RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 26/01/2021

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ADRENALINE BRADEX 1 mg/mL, solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Adrénaline (épinéphrine).......................................................................................................... 1 mg

(sous forme de tartrate d’adrénaline)

Pour une ampoule de 1mL

Excipients à effet notoire :

· métabisulfite de sodium 0,1 mg/mL

· chlorure de sodium 8,0 mg/mL

Ce médicament contient moins d’1 mmol de sodium (23 mg) par mL, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable.

Solution stérile, limpide ou jaunâtre, avec un pH de 2,8 – 3,6 et une osmolalité de 250 ‑ 280 mOsmol/kg .

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Anaphylaxie aiguë

Réanimation cardio-pulmonaire

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Anaphylaxie aiguë

La voie intramusculaire (IM) est la voie préférée pour la majorité des personnes qui doivent recevoir de l’adrénaline pour la prise en charge de l’anaphylaxie aiguë, en utilisant les doses mentionnées dans le tableau 1.

En général, la dose d’adrénaline recommandée est de 0,01 mg par kilogramme de poids corporel (10 microgrammes/kg).

Chez l’adulte, la dose habituelle d’adrénaline recommandée est de 0,5 mg (500 microgrammes).

Chez l’enfant dont on ne connaît pas le poids, on peut utiliser le tableau ci-dessous montrant les doses recommandées en fonction de l’âge :

Tableau 1. Dose d’Adrénaline (épinéphrine) Injection BP 1 mg/mL à administrer par injection IM en cas de réaction anaphylactique sévère

Age

Dose

Volume d’adrénaline 1:1000 1 mg/mL

Adulte

500 microgrammes (0,5 mg)

0,5 mL

Enfant > 12 ans

500 microgrammes (0,5 mg)

0,5 mL

Enfant 6 – 12 ans

300 microgrammes (0,3 mg)

0,3 mL

Enfant 6 mois – 6 ans

150 microgrammes (0,15 mg)

0,15 mL

< 6 mois

10 microgrammes/kg (0,01 mg/kg)

0,01 mL/kg

Si nécessaire, ces doses peuvent être répétées plusieurs fois à intervalles de 5 à 15 minutes en fonction de la pression artérielle, du pouls et de la fonction respiratoire. Une seringue de petit volume doit être utilisée.

Lorsque le patient est dans un état grave et qu’il existe un doute réel sur l’adéquation de la circulation et l’absorption à partir du site d’injection IM, ADRENALINE BRADEX 1 mg/mL, solution injectable peut être administré par injection intraveineuse (IV).

L’administration de l’adrénaline intraveineuse est réservée aux professionnels de santé expérimentés dans l’administration et la titration des vasopresseurs dans le cadre de leur pratique clinique ordinaire (voir rubrique 4.4). En cas d’utilisation d’adrénaline intraveineuse, titrer la dose en administrant des bolus de 50 microgrammes selon la réponse. Administrer cette dose en utilisant uniquement une solution au 0,1 mg/mL (c’est-à-dire une dilution au 1:10 du contenu de l’ampoule). Ne pas administrer la solution IV d’adrénaline au 1 mg/mL non diluée.

Si des doses répétées d’adrénaline sont nécessaires, il est recommandé d’administrer une perfusion IV d’adrénaline et de titrer la vitesse de perfusion selon la réponse sous surveillance hémodynamique continue.

Réanimation cardio-pulmonaire

Adultes

Administration d’1 mg d’adrénaline par voie intraveineuse ou intra-osseuse, répétée toutes les 3 à 5 minutes jusqu’au rétablissement de la circulation spontanée. En cas d’injection par voie périphérique, rincer ensuite par au moins 20 mL de liquide et surélever l’extrémité pendant 10 à 20 secondes afin de faciliter la délivrance du médicament dans la circulation centrale.

