transitoire de la vision, des paresthésies et des mouvements tonico-cloniques des membres durant la phase de récupération. Il est important que des mesures soient mises en place afin d’éviter des blessures en cas d’évanouissement.
Comme pour tous les vaccins, une réponse immunitaire protectrice peut ne pas être obtenue chez toutes les personnes vaccinées.
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Traçabilité
Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Utilisation avec d’autres vaccins ou immunoglobulines
BOOSTRIX peut être administré simultanément avec le vaccin Papillomavirus Humain (HPV) sans interférence cliniquement significative sur la réponse à l’un des composants de ces vaccins.
BOOSTRIX peut être administré simultanément avec les vaccins méningococciques (MenACWY) des sérogroupes A, C, W-135 et Y conjugués. Les études cliniques conduites chez des sujets âgés de 9 à 25 ans ont montré que les réponses immunitaires aux antigènes tétaniques, diphtériques et méningococciques n’étaient pas affectées. Il a été observé des moyennes géométriques des titres en anticorps (MGTs) plus faibles pour les antigènes coquelucheux ; toutefois, ces données ne traduisent pas d’interférence cliniquement significative.
L’administration simultanée de BOOSTRIX avec d’autres vaccins ou avec des immunoglobulines n’a pas été spécifiquement étudiée. Il est peu probable qu’une co-administration interfère avec les réponses immunitaires.
Si l’administration simultanée de BOOSTRIX avec d’autres vaccins ou des immunoglobulines est nécessaire, les produits doivent être injectés en des sites d’injection séparés en accord avec les recommandations en vigueur.
Utilisation avec un traitement immunosuppresseur
Comme pour tout vaccin, les sujets recevant un traitement immunosuppresseur peuvent ne pas avoir une réponse immunitaire satisfaisante.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
BOOSTRIX peut être utilisé au cours du deuxième ou du troisième trimestre de la grossesse conformément aux recommandations officielles.
Pour les données relatives à la prévention de la coqueluche chez les nourrissons nés de femmes vaccinées pendant la grossesse, voir rubrique 5.1.
Les données de sécurité provenant d’une étude clinique contrôlée et randomisée (341 participantes) et d’une étude observationnelle prospective (793 participantes) dans laquelle Boostrix a été administré à des femmes enceintes au cours du troisième trimestre de grossesse n’ont pas montré d’évènements indésirables liés au vaccin sur la gestation ou la santé du fœtus/nouveau-né.
Des données de sécurité d’études cliniques prospectives sur l’utilisation de BOOSTRIXTETRA ou de BOOSTRIX pendant le premier et le deuxième trimestre de grossesse ne sont pas disponible.
Les données de surveillance passive de femmes enceintes, ayant reçu soit BOOSTRIX soit BOOSTRIXTETRA (vaccin dTcaP) au cours du 2ème ou 3ème trimestre de grossesse, n’ont pas montré d’évènements indésirables liés au vaccin sur la gestation ou la santé du fœtus/nouveau-né.
Comme avec d’autres vaccins inactivés, il n’est pas attendu que la vaccination avec BOOSTRIX soit délétère pour le fœtus quel que soit le trimestre de la grossesse. Les études conduites chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet délétère direct ou indirect sur la gestation, le développement embryonnaire ou fœtal, la parturition ou le développement post-natal (voir rubrique 5.3).
Allaitement
L’effet de l’administration de BOOSTRIX pendant l’allaitement n’a pas été évalué. Néanmoins, comme BOOSTRIX contient des anatoxines et des antigènes inactivés, aucun risque pour l’enfant allaité ne devrait être attendu. Les bénéfices comparés au risque d’administrer BOOSTRIX aux femmes qui allaitent doivent être évalués par les professionnels de santé.
Fertilité
Aucune donnée d’études cliniques prospectives chez l’homme n’est disponible. Les études conduites chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet délétère direct ou indirect sur la fertilité des femelles (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Il est peu probable que le vaccin affecte la capacité à conduire ou à utiliser des machines.
