RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 10/12/2020
CLOROTEKAL 20 mg/ml, solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate de chloroprocaïne.............................................................................................. 20 mg
Pour 1 mL de solution injectable.
1 flacon de 20 mL de solution contient 400 mg de chlorhydrate de chloroprocaïne
Excipient à effet notoire : 1 mL de solution contient 1,85 mg de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution limpide incolore.
Le pH de la solution est compris entre 2,7 et 4,0.
L’osmolalité de la solution est comprise entre 250 et 300 mOsm/kg.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Le matériel, les médicaments et le personnel qualifié pour prendre en charge une situation d’urgence, par exemple pour assurer le maintien de la perméabilité des voies respiratoires et administrer de l’oxygène, doivent être disponibles immédiatement car, dans de rares cas, des réactions graves, parfois avec issue fatale, ont été décrites après utilisation d’anesthésiques locaux, même en l’absence d’antécédents d’hypersensibilité individuelle chez le patient. Il incombe au médecin responsable de l’anesthésie de prendre les mesures nécessaires pour éviter une injection intravasculaire. Ce médecin doit être formé à la médecine d’urgence et à la réanimation afin de pouvoir prévenir et traiter les effets indésirables et les complications liées à la procédure.
Posologie
La posologie doit être déterminée individuellement en fonction des caractéristiques spécifiques du patient. Lors de la détermination de la dose, il convient de tenir compte de l’état physique du patient et de l’administration concomitante d’autres médicaments.
La dose administrée varie en fonction de la procédure anesthésique, de la vascularisation tissulaire, de la profondeur de l’anesthésie et du degré de relaxation musculaire requis, de la durée voulue de l’anesthésie, et de l’état physique du patient.
Le tableau suivant est un guide des posologies administrées pour les blocs les plus couramment utilisés. Il est recommandé d'utiliser la plus petite dose nécessaire pour produire un bloc efficace.
Posologie adulte
Procédure anesthésique |
Volume (ml) |
Dose totale (mg) |
Blocs nerveux majeurs* Bloc axillaire Bloc du plexus brachial Bloc fémoral Bloc sciatique |
15-40 20 30-40 15-30 20-30 |
300-800 400 600-800 300-600 400-600 |
Blocs nerveux mineurs Bloc péribulbaire Bloc infraorbital |
0.5-5 5 0.5-1 |
10-100 100 10-20 |
* Concernant le bloc nerveux majeur, une recommandation posologique peut être donnée uniquement pour le bloc axillaire. Il n’y a actuellement aucune donnée relative à des recommandations de posologie spécifique pour les autres blocs et la posologie doit être établie en fonction des caractéristiques individuelles du patient.
La dose maximale recommandée chez l’adulte est de 11 mg/kg, sans excéder une dose totale maximale de 800 mg (= 40 mL) de chlorhydrate de chloroprocaïne.
La durée d’action est dose-dépendante.
Populations particulières
L’expérience de l’anesthésiste ainsi que la connaissance de l’état général du patient sont des éléments essentiels pour la détermination de la dose. Il est conseillé de réduire la dose chez les patients dont l’état général est altéré.
Par ailleurs, chez les personnes âgées, chez les patients avec des maladies concomitantes établies (par exemple occlusion vasculaire, artériosclérose, polyneuropathie diabétique), une réduction de dose est indiquée.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de CLOROTEKAL chez les enfants et les adolescents n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible (voir rubrique 5.1).
Mode d’administration
Pour une utilisation loco-régionale périnerveuse (bloc nerveux périphérique)
La chloroprocaïne peut être administrée en une dose unique.
Inspecter visuellement le médicament avant utilisation. Utiliser uniquement si la solution est limpide et exempte de particules. Ne pas stériliser de nouveau le récipient intact.
