RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 25/01/2021

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

METOCALCIUM 600 mg/400 UI, comprimé à croquer

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé contient :

Carbonate de calcium ....................................................................................................... 1 500 mg

Equivalent en calcium élément ............................................................................................. 600 mg

Concentrat de cholécalciférol, forme pulvérulente ................................................................. 4,00 mg

Equivalent en vitamine D3 ......................................................................................... 10 µg (400 U.I.)

Excipient(s) à effet notoire : saccharose (1,54 mg).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé à croquer.

Comprimé rond, plat, blanc, gravé des lettres C et D, avec une barre de sécabilité.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Correction d'une carence vitamino-D calcique chez le sujet âgé.

Apport de vitamine D et calcium, comme appoint au traitement spécifique de l'ostéoporose chez les patients présentant un risque élevé de carence combinée en calcium et vitamine D ou chez lesquels cette carence a été diagnostiquée.

METOCALCIUM est indiqué chez les adultes âgés de 18 ans et plus.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Adultes et sujets âgés

Un comprimé à croquer deux fois par jour [par ex. un comprimé le matin et un comprimé le soir (équivalent à 1 200 mg de calcium et 800 U.I. de vitamine D3)]. Une réduction de la dose sera envisagée si nécessaire d'après la surveillance des taux calciques, comme indiqué aux rubriques 4.4 et 4.5.

Femmes enceintes

Un comprimé à croquer par jour (voir rubrique 4.6).

Population pédiatrique

Il n’existe pas d’utilisation justifiée de METOCALCIUM chez les enfants et adolescents.

Posologie en cas d'insuffisance hépatique

Aucun ajustement de la dose n'est requis.

Posologie en cas d'insuffisance rénale

METOCALCIUM ne doit pas être utilisé chez les patients avec une insuffisance rénale sévère.

Mode d’administration

Les comprimés doivent être mâchés puis avalés avec de l'eau. Exceptionnellement (par ex. patient handicapé), les comprimés peuvent, après consultation du médecin, être sucés.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Atteinte rénale sévère et insuffisance rénale.

· Hypercalciurie et hypercalcémie et pathologies et/ou conditions pouvant entraîner une hypercalcémie et/ou une hypercalciurie (par exemple myélome, métastases osseuses, hyperparathyroïdie primaire).

· Calculs rénaux (lithiase rénale, néphrocalcinose).

· Hypervitaminose D.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

En cas de traitement de longue durée, il est justifié de contrôler la calcémie et la fonction rénale par le dosage de la créatinine sérique. Cette surveillance est surtout importante chez le sujet âgé et lorsque le traitement est pris en même temps que des glucosides cardiotoniques et des diurétiques (voir rubrique 4.5) et chez le patient fréquemment sujet à la formation de calculs rénaux. En présence d'une hypercalcémie ou de signes de trouble de la fonction rénale, la dose doit être réduite ou le traitement interrompu. Le traitement doit être réduit ou préalablement interrompu si le taux urinaire de calcium dépasse les 7,5 mmol/24 heures (300 mg/24 heures).

METOCALCIUM doit être prescrit avec précautions aux patients immobilisés atteints d'ostéoporose, en raison de l'augmentation du risque d'hypercalcémie.

Tenir compte de la prise de vitamine D, de calcium, et de substances alcalines - telles que le carbonate -présents dans d'autres sources (par ex. les compléments alimentaires ou les aliments) avant de prescrire METOCALCIUM. Ces produits contenant déjà de la vitamine D et du carbonate de calcium, l'administration supplémentaire de vitamine D ou de carbonate de calcium pourrait entraîner un syndrome de Burnett (hypercalcémie, alcalose métabolique, insuffisance rénale, calcification des tissus mous) et se fera par conséquent sous stricte surveillance médicale, avec contrôle régulier de la calcémie et de la calciurie.