Résumé du profil de tolérance
Le profil de tolérance présenté dans le tableau 1 repose sur des données d’essais cliniques au cours desquels BOOSTRIX a été administré à 839 enfants (âgés de 4 à 8 ans) et 1931 adultes, adolescents et enfants (âgés de 10 à 76 ans).
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans les deux groupes après l’administration de BOOSTRIX ont été des réactions au site d’injection (douleur, rougeur et gonflement) chez 23,7 à 80,6 % de l’ensemble des sujets. Ces effets sont apparus généralement dans les 48 heures suivant la vaccination et se sont résolus sans séquelle.
Résumé tabulé des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés sont listés selon les fréquences suivantes :
Très fréquent : (³ 1/10)
Fréquent : (³ 1/100 et < 1/10)
Peu fréquent : (³ 1/1 000 et < 1/100)
Rare : (³ 1/10 000 et < 1/1 000)
Très rare : (< 1/10 000)
Pour chaque fréquence, les réactions indésirables sont présentées par ordre décroissant de gravité.
Essais cliniques
Tableau 1 : Effets indésirables rapportés au cours des essais cliniques avec BOOSTRIX
Système Organe-Classe |
Fréquence |
Effets Indésirables |
|
Sujets âgés de 4 à 8 ans (N = 839) |
Sujets âgés de 10 à 76 ans (N = 1931) |
||
Infections et infestations |
Peu fréquent |
infection des voies respiratoires supérieures |
Infection des voies respiratoires supérieures, pharyngite |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
Peu fréquent |
|
lymphadénopathie |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
Fréquent |
anorexie |
|
Affections psychiatriques |
Très fréquent |
irritabilité |
|
Affections du système nerveux |
Très fréquent |
somnolence |
céphalées |
Fréquent |
céphalées |
vertiges |
|
Peu fréquent |
Troubles de l’attention |
syncope |
|
Affections oculaires |
Peu fréquent |
conjonctivite |
|
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Peu fréquent |
|
toux |
Affections gastro-intestinales |
Fréquent |
diarrhée, vomissements, troubles gastro-intestinaux |
nausées, troubles gastro-intestinaux |
Peu fréquent |
|
diarrhée, vomissements |
|
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Peu fréquent |
éruption cutanée |
hyperhidrose, prurit, éruption cutanée |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
Peu fréquent |
|
arthralgie, myalgie, raideur des articulations, raideur musculosquelettique |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
Très fréquent |
réactions au site d’injection (telles que rougeur et/ou gonflement), douleur au site d’injection, fatigue |
réactions au site d’injection (telles que rougeur et/ou gonflement), malaise, fatigue, douleur au site d’injection. |
Fréquent |
pyrexie (fièvre ³ 37,5°C et jusqu’à > 39,0°C), gonflement important du membre où l’injection a été effectuée (incluant parfois l’articulation adjacente) |
pyrexie (fièvre ³ 37,5° C), réactions au site d’injection (telles que nodule au site d’injection et abcès stérile au site d’injection) |
|
Peu fréquent |
autres réactions au site d’injection (comme une induration), douleur |
pyrexie (fièvre > 39,0° C), syndrome pseudo grippal, douleur |
Réactogénicité après dose répétée
Les données recueillies auprès de 146 sujets suggèrent qu’il peut y avoir une légère augmentation de la réactogénicité locale (douleur, rougeur, gonflement) lors de vaccinations répétées selon un schéma 0, 1, 6 mois chez les adultes (âgés de plus de 40 ans).
Des données suggèrent que chez les sujets ayant reçu une primovaccination DTCa (Diphtérie-Tétanos-Coqueluche) dans l’enfance, une deuxième dose de rappel pourrait entraîner une augmentation de la réactogénicité locale.