· Hypersensibilité à la substance active, aux médicaments du groupe des esters de l’acide para-aminobenzoïque (PABA), à d’autres anesthésiques locaux d’un autre type d’ester ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Les contre-indications générales et spécifiques à l’anesthésie loco-régionale périnerveuse indépendamment de l’anesthésique local utilisé, doivent être prises en compte.
· L’anesthésie régionale intraveineuse (l'agent anesthésique est injecté au niveau du membre et a le temps de se fixer tandis que des garrots retiennent l'agent dans la zone souhaitée).
· Hypovolémie.
· Anomalies sévères de la conduction cardiaque.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Certains patients nécessitent une attention particulière afin de réduire le risque d’effets indésirables graves, même lorsqu’une anesthésie locorégionale correspond au choix optimal pour l’intervention chirurgicale :
· Patients présentant un bloc cardiaque total ou partiel car les anesthésiques locaux sont susceptibles de supprimer la conduction myocardique.
· Patients présentant une décompensation cardiaque sévère.
· Patients présentant une pathologie hépatique ou rénale sévère.
· Patients âgés et patients dont l’état général est altéré.
· Patients traités par des antiarythmiques de classe III (par exemple amiodarone). Ces patients doivent faire l’objet d’une surveillance attentive et d’un monitorage électrocardiographique, car les effets cardiaques peuvent s’ajouter (voir rubrique 4.5).
· Comme les anesthésiques locaux de type ester sont hydrolysés par la cholinestérase plasmatique produite par le foie, la chloroprocaïne doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant une pathologie hépatique avancée.
· Patients présentant une déficience génétique en cholinestérase plasmatique.
Il est obligatoire de s’assurer de la présence d’une voie d’abord veineuse fonctionnelle.
La prudence est requise afin de prévenir les injections dans des zones inflammées.
En cas d’injection intravasculaire accidentelle, une toxicité systémique sévère peut survenir immédiatement (voir rubriques 4.8 et 4.9).
Chez les patients à haut risque, la recommandation consiste à améliorer l’état général avant l’intervention.
Un effet indésirable rare mais grave de l’anesthésie locorégionale est la lésion du nerf périphérique causée par une lésion involontaire des structures anatomiques lors de l’avancée de l’aiguille. La plupart des lésions sont transitoires et souvent infracliniques ou présentes sous forme de mononeuropathies bénignes. Rarement, les lésions peuvent évoluer en dommages nerveux permanents.
Le recours à des perfusions intra-articulaires d’anesthésiques locaux suite à une chirurgie arthroscopique ou d’autres interventions chirurgicales constitue un usage non approuvé, et des rapports de pharmacovigilance ont signalé des cas de chondrolyse chez les patients recevant de telles perfusions.
Utilisation en chirurgie ophtalmique : quand des injections d’anesthésiques locaux sont utilisées pour induire un bloc rétrobulbaire, l’absence de sensation dans la cornée ne doit pas servi de repaire pour déterminer si le patient est prêt ou non pour la chirurgie. En effet, l’absence totale de sensation cornéenne précède généralement une akinésie du muscle oculaire externe cliniquement acceptable.
La chloroprocaïne et ses métabolites sont excrété principalement par le rein, et le risque de réactions toxiques peut être plus accru chez les patients présentant une fonction rénale altérée. Etant donné que les personnes âgées sont plus susceptibles d’avoir une fonction rénale diminuée, des précautions doivent être prises dans le choix de la dose et la fonction rénale doit être surveillée.
Ce médicament contient 37 mg de sodium pour un flacon de 20 mL équivalent à 1,85 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
L’administration concomitante de médicaments vasopresseurs (par exemple pour le traitement de l’hypotension consécutive à un bloc obstétrical) et d’ocytociques de type dérivés de l’ergot peut provoquer une hypertension sévère et persistante ou des accidents vasculaires cérébraux.
L’acide para-aminobenzoïque, un métabolite de la chloroprocaïne inhibe l’activité des sulfamides. Par conséquent, la chloroprocaïne ne doit pas être utilisée en aucun cas chez un patient ayant une pathologie concomitante traitée par un sulfamide.