Population pédiatrique

La dose intraveineuse ou intra-osseuse d’adrénaline recommandée chez l’enfant est de 10 microgrammes/kg. Selon le poids de l’enfant, cette dose peut devoir être administrée en utilisant une solution au 0,1 mg/mL (c’est-à-dire une dilution au 1:10 du contenu de l’ampoule). Les doses suivantes d’adrénaline peuvent être administrées toutes les 3 à 5 min. La dose unique maximale est d’1 mg.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Ce produit est indiqué comme traitement d’urgence. Un suivi médical est nécessaire après l’administration.

La voie IM est généralement préférée pour le traitement initial de l’anaphylaxie, la voie intraveineuse (IV) est généralement plus appropriée dans les unités de soins intensifs ou dans les services d’urgence. L’adrénaline (épinéphrine) injectable 1 mg/mL (1:1000) ne convient pas pour l’administration IV. Si l’adrénaline (épinéphrine) injectable au 0,1 mg/mL (1:10 000) n’est pas disponible, l’adrénaline (épinéphrine) injectable au 1 mg/mL (1:1000) doit être diluée au 0,1 mg/mL (1:10 000) avant l’utilisation IV. L’adrénaline par voie IV doit être utilisée avec une extrême prudence et son utilisation réservée aux professionnels de santé expérimentés dans l’administration IV d’adrénaline.

L’adrénaline doit être administrée avec une grande prudence chez : les patients âgés, les patients avec une hyperthyroïdie, un diabète, un phéochromocytome, un glaucome à angle fermé, une hypokaliémie, une hypercalcémie, une insuffisance rénale sévère et un adénome prostatique avec rétention urinaire, une maladie vasculaire cérébrale, des lésions cérébrales organiques, une artériosclérose, une insuffisance coronarienne, les patients en état de choc (autre qu’anaphylactique) et les patients avec une maladie cardiaque organique ou une dilatation cardiaque (angor sévère, cardiomyopathie obstructive, hypertension) ainsi que la majorité des patients avec des arythmies (p.ex. fibrillation ventriculaire). Des douleurs angineuses sont possibles en présence d’une insuffisance coronarienne.

L’adrénaline peut augmenter la pression intraoculaire chez les patients atteints de glaucome à angle fermé.

L’adrénaline pouvant causer ou aggraver l’hyperglycémie, la glycémie doit être surveillée, en particulier chez les patients diabétiques.

Des injections locales répétées peuvent produire une nécrose au niveau des sites d’injection.

Le meilleur site pour l’injection IM est la face antérolatérale du tiers moyen de la cuisse. L’aiguille utilisée pour l’injection doit être suffisamment longue pour garantir l’injection de l’adrénaline dans le muscle. Les injections intramusculaires d’ADRENALINE BRADEX 1 mg/mL, solution injectable dans la fesse doivent être évitées en raison du risque de nécrose tissulaire.

L’utilisation prolongée d’adrénaline peut entraîner une acidose métabolique, une nécrose rénale et une résistance à l’adrénaline ou tachyphylaxie.

L’adrénaline doit être évitée ou utilisée avec une prudence extrême chez les patients faisant l’objet d’une anesthésie à l’halothane ou d’autres anesthésiques halogénés, en raison du risque de fibrillation ventriculaire.

L’adrénaline ne doit pas être utilisée en cas d’anesthésie locale de structures périphériques telles que les doigts ou le lobe de l’oreille.

Ne pas mélanger avec d’autres produits sans avoir préalablement vérifié la compatibilité des mélanges.

L’adrénaline ne doit pas être utilisée au cours du deuxième stade du travail (voir rubrique 4.6).

L’injection intraveineuse accidentelle d’adrénaline peut entraîner une hémorragie cérébrale en raison de l’augmentation soudaine de la pression artérielle.

Surveiller le patient dès que possible (pouls, pression artérielle, ECG, oxymétrie de pouls) afin d’évaluer sa réponse à l’adrénaline.

Le métabisulfite de sodium, l’un des excipients de ce médicament, peut, dans de rares cas, provoquer des réactions d’hypersensibilité sévères et un bronchospasme. La présence de métabisulfite de sodium dans l’adrénaline parentérale et la possibilité de réactions de type allergique ne doivent pas faire renoncer à l’utilisation de ce médicament lorsqu’il est indiqué pour le traitement de réactions allergiques graves ou dans d’autres situations d’urgence.