METOCALCIUM doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints de sarcoïdose, en raison d'une augmentation possible du métabolisme de la vitamine D3 en sa forme active. Chez ces patients, il faut surveiller la calcémie et la calciurie.

METOCALCIUM doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une diminution de la fonction rénale, avec surveillance du bilan phosphocalcique. Le risque de calcification des tissus mous doit être pris en considération. Chez les patients présentant une insuffisance rénale grave, la vitamine D3 sous forme de cholécalciférol n'est pas métabolisée normalement, et d'autres formes de la vitamine D3 doivent être utilisées (voir rubrique 4.3).

Population pédiatrique

METOCALCIUM n'est pas destiné à être utilisé chez l'enfant ni l'adolescent.

Excipients

Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase. Peut être nocif pour les dents.

Informations pour les diabétiques :

La proportion d'hydrates de carbone digestibles contenue dans METOCALCIUM est de 0,47 g par comprimé. La dose quotidienne de 2 comprimés correspond à 0,08 unités d'hydrates de carbone (UHC).

Sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Les diurétiques thiazidiques diminuent l'élimination urinaire du calcium. En raison du risque accru d'hypercalcémie, une surveillance des taux de calcium est recommandée en cas d'administration simultanée de diurétiques thiazidiques.

Les corticoïdes systémiques réduisent l'absorption du calcium. En cas d'administration concomitante de corticoïdes, il pourrait s'avérer nécessaire d'augmenter la dose de METOCALCIUM.

L'orlistat, un traitement associé de résine échangeuse d'ions telle que la cholestyramine, ou des laxatifs tels que l'huile de paraffine, peuvent réduire l'absorption gastro-intestinale de la vitamine D3. Un intervalle d'au moins deux heures sera observé entre l'ingestion de résines échangeuses d'ions (telles la cholestyramine) ou de laxatifs et METOCALCIUM, autrement l'absorption de la vitamine D3 serait réduite.

Le carbonate de calcium peut altérer l'absorption des tétracyclines administrées simultanément. Ainsi, il est recommandé d'administrer les tétracyclines au moins deux heures avant ou quatre à six heures après la prise orale de calcium.

L'hypercalcémie peut augmenter la toxicité des glucosides cardiotoniques en cas d'administration simultanée de calcium et de vitamine D. Par conséquent, une surveillance régulière des patients est nécessaire (contrôle de l'ECG et de la calcémie).

La rifampicine, la phénytoïne ou les barbituriques peuvent diminuer l'action de la vitamine D3, car ils augmentent le taux de son métabolisme.

Les sels de calcium peuvent réduire l'absorption du fer, du zinc ou du strontium. Par conséquent, la prise d'une préparation contenant du fer, du zinc ou du strontium sera décalée de deux heures.

Les sels de calcium peuvent réduire l'absorption de l'estramustine ou des hormones thyroïdiennes. Il est recommandé de décaler la prise de METOCALCIUM à distance d'au moins 2 heures.

En cas d'administration concomitante de bisphosphonate, de fluorure de sodium ou de fluoroquinolone, il est recommandé de décaler la prise de METOCALCIUM d'au moins 3 heures, en raison d'un risque de diminution de l'absorption digestive de ces produits.

L'acide oxalique (présent dans les épinards et la rhubarbe) et l'acide phytique (présent dans les céréales complètes) peuvent inhiber l'absorption du calcium en formant un composé insoluble avec les ions de calcium. Les patients ne doivent pas prendre des produits contenant du calcium au cours des deux heures suivant la consommation d'aliments riches en acide oxalique et en acide phytique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

METOCALCIUM peut être administré en cours de grossesse en cas de carence en calcium et en vitamine D3.

Au cours de la grossesse, la dose quotidienne ne doit pas dépasser 1 500 mg de calcium et 600 U.I. de vitamine D. Par conséquent, la dose quotidienne ne doit pas dépasser 1 comprimé.