Il n’y a pas eu d’études sur les interactions entre la chloroprocaïne et les antiarythmiques de classe III (par exemple amiodarone) mais la prudence est également nécessaire dans ce cas (voir également rubrique 4.4).
L’association de plusieurs anesthésiques locaux conduit à une accumulation des effets qui affectent le système cardio-vasculaire et le système nerveux central.
L’utilisation concomitante des inhibiteurs de la cholinestérase tels que les antimyasthéniques, la cyclophosphamide, l’echotiophate peuvent inhiber le métabolisme de la chloroprocaïne conduisant à un risque accru de toxicité.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études effectuées chez l’animal ne permettent pas de conclure sur d’éventuels effets sur la grossesse et le développement fœtal (voir rubrique 5.3).
Dès lors, Clorotekal est déconseillé durant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer et qui n’utilisent pas de méthode contraceptive. L’utilisation de CLOROTEKAL durant la grossesse ne doit être envisagée que si le bénéfice attendu pour la mère est plus important que les risques potentiels pour le fœtus. Cela n’exclut pas l’utilisation de CLOROTEKAL à terme dans le cadre d’une anesthésie obstétricale.
Allaitement
On ne sait pas si la chloroprocaïne et/ou ses métabolites sont éliminés dans le lait maternel.
Fertilité
Il n’a pas été réalisé d’études spécifiques sur la fertilité.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
CLOROTEKAL a une influence importante sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Il est de la responsabilité du médecin de décider pour chaque cas si le patient peut conduire ou utiliser des machines.
Les effets indésirables potentiels associés à l’utilisation de Clorotekal sont généralement similaires à ceux des autres anesthésiques locaux du groupe des esters lors d’une anesthésie régionale. Ces effets indésirables sont généralement dose-dépendants et peuvent être dus à une absorption rapide au site d’injection, d’une tolérance diminuée ou d’une injection intravasculaire accidentelle de la solution d’anesthésique local. En plus de la toxicité systémique dose-dépendante, une injection subarachnoidienne accidentelle du produit durant la performance attendue des blocs nerveux à proximité de la colonne vertébrale (surtout dans la région de la tête et du cou) peut conduire à une sous-ventilation ou une apnée (« spinale totale »). Les effets indésirables induits par le médicament sont difficiles à distinguer des effets physiologiques du bloc lui-même (par exemple baisse de la pression artérielle, bradycardie) des effets directs (par exemple lésion nerveuse) ou des effets indirects (par exemple inflammation du nerf) au point d’injection.
La fréquence des effets indésirables cités ci-après est définie selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections du système immunitaire
Rare : réactions allergiques consécutives à une hypersensibilité vis-à-vis de l’anesthésique local, se caractérisant par des signes tels qu’urticaire, prurit, érythème, œdème de Quincke avec possibilité d’obstruction des voies respiratoires (y compris œdème laryngé), tachycardie, éternuements, nausées, vomissements, vertiges, syncope, sudation excessive, température élevée et, éventuellement, symptomatologie de type anaphylactoïde (notamment hypotension sévère).
Lésions, empoisonnement et complications procédurales
Fréquent : complication anesthésique
Fréquent : anxiété, nervosité, paresthésies, vertiges.
Peu fréquent : signes et symptômes de toxicité au niveau du système nerveux central (tremblements pouvant évoluer vers des convulsions, convulsions, paresthésie circumorale, sensation d’engourdissement de la langue, troubles auditifs, troubles visuels, vision trouble, tremblements, acouphènes, troubles d’élocution, perte de conscience).
Rare : neuropathie, somnolence pouvant évoluer vers l’inconscience et l’arrêt respiratoire, perte du contrôle vésical et intestinal et perte de la sensation périnéale et de la fonction sexuelle et dommages neurologiques permanents.
Affections oculaires
Rare : diplopie.
Affections cardiaques
Peu fréquent : bradycardie.