Ce médicament contient moins d’1 mmol de sodium (23 mg) par mL, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Inspectez visuellement le produit avant l’administration pour déceler la présence de particules ou d’une coloration anormale. Seule une solution limpide, incolore ou jaunâtre, dépourvue de particules ou de précipités doit être utilisée.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Agents sympathomimétiques / ocytocine

L’adrénaline ne doit pas être administrée en même temps que l’ocytocine ou d’autres agents sympathomimétiques en raison de la possibilité d’effets additifs et d’une augmentation de la toxicité.

Alpha-bloquants adrénergiques

Les alpha-bloquants tels que la phentolamine antagonisent les effets vasopressifs et hypertenseurs de l’adrénaline. Cet effet pourrait être bénéfique dans le surdosage d’adrénaline (voir rubrique 4.9).

Bêta-bloquants adrénergiques

Une hypertension artérielle sévère et une bradycardie réflexe peuvent survenir avec des agents bêta-bloquants non cardiosélectifs tels que le propranolol, en raison d’une vasoconstriction alpha-adrénergique. Les bêta-bloquants, en particulier les agents non cardiosélectifs, antagonisent également les effets cardiaques et bronchodilatateurs de l’adrénaline.

Les patients avec une anaphylaxie sévère traités par bêta-bloquants non cardiosélectifs pourraient ne pas répondre au traitement par l’adrénaline.

Anesthésiques généraux

L’administration d’adrénaline aux patients qui reçoivent des anesthésiques généraux de type hydrocarbures halogénés qui augmentent l’excitabilité cardiaque et semblent sensibiliser le myocarde à l’adrénaline pourrait entraîner des arythmies, dont des extrasystoles, une tachycardie ou une fibrillation ventriculaires (voir rubrique 4.4).

L’administration prophylactique de lidocaïne ou de propranolol 0,05 mg/kg pourrait protéger contre l’excitabilité ventriculaire si l’adrénaline est utilisée au cours d’une anesthésie par un hydrocarbure halogéné.

Antihypertenseurs

L’adrénaline antagonise spécifiquement les effets antihypertenseurs des agents bloquant les neurones adrénergiques tels que la guanéthidine, avec un risque d’hypertension artérielle sévère. L’adrénaline augmente la pression artérielle et pourrait antagoniser les effets des antihypertenseurs.

Antidépresseurs

Les antidépresseurs tricycliques tels que l’imipramine inhibent la recapture des agents sympathomimétiques à action directe et pourraient potentialiser l’effet de l’adrénaline, augmentant le risque de développement d’une hypertension et d’arythmies cardiaques.

Bien que la monoamine oxydase (MAO) soit l’une des enzymes responsables du métabolisme de l’adrénaline, les inhibiteurs de la MAO ne potentialisent pas de façon marquée les effets de l’adrénaline.

Phénothiazines

Les phénothiazines bloquent les récepteurs alpha-adrénergiques. L’adrénaline ne doit pas être utilisée pour antagoniser un collapsus circulatoire ou une hypotension causé(e) par les phénothiazines car l’inhibition des effets vasopressifs de l’adrénaline pourrait entraîner une nouvelle baisse de la pression artérielle.

Autres médicaments

L’adrénaline ne doit pas être utilisée chez les patients qui reçoivent de fortes doses d’autres médicaments (p.ex. glucosides cardiaques) susceptibles de sensibiliser le cœur aux arythmies. Certains antihistaminiques (p.ex. diphénhydramine) et les hormones thyroïdiennes peuvent potentialiser les effets de l’adrénaline, notamment sur le rythme et la fréquence cardiaque.

Hypokaliémie

L’effet hypokaliémique de l’adrénaline peut être potentialisé par d’autres médicaments qui entraînent une perte de potassium, dont les corticoïdes, les diurétiques hypokaliémiants, l’aminophylline et la théophylline.