Les études animales ont montré des effets toxiques sur la reproduction à des doses élevées de vitamine D. Chez la femme enceinte, il convient d'éviter tout surdosage en calcium ou en vitamine D, une hypercalcémie prolongée pendant la gestation pouvant entraîner chez l'enfant un retard physique et mental, une sténose aortique supravalvulaire et une rétinopathie. Rien n'indique que la vitamine D3 aux doses thérapeutiques soit tératogène chez l'homme.

Allaitement

METOCALCIUM peut être utilisé au cours de l'allaitement. Le calcium et la vitamine D3 passent dans le lait maternel. Ceci doit être pris en considération en cas d'administration concomitante de vitamine D3 à l'enfant.

Chez la femme enceinte ou allaitante, la préparation de calcium doit être prise à distance de deux heures d'un repas en raison d'une diminution possible de l'absorption du fer.

Fertilité

Les niveaux endogènes normaux de calcium et de vitamine D ne devraient pas induire des effets indésirables sur la fertilité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

METOCALCIUM n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

L'évaluation des effets indésirables est généralement basée sur la définition suivante des fréquences de survenue :

Très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquents (≥ 1/1 000 à 1/100) ; rares (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rares (< 1/10 000), fréquence inconnue (ne peut être estimée à partir des données disponibles).

Troubles du système immunitaire :

Fréquence inconnue (ne peut être estimée à partir des données disponibles) : réactions d'hypersensibilité telles qu'un angiœdème ou un œdème laryngé.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100) : hypercalcémie et hypercalciurie.

Troubles gastro-intestinaux

Rares (≥ 1/10 000 to < 1/1 000) : constipation, flatulence, météorisme, distension abdominale, nausées, douleur abdominale, diarrhée.

Fréquence inconnue (ne peut être estimée à partir des données disponibles) : vomissements.

Affections sous-cutanées et de la peau

Rares (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) : prurit, rash et urticaire.

Les patients atteints d'insuffisance rénale ont un risque potentiel de développer les effets indésirables liés à une hyperphosphatémie, une néphrolithiase et une néphrocalcinose.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Un surdosage se traduit par une hypervitaminose et une hypercalcémie. Les symptômes de l'hypercalcémie peuvent inclure : une anorexie, une sensation de soif, des nausées, des vomissements, une constipation, une déshydratation, des douleurs abdominales, une faiblesse musculaire, une fatigue, des troubles psychiques, une polydipsie, une polyurie, des douleurs osseuses, une néphrocalcinose, des calculs rénaux, et, dans les cas sévères, des arythmies cardiaques. Une hypercalcémie extrême peut mener au coma et à la mort. Un taux élevé persistant de calcium peut mener à des lésions rénales irréversibles et des calcifications des tissus mous.

Traitement de l’hypercalcémie : Le traitement par le calcium et la vitamine D3 doit être interrompu. Les traitements par thiazidiques diurétiques, lithium, vitamine A et glucosides cardiotoniques doivent aussi être arrêtés. Un lavage d'estomac doit être pratiqué chez les patients inconscients. Une réhydratation sera effectuée et, selon la sévérité, un traitement isolé ou combiné par diurétiques de l'anse, bisphosphonates, calcitonine ou corticoïdes sera envisagé. L'ionogramme sanguin, la fonction rénale et la diurèse doivent être surveillés. Dans les cas sévères, l'ECG et la calcémie doivent être contrôlés.

Le seuil d'intoxication de la vitamine D se situe entre 40 000 et 100 000 U.I./jour durant 1 à 2 mois chez les personnes ayant une fonction parathyroïdienne normale, avec un calcium dépassant 2 000 mg par jour.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : CALCIUM EN ASSOCIATION AVEC DE LA VITAMINE D ET/OU D’AUTRES SUBSTANCES, code ATC : A12AX

Une supplémentation en vitamine D corrige une prise insuffisante de vitamine D. Elle augmente l'absorption intestinale du calcium. La dose optimale de vitamine D chez le sujet âgé se situe entre 500 et 1 000 U.I. par jour. La supplémentation en calcium compense une carence alimentaire calcique. Les besoins habituels en calcium du sujet âgé sont de 1 500 mg/jour. La supplémentation en vitamine D et en calcium corrige l'hyperparathyroïdie secondaire sénile.