Rare : arythmie, dépression myocardique, arrêt cardiaque (le risque est augmenté par de fortes doses ou une injection intravasculaire accidentelle).
Affections vasculaires
Très fréquent : hypotension.
Peu fréquent : hypertension, hypotension augmentée par de fortes doses.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rare : dyspnée
Affections gastro-intestinales
Très fréquent : nausées.
Fréquent : vomissements.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Il est peu probable que CLOROTEKAL aux doses recommandées en administration loco-régionale périnerveuse conduise à des taux plasmatiques capables de provoquer une toxicité systémique (voir rubrique 5.2).
Toxicité systémique aiguë
Les effets indésirables systémiques sont de nature méthodologique (liés au mode d’administration), d’origine pharmacodynamique et pharmacocinétique et concernent le système nerveux central et le système cardio-circulatoire.
Des effets indésirables iatrogènes peuvent survenir :
· suite à l’injection d’une quantité excessive de solution ;
· suite à une injection accidentelle intravasculaire.
En cas d’injection intraveineuse accidentelle, l’effet toxique apparaît dans la minute qui suit. Chez la souris, la DL50 de la chloroprocaïne HCl par voie intraveineuse est de 97 mg/kg, 65 mg/kg chez le porc et < 30 mg/kg chez le chien, correspondant respectivement à des doses chez l’Homme équivalentes à 7,9 mg/kg, 14,1 mg/kg et < 16,7 mg/kg. Chez la souris, La DL50 de la chloroprocaïne HCl par voie sous-cutanée est de 950 mg/kg, correspondant à une dose chez l’Homme équivalente à 77,2 mg/kg.
Les signes d’un surdosage peuvent être classés en deux groupes de symptômes distincts qui diffèrent en termes d’identité et d’intensité.
Symptômes affectant le système nerveux central
En général, les premiers symptômes sont des paresthésies de la région buccale, une sensation d’engourdissement de la langue, une sensation d’hébétude, des troubles auditifs et des acouphènes. Les troubles visuels et les contractions musculaires sont plus graves et précèdent des convulsions généralisées. Ces signes ne doivent pas être confondus à tort avec des manifestations psychiatriques. Une perte de conscience et une crise tonico-clonique peuvent survenir ensuite ; elles durent généralement de quelques secondes à quelques minutes. Les convulsions sont immédiatement suivies d’une hypoxie et d’une élévation de la concentration en dioxyde de carbone dans le sang (hypercapnie), dues à une augmentation de l’activité musculaire associée à des troubles respiratoires. Dans les cas graves, un arrêt respiratoire peut se produire. L’acidose et/ou l’hypoxie potentialisent les effets toxiques des anesthésiques locaux.
La diminution ou l’amélioration des symptômes affectant le système nerveux central peut être attribuée à la redistribution de l’anesthésique local en dehors du système nerveux central avec pour conséquence sa métabolisation et son excrétion. La régression des symptômes peut être rapide, sauf si les quantités utilisées sont très importantes.
Symptômes cardio-vasculaires
Dans les cas graves, une toxicité cardio-vasculaire est susceptible de survenir. Une hypotension, une bradycardie, des arythmies et même un arrêt cardiaque peuvent arriver en présence d’une concentration systémique élevée d’anesthésiques locaux.
Les premiers signes de toxicité affectant le système nerveux central précèdent généralement ceux du système cardio-vasculaire. Ceci n’est pas le cas si le patient est sous anesthésie générale ou sous forte sédation par des médicaments tels que des benzodiazépines ou des barbituriques.
Traitement de la toxicité systémique aigue
Il convient de prendre immédiatement les mesures suivantes :
· Cesser l’administration de CLOROTEKAL.
· Assurer une oxygénation adaptée : maintenir la perméabilité des voies respiratoires, administrer de l’O2 par ventilation artificielle (intubation) si nécessaire.
· En cas de dépression cardio-vasculaire, la circulation doit être stabilisée.