Surveillance après commercialisation
Ces évènements ayant été rapportés spontanément, il n’est pas possible d’estimer leur fréquence de façon fiable.
Tableau 2 : Effets indésirables rapportés avec BOOSTRIX au cours de la surveillance post-commercialisation
Classes de systèmes d’organes |
Fréquence |
Effets Indésirables |
Affections du système immunitaire |
Non connue |
réaction allergique, incluant les réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes |
Affections du système nerveux |
Non connue |
épisodes d’hypotonie-hyporéactivité, convulsions (avec ou sans fièvre) |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Non connue |
urticaire, Œdème de Quincke |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
Non connue |
asthénie |
Suite à l’administration de vaccins contenant l’anatoxine tétanique, de très rares cas d’effets indésirables au niveau du système nerveux central et périphérique, incluant des paralysies ascendantes voire des paralysies respiratoires (e.g. syndrome de Guillain-Barré) ont été rapportés.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Des cas de surdosage ont été rapportés pendant la surveillance post-commercialisation. Les effets indésirables suite à un surdosage, quand ils ont été rapportés, étaient semblables à ceux rapportés avec une administration normale du vaccin.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Vaccins bactériens, Vaccins contre la coqueluche, code ATC : J07AJ52
Réponse immunitaire
Environ un mois après la vaccination de rappel avec BOOSTRIX, les taux de séroprotection/ séropositivité suivants ont été observés (Tableau 3).
Tableau 3 : Réponse immunitaire chez les enfants, adolescents et adultes
Antigène |
Réponse(1) |
Adultes et adolescents de 10 ans et plus |
Enfants de 4 ans et plus |
ATP(2) |
ATP(2) |
||
N = 1694 |
N = 415 |
||
(% des vaccinés) |
(% des vaccinés) |
||
Diphtérique |
≥ 0,1 UI/ml |
97,2 % |
99,8 % |
Tétanique |
≥ 0,1 UI/ml |
99,0 % |
100 % |
Coquelucheux |
≥ 5 U.EL/ml |
|
|
Anatoxine pertussique |
|
97,8 % |
99,0 % |
Hémagglutinine filamenteuse |
|
99,9 % |
100,0 % |
Pertactine |
|
99,4 % |
99,8 % |
(1) Réponse : à un temps défini, une concentration en anticorps contre la diphtérie et le tétanos ≥ 0,1 UI/ml est considérée comme séroprotectrice et une concentration en anticorps contre la coqueluche ≥ 5 U.EL/ml est considérée comme induisant une séropositivité.
(2) ATP : selon le protocole - inclus tous les sujets éligibles qui ont reçu une seule dose de rappel de Boostrix et pour lesquels des données d’immunogénicité étaient disponibles pour au moins un antigène à un temps défini.
N = Nombre minimal de sujets avec données disponibles pour chaque antigène.
Chez les adolescents et les adultes, des études comparatives ont démontré qu’un mois après la vaccination, les titres en anticorps diphtériques sont similaires à ceux obtenus avec les vaccins dT (diphtérie-tétanos) destinés aux adultes ayant le même contenu antigénique que BOOSTRIX. Des titres plus faibles en anticorps tétaniques ont été obtenus par comparaison au vaccin dT destiné aux adultes.
Comme avec d’autres vaccins dT destinés aux adultes, BOOSTRIX induit des titres supérieurs en anticorps diphtériques et tétaniques chez les enfants et les adolescents par rapport à ceux obtenus chez les adultes.
Persistance de la réponse immunitaire
Trois à 3 ans et demi, 5 à 6 ans et 10 ans après une première vaccination avec BOOSTRIX, les taux suivants de séroprotection/séropositivité ont été observés chez les sujets vaccinés selon le protocole (ATP1) (tableau 4).