Insuline ou autres hypoglycémiants

L’hyperglycémie provoquée par l’adrénaline peut conduire à une perte de la maîtrise de la glycémie chez les patients diabétiques traités par insuline ou par hypoglycémiants oraux.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L’adrénaline traverse le placenta. Il y a des signes d’une légère augmentation des anomalies congénitales. L’injection d’adrénaline peut provoquer une anoxie, une tachycardie fœtale, des irrégularités cardiaques, des extrasystoles et des bruits cardiaques plus forts.

L’adrénaline inhibe les contractions spontanées ou celles induites par l’ocytocine de l’utérus chez la femme enceinte et peut retarder le deuxième stade du travail. À une dose suffisante pour réduire les contractions utérines, l’adrénaline peut provoquer une période prolongée d’atonie utérine avec hémorragie. L’adrénaline parentérale ne doit pas être utilisée au cours du deuxième stade du travail.

Allaitement

L’adrénaline passe dans le lait maternel. L’allaitement doit être évité chez les mères qui reçoivent ADRENALINE BRADEX 1 mg/mL, solution injectable.

ADRENALINE BRADEX 1 mg/mL, solution injectable ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas de nécessité absolue.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables de l’adrénaline sont liés à la stimulation des récepteurs aussi bien alpha- que bêta-adrénergiques. La survenue d’effets indésirables dépend de la sensibilité de chaque patient et de la dose administrée.

Les fréquences sont définies en utilisant la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Classe de systèmes d’organes

Effets indésirables (fréquence indéterminée)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hypokaliémie, acidose métabolique, hyperglycémie (même à faibles doses)

Affections psychiatriques

Etats psychotiques, anxiété, peur, état confusionnel, irritabilité, insomnie

Affections du système nerveux

Céphalées, étourdissements, tremblements, agitation

Affections cardiaques

Troubles du rythme et de la fréquence cardiaque, palpitations, tachycardie, douleurs thoraciques/angor, arythmies ventriculaires potentiellement fatales, fibrillation, diminution de l’amplitude de l’onde T à l’électrocardiogramme

Affections vasculaires

Hypertension (avec risque d’hémorragie cérébrale), refroidissement des membres

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dyspnée, œdème pulmonaire

Affections gastro-intestinales

Sécheresse de la bouche, diminution de l’appétit, nausées, vomissements, hypersalivation

Affections du rein et des voies urinaires

Difficulté à uriner, rétention urinaire

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Sueurs, faiblesse

Chez les patients avec un syndrome parkinsonien, l’adrénaline augmente la rigidité et les tremblements. Des hémorragies sous-arachnoïdiennes et des hémiplégies se sont produites à la suite de l’hypertension, y compris après l’administration sous-cutanée des doses habituelles d’adrénaline.

L’adrénaline peut provoquer des arythmies ventriculaires potentiellement fatales, dont une fibrillation, notamment chez les patients avec une maladie cardiaque organique ou chez ceux qui reçoivent d’autres médicaments qui sensibilisent le cœur aux arythmies (voir rubrique 4.5).

Un œdème pulmonaire peut survenir après l’administration de doses excessives ou en cas de sensibilité extrême.

Des injections répétées d’ADRENALINE BRADEX 1 mg/mL, solution injectable peuvent produire une nécrose au niveau des sites d’injection résultant d’une constriction vasculaire. Une nécrose tissulaire peut également survenir au niveau des extrémités, des reins et du foie.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les signes possibles de surdosage sont l’agitation, la confusion, la pâleur, la tachycardie, la bradycardie, les arythmies cardiaques et l’arrêt cardiaque. Le traitement est principalement symptomatique et de soutien. L’injection rapide d’un alpha-bloquant adrénergique à action rapide tel que la phentolamine, suivi d’un bêta-bloquant tel que le propranolol, a été essayée pour antagoniser les effets vasopressifs et arythmogènes de l’adrénaline. Un vasodilatateur à action rapide tel que le trinitrate de glycéryle a également été utilisé.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : agents adrénergiques et dopaminergiques, adrénaline, code ATC : C01CA24.