Si des convulsions surviennent et ne disparaissent pas spontanément après 15 à 20 secondes, l’administration d’un anticonvulsivant par voie intraveineuse est recommandée.
Les analeptiques à action centrale sont contre-indiqués en cas d’intoxication causée par des anesthésiques locaux. En cas de complications graves, lors du traitement du patient, il est conseillé de recourir à l’assistance d’un médecin spécialisé en médecine d’urgence et réanimation (par exemple un anesthésiste).
Chez un patient présentant une déficience génétique en cholinestérase plasmatique, une solution lipide peut être administrée par voie intraveineuse.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : anesthésiques locaux, esters de l’acide aminobenzoïque, Code ATC : N01BA04.
La chloroprocaïne est un anesthésique local de type ester. La chloroprocaïne bloque la génération et la conduction de l’influx nerveux, vraisemblablement en augmentant le seuil d’excitation électrique des nerfs, en ralentissant la propagation de l’influx nerveux et en réduisant l’amplitude du potentiel d’action.
Son activité apparaît très rapidement après administration loco-régionale périnerveuse (6 à 12 minutes) et la durée de l’anesthésie peut atteindre 100 minutes.
Les patients ayant un bloc réussi sans supplémentation dans les 45 premières minutes après éligibilité à la chirurgie sont 90,8 % avec le chlorhydrate de chloroprocaïne.
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec CLOROTEKAL au sein de tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans l’anesthésie loco-régionale périnerveuse (bloc nerveux périphérique) (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et distribution
La concentration plasmatique est généralement négligeable après administration loco-régionale périnerveuse.
Biotransformation
La chloroprocaïne est rapidement métabolisée dans le plasma par hydrolyse de la liaison ester par la pseudocholinestérase. Ce processus peut se trouver ralenti en cas de déficience en pseudocholinestérase.
L’hydrolyse de la chloroprocaïne aboutit à la formation de ß-diéthyl-aminoéthanol et d’acide 2-chloro-4-aminobenzoïque.
La demi-vie plasmatique de la chloroprocaïne in vitro chez l’adulte est de 21 ± 2 secondes chez l’homme et de 25 ± 1 secondes chez la femme. Sa demi-vie plasmatique in vitro chez le nouveau-né est de 43 ± 2 secondes. Chez la femme, une demi-vie plasmatique in vivo de 3,1 ± 1,6 minutes a été mesurée.
Élimination
Les métabolites, le ß-diéthyl-aminoéthanol et l’acide 2-chloro-4-aminobenzoïque, sont excrétés par les reins dans les urines.
5.3. Données de sécurité préclinique
Pour des informations concernant la toxicité aiguë de la 2-chloroprocaïne après injection intraveineuse, voir rubrique 4.9.
Les études précliniques ont été conduites dans le cas d’une administration spinale. Lors des études précliniques, des effets indésirables ont été observées uniquement à des niveaux d’exposition considérées comme suffisamment supérieures à l’exposition maximale observée chez l’Homme, ces résultats sont donc peu pertinents cliniquement.
Il n’y a pas eu d’études chez l’animal visant à évaluer le potentiel carcinogène de la chloroprocaïne ainsi que sa toxicité sur le développement et sa toxicité sur les fonctions de reproduction.
Les études de génotoxicité in vitro n’ont pas apporté la preuve que la 2-chloroprocaïne et l’acide 2-chloro-4-aminobenzoïque (principal métabolite) possèdent un potentiel mutagène ou clastogène significatif.
2 ans.
Le produit doit être utilisé immédiatement après première ouverture.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas + 25°C.
Ne pas mettre au réfrigérateur ni congeler.
A conserver dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon de 20 mL en verre incolore de type I.
Boîte de 1 flacon contenant 20 mL de solution injectable.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
SIRIUSDREEF 41
2132 WT HOOFDDORP
PAYS-BAS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 550 748 4 7 : 20 mL en flacon (verre).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste II
Médicament réservé à l’usage hospitalier.