Tableau 4 : Persistance de la réponse immunitaire chez les enfants, les adolescents et les adultes
Antigène |
Réponse(2) |
Adultes et adolescents de 10 ans et plus (% vaccinés) |
Enfants âgés de 4 ans et plus (% vaccinés) |
||||||
|
|
Persistance à 3-3,5 ans |
Persistance à 5 ans |
Persistance à 10 ans |
Persistance à 3-3,5 ans |
Persistance à 5-6 ans |
|||
|
|
Adulte(3) (N=309) |
Adolescent(3) (N=261) |
Adulte(3) (N=232) |
Adolescent(3) (N=250) |
Adulte(3) (N=158) |
Adolescent(3) (N=74) |
(N=118) |
(N=68) |
Diphtérique |
³ 0,1 UI/ml |
71,2% |
91,6% |
84,1% |
86,8% |
64,6% |
82,4% |
97,5 % |
94,2 % |
|
³ 0,016 UI/ml(4) |
97,4% |
100% |
94,4% |
99,2% |
89,9% |
98,6% |
100 % |
Non déterminé |
Tétanique |
³ 0,1 UI/ml |
94,8% |
100% |
96,2% |
100% |
95,0% |
97,3% |
98,4 % |
98,5 % |
Coquelucheux Anatoxine pertussique Hémagglutinine filamenteuse Pertactine |
³ 5 U.EL/ml |
90,6%
100% 94,8% |
81,6%
100% 99,2% |
89,5%
100% 95,0% |
76,8%
100% 98,1% |
85,6%
99,4% 95,0% |
61,3%
100% 96,0% |
58,7 %
100 % 99,2 % |
51,5 %
100 % 100 % |
(1) ATP : selon le protocole - inclus tous les sujets éligibles qui ont reçu une seule dose de rappel de BOOSTRIX et pour lesquels des données d’immunogénicité étaient disponibles pour au moins un antigène à un temps défini.
(2) Réponse : pour un temp défini, une concentration en anticorps diphtériques et tétaniques ≥ 0,1 UI/ml est considérée comme séroprotectrice et une concentration en anticorps coquelucheux ≥ 5 U.EL/ml est considérée comme induisant une séropositivité.
(3) Les termes « adultes » et « adolescents » reflètent les âges auxquels les sujets ont reçu leur première vaccination avec BOOSTRIX.
(4) Pourcentage de sujets avec une concentration en anticorps associée à une protection contre la maladie (≥ 0,1 UI/ml par un test ELISA ou ≥ 0,016 UI/ml par un test de neutralisation in vitro sur cellules Vero)
N Nombre minimal de sujets avec données disponibles pour chaque antigène.
Efficacité dans la protection contre la coqueluche
Les antigènes coquelucheux contenus dans BOOSTRIX font partie intégrante des vaccins combinés pédiatriques coquelucheux acellulaires (Infanrix), pour lesquels l’efficacité après primovaccination a été démontrée dans une étude d’efficacité en milieu familial. Les titres en anticorps contre les trois composants coquelucheux suivant la vaccination par BOOSTRIX sont plus élevés que ceux observés dans l’étude d’efficacité en milieu familial. Sur la base de ces comparaisons, BOOSTRIX devrait fournir une protection contre la coqueluche, cependant le degré et la durée de la protection offerte par ce vaccin ne sont pas connus.
Protection passive contre la coqueluche chez les nourrissons (moins de 3 mois) nés de mères vaccinées pendant la grossesse
Dans une étude randomisée, croisée et contrôlée par placebo, des concentrations plus élevées en anticorps anticoquelucheux ont été mises en évidence lors de l'accouchement dans le sang de cordon des bébés nés de mères vaccinées entre la 27ème et la 36ème semaine de grossesse avec BOOSTRIX (groupe dTca ; N=291) par rapport au placebo (groupe contrôle ; N=292). Les concentrations moyennes géométriques en anticorps contre les antigènes de la coqueluche PT, FHA et PRN du sang de cordon étaient de 46,9, 366,1 et 301,8 UI/ml dans le groupe dTca, et de 5,5, 22,7 et 14,6 UI/ml dans le groupe contrôle. Cela correspond à des titres en anticorps qui sont 8, 16 et 21 fois plus élevés dans le sang de cordon des bébés nés de mères vaccinées que dans le sang de cordon des témoins. Ces titres en anticorps peuvent conférer une protection passive contre la coqueluche, comme le montrent les études observationnelles d’efficacité.