Une étude de 18 mois, en double aveugle, contrôlée versus placebo, menée auprès de 3 270 femmes institutionnalisées âgées de 84±6 ans et recevant un complément de vitamine D3 (800 U.I./jour) et de phosphate de calcium (correspondant à 1 200 mg/jour de calcium élémentaire) a montré une diminution significative de la sécrétion de PTH. En 18 mois, d'après l'analyse « en intention de traiter » (ITT), 80 fractures de hanche avaient été observées chez le groupe calcium vitamine D3et 110 fractures de hanche chez le groupe placebo (p=0,004). Lors d'une étude de suivi, à 36 mois, 137 femmes ayant au moins une fracture de hanche ont été observées chez le groupe calcium vitamine D3 (n=1 176) versus 178 chez le groupe placebo (n=1 127) (p≤0,02).

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Calcium

Absorption :

Dans l'estomac, le carbonate de calcium libère des ions de calcium en fonction du pH. La quantité de calcium absorbée par le tractus gastro-intestinal est de l'ordre de 30 % de la dose ingérée.

Distribution et biotransformation :

99 % du calcium est stocké dans la structure dure des os et des dents. Le 1% restant est présent dans les fluides intra- et extracellulaires. Environ 50 % du calcium total du sang est physiologiquement actif sous forme ionisée, dont environ 10 % sont complexés au citrate, phosphate et autres anions, les 40 % restants étant fixés aux protéines, principalement l'albumine.

Elimination :

Le calcium est éliminé dans l'urine, les fèces et les sécrétions sudorales. L'excrétion rénale dépend de la filtration glomérulaire et de la réabsorption tubulaire du calcium.

Vitamine D

Absorption :

La vitamine D est facilement absorbée par l'intestin grêle.

Distribution et biotransformation :

Le cholécalciférol et ses métabolites circulent dans le sang, liés à une alpha-globuline spécifique. Le cholécalciférol est métabolisé dans le foie par hydroxylation à sa forme active, le 25-hydroxycholécalciférol. Celui-ci est ensuite métabolisé dans les reins en 1,25-dihydroxycholécalciférol. Le 1,25-dihydroxycholécalciférol est le métabolite responsable de l'augmentation de l'absorption du calcium. La vitamine D3, qui n'est pas métabolisée, est stockée dans les tissus adipeux et musculaires.

Elimination

La vitamine D3 est éliminée dans les fèces et l'urine.

La demi-vie plasmatique est de l'ordre de plusieurs jours.

5.3. Données de sécurité préclinique

A des doses très supérieures à celles utilisées en thérapeutique humaine, une tératogénicité a été observée dans les études chez l'animal.

Aucune donnée supplémentaire pertinente n'est disponible pour évaluer la sécurité en sus de ce qui est mentionné dans les autres parties du RCP.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Xylitol, mannitol (E421), stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre, amidon de maïs prégélatinisé, butylhydroxytoluène (E321), triglycérides à chaîne moyenne, saccharose, gélatine, amidon de maïs modifié, silicate de sodium et d'aluminium, arôme (Tutti frutti Givaudan).

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

30 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ne pas stocker à une température supérieure à 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Plaquettes en PVC/PVDC/Aluminium, contenant chacune 10 comprimés à croquer.

Boîte en carton contenant 20, 30, 50, 60, 100, 300 comprimés à croquer.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ROTTAPHARM

40 – 44 RUE WASHINGTON

75008 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 355 630 1 9 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

· 34009 355 631 8 7 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

· 34009 563 247 2 9 : 300 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.