L’adrénaline est une catécholamine naturelle sécrétée par la médullo-surrénale en réponse à l’effort ou au stress. C’est une amine sympathomimétique qui est un stimulant puissant des récepteurs aussi bien alpha- que bêta-adrénergiques et ses effets sur les organes cibles sont donc complexes. Elle est utilisée pour procurer le soulagement rapide des réactions d’hypersensibilité aux allergies ou à l’anaphylaxie idiopathique ou induite par l’exercice.

L’adrénaline a une action vasoconstrictrice puissante par stimulation alpha-adrénergique. Cette activité permet de lutter contre la vasodilatation et l’excès de la perméabilité vasculaire responsables d’une perte liquidienne intravasculaire et d’une hypotension, qui sont les symptômes pharmacologiques prépondérants du choc anaphylactique.

L’adrénaline stimule les récepteurs bêta-adrénergique bronchiques et elle a une action bronchodilatatrice puissante. L’adrénaline soulage également le prurit, l’urticaire et l’angio-œdème associés à l’anaphylaxie.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

L’adrénaline a un début d’action rapide après l’administration intramusculaire et, chez le patient en état de choc, son absorption à partir des sites d’injection intramusculaire est plus rapide et plus régulière qu’à partir des sites d’injection sous-cutanée.

L’adrénaline est rapidement inactivée dans l’organisme, principalement dans le foie par les enzymes catéchol-O-méthyltransférase (COMT) et monoamine oxydase (MAO). La majeure partie d’une dose d’adrénaline est excrétée sous forme de métabolites dans les urines. La demi-vie plasmatique est d’environ 2 à 3 minutes. En revanche, en cas d’administration par injection sous-cutanée ou intramusculaire, la vasoconstriction locale peut retarder l’absorption de sorte que les effets peuvent durer plus longtemps que ce que suggère la demi-vie.

5.3. Données de sécurité préclinique

Il n’y a pas de données précliniques pertinentes pour le prescripteur, qui viennent s’ajouter à celles déjà incluses dans d’autres rubriques du Résumé des Caractéristiques du Produit.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Chlorure de sodium, acide chlorhydrique (pour l’ajustement du pH), hydroxyde de sodium (pour l’ajustement du pH), métabisulfite de sodium (E223), eau pour préparations injectables

6.2. Incompatibilités

ADRENALINE BRADEX 1 mg/mL, solution injectable ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

6.3. Durée de conservation

Ampoules non ouvertes : 24 mois.

Après dilution :

D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement après dilution. Si le produit dilué n’est pas utilisé immédiatement, les durées et les conditions de conservation après dilution et avant utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur et, après dilution à 0,1 mg/mL dans du chlorure de sodium à 0,9%, elles ne devraient normalement pas dépasser 24 heures entre 2°C et 8°C, 3 heures entre 23°C et 27°C en cas d’exposition à la lumière ou 6 heures entre 23°C et 27°C à l’abri de la lumière.

6.4. Précautions particulières de conservation

Conserver les ampoules dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.

À conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

Pour les conditions de conservation du médicament après dilution, voir rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Ampoules en verre brun.

Présentation :

· Boîte × 10 ampoules × 1 mL

· Boîte × 25 ampoules × 1 mL

· Boîte × 50 ampoules × 1 mL

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Dilution

Pour l’administration intraveineuse, ADRENALINE BRADEX 1 mg/mL, solution injectable doit être dilué pour obtenir une solution diluée au 0,1 mg/mL (une dilution au 1:10 du contenu de l’ampoule) avec du chlorure de sodium à 0,9%.

Manipulation

Usage unique.

Si une partie seulement de la solution est utilisée, éliminer la solution restante.

Ne pas retirer l’ampoule de la boîte avant d’être prêt à l’utiliser.

Élimination

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BRADEX S.A.

27 ASKLIPIOU STREET

14568 KRYONERI, ATTIKI

GRÈCE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 429 7 4 : Ampoules en verre brun, boîte × 10 ampoules × 1 mL.

· 34009 301 429 8 1 : Ampoules en verre brun, boîte × 25 ampoules × 1 mL.

· 34009 550 446 7 3 : Ampoules en verre brun, boîte × 50 ampoules × 1 mL.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I