Immunogénicité chez les nourrissons et les jeunes enfants nés de mères vaccinées pendant la grossesse
L'immunogénicité d'Infanrix hexa (vaccin conjugué diphtérie, tétanos, coqueluche, hépatite B, poliovirus inactivé, Haemophilus influenzae type b) chez les nourrissons et les enfants nés de mères en bonne santé vaccinées avec BOOSTRIX à 27-36 semaines de grossesse a été évaluée dans deux études cliniques.
Infanrix hexa a été co-administré avec un vaccin pneumococcique conjugué 13-valent aux nourrissons en primovaccination (n=268); et aux mêmes nourrissons/enfants de 11 à 18 mois en dose de rappel (n=229).
Après la primovaccination et la vaccination de rappel, les données immunologiques n'ont pas montré d'interférence cliniquement pertinente de la vaccination maternelle avec BOOSTRIX sur les réponses du nourrisson et du jeune enfant à la diphtérie, au tétanos, à l'hépatite B, au poliovirus inactivé, à l'Haemophilus influenzae type b ou aux antigènes pneumococciques.
Des concentrations plus faibles en anticorps contre les antigènes de la coqueluche après la primovaccination (PT, FHA et PRN) et la vaccination de rappel (PT, FHA) ont été observées chez les nourrissons et les jeunes enfants nés de mères vaccinées avec BOOSTRIX au cours de la grossesse.
L'augmentation des concentrations en anticorps anticoquelucheux avant le rappel et un mois après le rappel était similaire pour les nourrissons et les jeunes enfants nés de mères vaccinées avec BOOSTRIX ou avec un placebo, ce qui démontre une primovaccination efficace du système immunitaire. En l'absence de corrélats de protection contre la coqueluche, la pertinence clinique de ces observations reste à comprendre. Cependant, les données épidémiologiques actuelles sur la coqueluche, suite à la mise en place de l'immunisation maternelle par le dTca, ne suggèrent pas de pertinence clinique de cette interférence immunitaire.
Efficacité en vie réelle dans la protection contre la coqueluche chez les nourrissons nés de femmes vaccinées pendant la grossesse
L’efficacité vaccinale en vie réelle (EV) de BOOSTRIX ou BOOSTRIXTETRA a été évaluée dans trois études observationnelles au Royaume-Uni, en Espagne et en Australie. Le vaccin a été utilisé au cours du troisième trimestre de grossesse pour protéger les nourrissons de moins de trois mois contre la coqueluche, dans le cadre d’un programme de vaccination maternelle.
La méthodologie et les résultats de chaque étude sont fournis dans le tableau 5.
Tableau 5 : Efficacité vaccinale en vie réelle contre la coqueluche chez des nourrissons de moins de trois mois nés de mères vaccinées au cours du troisième trimestre de grossesse avec BOOSTRIX/BOOSTRIXTETRA.
Lieu de l'étude |
Vaccin |
Méthodologie de l’étude |
Efficacité vaccinale en vie réelle (EV) |
Royaume-Uni |
Boostrixtetra |
Retrospective, surveillance nationale |
88% (95% IC : 79-93) |
Espagne |
Boostrix |
Prospective, cas -témoins |
90,9% (95% IC : 56,6-98,1) |
Australie |
Boostrix |
Prospective, cas -témoins |
69% (95% IC : 13-89) |
IC: Intervalle de confiance
Si la vaccination maternelle a lieu dans les deux semaines précédant l’accouchement, l'efficacité du vaccin chez le nourrisson peut être inférieure aux chiffres du tableau.
Réponse immunitaire après une dose répétée de BOOSTRIX
L’immunogénicité de BOOSTRIX, administré 10 ans après une vaccination de rappel avec un vaccin à dose réduite en antigènes diphtérique, tétanique et coquelucheux acellulaire, a été évaluée.
Un mois après la vaccination, > 99% des sujets étaient séroprotégés contre la diphtérie et le tétanos et séropositifs pour la coqueluche.
Réponse immunitaire chez les sujets sans antécédent de vaccination ou dont les antécédents de vaccination sont inconnus
Après administration d’une dose de BOOSTRIX à 83 adolescents âgés de 11 à 18 ans, sans vaccination antérieure contre la coqueluche et sans vaccination contre la diphtérie et le tétanos au cours des 5 années précédentes, tous les sujets ont été séroprotégés contre le tétanos et la diphtérie. Le taux de séropositivité après une dose variait entre 87% et 100% pour les différents antigènes de la coqueluche.
Après administration d’une dose de BOOSTRIX à 139 adultes de 40 ans et plus n’ayant pas reçu de vaccin contenant les valences diphtériques et tétaniques dans les 20 ans dernières années, plus de 98,5% des adultes étaient séropositifs pour les trois antigènes de la coqueluche et respectivement 81,5% et 93,4% étaient séroprotégés contre la diphtérie et le tétanos.
Après administration de deux doses additionnelles un mois et six mois après la première dose, le taux de séropositivité était de 100% pour les trois antigènes de la coqueluche et les taux de séroprotection pour la diphtérie et le tétanos ont atteint respectivement 99,3% et 100%.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L’évaluation des propriétés pharmacocinétiques n’est pas requise pour les vaccins.
5.3. Données de sécurité préclinique
Toxicologie de la reproduction
Fertilité
Les données non cliniques obtenues avec Boostrix n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme d’après les études conventionnelles de fertilité chez les femelles de rat et de lapin.
Grossesse
Les données non cliniques obtenues avec Boostrix n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme d’après les études conventionnelles conduites sur le développement embryonnaire ou fœtal chez le rat et le lapin ainsi que sur la parturition et la toxicité post-natale chez le rat (jusqu’à la fin de la période d’allaitement).
Toxicologie et/ou pharmacologie chez l’animal
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de sécurité et de toxicologie n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Chlorure de sodium
Eau pour préparations injectables
Pour les adjuvants, voir rubrique 2.
En l’absence d’études de compatibilité, ce vaccin ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.
3 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2 ºC et 8 ºC).
Après sortie du réfrigérateur, le vaccin est stable 8 heures à 21 °C. Au-delà de cette période, jeter le vaccin. Ces informations sont destinées à guider les professionnels de santé uniquement en cas d'excursion temporaire de la température.
Ne pas congeler.
A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Seringue préremplie :
0,5 ml de suspension en seringue préremplie (verre de type I), munie d’un bouchon (caoutchouc butyle) avec ou sans aiguille en boîte de 1, 10, 20, 25 ou 50.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Avant utilisation, le vaccin doit être à température ambiante et doit être bien agité afin d’obtenir une suspension opalescente blanche homogène. Avant administration, le vaccin doit être inspecté visuellement pour mettre en évidence toute particule étrangère et/ou altération de l’aspect physique. Dans l’un ou l’autre de ces cas, ne pas administrer le vaccin.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE
23, RUE FRANCOIS JACOB
92500 RUEIL-MALMAISON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 951 2 3 : 0,5 ml de suspension en seringue préremplie (verre), muni d’un bouchon (caoutchouc butyle) avec aiguille. Boîte de.1
· 34009 301 951 3 0 : 0,5 ml de suspension en seringue préremplie (verre), muni d’un bouchon (caoutchouc butyle) sans aiguille. Boîte de 1.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Médicament non soumis à prescription médicale.